Bonjour, on se retrouve pour le chapitre 2 de mon livre.
Je vous souhaite à tous une très bonne lecture!

PDV Alyssa

« Votre attention s'il-vous-plait, nous arriverons à destination « La Capitale » dans quelques minutes. Avant de partir, veuillez prendre toutes vos affaires et sortir dans le calme. », surgit soudainement une voix robotique.

Je papillonnais des yeux et m'étirais après avoir fait une longue sieste. Nous étions enfin arrivés à destination. La capitale, là où ma vie allait définitivement changer.

« Attention à la marche en descendant du train. », refit la même voix robotique.

Je commençais à rassembler précipitamment toutes mes affaires de peur de rater ma station, c'est alors que madame Floyd m'arrêta net dans mon élan. Je lui fis les gros yeux.

« Je te souhaite bonne chance pour la suite ma petite.

- Merci beaucoup Madame Floyd, je vous souhaite bon courage à vous aussi. », lui répondis-je, touchée par sa gentillesse.

Suite à cela, nous quittâmes toutes les deux le train et primes des directions différentes.

« Je sens qu'elle nous cache quelque chose. », répliqua soudainement Amélia.

Elle était jusqu'à présent silencieuse, cela me paraissait bien étrange.

« Qu'est ce que tu me sors là ? madame Floyd est l'une des personnes que je respecte le plus. Je ne tolère pas ce genre de propos sur elle.

- Je ne fais que partager le fond de ma pensée », soupira-t-elle.

Je me souvins, pendant mon enfance, elle était la seule personne qui m'accueillais les bras ouvert chez elle. Penser en mal d'une personne ayant un aussi grand coeur qu'elle m'attristais grandement.

Nous sortîmes de la gare et tomba sur une gigantesque fontaine.

Les rues etaient bondées, de nombreux commerçants s'y trouvaient. La capitale était un endroit très animé. Je vis devant moi les différentes richesses qu'elle offrait. Soudainement, mon ventre cria famine.

« Mince c'est vrai que je n'ai pas eu le temps de déjeuner dans le train...

- Alyssa, tu sens cette bonne odeur ? Il doit y avoir boulangerie dans le coin, allons faire un tour !

- Bonne idée, je rêve d'un bonne viennoiserie. », lui répondis-je heureuse à l'idée de manger.

En effet, des commerçant se trouvaient à quelques pas de la gare. Je me dirigeais donc précipitamment en leurs directions.

À peine avais-je fait un pas dans la boulangerie que mes narines furent immédiatement envahies par d'innombrables odeurs, toutes plus alléchantes les unes que les autres.

Les biens qu'offrait cet endroit étaient alléchants. Cette boulangerie présentait d'innombrables sucreries, j'en salivais d'avance.

« Bonjour mademoiselle, que désirez-vous?

- Bonjour, je vais vous prendre deux pains au chocolat, trois croissants et... »

Amélia qui se trouvait à mes côtés me donna des petits coups de coudes.

« Prend moi quelque chose, je meurs aussi de faim, ne sois pas égoïste.

- Que veux-tu ?

- N'importe quoi me fera l'affaire. », me lança-t-elle.

« ... Ah pouvez-vous mettre en plus une chouquette s'il vous plaît ? »,

Je lançais un bref regard à Amélia afin d'avoir son approbation.

« Et avec ceci ?

- Ça sera tout merci.

- Très bien cela vous fera cinq pièces d'argent. », m'informa la boulangère.

Un blanc apparut soudainement dans la pièce.

« Excusez-moi ? Combien ? », lui demandai-je sûre d'avoir mal compris la première fois.

« Pour récapituler votre achat, vous avez acheté deux pains au chocolats, trois croissants, et une chouquette, cela vous revient à cinq pièces d'argent. D'ailleurs, comme vous me paraissez plutôt sympathique, je vous ai fait une fleur et n'ai pas pris en compte le prix de la chouquette. », m'informa-t-elle le sourire aux lèvres.

Mon teint devint tout à coup livide. Je n'avais emporté avec moi que dix pièces d'argent, c'est à dire toutes mes économies. Je ne pouvais quand même pas dépenser la moitié de mon budget le premier jour. Je devais trouver le moyen de rendre ces viennoiseries subtilement.

« Oh... Je suis parfois tête en l'air...

- Je vous demande pardon ? », me questionna la femme qui se trouvait devant moi.

« Je suis en plein régime voyons ! Comment pourrai-je garder la ligne tout en mangeant ces magnifiques produits que vous offrez ? », répliquai-je de façon théâtrale.

Je pleurais intérieurement.

« En fin de compte, je ne prendrai qu'un seul pain au chocolat et une chouquette. », repris-je tristement.

L'idée de manger qu'un simple pain au chocolat me fendit le cœur. La vie à la capitale était beaucoup trop chère pour moi.

« Mais oui bien sûr ! Je vous comprends, cela m'a semblé étrange que vous vouliez acheter tout cela. Il est vrai que les jeunes filles de nos jours veulent faire un régime afin de trouver un mari. », acquiesça-t-elle à la suite de ses propos.

Par pitié tout sauf ça, je ne comprendrais jamais ce genre de fille. D'ailleurs, le jour où je me marierais, les poules auront des dents.

« Alors, puisque vous ne prenez que le pain au chocolat et la chouquette, cela vous fera 1 pièce d'argent. », reprit-elle.

Je pris mes achats le coeur lourd et lui donnais ma pièce d'argent avec amertume.

« Je vous remercie pour votre achat, j'espère vous revoir très bientôt chez nous !

- Mais bien sûr... », marmonnai-je tout bas.

Plus jamais, au grand jamais je ne remettrai les pieds dans cette boulangerie. Cela ne m'étonnera pas le moindre du monde si à notre prochaine rencontre, elle me demandera 10 pièces d'or pour un simple pain.

Je pleurais de désespoir tout en savourant lentement ma viennoiserie. En l'espace de quelques secondes, j'avais déjà entamé la moitié de mon pain.

J'étais tellement obnubilée par ma nourriture que je ne vis pas l'espèce de chose qui se trouvait devant moi.

« Vous ne pouvez pas faire plus attention? », surgit brusquement une voix masculine.

Suite à ce choc, j'avais malencontreusement lâché la dernière bouchée de mon petit déjeuner. Qui avait eu l'idée de mettre un poteau en plein milieux de la route, je me l'étais pris en pleine figure, il était aussi dure que de la roche.

Lorsque j'allais donner un bon coup de pied au poteau, la même voix masculine resurgit.

« Je vous parle mademoiselle. », repris la même voix.

Un homme ? En le détaillant de plus près, je remarquais qu'il était aussi grand qu'un poteau. Mesurant 1m 60, cet homme me paraissait gigantesque. Des traits fins, une bouche charnue, des yeux sombres. Nous devions être dans la même tranche d'âge. En le regardant de plus près, cet homme me faisait vaguement pensé à...

« Parlez vous notre langue ? J'exige immédiatement des excuses. », me coupa l'inconnu dans ma rêverie.

« Je vous demande pardon ? C'est plutôt à vous de me présenter des excuses. Par votre faute, je n'ai pas pu terminer mon petit déjeuner. », m'écriai-je fortement.

Il ne manquais pas de culot celui-là. C'était aussi à lui de faire attention, impoli comme il était, il avait osé mettre toute la faute sur moi.

« Vous présentez des excuses ?Vous moquez vous de moi ? Savez vous au moins qui je suis ? » s'indigna-t-il face à mon ignorance.

« Oh épargnez-moi tous vos discours s'il vous plaît. Vous êtes vraiment entrain d'utiliser votre statut social afin que je vous présente mes excuses ? C'est vraiment bas de votre part. », m'exprimai-je de manière nonchalante.

Face à ce genre d'individu, l'indifférence était l'unique arme efficace. Je ne devais en aucun cas rentrer dans son jeu.

« J'ai compris votre stratagème. Vous jouez l'inaccessible. Cette comédie ne marchera pas avec moi. Vous les demoiselles, êtes toutes les mêmes. Je sais que je suis au goût de tout le monde, mais tout de même. Je pense même que ce petit accident a soigneusement été planifié. Combien de fois dois-je le répéter ? Je ne suis intéressé par personne. Je ne veux pas me marier. Qu'on me fiche la paix. » Conclut-il.

Ma tête se décomposa au fur et à mesure de sa longue tirade. Pour qui se prenait-il au juste ? Pour un dieu ?

« C'est bon vous avez fini ? Non pas que je veuille vous déranger, mais vous vous donner quand même en spectacle là... », lui informai-je, lassée par son comportement.

Suite à notre querelle, une ronde s'était formée progressivement autour de nous. Et dire que je ne voulais pas attirer l'attention dès mon premier jour à la capitale...

« Comment oses-tu me manquer de respect ? », s'exclama-t-il points serrés.

il s'approcha vers moi et me pris brusquement par le col. Plusieurs d'exclamations se fit soudainement entendre.

Alors que j'allais incessamment sous peu riposter, nous fûmes tous les deux interrompus par une autre voix masculine.

« Jasons ! Laisse la tranquille. Nous n'avons pas le temps pour ces enfantillages. », intervint un blond.

Sauvé par le gong comme on dit. S'il n'avait pas été là, je ne donnerais pas cher de ma peau. En effet, pour l'instant, personne ne devait découvrir l'étendue de mes pouvoirs.

« Nathan ne te met pas entre nous. Cette histoire ne te concerne en rien...

- Il est vrai que tes histoires ne me concerne en rien, je ne fais que passer un message. Ton père te demande. », annonca-t-il.

À la suite de ces mots, le dénommé Jasons pris une attitude nonchalante et parti tout en étant suivit de nombreux gardes en direction de l'académie. Au départ, vieux plouc me faisait étrangement penser à Aaron, mon ancien ami porté disparu. Cependant, après avoir vu son caractère et entendu son nom, je n'ai plus eu de doute et compris qu'il devait sans doute être mort... Suite à ces pensées, mon cœur se serra.

Après son départ, le dénommé Nathan se tourna vers moi.

« Excusez le comportement de mon cousin. Il peut parfois être irritable, mais je vous promets qu'au fond il a bon cœur. Comprenez-le, il n'est pas dans une situation facile. » Hésita-t-il.

« Je vous demande pardon, mais je ne connais pas votre présumé cousin. Je ne sais dons pas dans qu'elle fichue situation il est et d'ailleurs cela m'est complètement égale. De plus chacun à ses propres problèmes. Vous n'êtes donc pas en situation de lui trouver des excuses. » Terminai-je hors de moi.

Suite à mes paroles, un sourire vint aux lèvres du présumé Nathan.

« Tu es assez marrante. Puis-je demander ton nom? Comme tu le sais, je suis Nathan.

- Je m'appelle Alyssa. Alyssa Brown. »

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Cette rencontre marque la fin du chapitre 2! N'hésitez pas à donner votre avis, cela me fera énormément plaisir! (: