5-"Jamais je ne te remplacerai"
PDV Ruby
🎵 Fleurie - Hurricane 🎵
Dehors, le klaxon d'un voiture retentit une fois, puis une deuxième fois me réveillant au passage. Je soufflais et me retournais sauf que ça ne mais sa ne servait à rien, le sommeil ne voulais plus de moi. La sirène tonna encore une fois et me sortant de mon lit. Exaspéré, j'ouvris la fenêtre et les rideaux qui la couvraient, soudainement, le soleil baigna la pièce de sa lumière jaune et clair, une luminosité un peu différente de celle dont jamais autrefois l'habitude.
Instinctivement, mon bras se positionna devant mes yeux le temps qu'ils s'habituent. Doucement, mes yeux s'habituèrent à la lumière et je regardais ce qui pouvait bien causer tout ce raffut. Sans doute des amis de mon nouveaux demi-frère.
Cependant, rien de tout cela ne m'attendais à l'extérieur. Il y avait juste ma mère et une ...
Mon cœur s'arrêta et une vague de joie m'inonda à une vitesse folle.
- Viens, m'appelait ma mère d'en bas en se cachant les yeux du soleil avec sa main gauche et en m'invitant de la rejoindre de l'autre.
Je sortis en courant de ma chambre et descendis comme une furie pour sauter dans les bras de ma mère une fois arrivé. Tout comme moi, elle souriait et montrait sa gaieté en voyant la réaction que je venais d'avoir.
- Merci, merci, lui répétais-je heureuse en lui prenant le trousseau qu'elle m'agitait.
- Ne l'abime pas, me prévient-elle.
J'hochais de la tête d'un signe positif. Ma voiture, ma propre voiture. Je fis le tour de ma Mini Cooper S, couleur rouge et noir avant de reprendre dans mes bras ma mère et de la remercier une fois de plus. C'était le plus beau cadeaux qu'elle pouvais me faire en plus, elle était magnifique, je n'en croyais pas mes yeux.
J'allais ouvrir la portière coté conducteur quand me mère me rappela à l'ordre :
- Ruby avant toute chose va te laver et manger et après tu pourras ..., reprit-elle son légendaire sérieux
Elle n'eu même pas le temps de finir que j'étais déjà de retour dans la maison. Une énergie inégalable venait de s'emparer de moi. A présent, je me voyais très bien courir un marathon alors qu'il n'y avait que quelques minutes s'étaient tout le contraire.
Depuis mon arrivée, j'avais, à mon plus grand étonnement, apprivoisé cette maison comme si elle était la mienne. A vrai dire, Alaric avait été, à mon plus grand étonnement, très accueillant et il arrivait à merveille à me faire sentir aussi bien ici que chez moi.
Le temps d'une douche, d'enfiler mes vêtements et de prendre un paquet de gâteaux dans l'une des étagères que j'avais récemment fouillés, je me trouvais déjà installé au volant de ma voiture, prête à tourner la clé pour enclencher le contact.
Je dû quand même faire quelques manipulations pour m'habituer à ce véhicule qui n'y avait encore quelques minutes m'était étranger. Tranquillement, je roulais sur la route qui desservait les différentes sorties de Los Angeles.
Pendant une heure, je continuais ma route, musique à font et vitres baissées sans trop savoir où aller. Je ne pensais à rien même pas au cour que j'allais reprendre ou encore la rencontre étrange que j'avais faite la nuit précédente.
Rien ne pouvait m'atteindre, je me sentais seule ... Libre ...
Fatiguée, je m'arrêtais sur un parking et réalisa que je me trouvais en face d'un endroits que je ne pensais pas revoir de si tôt. Je sortis de la voiture un peu tremblante, après avoir coupé le contact. Ma bouche resta figé ainsi que mes yeux qui se brouillèrent peu à peu sans laisser passer de larmes que aussitôt je refoulais.
De la joie ou de la tristesse ?
Je n'en savais rien, j'avais autant l'impression d'être heureuse qu'abattue.
A deux minutes de là où je m'étais garée se trouvais un fleuriste. J'y partis acheter une rose blanche puis en revenant ouvris le portail noir rouillé du cimetière. D'habitude, je n'étais pas le genre de fille à traîner autour des tombes et à regarder leurs inscriptions. Non, moi j'étais plutôt le genre de personne qui fonce à l'endroit ou je suis supposée aller pour repartir aussi vite. Je n'aimais pas cet endroit et y allez ne me faisait pas plus plaisir qu'à un autre. Je ne le faisait que pour une seule et unique personne : Rycon.
Trouvant ce que je cherchais, je m'asseyais à genoux devant la tombe et y déposa la rose.
- Tu me manques, murmurais-je.
Une boule se forma dans ma gorge tellement l'émotion était forte. Mais surtout, ils furent les seuls que je pus prononcer. Je ne pleurer pas, je ne devais pas. Cependant ma gorge était trop occupé à dissiper cette boule pour me laisser parler.
***
Tard dans la journée, je rentrais à la maison et me reposais sur mon lit en lisant un livre. Quelqu'un toqua à la porte de ma chambre, me sortant de ma lecture, je vins ouvrir pour découvrir à son seuil la personne que je ne pensais pas revoir de si tôt.
D'un seul coup je devins glacial. Sans que je ne le sache, je m'étais créée une sorte de barrière qui n'étais là que pour une personne et elle se trouvais là face à moi, le regard plus vivant qu'hier . Cependant, ce dernier me stoppa net, il était incroyable malgré le fait qu'il soit de couleur marron comme la plus part de la population or il était profond et vivant. Ce fut à cet instant que je compris que le garçon que j'avais rencontrer hier soir n'était pas celui d'aujourd'hui hormis son apparence qui était la même. Sauf que je ne pûs retenir les fortification que j'avais construite à son égard.
Bizarrement, je compris que ce visage je l'avais vu autre part mais où ?
- Qu'est-ce-que tu me veux, lui dis-je froidement prête à refermer la porte tellement je me trouvais confuse et surprise.
- Je ... Heu ... Disons que ..., bafouilla-t-il en passant sa main derrière sa nuque d'un air gêné.
Ce garçon avait tout pour se faire envier et c'est ce que j'avais omis d'apercevoir l'autre soir. Une coupe de cheveux brun tout aussi profond que ses yeux, une attitude de Badboy sans trop l'être et des focettes à faire craquer la plupart des filles. Mais pas moi, il est mon demi-frère. Pourtant si ce n'avais pas été le cas, je pense que je serais déjà tombé sous son charme.
Perdant patience, je fermais la porte. Cependant, elle fut bloquée par son pied qu'il mis entre cette dernière et l'encadrement.
- Ruby attend, je voulais m'excuser pour hier soir, retrouva-t-il miraculeusement la voix.
Il était tout le contraire de mon attitude, lui était sincèrent et détendu alors que moi j'étais le tendue et renfrognée.
Mais comment savait-il mon nom ?
Cette question ne fit qu'effleurer mon esprit qui la fit disparaitre aussitôt.
- Désolé, j'étais ...
- Bouré ?, complaisais-je.
Je roulais des yeux m'apercevant l'énormité de la réponse.
- Disons qu'hier soir, rien qu'à ta façon de bouger ou de parler, c'était assez visible. Je t'ai aussi entendu t'énerver au téléphone. Un chagrin d'amour ?
Il baissa la tête, coupable.
- C'est rare qu'un garçon se mette dans ses états, continuais-je sans même faire attention à lui.
Etrangement, je m'étais calmé et j'appréciais ce moment en priant pour ne pas m'énerver.
Sans le vouloir, je venais sans doute de le blesser à vif à cause de ma prétention. Je voulais montrer l'image d'une fille forte et confiante mais malheureusement je réalisais que je faisais une erreur.
- Désolé, s'excusais-je à mon tour posant une main sur ma bouche. Je ne voulais pas ...
- Ce n'est rien de toute façon après ce que je t'ai dit hier soir je l'ai bien mérité.
- Non, ne dit pas ça, me radousis-je.
Nous restâmes durant un instant face à face dans le silence.
- Je voulais allez au cinémas avec des potes mais ils ont eu un imprévu, alors, tu veux bien allez avec moi ? Comme ça sa sera l'ocasion de me faire pardonner ?
J'acquiesçais à sa demande et nous nous mettâmes d'accord d'y allez après le repas du soir.
***
A la fin du film, nous nous laisâmes porter par le flot de personnes sortant de la salle pour rejoindre la sortie.
A mon plus grand étonnement, Derek et moi nous étions trouvés un intérêt commun pour les films. Lui et moi aimions le même genre se qui nous avait facilité la tache lors de notre choix.
Zigzagant à travers les diverses voiture stationner devant l'immense bâtiment, ce fut Derek, mon nouveaux demi-frère, qui brisa en premier le silence.
- C'était un bon film.
J'hocha de la tête et ouvrit la portière de sa Lexus blanche. Depuis notre départ, nous avions fait le trajet jusqu'au cinémas dans un silence qui n'était brisé que par quelques discussions rapidement terminé. Lui comme moi n'arrivions à trouver un sujet qui nous permettrait de nous mettre plus à l'aise. Même le chemin du retour s'était fait dans sans un bruit. Gênée, je regardais la route s'enfuir aussi vite qu'elle était apparue pendant que mes mains n'arrêtais pas de s'agripper désespérément à ma robe blanche parsemée de diverses fleurs.
- J'aurais dû m'attendre à se qu'elle me quitte. Je ... J'ai trop placé ma confiance et mon amour en elle.
J'étais choquée. Je ne m'attendais pas à une discussion et encore moins à des confiances de sa part. Mes yeux s'arrondirent face à cette surprise tandis que les siens étaient dans le vide. Tournant à la prochaine sortie, il s'arrêta sur sa place de parking habituelle.
-Personne n'est parfais, essayais-je de le soutenir sachant très bien ce qu'il ressentait.
- Peu être. Mais elle était tout pour moi.
Malgré la faible luminosité, je remarquais nettement sa lèvre inferieur trembler et je ne pus que compatir à sa cause. Il avait besoin de parler ce que je pouvais comprendre. Il avait eu le coeur brisé. Par une fille qui plus est.
- Vous étiez ensemble depuis combien de temps ?
- Un ans et deux mois. Mais je devait m'y attendre, putin mais qu'est-ce-que je suis con, s'ennerva-t-il en tapant sur le volant ce qui fit résonner le bruit du clakson dans le quartier avant de prendre sa tête entre ses mains pour lâcher quelque sanglots.
- Calme toi, lui dis-je en posant ma main sur la sienne ce qui me donna la chair de poule. Ça ne sert à rien de s'énerver.
Il ne m'ecoutait plus, ses pensées l'avaient envieillit et l'avait renfermé dans sa tristesse.
- Elle m'avait déjà trompé une fois mais je lui avais pardonné pensant sincèrement qu'elle allait changer mais je me mettais le doigt dans l'œil ...
Je devinait très vite la suite de l'histoire : elle l'avait quitté car elle avait trouvé mieux ailleurs. Le voyant dans cet état, j'oubliais aussitôt les incidents de l'autre soir et fis comme si nous venions de tourner une nouvelle page pour commencer un nouveau chapitre.
- Comment fais-tu ? Tu vis une histoire bien pire que la mienne et tu es là à m'écouter pleurer alors que ...
Je savais pertinemment à quoi il faisait référence et je ne lui en voulais pas du tout. Il était au courant et c'était mieux ainsi. Je me voyais mal lui expliquer les raisons de mon suicide.
- Ne pense pas que la douleur s'atténue avec le temps. Elle est toujours là pour ressortir au pire moment. Et je me dis que la vie ma donner une seconde chance donc il faut que je la saisisse. En ce qui te concerne arrêter de penser à cette fille, tu trouveras bien mieux et je te le dis sincèrement tu mérites d'être heureux.
Une partie était vrai mais l'autre non. Au plus profond de moi, je savais très bien que j'essayais plus de me convaincre moi que lui.
Une seconde chance ... Pff ...
- Merci, ajouta-t-il en me prenant dans ses bras.
Ce soir, je me trouvais dans les bras d'un garçon qui s'était confié à moi alors qu'il y avait moins de 24h cette même personne était devant moi bourré en train de jurer et de jeter des objets pour atténuer sa colère ainsi que sa peine ...
*** ***
Merci à toi petit lecteur si tu en viens à poster un commentaire surtout s'il comprend ton avis et tes impressions pour la suite.
Allez, Bonne Lecture et j'espère te revoir à la fin de ma fiction. ^^
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