PDV Ruby

🎵 Of Monsters And Men - Thousand Eyes 🎵

- Passe un bonne soirée, me salua-t-il avec un bisous sur ma joue refroidit pas cette ambiance si terrifiante. 

Pendant de longues minutes, je restais là tétanisée sous le regard froid d'Alex.

"Ruby, allez réagie, fait quelque chose, me cria une petite voix intérieur".

Mais quoi ? 

"Je ne sais pas part, bouge. Mets le plus de distance entre toi et ce fou". 

Ma tempe venait d'avoir une arme braqué sur elle. Ce n'était pas rien. Non, au contraire. Si son doigt avait pressé la détente, je ne serais plus là mais au moins j'aurais rejoint ma moitié. 

"Ruby, s'énerva cette fois-ci une voix masculine". 

C'était celle de Rycon, ou du moins celle du souvenir que je garde de lui au fond de moi. Or, cette tonalité suffit à me faire revenir à la réalité. Brusquement, je réalisais que mon agresseur se tenait devant moi cachant toujours son arme dans sa veste. Il arqua un sourcil, l'air de ce demander pourquoi mon départ prenait tant de temps. 

Je sortis du parking et respira un bon coup l'air qui entra dans l'habitacle, grâce aux vitres ouvertes. 

Je dois me clamer. Inspirer et expirer pour faire redescendre mon rythme cardiaque qui devait bien allez aussi vite qu'un moteur de formule 1.

J'étais passé à deux doigts d'avoir une balle dans la tête.

Sur mon siège, je frissonnais rien qu'en me remémorant le cercle de métal froid. 

***

PDV Derek

Blessé de partout, je rentrais directement chez moi, sans attendre Ruby. J'étais en colère et ça ne m'était pas arrivé depuis très longtemps si l'on ne compte pas la fois où je lui est sauté dessus. 

"-Tu n'est qu'un faible Derek. J'ai beau avoir un an de plus que toi, je te bas. Moi, qui pourtant, croyais que Rycon t'avait appris ce qu'il savait. Mais rend toi à l'évidence, tu ne vaux pas mieux que lui, me souvenais-je des parole d'Alex avant que Ruby n'entre".  

Aussitôt arrivé et je me soignais et partis à la salle de musculation pour libérer l'affut de colère qui faisait bouillir mes veines. Je devais extérioriser les émotions qui affluaient en moi. Je ne devais en aucun cas céder à mon envi d'appeler Aria.  

***

PDV Ruby

- Salut, ma chérie, se réjoissa ma mère en me voyant entrer dans la maison. Ta journée c'est bien passé. 

Surprise, je levais les yeux et remerciais intérieurement Alex de ne pas m'avoir frappé. 

- Oui, répondis-je simplment d'un timbre de voix neutre. 

- Ça ne va pas, s'inquiéta-t-elle en constatant mon manque d'enthousiasme. 

- Si, si, ça va très bien, maitenant, laisse moi, lui ordonnais-je calmement. 

Ça ne dû pas lui plaire car je l'entendis crier mon nom dans l'escalier que je venais d'empreinter pour rejoindre mon antre. 

- Ruby, tapa-t-elle sur la porte que je venais de fermer à clé. 

- Je suis fatigué, dis-je comme excuse. 

Après quelques minutes à espérer que j'ouvre la porte elle partit, la queue entre les jambes. Je ne voulais voir et encore moins parler à quelqu'un. L'état dans lequel je me trouvais ne me mené qu'au désespoir. J'étais comme en état de choc, aucune émotions ne me parcourait et j'avais l'impression d'être insensible à toute chose extérieur. Mes émotions avaient durement été mise à l'épreuve depuis ses dernières heures. 

Partant dans la salle de bains, j'ouvris le robinet et me passais de l'eau sur le visage. Elle était glacée ce qui ne suffit pas à me faire réagir. Je m'essuyais le visage et partis me coucher sur mon lit. 

A cet instant, je voulais tellement ressembler à toute ses filles à la plastique modèle, aimées de tout le monde. Je les enviais. 

Cependant, il ne devait avoir qu'une poigné de personnes comme moi, harcelés, frappés, injuriées mais comme pour elles personnes ne venait à notre aide pour éviter tout problème. 

"Sauf Dérek, s'esclama une peitte voix qui me réconforta".

Sauf lui ...

L'ange qui venait me sauver des griffes des flammes de l'enfer ... 

Je l'avais suivie, écoutée ... Mais aurais-je vraiment dû le faire ? Rycon m'a en quelque sorte entrainée à la mort comme j'y entraine Derek. 

Un garçon au sourire charmeur, intensionné, compatissant, généreux et bien d'autres qualificatifs lui iraient à ravir. Et qui plus est, il était beau garçon, très beau garçon, je dois avouer.

Dans la poche arrière de mon pantalon, mon téléphone vibra. Je le pris pour voir ce que c'était : une notifications Facebook, cette fois-ci. 

Pourtant, j'avais beau ne pas aimer ce réseau, je m'y étais inscrite. Peu être pour faire comme les autres ...

J'ouvris l'applications et regarda d'où pouvait bien venir cette notification d'une personne que je connaissais et que je n'avais même pas en ami. 

Le notification ne comprenait pas de photos mais plutôt une description : 

"Ruby retourne la tête des gens, la preuve avec Derek"

On aurait dit que tout le monde savait ce que sous entendait Alex. Mon regard descendit sur les multiples commentaires injurieux. 

"Salope"

"Pute"

"Retourne de là où tu viens"

"Inconsciente"

"Tu aurais dû rester avec ton frère"

"Va-y fait ton innocente mais on connaît le vérité"

Voilà, encore des injures. 

Cependant, vous parlez tous de choses auxquelles vous n'avait même pas idée.  

C'est fou comme les personnes se croient intelligentes en sortant des âneries pareilles et qui regretterons dans le futur. 

Pourtant, Alex m'avait expressément demandée d'arrêter mais lui était au dessus de ses paroles. 

Mais il n'était pas dupe, il savait pertinemment que je regardais les commentaires ainsi que les notifications qu'il affichait sur la toile. Je ne pouvais m'en empêcher. Et il n'était pas sans savoir que c'était le meilleur moyen de m'avoir : m'user au fur et à mesure du temps. Il connaissait très bien la technique. 

Sans aucun bruit, les larmes brouillèrent ma vue et coulèrent à l'opposées sur mes joues déjà trempées. Je ne m'en rendais même plus compte tellement mes larmes dévalaient souvent mon visage. 

Ça ne pouvait plus durer. 

- Désolé, soufflais-je à l'intension du fantôme de Derek en me relevant pour m'assoir sur le fauteuil de mon bureau. 

Je ne répondais plus de moi même. Mon visage ne devait plus exprimer grand chose. 

- Je suis désolé, repris-je plus fort en prenant mon ciseaux. 

/!\ Passage pouvant porter atteinte au jeune public /!\

J'avais trop lutter, je n'en pouvais plus, j'étais fatiguée.

Alex avait gagné, je l'avais laissé faire alors que pour ma nouvelle moitié ... Rien.

Je ne suis qu'une faible et je l'ai toujours été.

Prenant fermement mon ciseaux entre les mains ainsi que mon courage. Je recommençais un acte que j'avais commis, il y a longtemps, ou plutôt que Rycon avait commit. 

Retenant un cri de douleur, je passais la lame sur mon avant bras. Certes, je ne l'enfonçais pas autant que je ne le crus mais cela suffit pour faire perler le sang, qui inonda un peu les pages d'un cahier ouvert, mais je n'y prêtais garde. 

"Rycon, me répétais-je intérieurement". 

Je grimaçais face à cette douleur inconnue et poussa un faible cri. 

Je voulais me donner une bonne raison de faire ça. Mais je réalisais la bêtise que je venais de faire au moment où cette voix, ma lumière, mon espoir, m'adressa de nouveaux la parole.

"Tu lui as promis. Tu ne peux te résoudre à te tuer maintenant. Et pense à moi, je voulait que tu restes en vie pas que tu laisses gagner un imbécile comme Alex. Imagine la joie qu'il aura en apprenant que tu n'es plus de ce monde". 

Il avait raison. 

Enlevant la lame de ma chair meurtrit. Je reposais l'objet coloré de rouge sur le bord du cahier pour éviter de salir mon bureau et partit me laver. 

/!\ Fin du passage pouvant porter atteinte au jeune public /!\

Passant de l'eau sur ma plaie ouverte, je grimaçais sous l'effet de la douleur. Puis, après avoir désinfecté à l'alcool, ce qui fut pire, je mis un bandage qui recouvra trois bon centimètre de mon avant bras. 

Personne ne devait le voir et encore moins ma mère. 

Cependant, comment faire lorsqu'on habite à Los Angeles et qui fait un soleil de plomb ? 

Je devais trouver une excuse. 

Retournant dans ma chambre, la tête un peu tournante quelqu'un tapa violement contre ma fenêtre. Ses coups se faisait persévérant et brutal.  

Dehors, il faisait nuit noir. 

Mais qui pouvais bien taper à ma vitre en pleine nuit ? 

La main tremblante et le cœur battant, je pris la poigné et ouvrit ... 

*** ***

Merci à toi petit lecteur si tu en viens à poster un commentaire surtout s'il comprend ton avis et tes impressions pour la suite.

Allez, Bonne Lecture et j'espère te revoir à la fin de ma fiction. ^^