20-Une erreur peut être fatale
PDV Ruby
🎵 Naughty Boy ft. Bastille - No One's Here To Sleep 🎵
Avec un bruit de la bouche, il s'approcha de moi, et encore une fois, on me pris fermement la bras pour m'emmener dans une salle à part alors que je me débattais dans un combat perdu d'avance ...
Cette scène ne m'était que trop famillière.
Cependant, ça ne servait à rien de crier à l'aide. Les salles de cours étaient fermées et les couloirs se trouvaient vite malgré la résonnance de ma voix étouffée par la main de mon agresseur.
***
J'émergeais dans un salle de classe. Elle se trouvait être silencieuse et vide. Au fond de la pièce, des bureaux étaient poussés à l'écart. Un garçons, Derek, était collé au mur et bloqué par Alex et un de ses amis. Un haut le cœur me prit et je fus projetée à même le sol en lino grisâtre.
C'était quoi cette merde ?
Je ne comprenais rien.
Pourquoi Derek se trouvait là, la lèvre inférieure en sang ?
Non, je secouais la tête, je n'aurais jamais dû en parler à Derek. Voilà les conséquences de cette histoires commençaient à m'exploser en pleine figure. Sans penser aux conséquences, je m'avançais d'un pas rapide et fis reculer, l'ami en question faisant réagir Alex.
- C'est quoi, ça ?, m'énervais-je.
D'habitude, je ne réagissais jamais ainsi mais il n'aurait jamais dû s'en prendre à mon demi-frère. A cet instants, ce qui pouvais ce passer dans un futur proche n'avait aucune importance à mes yeux. Par contre, Derek, lui, en avait. Il n'étais pas dans cette histoire même si involontairement je l'y avait mené.
- Lâchez-le, leur ordonnais-je avec un courage qui n'était que trop peu présent au moment où j'en avait le besoin.
- Ruby, nous n'attendions que toi, m'annonça-t-il d'une voix posée et hautaine qui fut suivit d'un sourire montrant ses dents blanches qui ne collait pas vraiment avec son style.
Il ne lui manquait plus que le tenu des riches de l'époque avec leur uniforme toujours bien cintré et accordé avec leur cravate.
- Pourquoi, la tu fais venir, elle n'a rien à voir avec ça ?, déclara Derek qui tenait le bras d'Alex qui encerclait sa gorge rougie.
Mais, il ne put sortir d'autres mots, coupé par la noirceur du regard d'Alex et sa poigne qui se resserra.
- Oh, que si. Je l'avais prévenue, se tourna-t-il vers moi.
Je regardais mon demi-frère, je voulais une explication. Pourtant, cette semaine s'était si bien passé, il n'y avait eu aucuns accros. Mais, je savais que rien ne pourrait arrêter mon ex-copain avant d'avoir eu ce qu'il souhaitait.
Un rire narquois sortit de la bouche d'Alex, me glaçant sur place. Ce rire, ces yeux, cette attitude, tout me refroidit entièrement. Il était redevenu, le monstre qui me battait à tout va pour son plaisir.
Cependant, avait-il été satisfait de ses actes ?
Oui, j'en était certaine mais que pendant un court instant car à chaque fois il reproduisait les horreur qui coloraient mon corps. Le sang se trouvait être la seule chose qu'il désirait et il pouvait être autant d'un femme que d'un homme cela le comblait entièrement. Certes, comme tout lâche, il avait préféré les filles, d'après lui elle était faible et beaucoup plus réceptrice.
- Tu n'es pas au courant, il dirigea à nouveau son attention vers Derek, allez va-y dit lui. Je croyais pourtant que vous n'aviez aucun secrets l'un envers l'autre et que les rumeurs courant dans le couloirs t'avaient mis la puce à l'oreille.
Je remarquais très bien la difficulté avec laquelle, mon protecteur, avala sa salive.
Il me cachait quelque chose.
- Qu'est-ce-que tu veux que je lui dise. Que je t'ai frappé ?, se défenda-t-il.
"Non, s'il te plait Derek, tu ne peux pas avoir fait une chose pareil, me convainquais-je".
- Ce n'est pas ça que j'attendais, annonça Alex.
Mais, mon demi-frère ne l'écouta pas et continua ce qu'il voulait me dire.
- Je me suis emporté et il t'avais ...
- Voilà, ce que je voulais, coupa Alex pressant encore plus la gorge de Derek qui agonissait par le manque d'air.
Ce dernier essaya de se débattre et notre agresseur lâcha prise pour lui laisser reprendre son souffle.
- ... frappée, termina-t-il une fois libéré.
- Ce n'était pas un raison. Je t'avais dit de ne rien faire. Tu ne sais même pas dans quel merdié tu viens de te mettre.
Cette fois-ci s'était à mon tour de le protéger.
- De vous mettre, corrigea-t-il avant de reprendre quelques instants plus tard. Quel accord avions nous passé, Ruby ?
- Personne ne devait savoir, baissais-je la tête, vainque.
Alex fit un signe de la tête à un de ses amis qui donna un coup de pied dans la jambe de Derek qui tomba à terre à bout de souffle.
- Non, courais-je vers le blessé.
D'un bruit de bouche, son deuxième ami arriva et me bloqua fermement les bras et me fis asseoir de force sur une chaise.
Des cries de douleur commencèrent à résonner dans la salle. Lorsque celui qui m'avait assis se décala, je pus voir la personne qui m'était le plus cher se faire frapper à terre.
Tout était de ma faute, je n'aurais jamais dû lui raconter cette histoire.
- Je ne lui est rien dit, il l'a deviné. Arrête, sauf que malgré mes plaintes, les coups ne se stoppèrent pas or elles s'accentuèrent. Stop Alex, je t'en supplie !
Avec un sourire étiré jusqu'aux oreilles, il se tourna vers moi et s'agenouilla à ma hauteur.
- Tu m supplies, rie-t-il. Aujourd'hui, je vais être indulgent avec toi. Derek va partir, il leva la main et les cris se stoppèrent, mais toi et moi allons avoir une petite discussion.
Je fis bouger ma tête de haut en bas en sortant un petit oui.
- Les garçons ramenaient notre ami à sa voiture, ordonna le garçons en face de moi.
Alex avait beau avoir un ans de moins que Derek cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Comme un enfant gâté, il avait toujours ce qu'il espérait.
Prenant Derek par le dessous des bras, ils le ramenèrent vers le sortie où Alex attendit que le porte sois fermer pour parler.
- Je te promet que je ne lui est rien dit, plaidais-je pour nous éviter tout autre problème.
Maintenant que je me retrouvais seule, j'était morte de peur. Mes mains commencèrent à trembler et une multitude de scénarios défilèrent dans ma tête.
Le jeune homme partit à l'autre bout de la salle pour prendre quelque chose que je n'arrivais pas à discerner et revenu au près de moi en cachant se dernier dans son dos. Tétanisée par la peur, je regardais face à moi, droite comme un piqué.
Un cliquetis se fis entendre et un objet glacé se posa sur ma tempe. Semblable à un cran de sécurité.
Un petit cri étouffé sortit de mes lèvres.
Une arme. J'avais une armes chargée, qui plus est, braquée sur moi ou plutôt sur ma tempe.
- Tu le sens, hein, se canon collé à ta tempe.
J'hochais de la tête préfèrent rester silencieuse.
- C'est bien, je ne veux rien t'entendre dire, me confirma-t-il en chuchotant. Simplement, tu m'écoutes. D'accord.
- Répond !, me cria-t-il en totale contradiction avec ce qu'il venait de me dire précédemment.
- Oui, fis-je échappé de mes lèvres figées.
- Voilà, alors. Je veux que ça soit clair entre nous. Je vais avoir ma revanche ...
Mais quel revanche ?
Était-ce parce que je l'avais poursuivit en justice ?
"Tu vas encore pouvoir attendre un moment avant de l'avoir, me dis-je intérieurement pour me redonner du courage."
- J'attendrais le temps qu'il faudra mais je te préviens, il plaqua un peu plus le canon sur moi, je ne veux rien entendre fuiter. Que ce soit de toi ou de ce bâtard, désigna-t-il la place où ce trouvait précédemment Derek. Le moment viendra où toi et moi, nous serons libéré. Lève-toi.
Sa bouche à quelques centimètres de mon visage me fit prendre conscience d'une forte odeur. Elle était à la fois lourde et nauséabonde. Il était vrai qu'autre fois, Alex sentait cette odeur, un mélange de cigarette et d'autre chose que je ne connaissais pas.
De la drogue ? Des stupéfiants ?
J'obéis à ses ordres. Le pistolet dirigeait à nouveau vers ma tête, nous prîmes nos affaires. Cachant l'arme sous sa veste, il me conduisit jusqu'à mon véhicule.
Sur le parking, la Lexus blanche de Derek avait disparue pou laisser place à un emplacement de stationnement vide.
- Installe-toi.
J'ouvris la portière et posais mon sac sur le siège passager et alluma le contact. Jamais, je n'avais autant tremblé. De loin, on aurait pu croire que je devais avoir la maladie de Parkinson.
- Passe un bonne soirée, me salua-t-il avec un bisous sur ma joue refroidit pas cette ambiance si terrifiante.
*** ***
Merci à toi petit lecteur si tu en viens à poster un commentaire surtout s'il comprend ton avis et tes impressions pour la suite.
Allez, Bonne Lecture et j'espère te revoir à la fin de ma fiction. ^^
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