2-Porte ouverte ... Porte fermée

PDV Ruby

🎵 Dean Lewis - Waves 🎵

Demain serait une journée difficile et pénible mais je ne pouvais que me dire que le plus dure et passé et que le meilleur était peut-être à venir ...

Je fus réveillée par le chant harmonieux des oiseaux et les rayons du soleil perçant mon rideau. Je me levais, les yeux mi-clos, tanguant tandis que je circulais dans ma chambre, me cognant dans une pile de cartons que j'avais empilé, qui ne manqua pas de tomber. Je soufflais désespérée par ma maladresse et allumais la lumière ce qui eu pour effet de me faire fermer un peu plus les yeux. 

Mes yeux s'ouvrirent petit à petit s'habituant à la luminosité. Je laissais tomber les cartons et leurs objets éparpillés sur le sol pour ouvrir la fenêtre et aérer la pièce le temps de descendre manger le petit déjeuné.

Lorsque je descendis l'escalier, je trouvais ma mère en train de discuter avec une personne portant une salopette grise et un t-shirt à manche courte blanc. Elle signa un papier que lui tendait l'homme avant de se tourner vers moi, le rouge me monta au joue tellement je me sentais gêné d'être en pyjama devant un inconnu mais il était déjà trop tard pour remonter et me changer. 

- Bonjour, dis-je simplement en me dirigeant vers la cuisine d'où j'en sortit de quoi me nourrir.

- Bonjour, elle attrapa son sac et un manteau, Ruby, je vais devoir allez chercher de quoi manger pour ce midi en attendant tu veux bien rester à la maison pendant que les déménageurs s'occupent du reste des meubles et des cartons. 

J'hochais de la tête d'un signe positif et elle sortit pour rentrer à nouveaux. 

- Ah, oui, j'avais oublié. Tu pourras, si je ne suis toujours pas revenu signer les dernier papiers pour l'embarquement des cartons ? 

- Oui, oui, t'inquiète vas-y, lui répondis-je écoutant à moitié se qu'elle venait de me dire, de toute façon, j'avais du travail ce matin. 

*** 

Comment allez être ma nouvelle maison ? 

A quoi ressemblerait ma nouvelle famille ? 

Vais-je pouvoir oublier cette douleur enfouit au plus profond de mon cœur ? 

Telles étaient les questions qui emplissaient ma tête. Je remontais dans ma chambre laissant ces étrangers emballer nos meubles. 

J'ouvris mon armoire et pris un pantalon déchiré au genou et un simple haut noir à manche courte ouvert sur les épaules et formant un triangle sur le devant. Une fois que je fus lavé et changé, je défis mon lit pliant sur un coin de ce dernier ma couette et mes draps. 

Je venais de passer ma dernière nuit ici, dans ma maison ...

Un pincement au cœur se fit sentir mais je ne devais pas le montrer. Je remis ainsi les affaires tombées dans les cartons puis arriva l'instant où je devais emballer le restant de mes affaires.

Je déballais un carton plié et commençais à y ranger mes cahiers de cours ainsi que tout ce qui me servait pour le lycée. 

- Je suis de retour, cria ma mère en bas de l'escalier, se qui me ramena quelque peu à la réalité. 

Je continuais à ranger mes affaires, quand d'un mouvement brusque, je fis tomber un cadre. Un bruit sourd résonna dans la pièce lors du contact. Je me baissais et pris entre mes mains le cadre. Balayant la vitre pour enlever les minuscules morceaux de verre, j'observais la grande fissure qui séparait en deux la vitre. Un morceaux s'enfonça dans ma peau m'arrachant un petit cri de douleur et de surprise. Je posais le cadre sans le regarder pour allez me laver les mains. 

Une petite entaille était apparut sur mon index, laissait apparaître une couleur rougissante qui ne coulais pas. Je m'essuyais les mains et repris le cadre pour le mettre dans une des grandes boites marron. Mon regard se posa sur la photo se qui me stoppa net et manqua de le refaire tomber par terre. 

Je ne me souvenais même plus de ce cadre ou plutôt de cette photo, je me souvenais juste l'avoir vite retourner face contre ma commode pour ne plus avoir une vue sur une personne bien trop importante pour moi. Ou plus vraisemblablement sur une personne qui était bien trop importante. Je ne pouvais l'oublier d'un claquement de doigt, il était ma faiblesse, ma moitié, mon frère ...

Une larme s'écrasa sur le cadre puis une autre.

 Je ne devais pas pleurer ... 

D'un mouvement de la main, j'essuyais mes yeux sans doute rouge. Je ne pouvais rester dans le passé, plus maintenant. Reposant le cadre dans la boite marron, je me laissais porter loin de toute ses souvenirs. 

***

Il me fallut bien jusqu'à 4 heures pour finir de tout emballer. Ça faisait vraiment bizarre de voir ma maison dans cette état, vide, il ne restait plus que les meubles fixés au mur et deux ou trois bricoles. Le salon était libéré de toute présence humaine, comme si nous n'avions jamais vécu ou bien existé, il ne restait plus que notre cuisine, laissé sur place. 

- Tiens, me lança ma mère en me tendant mon maillot de bain

Elle avait sans doute dût la prendre hier avant que je ne rentre du lycée. 

- Mais, pourquoi devrais-je le mettre nous partons, non ? 

- Pas vraiment, nous allons passer la fin de journée sur la plage au soleil, on va profiter un peu du temps qui nous reste ici avant de partir, me sourit-elle heureuse du planning qu'elle avait prévu sans me consulter. Nous n'irons que vers 18/19h car je n'ai pas les clés donc il faudra attendre Phil. 

Phil, telle était le nom du copain à ma mère et de l'homme chez qui j'allais d'ici peu emménager.

Mon futur beau père ...

J'enfilais vite fait mon maillot dans la salle de bain baigné d'une mosaïque bleu et partit rejoindre ma mère qui portait un ou deux cartons dans la voiture que les déménageurs n'avaient pas emportés sous la demande de cette dernière. 

- Maman, je peux, demandais-je en montrant la porte

Je voulais être la personne qui allait fermer à jamais notre maison d'enfance. Ce geste aurait pour moi comme signification de tourner la page sur un lourd passé.

- Oui attends que je range ça et je te les donne. 

Elle posa son paquet et ferma le garage avant de venir vers moi et de me donner les clés de la porte d'entrée. 

- Il n'y a plus rien à prendre ? 

- Non, tu peux fermer, me souria-t-elle comme pour faire un contraste avec ma propre expression.  

Je fermais délicatement la porte en prenant soin de ce moment. 

Je venais à cet instant de fermer les portes de mon passé et d'ouvrir celle de mon futur ... 

*** ***

Merci à toi petit lecteur si tu en viens à poster un commentaire surtout s'il comprend ton avis et tes impressions pour la suite.

Allez, Bonne Lecture et j'espère te revoir pour la suite des aventures de Ruby. ^^



Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top