Chapitre 20



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Morsure du Zéphyr regarda l'amoncellement de pierres sous elle. Le passage menant à la Caverne des Ombres était bloquée et avec lui, de nombreux chats seront sauvés des griffes de la Forêt Sombre.

Avec satisfaction elle sauta du haut de la Grotte Lunaire et atterrit sur un des rocs en contrebas. La chatte dévala l'éboulis, faisant crouler au sol des petites pierres.

Elle savait que ce n'était pas parce qu'elle venait de boucher l'entrée de la grotte que la Forêt Sombre cesserait d'agir. Cependant, cela réduisait tout de même les risques.

D'un autre côté, cela risquerait d'attirer l'attention. Le tas rocheux serait d'autant plus suspect qu'il ne s'y trouvait pas le soleil précédent.

Morsure du Zéphyr se dit que personne n'y prêterait vraiment attention et elle pourrait toujours proposer comme explication que les pierres auraient pû tomber à cause des vents violents créés par la récente tempête.

La femelle s'ébroua. Une sensation de malaise s'empara d'elle.

Sûrement parce que je suis près de la source la plus puissante de la Forêt Sombre. Se rassura t-elle.

La jeune guerrière entreprit de remonter jusqu'à son clan. Elle fit tout pour se détendre et penser à autre chose mais autour d'elle, l'air semblait s'être rafraîchit et la nuit devenait encore plus sombre.

Elle frissonna malgré elle. La chatte connaissait cette sensation. Elle l'avait déjà ressenti auparavant. C'était cette impression d'être constamment suivit et surveillée.

N'y tenant plus, elle se retourna brusquement. Aucun mouvement. Le vent bruissait dans les feuilles.

Encore mon imagination.

Elle continua son chemin, les pensées troublées et centrées uniquement sur la provenance de cette gêne constante.

Je suis pourtant loin de la Caverne des Ombres maintenant.

Elle avait l'impression de devenir totalement folle. Elle se sentait épiée partout où elle allait et n'arrivait pas à se défaire de cette emprise invisible.

Parfois même, cela l'empêchait de dormir et la rendait plus distraite et distante avec les autres.

La jeune chatte continua tout de même sa route, accélérant sa marche. Elle n'avait déjà plus qu'une seule envie: oublier ce qu'il s'était passé aujourd'hui et dormir au chaud, entourée de ceux qu'elle aimait.

Bien qu'à présent, un vide se soit créer dans son cœur, dû à l'absence subite de Rayon de Miel, la femelle savait qu'elle avait des personnes sur qui elle pouvait compter.

Une pointe de honte et de remords lui fendit le cœur lorsqu'elle se rappela la dispute qu'elle avait eu avec Écaille de Carpe.

Elle se jura qu'avant d'aller se coucher, elle irai s'excuser auprès de son amie. Peut-être qu'elle aussi avait des problèmes et que le combat l'avait affecté plus que ce qu'elle ne pensait.

De plus, elle ne voulait pas rester en conflit avec son amie. Les derniers événements les avaient tous fatigués et ils avaient besoin les uns des autres pour surmonter cette interminable saison.

Morsure du Zéphyr marcha sur une brindille. Celle-ci craqua d'un bruit sourd. Apeurée, elle se retourna, pensant que quelqu'un était derrière elle.

Voyant qu'elle était bien seule, elle baissa les yeux. Elle souleva sa patte et constata la branche cassée.

Décidément, du repos s'annonce primordial.

Elle respira profondément pour faire rebaisser son rythme cardiaque qui était monté en flèche. Elle reprit ensuite sa route, toujours peu sereine de se retrouver isolée dans la forêt, à un endroit où personne ne l'entendrai crier.

Arrête de penser à ça. Arrête de penser à ça.

Elle se répéta cette unique phrase en boucle dans la tête. Elle se plongea dedans et s'immergea dans les paroles simple.

Sans s'en rendre compte, elle se retrouva à la marmonner à haute voix.

Cela lui redonnait un peu de courage mais n'était décidément pas très efficace. À force de le répéter encore et encore, son esprit ne tournait plus qu'autour de ça et ses pensées retombaient sur ce même visage qui identifiait le "ça" dans la tête de Morsure du Zéphyr : Nuage Funeste.

Ce matou la rendait tout simplement cinglée. Chaque phrase, chaque pensée, chaque question, chaque remarque lui faisait penser à lui et elle voulait plus que tout l'oublier.

Mais cela lui était impossible. Il ne l'a laisserai pas faire. Aussi, elle redoutait chaque instant passé seule.

Se retrouver isolée dans ses bois durant la nuit ne pouvait donc que lui rappeler l'image de l'apprenti noir et feu.

Le pire pour la jeune chatte était qu'elle était totalement impuissante face à lui. Il avait raison. Elle ne pouvait rien lui faire.

Elle ne le dépasserai sûrement jamais en combat vu ses piètres qualités dans ce domaine. Ses proches ne pouvaient pas l'aider car ils n'étaient pas censés être au courant de son existence et de sa liaison avec Morsure du Zéphyr. Elle ne pouvait pas non plus compter sur Flamme Incandescente. Le mâle avait beau la protéger au mieux de lui, il n'en restait pas moins un guerrier de la Forêt Sombre.

Elle ne voyait aucun échappatoire. Le seul plan sur lequel elle pourrait avoir une chance serait l'intelligence ou la rapidité.

Malheureusement la rapidité ne lui servirait qu'à fuir et ne ferait que retarder le moment fatidique.

Pour ce qui était de l'intelligence et de la ruse, Nuage Funeste excellait aussi dans ce domaine et lui rendait la tâche bien compliqué. De plus, dès qu'il faisait son apparition, ses membres se paralysaient de peur et elle n'était même plus capable de réfléchir.

Non, vraiment, elle ne voyait pas comment s'en sortir.

Peut-être pourrais-je demander de l'aide au Clan des Étoiles ?

Elle repoussa immédiatement cette idée de sa tête. Elle était en froid avec eux et leur en voulait toujours pour ne pas l'avoir prévenu plus tôt du danger que représentait sa relation avec la Forêt Sombre.

Découragée, elle se glissa à travers un petit buisson et déboucha sur un sentier de terre fraîchement retournée. Morsure du Zéphyr reconnu le chemin qui remontait jusqu'au clan. Elle n'était plus très loin.

Le bruit étouffé de ses pas ne parvenaient pas à conserver un silence de tombe et ce mutisme indiqua à Morsure du Zéphyr que son clan devait déjà être partit se coucher.

Elle avait hâte d'en faire de même. Ses foulées s'allongèrent alors que ses pattes commençaient à ressentir la douleur de la fatigue et du combat mené il y a peu.

La chatte se faufila sur le sentier et, bientôt, l'entrée du clan assoupi se dessina devant ses yeux. Étrangement, une silhouette se tenait également devant le taillis de ronces.

Qui est-ce ? Se demanda Morsure du Zéphyr en ralentissant. Pourquoi est-il arrêter ?

Elle s'arrêta de courir et passa à une marche posée. Elle plissa les yeux pour tenter de mettre un nom sur la forme immobile.

Malheureusement, elle ne pû rien distinguer si ce n'était que le chat se tenait dos à elle.

Grah, fichu nuit! Feula t-elle pour elle-même.

La petite femelle leva la truffe pour repérer l'odeur du matou tandis qu'elle continuait d'avancer vers lui.

Elle ne sentit aucune odeur. Non pas qu'elle ne reconnaissait pas les fragances du mystérieux chat, mais il n'en avait tout simplement pas.

La jeune guerrière pensa que c'était bien la première fois qu'elle croisait un félin sans odeurs. Elle ralentit encore, plus certaine des intentions véritable du chat mystère et de la raison de sa présence ici.

Entre temps, celui-ci n'avait toujours pas bougé. Vint le moment où la femelle n'était plus qu'à deux longueurs de queues de renards de lui et soudain, elle le reconnut.

Un pelage argenté orné de taches aux motifs circulaires, tout comme les siens. Une taille assez réduite pour un mâle. Ce ne pouvait être que Vif-Argent.

La chatte fut soulagée. Elle ne s'était pas aperçu qu'elle avait retenu son souffle un bon moment aussi, elle respira un bon coup.

Elle se rapprocha encore.

" Vif-Argent, que fais-tu ici? Ne me dis pas que tu m'attendais! Tout le monde est en train de dormir, tu devrais en faire de même à l'heure qu'il est."

Le mâle ne lui répondit pas. Il ne broncha pas. Il ne sembla même pas l'entendre. Toujours tourné de façon à ce qu'elle ne pouvait pas voir son visage, Vif-Argent restait tout aussi immobile.

Un mauvais pressentiment enfla dans la poitrine de Morsure du Zéphyr. Elle s'arrêta à quelques pas de lui.

" Vif-Argent ?"

C'est à ce moment que l'odeur lui assailli la truffe. Une odeur de putréfaction. Une odeur horrible et insoutenable auquel elle avait déjà eu affaire et qui s'émanait maintenant non seulement de son compagnon, mais de tout le clan entier.

Après l'odorat, ce fut la vue qui lui fit comprendre que ce qui se passait n'était pas normal.

À présent qu'elle était proche de lui, la jeune guerrière remarqua des traces de sang. Ce sang là ne provenait pas de la bataille. Il était séché et semblait être accroché à son pelage depuis une éternité.

Ses poils étaient en bataille et couverts de boues et de moisissures. Des cicatrices parsemaient chacune des parcelles de son corps tandis que des lambeaux de chair pendaient. Sa peau à demi-arrachée laissait parfois la place à d'énormes croûtes brunes ou vertes.

Ce n'est pas Vif-Argent, c'est impossible !

Pourtant, ce ne pouvait être que lui. Le pouls de la chatte s'emballa et elle recula, ses muscles d'un coup tendu, prêt à démarrer au quart de tour.

Il fallait qu'elle en ait le cœur sûr. Les pattes s'entrechoquant entre elles tant elles tremblaient, la femelle s'approcha du matou. Elle le contourna et s'arrêta à son niveau.

Elle n'arrivait toujours pas à distinguer son visage. La jeune guerrière pencha le cou afin de le voir quand soudain, il releva brusquement la tête et tourna des yeux livides, démunis de pupilles et injectés de sang vers elle.

Sa tête était dans le même état que le reste de son corps. Déjà dans une putréfaction avancée. Une partie de sa mâchoire n'avait plus de peau et ses oreilles ressemblaient plus à des moignons qu'autre chose.

Ses crocs jaunis étaient contourés d'une bave blanche et mousseuse. La salive écumait aux coins de la gueule du mâle et coulait jusque sous son menton où une flaque s'était déjà créée à ses pattes.

La chatte n'eu pas le temps de plus le détailler que déjà, il lui sauta dessus pour la plaquer au sol, sur le dos.

Un filet de mucus s'échoua sur sa joue et ses prunelles dansaient follement dans leurs orbites.

Alors que la gueule de Vif-Argent ne s'articulait pas, sa voix emplie d'horreur et de douleur résonna jusqu'aux tympans de la femelle :

" Non, Morsure du Zéphyr, non, arrête! Je t'en supplie !"

Sa voix mourut dans un cri d'effroi et l'image d'une giclée de sang frappa l'esprit de la jeune chatte.

Par la force du désespoir, elle se libéra et se remit sur pattes. Courir était devenu pour elle plus vital que respirer et elle se jeta dans le buisson de ronces.

Elle déboucha dans la clairière de son clan. Le souffle court et saccadé, elle balaya l'endroit des yeux. Ceux-ci s'agrandirent encore lorsqu'elle vit que tous les membres de son clan se trouvaient dans le même état déplorable que son compagnon.

Leurs yeux blancs et vides d'émotions se braquèrent tous sur Morsure du Zéphyr lorsqu'elle fit irruption dans le camp.

Aucun d'eux ne parlaient, leurs gueules béantes ne montrant qu'à quel point ils étaient éloignés du vivant. Cependant, la femelle pouvait entendre chacune de leurs voix suppliantes dans le chaos qu'était son esprit.

Tous l'implorait, la priait de "ne pas faire ça", "d'arrêter", de "les achever".

La chatte réprima un haut-le-cœur. Paniquée, effrayée, apeurée, terrorisée. Chacun de ses mots pouvait qualifier ce qu'elle ressentait et ce qu'ils ressentaient apparemment tous.

Elle voulut disparaître. Sa nouvelle obsession fut de trouver le moyen d'étouffer ces voix qui la rendait folle et qu'elle ne pouvait plus entendre, son cœur menaçant de la lâcher dès qu'un de ses camarades prenait la parole.

Elle se rua au centre du clan. Flèche d'Azalée se plaça devant elle, l'empêchant d'avancer. Elle aussi défigurée, elle grogna, la langue pendante et la bouche grande ouverte sur des crocs cassés et une haleine putride.

Sa voix prit le dessus sur les autres :

" Morsure du Zéphyr, laisse moi! Laisse la! Ne fais pas ça, je t'en conjure."

Un hurlement s'en suivit et, malgré la brisure de sa voix, Morsure du Zéphyr reconnut le cri de sa soeur.

Tétanisée, elle recula, les oreilles basses et la queue entre les pattes. Son arrière train rencontra un nouvel obstacle. Elle se retourna et fit face à Écaille de Carpe, tout aussi mortifiée que les autres.

" Morsure du Zéphyr, stop ! Tu ne peux pas lui avoir fais ça! Tu ne peux pas nous avoir fait ça! Tu n'es pas elle! Qui es-tu?!"

Nouveau brisure. Nouvelle plainte. Un déchirement fracassant l'air pollué de sa cervelle.

Son regard se perdit dans la clairière. Bois de Cerf rampait dans leur direction, hurlant son désespoir.

Œil de Lynx criait à l'assassin.

La voix éraillée de Truffe de Mousse se tordait de douleur et Morsure du Zéphyr ne pû se retenir elle aussi.

Prenant une respiration hachée, elle hurla à s'en arracher les poumons.

En écho à son appel de détresse, une voix grave et caverneuse éteignit toutes les autres. Son ton mauvais et menaçant perça les défenses de la jeune chatte et la transperça droit au coeur:

" Vois ce que tu serais capable de leur faire."

La phrase de Nuage Funeste résonna longtemps dans son cœur, la fit trembler de tous ses membres, fit claquer ses crocs entre eux.

D'un coup, alors qu'elle ne pouvait plus bouger et que, même ses poils tremblaient jusqu'à la racine, l'éclat de rire du mâle brisa l'illusion parfaite et replongea Morsure dans un silence des plus complets.

En un éclair, tout disparu. Plus de voix assourdissantes. Plus de visions d'horreur. Plus de chats rampants ni de plaintes et de supplices. Plus que l'immense solitude et la peur qui lui prenait les tripes.

Seule au centre d'une clairière vide et parfaitement normale, Morsure du Zéphyr dû attendre longtemps avant de pouvoir se remettre de ses émotions.

Les hiboux hululaient et quelques ailes d'oiseaux se frictionnaient dans l'air.

La jeune chatte dû s'asseoir, ne sentant même plus ses pattes.

Je dois en finir.

Telle fut la première pensée lucide qui lui traversa l'esprit.

À pas feutrés, après s'être arrêté d'haleter comme un chien, elle se leva. Elle attendit quelques secondes afin de se restabiliser sur ses pattes et elle leva la tête. Le monde tournait autour d'elle mais sa détermination était plus grande que jamais.

Je dois retourner à la Caverne des Ombres.

Elle s'élança aussi vite que ses membres frêles le lui permettait.

Les arbres se succédaient à une vitesse folle et le vent soufflait à contre-sens, lui envoyant des bourrasques fraîches en pleine figure.

Elle dû ralentir seulement quelques foulées après sa sortie du clan. Elle était exténuée et manquait terriblement de sommeil.

Un souvenir lui fulgura l'esprit.

J'ai condamné l'entrée de la Caverne des Ombres.

La jeune guerrière eu le temps de se maudir, mais déjà, elle ne pouvait plus courir.

Elle se sentait découragée, à bout de force.

Elle finit par marcher, ses pattes flageolantes, non plus de peut mais bien de fatigue.

Le noir envahit son champ de vision et le paysage se déformait en lignes mouvantes.

Elle s'écroula au sol, dans la neige, même plus capable de se traîner sous un abri.

Un appel se réveilla en elle. Cet appel, elle le reconnaissait. C'était l'appel du premier jour. C'était l'envoûtant parfum des morts. C'était l'attirante fatalité et la disgrâce des anges. C'était un paradoxe à lui-même. Cet appel, elle le savait, elle n'y résisterait pas. Elle s'y abandonnerait, qu'importe ce que cela lui coûterait, car elle savait aussi qu'elle y trouverait ce qu'elle cherchait.

Parce qu'elle le cherchait "lui".

∞∞∞★∞∞∞

La transition ne fut pas si longue aux yeux de Morsure du Zéphyr.

À peine eut-elle fermé les yeux dans un monde qu'elle les ouvrit dans un nouveau.

La Forêt Sombre. Elle n'a pas changé depuis la dernière fois.

Il ne suffit pourtant pas à la jeune chatte de changer de réalité pour retrouver plus de compagnie.

Le territoire des guerriers décédés étaient tout aussi vide que la clairière qu'elle avait laissé.

Pas un chat en vue.

Sa fatigue s'étant en partie évaporé, elle marcha, le cœur battant, à l'aveuglette dans ce monde qu'elle ne connaissait en réalité que très peu.

La forêt noire semblait aussi infinie que les arbres qui la peuplaient. Tout se ressemblait et la jeune guerrière eu bientôt l'impression de tourner en rond.

Pourtant, au bout d'un instant, l'entrée d'une grotte se découpa dans la faible clarté. Un trou aussi sombre que celui amenant à la Caverne des Ombres. Un trou peu rassurant mais dans lequel elle savait qu'elle trouverait ce qu'elle était partit chercher.

Elle prit une bouffée d'air et, prête à mettre un terme à la torture que lui infligeait jour et nuit Nuage Funeste, elle s'engouffra dans la pénombre.

Elle n'eu pas à s'enfoncer très profondément pour le trouver. Assis dos à elle, son pelage de jais et de flamme ressortant à peine.

Encore là, son cœur recommença à s'emballer. Encore là, son ventre la brûla jusqu'aux entrailles.

Le mâle ne bougeait pas et, maintenant qu'elle était si près de lui, elle n'arrivait pas à prononcer un simple mot. Aucun son ne semblait vouloir sortir de sa gueule. Alors elle attendit.

Et il ne fallut pas longtemps avant que quelque chose se passe.

Subitement, l'entrée qui représentait aussi la seule sortie de la grotte se referma, plongeant dans le noir complet Morsure du Zéphyr et Nuage Funeste.

Elle n'avait plus d'issues. Plus d'échappatoires.

Elle n'entendait plus que sa respiration qui s'affolait de plus en plus et son cœur qui tambourinait à sa poitrine.

Elle garda les yeux fixés sur son dos. Il tourna lentement sa tête vers elle, ses yeux flamboyants faisant davantage ressortir le rictus immense et menaçant écartelant son visage.

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