Kai's mind.

Je quittais l'hôtel aux alentours de six heure du matin toujours avec la Markov à mes côtés.
Après l'embrouille de hier soir, on s'était rapidement endormis - chacun de notre côté évidemment - et nous étions actuellement en train de quitter les lieux.

Elle s'assit dans ma voiture avec moi, elle ne disait rien. D'après elle, j'étais devenu quelqu'un d'autre mais c'était elle qui avait complètement changée !

Elle s'attendait peut être à ce que je lui cours dans les bras après des mois d'attente. Elle espérait peut être nous redonner une deuxième chance mais tout ça c'était derrière moi.

Certes je l'avais pas complètement oubliée car elle a comptée pour moi, mais je n'y pensais juste plus. J'avais réussie a passer à autre chose ici avec la nouvelle vie mouvementée que j'avais et j'espérai qu'elle puisse en faire de même de son côté mai malheureusement c'était pas prévu.

Elle était silencieuse depuis hier soir, j'avais entendu des reniflements dans la nuit. J'voulais pas qu'elle se fasse du mal pour des histoires futiles comme ça. Elle devait accepter que tout était fini.

—J'te dépose ou ? Demandais-je.
—Tu peux me laisser ou tu veux. Je me débrouillerai avec un taxi. T'as pas à perdre de ton temps avec quelqu'un que t'as complètement oublié. Rétorqua-t-elle.

Elle aimait vraiment me piquer quand ça la chantait c'est incroyable. Je continuais mon chemin jusqu'à chez Kyle. Il m'avait invité plus tôt pour dire qu'il organisait un brunch chez lui. Ça ne devrait pas nous faire du mal ça au moins.

Nous descendions de la voiture, elle me posait des questions mais j'ignorais et rentrais chez Kyle rapidement.

Il y' avait plus de monde que prévu, au moins une quinzaine de personnes. Dont Milena.

—Un pote organisait un brunch. On ne va pas rester très longtemps. Dis-je finalement à Alina.

Elle fronça les sourcils mais me suivit aussitôt. Je dis bonjour à mes potes ainsi qu'aux filles, Lisa, Sarah et Milena.

—C'est Alina, une amie. Expliquais-je.

Harry commença directement son manège en lui posant des questions mais je lui fis rapidement comprendre  qu'il n'avait pas intérêt à tenter quoi que ce soit avec elle.

Étonnamment, Milena m'avait tout de suite prit à part pour pouvoir discuter. On n'avait pourtant pas grand chose à se dire mais cette fille arrivait à sortir des sujets de discussions sans que ce ne soit gênant. Elle savait comment parler aux gens. Elle m'épatait de jour en jour.

—T'étais pas là hier au dîner avec les gars. Dit-elle.
—C'est vrai, j'avais autre chose à faire. T'y étais ? Demandais-je.
—Oui. Mais j'étais déçue quand j'ai appris que tu n'étais pas là. Fit-elle la moue.

Je lui souris, elle était beaucoup trop mignonne.

—Une prochaine fois, ce sera avec plaisir. Lâchais-je.

Elle sourit à son tour, et nous retournions avec les autres qui s'étaient déjà assit. Je voyais Alina seule dans son coin et j'allais alors près d'elle pour ne pas la laisser seule. C'était quand même moi qui l'avait ramener ici.

—Tu t'ennuies ? Demandais-je.
—C'est pas comme si ça m'amusais d'être ici. Je vois que t'as de la bonne compagnie. Fit-elle en fixant Milena méchamment.
—C'est une amie. M'expliquais-je.

Elle leva les yeux en l'air pour me montrer qu'elle ne me croyait pas mais de tout façon j'avais pas à me justifier.
Nous commençâmes à manger, il n'y avait pas de dialogue contrairement à Milena. La Markov restait très silencieuse comme le début du trajet d'ailleurs.

—Tu m'as toujours pas dis le pourquoi du comment de hier. J'attends une explication. Annonçais-je.

Elle bu une gorgée d'eau puis prit la parole.

—Le QG a du venir ici à cause d'un autre QG de criminels. Mon père m'a demandé de l'aide.

Le QG ? Elle était toujours là dedans ? Bordel, moi qui pensais qu'elle était loin de tout ça depuis un bon moment.

—Attend, t'avais pas quitté le QG ?
—Non. Je me suis sentie comme une merde après avoir lue ta lettre et il me fallait bien un passé temps.
—Alina tu fais des choses dangeureuses encore une fois. Soufflais-je.
—Toi pas peut être ? Rétorqua-elle.

Je levais les yeux en l'air, elle soûlait toujours avec ses questions inutiles.

—OK. J'ai compris. Mais, ça n'explique pas pourquoi t'étais habillée comme une prostituée la nuit dernière dans cet hôtel. Dis-je sèchement.
—De un ça ne te concerne pas. Repondit-elle. Et de deux ce sont des stratégies pour le QG. Ne me dis pas que tu ne sais pas comment les choses fonctionnent.
—Oh que si je l'sais. C'est comme ça que tu m'as eu dans ta poche au début. Lâchais-je.

Elle se tut.

Nous avions à présent fini nos assiettes et je disais au revoir aux gars et aux filles, puis nous sortions enfin.

—J'vais te déposer la ou tu veux. Dis-je.

Nous pénétrons dans la voiture et elle ne disait toujours rien. Ce silence pesait horriblement et je détestais cette situation.

—Est-ce que tu m'as oublié..? Demanda-t-elle timidement.

Je ne m'attendais pas à une telle question.

—Pourquoi tu me demandes ça ?
—Parce que tu me regardes comme si j'étais une inconnue et ça me tue intérieurement. Lâcha-t-elle. Au bords des larmes.

Je ne savais pas quoi répondre à ça. Je ne voulais pas parler de nous à vrai dire. Je ne voulais pas ressortir le couteau de la plaie. Il avait déjà été bien enfoncé.

—Tu vois tu ne répond même pas Kai. Est-ce que je suis si insignifiante à tes yeux la maintenant ? Poursuivit-Elle.
—Arrête de dire n'importe quoi. Tu sais bien que t'es pas rien pour moi. Lâchais-je.
—Alors pourquoi tu ne me dis pas que je t'ai manqué Kai ? Pourquoi tu ne m'embrasses pas ?

Une larme avait coulée sur sa joue. Putain. Je ne voulais pas qu'elle pleure et encore moins à cause de moi. Je savais ce que tout ça engendrerait en commençant quelque chose avec elle. Je savais que j'aurai pas du succomber.

—Alina il faut que tu tournes la page..

—Non Kai tu ne peux pas me demander ça. Putain pourquoi t'as oublié tout ce qu'on a vécu ensemble ! Cria-t-elle. Tout ce qu'on a traverser ensemble. Rappelle toi putain! On s'est mit nos propres QG à dos parce qu'on s'aimaient. Tu as trahis ton clan pour moi... Tu ne peux pas me dire que tout ça s'est envolé en quelques putain de mois.

J'arrêtais la voiture. J'entendais ses sanglots et ça me faisait encore plus mal au cœur de la voir comme ça. Je pris sa main et je la serrais dans la mienne. Je sortis des mouchoirs de la boite à gant pour essuyer ses larmes.
Elle s'arrêta et rapprocha son visage du mien. Il était évident qu'il n'y aurait aucune tentation de résister, pas après tant de mois. Je plaquais mes lèvres contre les siennes et c'était comme si un énorme poids avait disparu.
Elle m'avait terriblement manqué. Terriblement.

—Je savais que ton amour pour moi était vrai. Dit-elle.

Le sourire qu'elle avait ne la quittait désormais plus.
Je pourrais continuer de faire les choses bien seulement pour aujourd'hui. Je pris la direction de chez moi.

Alina's mind.

Ma mauvaise humeur avait disparue depuis qu'il m'avait embrassé. Ses lèvres m'avaient affreusement manqués.

Il ouvrit la porte d'une chambre, ça devait être la sienne.
Il posa ses mains sur mes hanches et me déshabilla. Je compris ce qu'il avait en tête et j'en avais envie également.

Je me laissait faire, ses mains glissaient parfaitement sur ma peau nue. J'étais à présent en sous vêtements devant lui.
Je fermais les yeux et je voyais qu'il faisait pareil. Nous étions guidés par une mélodie, il faisait glisser ses mains de mes épaules jusqu'à mes hanches. Le contact de sa peau contre la mienne me faisait frissonner à chaque fois.

Il enleva les derniers morceaux de tissus qui recouvraient mon corps. Il approcha ses lèvres de mon cou.

—J'aime cette odeur de citron que tu portes sur toi bébé.

Il me poussa sur le lit et je m'aperçus qu'il y avait un grand miroir sur le plafond. On pouvait se voir. C'était très spécial mais très apaisant. Kai était sur moi lui aussi à moitié nu. Il faisait danser ses lèvres sur mon cou, ses dents mordillaient sauvagement ma peau. Il redescendait vers mon ventre et même un peu plus bas.

Je serrai fermement son cou de mes mains. J'avais une confiance aveugle envers lui et je sais qu'il ne me décevra pas.

Il replongea ses lèvres dans mon cou. Il suçait ma peau comme hypnotisé par mon odeur. Je tirai doucement ses cheveux d'excitation. Il l'embrassa sauvagement et posa son anatomie sur la mienne. Des frottements venaient me provoquer un plaisir fou, il entra en moi doucement. Mais ses coups de reins n'étaient pas aussi délicats. Je gémissais de plaisir, il souriait.

—Je crois que je vais te marquer à vie, la Markov.

Il continuait ses vas-et-biens. Sa bouche se promenait sur tout mon corps brûlant. Je nous observais du miroir de la haut. J'aimais nous voir ensemble dans ce lit.

Il marquait chaque zone de mon corps. Il caressait mes cuisses de ses mains baladeuses et remontait.
Nous échangions à présent les rôles et je me retrouvais sur lui. Il souriait et ça le rendait encore plus hot.
J'aggripais la peau de son cou avec mes dents et suçais sa peau violemment.
J'arrivais jusqu'à son oreille et je chuchotais quelques mots qui pourraient le faire fondre.

—À moi de prendre les devants maintenant. Dis-je.

Je faisais des vas-et-viens. Le plaisir était indescriptible. Incroyable. Je l'embrassais fougueusement aussi. Ma langue ne dansait même plus avec la sienne à ce stade, elle prenait le dessus.

Je suçais son cou et ses épaules. Peu après je descendais au niveau du ventre et encore après juste au dessus de sa partie génitale.

—Putain, à moi maintenant. Chuchota-t-il.

Il se leva du lit et je soufflais quelques secondes avant de le voir revenir avec des menottes. Je ne comprenais pas ce qu'il comptait faire avec ça.

—Que-ce que c'est que ça ? Demandais-je.
—Ce qui va te faire délirer. Repondit-il, le sourire aux lèvres.

Je fronçais les sourcils lorsque je vis qu'il attachait les menottes au lit ainsi qu'à mes mains.

Il plongea directement sa tête sur ma poitrine, je gémis à ce contact. Les menottes m'empêchaient de faire quoi que ce soit. Très futé.

Je nous voyais prendre un énorme plaisir. Kai voyageait sur chaque partie de mon corps. Il embrassait chaque endroit les plus sombres. Il pénétra en moi encore une fois, plus sauvagement cette fois.

Je criais de plaisir, il avait réussi à me faire monter au septième ciel. J'avais découvert les limites de mon corps.

Les menottes me retenaient toujours. Le plaisir que Kai me procurait devenait de plus en plus violent. Je crains que je ne pourrai rester les mains attachés.

Il descendit sensuellment sur ma partie intime. Il embrassa délicatement mon vagin. Je ne le pensais pas capable d'aller si loin. Il m'avait vraiment montré tout ce dont il était capable. Il afficha un sourire fière lorsque qu'il me voyait gémir de faiblesse.

—C'est bon pour ce soir, bébé.