Prologue

Bonjour j'espère que vous allez bien! Ceci est ma première histoire j'espère de tout coeur qu'elle vous plaira! Je sais que mon prologue est long et chargé d'information mais il est essentiel pour comprendre la suite de l'histoire.

Chose importante qu'il faut retenir: ce qui est en italique n'est pas dit à haute voix, c'est tout simplement de la télépathie.

N'hésitez surtout pas à donner votre avis, cela m'aiderait beaucoup dans l'amélioration de cette histoire. De plus, je vous en serai très reconnaissante :)
Bonne lecture à tous !

Ps: pouvez-vous mettre la date à laquelle vous avez commencé l'histoire ?


PDV Amélia

« Des enfants ? Que font ces jeunes pousses ici ? »

Dans mon monde, les enfants n'étaient pas appréciés. En effet, ces êtres étaient -de notre point de vue, de la pire espèce, bruyants, capricieux, avare... Pour résumer, des êtres insignifiant.

Qui suis-je pour oser les juger ? Je me nomme Amélia, princesse des nymphes, du moins ancienne princesse...

Une flaque d'eau se trouvait à proximité. Je volais par le biais de mes ailes en sa direction afin de voir la pathétique fée que j'étais devenue.

Des cheveux blonds ternis par le manque de luminosité, un regard perdu sans la moindre étincelle... La seule chose acceptable sur mon visage était mon nez fin, critère propre au sang royal.

Toute cette aura maussade que je dégageais était causée par une personne en particulier. Mon oncle.

Jadis, je fus l'une des plus grandes nymphes que le monde n'avait encore jamais connu. Malheureusement, ce moment de fierté et de bonheur fut vite coupée par les actions malsaines de mon oncle. Étant de nature funeste, il fut extrêmement jaloux lorsqu'il apprit que j'avais hérité le trône à la mort de mon père.

Mon oncle voulait par tous les moyens de devenir le roi suprême.
Ainsi, j'ai subi de nombreuses vengeances et fus accusée à tort pour avoir empoisonné mon propre père. C'est donc pourquoi, je fus exilée de mon propre royaume.

Pendant des années, j'essayais en vain de chercher une aide extérieure afin récupérer le trône qui m'a injustement été arraché. Néanmoins, je n'ai jamais pu trouver l'aide extérieure qu'il me fallait. Par conséquent, j'ai moisie au fin fond de cette grotte pour seule souvenir de mon ancienne vie, cette fresque féerique qui se trouvait devant moi.

Ma contemplation fut vite coupée par l'approche d'un groupement d'humain.

« Par ici les enfants. Vous avez devant vous l'une des plus grandes œuvres que renferme cette grotte. Ces dessins représentent le monde féerique. Les fées, sont une des plus grandes espèces qui existe, ils possèdent de mystérieux pouvoirs. Cependant, il est très rare d'en voir ne serait-ce qu'une seule. Seules les personnes ayant une immense quantité de magie peuvent y arriver. », informa-t-elle mécaniquement à ces bambins.

Pour résumer, personne n'était digne de s'adresser à moi.

« Allez-vous en scélérat. Vous n'êtes pas digne de me voir ou me m'entendre, et encore moins de vous trouver à ma proximité. », brayai-je tout en sachant qu'ils ne m'entendaient pas.

« Bien, puisque nous avons fait le tour de cette grotte, nous pouvons retourner chez nous. », dit l'humaine en prenant la direction de la sortie.

Bon débarras.

Alors que tout le troupeau d'humains s'en allait, une chose, s'approcha doucement de moi.

« Qu'est-ce que tu es exactement ? Es-tu une fée ? Comme ce que notre maîtresse nous a raconté plus tôt ? », s'empressa-t-elle de dire non sans reprendre son souffle.

« C-Comment peux-tu me voir ? Qui es-tu ?

- Tu comprends et parle le langage humain ?

- Comment une jeune et frêle fille comme toi... Dis-moi, de combien s'élève ta puissance magique ? Quel âge as-tu ?

- Eh bien... Je m'appelle Alyssa et j'ai onze ans. Je n'ai pas encore passé mon test, parce que nous le passons qu'à l'âge de douze ans... », déclara-t-elle timidement, tout en se balançant d'un pied à l'autre.

Elle ne connaissait donc pas encore son rang...

« Donne-moi tes mains, je vais effectuer un test rapide qui nous permettra de savoir à combien s'élève ta quantité de pouvoir magique. »

À la suite de mes mots, Alyssa me donna craintivement ses mains.

Incroyable... Cette jeune fille possédait plus de magie qu'elle ne devrait en avoir. En moyenne un humain en pleine croissance ne devrait-être qu'à l'échelle des 120/1 000 points. Or, Alyssa avait en elle, une puissance qui équivaut à 730/1 000 points. Si cela continue comme ça, elle pourrait même dépasser le stade des 1 000 points et être la prochaine humaine de rang S.

Pour faire bref, le monde des humains était divisé en plusieurs rangs.

Tout en bas de l'échelle se trouvait le rang D, ce rang se plaçait entre 10 et 250 points.

Au rang au-dessus : le rang C, avec une quantité magique moyenne, se situait entre les 250 et 500 points. D'ailleurs, la plupart des humains en faisaient partis.

Ensuite, les personnes faisant partie du rang B avaient, une quantité magique qui variait, entre 500 et 750 points.

Enfin, le rang A était un rang peu commun, seules les personnes ayant une capacité magique qui variait entre 750 et 1 000 points en faisaient partie. Ces personnes étaient surnommées « l'élite ».

Par ailleurs, il existait une élite des élites; les personne ayant une quantité magique supérieure à 1 000 points; seules trois dans le monde en étaient dotées. En grandissant Alyssa sera sûrement la quatrième, et qui plus est la meilleure. Néanmoins pour ne pas la hâter, je me devais de lui cacher, ses réelles capacités magiques. Du moins, tant que nous ne serions pas seules.

« Impressionnant... Dit moi Alyssa, quels sont les rangs de tes parents ?

- Ma mère est de rang D et mon père de rang C. », avoua-t-elle d'une voix brisée, tout en se mordant les lèvres.

« Les deux derniers rangs ? C'est étonnant, tu es actuellement de rang B. »,

- De rang B ? J-je serai donc puissante à l'avenir ? Je pourrais donc intégrer l'académie des Hunters ? Je pourrais enfin sauver les personnes que j'aime ? », s'effondra-t-elle pleurant à chaude larme.

Que faire dans ces moments-là... Les humains sont des êtres tellement sensibles.

Je survolais en vitesse l'espace qui nous séparait et me posa sur son épaule.

« Sèche tes larmes, ce n'est pas en te morfondant comme ça que tu deviendras plus forte. Laisse-moi t'occuper de toi et tu deviendras la plus forte. », la rassurai-je du mieux que je pouvais.

Sa respiration se faisait plus régulière.

« Je vois que tu t'es un peu calmé. Laisse-moi te jeter un sort qui te permettra de camoufler ta puissance magique en présence d'humain.

- Me camoufler ? Pourquoi veux-tu que je me cache ?

- J'ai vécu assez longtemps pour dire que l'êtres humain est ignoble. Dès le moment où ils connaîtront tes capacités tu mourras certainement avant d'avoir atteint l'âge adulte ou dans le meilleur des cas, tu leur seras asservi.

- M-mourir ? Je ne veux pas mourir ! », paniqua-t-elle en se tenant fortement la tête.

Cette fille se laissait facilement atteindre par ses sentiments. À l'avenir, elle devra devenir plus forte physiquement mais également émotionnellement.

« Tu ne mourras pas tant que je serrai là. Ressaisis-toi ! », l'informai-je sûre de moi.

Alors qu'elle commençait doucement à se calmer, une humaine avança d'un pas lourd en direction notre direction. D'ailleurs, je trouvais ça étrange que personne ne l'avais cherché jusqu'à présent.

« ALYSSA! Combien de fois t'ai-je dit de ne pas t'éloigner du groupe. Tu es sous ma responsabilité, tu n'as donc pas le droit d'aller où bon te semble. Qu'ai-je fait pour mériter une élève comme toi ? D'ailleurs qu'est-ce ce que tu fais par terre ? Tu ne m'apportes de rien de bon, tu me fais honte. », soupira-t-elle tout en se pinçant l'arrête du nez.

Mais oui, je reconnais maintenant cette femme, elle est la meneuse du groupe d'enfants humains.

« Excusez-moi madame, j'étais en train de contempler....

- Ne cherche pas d'excuse. Vas vite rejoindre les autres. Par ta faute nous sommes retardés sur le chemin du retour. », brailla-t-elle ridiculement.

Ce genre de comportement est des plus agaçant. Se croire tout permis et dénigrer sa propre espèce... L'Homme est très étrange.

Rationnellement, les adultes devraient adopter un comportement irréprochable envers autrui, surtout envers les enfants. En effet, en général chez les différentes espèces, les adultes étaient tous pris pour exemple par les enfants...

« Jeune humaine, C'est moi, j'ai la capacité de communiquer par la pensée. Pour éviter le moindre soupçon, communiquons toutes les deux par télépathie. Je te le rappelle encore une fois, ne parle à personne de mon existence. La présence d'une nymphe chez les humains n'est pas commun vois-tu... », lui indiquai-je le plus intelligiblement possible.

« Très bien, je t'en fais la promesse, je ne parlerai à personne de ton existence. Excuse-moi mais comme nous passerons beaucoup de temps ensemble, pourrai-je au moins connaître ton prénom ?

- Bien sûr, je m'appelle Amélia. »

Nous arrivâmes enfin à l'entrée de la grotte. Le monde extérieur me paraissait si lointain. Cela fait combien de temps que je m'y étais cloîtrée ? J'avais perdu toutes notions du temps.

Le soleil vint délicatement réchauffer ma peau. Je sentis que je repris peu à peu des couleurs.

Ma douce contemplation du monde fut de courte durée. Une voix perçante se fit soudainement entendre.

« Encore toi ! Tu n'es qu'une sotte Alyssa. Comment une prolétaire et squelettique comme toi peut-être avec nous ? Qui plus est, dans la meilleure école du village. Ta place n'est pas parmi nous, tu m'entends ? Retourne chez tes parents de faible niveau. », grommela une petite fille blonde.

Comment pouvait-elle parler à son semblable sur ce ton là ! Quelle éducation avait-elle reçue ? N'avait-elle aucun principe ? L'être humain était a priori abominable dès son plus jeune âge.

« Jeune hu- hmm... Alyssa ? Qui est-elle ? Pourquoi te parle-t-elle sur ce ton-là ?

- Ce n'est rien Amélia. Ne te préoccupe pas de ça. », m'expliqua-t-elle d'une voix nonchalante.

« Comment cela ne peut-être rien ? As-tu vu sur quel ton elle t'a parlé ? Tu te laisses donc faire ? », lui hurlai-je dessus.

J'étais sur le point d'exploser. Alyssa n'avait aucun caractère, comment pouvait-elle être aussi indifférente dans cette situation.

J'allais apprendre à cette humaine la définition du respect.

Alors que j'allais user de mes pouvoirs magiques, en lui envoyant une petite bourrasque; qui décoifferait légèrement sa chevelure, je fus interrompu par la voix précipitée d'Alyssa.

« N-NON !

- Tu oses me répondre ? Tu vas voir, je vais en parler à mes parents. Tu ne payes rien pour attendre vieille carcasse. », explosa la jeune humaine en menaçant ouvertement Alyssa.

« Mais quelle godiche celle-là. Elle pensait que tu t'adressais directement à elle.

- Amélia, s'il te plaît n'en rajoute pas. Je suis habituée à ce genre de scène, cela ne me fait plus rien je t'assure. Et je t'en supplie, n'essaye pas d'empirer les choses. », dit-elle d'une voix brisée.

C'est seulement à la fin de cette petite querelle que la prétendue adulte responsable intervint.

« Bien nous sommes enfin au complet nous pouvons rentrer chez nous. Ah, dernière chose, Polyne ne soit pas trop dure avec Alyssa voyons. Comprends-la, elle ne vient pas d'une prestigieuse famille. Elle ne se rend pas encore compte de l'écart qui vous sépare. », s'exclama-t-elle, non sans lancer un regard noir à Alyssa.

Bien sûr qu'elle ne connaissait pas encore l'écart qui les séparait. Si seulement elle le savait, elle en tomberait des nues.

« Je vais lui crever ses yeux à celle-là. Comment se fait-il que personne ne te défende ?

- Qui défendrait une prolétaire comme moi ? J'ai déjà la chance d'étudier dans une école...
Et puis c'est vrai, toutes les personnes présentes ont des parents qui sont au minimum de rang B. », ajouta-t-elle peinée de la situation dans laquelle elle se trouvait.

La discrimination était très présente chez les humains...

Paradoxalement, je remarquais que malgré le manque de caractère d'Alyssa, elle semblait être une personne très bien élevée et humble. Rare sont les personnes qui ne se mettent pas sur un piédestal par le biais de leur rang.

Alyssa était la personne que je cherchais pendant tout ce temps. La personne qui sera capable d'anéantir un pays entier à elle seule.


Voici la fin de mon prologue, j'espère qu'il vous a plu ! N'hésitez pas à donner votre avis !

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