#1 - En cendres


Ce qui suivit fut vraiment la chose qui me fit le plus peur.

Alors que je retrouvais enfin mon père dans une chaise roulante en compagnie d'une infirmière, je la vie disparaître petit à petit. Elle se transformait en cendres.

Je ne comprenais pas la situation, et des larmes me montèrent au visage quand je vis que cela arrivait également à mon père.

Je couru le retrouver, et j'essaya de pousser son fauteuil en espérant que cela fasse changer les choses, mais rien n'y faisait.

"-Lexy, il faut que tu saches absolument ce que je vais te dire....

-Il faut qu'on trouve une solution! m'exclamais-je.

-Lexy Stretton! Je te parle."

J'arrêta ma course et me posa devant lui, à son hauteur.

"-On devait te le dire à tes 12 ans, mais on reportait à chaque fois, puis ta mère est morte avant que l'on puisse te le dire, dit-il d'un ton maussade, en réalité, tu n'es pas notre fille. Nous t'avons adoptée lorsque ta mère, qui était amie avec ma femme, t'as laissée chez nous pour que l'on s'occupe de toi. Ta mère ne savait pas te garder à cause de son cycle de vie."

Je restais là, devant lui sans savoir quoi répondre, ni quoi faire.

"-Mais peu importe ce qu'il se passe, tu sera toujours ma fille."

Ce fut les derniers mots qu'il me déclara avant de partir en cendres comme une grande partie des gens dans l'hôpital.

Je resta assise un moment contre un mur, non loin de son fauteuil. Je n'en pouvais plus de cet endroit.

Je pris l'ascenseur et me retrouva dans le hall d'entrée, prête à sortir pour prendre l'air et découvrir ce qu'il se passe réellement.

Du moins c'est ce que je pensais avoir fait, mais en réalité, je me réveillais de ce cauchemars.

Je me retourna dans mon lit pour apercevoir l'heure. 10h.

Cela ne servait à rien d'essayer de me rendormir, je savais très bien que je n'allais pas y arriver.

Je me leva et me dirigea donc vers mon armoire et choisit une tenue simple.

Je fus déconcertée quand je m'aperçu que c'était la tenue que je portais dans mon rêve. Je sortis d'autres vêtements de mon armoire et me changea.

J'essayais d'éviter que les choses se passent comme dans mon rêve.

J'attacha donc mes longs cheveux bruns en un chignon fait à la va vite et descendis les escaliers.

La matinée se passa comme d'habitude et vint vite l'après-midi.

Alors que je traînais sur les réseaux sociaux, mon père s'arrêta et me dit:

"-Je vais bosser sur ma moto.

-D'accord, répondis-je."

Je n'avais pas réagit tout de suite mais cette scène s'était également passé dans mon rêve étrange....

J'admets qu'il m'arrive de rêver de chose qui se passe ensuite, mais le scénario que j'ai vu est beaucoup trop bizarre pour que ce soit la réalité. Mais les détails me prouvent que cela pourrait bien être le cas.

J'enleva cette idée de ma tête. Ce n'est qu'une coincidence.

Mais lorsque le déroulement de la journée continua à ressembler à mon cauchemars, je commençais réellement à me poser des questions.

Peu importe ce que je faisais pour éviter certaines situations, elles finissaient par se produire.

Au soir, j'avais tout fait pour que mon père arrête de bosser sur sa stupide moto.

Je n'en pouvais plus, il fallait que j'en parle à quelqu'un. Je pris mon téléphone et appela Eden et lui expliqua ma situation plus qu'étrange.

Soudain, j'entendis un bruit étrange provenant de mon téléphone. Je l'écarta de mon oreille pour l'observer quelques instants.

"-Encore mon esprit qui me joue des tours.

-Huh quoi? entendis-je.

-Oh! Je me parlais à moi-même. Depuis que j'ai eu ce cauchemars et que je vois que tout se passe comme je l'ai rêvé, je t'avoue que je deviens paranoïaque.

-C'est pas comme si tu ne l'étais pas déjà de base.

-Hé! Bon, c'est vrai, me résignais-je avant d'entendre un bruit. Je crois que mon père vient de se faire mal. Je dois l'emmener à l'hôpital de Bruxelles.

-Je pensais que tu voulais changer les choses?

-J'ai tout fait pour, mais rien à faire..."

Je raccrocha et alla aider mon père.

On se rendait bien compte de la longueur de la maison quand l'on devait aider son père à marcher tout le long de l'habitation. Je l'aida à marcher jusqu'à l'entrée, prit les clés de ma voiture et sortit.

"-Tu comptes conduire?

-Parce que tu sais conduire dans ton état?! dis-je d'un ton un peu trop sec."

Heureusement pour nous deux, j'avais passé mon examen théorique il y a quelques temps et je savais donc déjà conduire.

J'ouvra la portière du côté passager pour mon père, puis me posa derrière le volant pour le conduire à travers tous les travaux de la ville à l'hôpital. Lorsque je pu enfin l'emmener à l'intérieur, je remarqua que les lieux étaient remplit des mêmes personnes que dans mon rêve. J'en attrapais des frissons.

"-Vous allez bien mademoiselle?

-Oui, répondis-je à l'infirmière, j'ai juste besoin de me reposer un instant."

Je m'assis sur un siège non loin de là où j'étais et je tomba vite endormie. L'épuisement et le stresse ayant prit total contrôle sur moi.

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~Beep~ ~Beep~ ~Beep~

C'était tout ce que j'étais capable d'entendre. Ce son horrible qui m'énervait également dans mon cauchemars. L'alarme commençait à se faire moins entendre en raison des cris qui se faisaient de plus en plus fort, tout comme le son de pas courant comme s'ils essayaient d'échapper à quelque chose.

J'ouvris les yeux, et fut éblouie par la lumière blanche branchée au plafond. Il me fallut du temps pour m'ajuster, mais je retrouva vite les murs blancs du couloir. J'essaya de tourner ma tête vers la gauche pour découvrir ce qu'il pouvait bien se passer, mais je fus empêcher par une douleur horrible au cou.

Je fis tourner ma tête jusqu'à ce que j'entende un "crack", et une fois que je compris que c'était bel et bien comme dans mon rêve, je ne perdis pas de temps et m'encouru dans le sens inverse dans lequel je voyais les infirmières et les docteurs courir dans l'espoir de retrouver mon père.

Quand je fus enfin devant lui qui était dans une chaise roulante en compagnie d'une infirmière, je la vie disparaître petit à petit. Elle se transformait en cendres.

Déjà?

Cela commençait à arriver à mon père.

"-Lexy, il faut que tu saches absolument ce que je vais te dire....

-Je sais que je suis adoptée! m'exclamais-je."

A son air choqué, je savais qu'il ne s'attendait pas à ma réponse.

"-Tu n'as pas besoin de m'expliquer, mais ne m'empêche pas de t'aider à te sortir de là."

Je pris l'ascenseur, cette fois en sa compagnie et me retrouva dans le hall d'entrée.

Je m'avança et aperçu plusieurs personnes en costard-cravate.

"-Qu'est-ce que...?

-Mademoiselle, suivez-nous, déclara l'homme au centre de cette foule d'homme en costard dans un anglais bien américain."

Je ne bougea pas, me demandant qui ils étaient. J'avais beau essayer de me rappeler d'eux, rien n'y faisait. Ils n'étaient pas dans mon rêve. Mais qui était-ils?

Les hommes qui paraissaient être les sous-fifres de l'américain se sont rués sur moi en voyant que je ne bougeait pas pour m'attraper les bras et les jambes en essayant d'éviter une probable fuite. Ce n'est pas comme si j'allais retourner dans l'hôpital. Quoi que.

"-Laissez-moi partir! m'écriais-je de mon plus bel accent en anglais. Mon père risque de partir en cendres!

-Nous savons tout ça, mais pour votre sécurité, vous devez venir avec nous.

-Quoi?! Non!"

Je me débattis avec toutes mes forces, mais tout mes efforts ne servirent à rien car lorsqu'une jeune femme arriva, je me retrouva piqué par une seringue, étant dés lors incapable de dire au revoir à mon père.

Comme quoi, la vérité est toujours pire que les rêves.

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