Chapitre 1, Rusty p.1

[Chapitre publié le 19 janvier 2024]

Ça y est, on commence !Vous êtes prêt à débuter l'histoire ?!

Ca va être du point de vue de notre magnifique Rusty, le personnage principal de la saga, un chat domestique.

Je sais que ce n'est pas original mais il est seul dans ce chapitre.


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  J'avais du mal à m'endormir cette fin d'après-midi là. C'était comme si ma journée n'était pas complète, qu'il y manquait quelque chose.

  J'ai pourtant bien joué avec Ficelle, nous avons beaucoup couru !
  Ces pensées me rappelèrent que j'avais fait la même chose hier... et avant-hier... en fait, aussi loin que se souvenait ma courte vie de chaton. C'était donc ça !
  Tout cela me rappela également que c'était pour ça que j'étais parti me coucher, exténué. Faire la course était épuisant et puis de toute manière, à présent, je m'ennuyais. Alors je me décidai à plonger dans le sommeil...

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  Il faisait sombre, on devait donc être en beau milieu de la nuit. Mais n'étais-je pas dans mon panier, il y a quelques instants ? Je m'étais réveillé là et la lune était bien plus haut dans le ciel.   Je dois rêver !

  Je reconnus en effet ce rêve boisé que je faisais assez souvent, c'était la troisième fois depuis la dernière pleine lune.
  À chaque fois, je me mettais à chasser une souris mais finissais toujours par la rater.  Personne ne m'a jamais appris !
  J'avais si honte que je me sentais obligé de me trouvais une excuse.

  Des odeurs alléchantes me sortirent de mes pensées alors que mes oreilles me brûlaient toujours.
  Mon ventre gargouilla et je commençai à m'enfoncer dans la forêt, attiré par ces fameux fumets. Je savais que c'était une forêt grâce aux odeurs musquées qui s'en dégageait mais je n'avais en réalité aucune idée de l'endroit où je me trouvais.

  Alors que je continuais à avancer dans les sous-bois, je pus distinguer l'odeur de la bête... une souris !

  Je m'enfonçai donc encore plus jusqu'à réussir à l'apercevoir de mes propres yeux. Il suffit de quelques instants de recherche avant qu'un éclair gris passe en trombe à une ou deux moustaches de moi à peine. Je me stoppai net.
  Ça paraissait être gros pour une souris. Je ravalai mes doutes à l'instant où je l'aperçu à deux longueurs de queue d'ici, grignotant ce qui semblait être une graine.

  Je me plaquai immédiatement par instinct. J'entendais les petits battements de cœur du rongeur même à travers les gargouillis de mon estomac.
  J'attendis qu'ils se taisent, sachant que mon ventre allait bientôt avoir ce qu'il voulait et vérifie une dernière fois le sens du vent. Il soufflait bien vers moi, elle ne me sentirai pas.

  Je pliais mes jambes sous moi pour faire un effet de ressort et bondis dans un tourbillons de feuilles.
J'avais malheureusement cependant mal calculé la distance et arriva un petit peu trop loin d'elle. J'essayais de me rattrapai en tendant la patte avant, je l'attrapai d'une griffe et l'envoya en l'air, bien que ma force soit diminuée par ma patte déjà tendue.

  Elle retomba au sol, sonnée. Elle s'apprêtait déjà à se renfuir, alors que je venais de me relever mais je fus plus rapide et l'envoya de toute mes forces dans le ciel, bien plus haut cette fois.

  La souris pris cette fois beaucoup plus de temps à reprendre ces esprits, le temps que je savoure ma victoire et elle s'apprêtait à nouveau de s'échapperm.
  Je ne laissa cependant à la malheureuse le temps de ne faire que quelques pas et me jeta sur elle, prête à lui affliger le coup fatale... Un bruit retentit ! Je relevais la tête et le petit rongeur s'enfuit.

  Quand je la vis faire, je cracha de mécontentement mais ne la poursuivis pas, elle s'était déjà faufilée dans un trou. Je parcourus du regard la forêt, furieux, afin de connaître l'origine du vacarme.
  Le tintement devint de plus en plus régulier et surtout très familier.

  J'ouvris les yeux.

  La lumière m'éblouit et je du plisser les yeux pour observer mon environnement. J'étais chez moi, rien d'extraordinaire.

  Le bruit ? Ma maîtresse qui versait des croquettes, ces sortes de boules sentant le faux gibier, dans ma gamelle.  C'est sur que ça n'a rien à voir avec l'odeur de cette souris... Je salivai.

  En retournant mes pensées encore et encore dans ma tête, en m'imaginant le goût que pouvait avoir cette souris, je soupirai et posai mon menton contre le rebord de mon panier, afin d'apercevoir ma gamelle qui avait une allure fade en comparaison.
  Mon collier me paraissait si lourd et encombrant... dans mon rêve, j'avais pu sentir l'air frais nocturne me caresser le pelage et étais bien plus libre de mes mouvements. Mes maitres m'avaient mis un jour ce collier et ne me l'avait jamais retiré depuis. Je m'étais dis qu'ils avaient oubliés mais ils ne comprennent pas quand j'essaye de leur dire.

  J'avais beau être perdu dans mes réflexions, cela ne m'avait pas fait oublier la faim. Devais-je me résigner à manger ces fausses souris ? Mon ventre poussa un long gargouillis et je compris bien assez tôt que je n'avais pas le choix.

  Je me levai d'un pas las en me dirigeant vers mon bol de nourriture et fronça le museau en me penchant par-dessus et en reniflant leurs effluves insipides. Je me forcis à prendre une bouchée, aucune saveur, je m'en doutais... Histoire de ne pas avoir le ventre trop vide, j'en pris une dernière et sortis par la chatière, désespéré.

  Je pris une énorme goulée d'air dans l'espoir de ressentir les mêmes saveurs que celles de mon rêve. Elles étaient ténues, mais bien présentes.   En effet, j'habitais juste à coté d'une épaisse forêt, du moins, ce qu'elle en laissait paraitre, je n'y étais jamais allé.

  Je remontai l'allée de mon jardin et fis mes besoins sous un épais buisson. Je me décidai ensuite à observer la foret, comme j'avais l'habitude de le faire. Je bondis alors sur la clôture qui me séparais d'elle.

  Mes maitres m'appelèrent mais je ne répondis pas ce soir-la, je n'avais pas envie d'être accueillis sous leur couette et de passer une nuit entière a ronronner, je ne pensais qu'à une chose, la souris...

  D'un coup, sans prévenir, mon échine se hérissa. J'avais inconsciemment vu quelque chose bouger, la-bas, dans l'obscurité. Je voulais y aller ! Je me sentais épier...

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Que de suspens !

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