Chapitre 14

Après une longue absence, voici enfin le chapitre 14 de Level Up !
Bonne lecture à tous!


PDV Alyssa

Mes yeux s'entrouvrirent petit à petit et s'habituaient à la lumière du jour. Je me trouvais encore une fois dans la même infirmerie que le jour des examens. J'étais allongée sur un lit inconfortable, vêtu d'une pâle robe de chambre. Où pouvaient bien se trouver mes vêtements ? Que s'était-il donc passé, pour que je me retrouve une nouvelle fois ici ? Quelle heure pouvait-il bien être ? Plusieurs questions restaient en suspens dans ma tête.

Je levais le regard vers l'horloge qui se trouvait en face. Celle-ci affichait 12h29, nous étions donc en début d'après-midi.

Je venais de remarquer que de nombreux fils étaient reliés à moi, ne connaissant pas leurs utilités, je les enlevais tous progressivement.

Tout à coup, un flashback me vient en mémoire, plus précisément mon combat avec Pauline. J'avais bel et bien perdu ce misérable combat, je fus submergé par un étrange sentiment d'amertume.

Comment pourrai-je vaincre un jour un monstre lambda tout en sachant que je n'arrivais pas à battre une simple humaine. Je devais à tout prix renforcer mon corps. Si jamais je me retrouvais en combat rapprocher face à un monstre, cela signerai sans aucun doute ma fin. Je ne devais surtout pas continuellement me reposer sur mes capacités magiques.

Un long soupir s'échappa de mes lèvres. Je me levais et étrangement, je ne sentais aucune séquelle des coups que m'avait porté Pauline plus tôt.

Alors que je m'apprêtais à quitter cet horrible lit, une femme tenant fermement un calepin en main entra dans l'infirmerie.

Dès l'instant où elle remarqua que je me tenais débout, en parfaite santé, son calepin tomba brusquement sur le sol.

« Mademoiselle, comment pouvez-vous vous tenir debout ? », dit-elle la voix tremblante.

Elle enjambât en vitesse les quelques mètres qui nous séparaient.

Elle me poussa en douceur afin que je puisse m'asseoir sur le lit que j'avais quitté plus tôt, mesura ma tension, prit mon pouls et ma température et enfin me fit un rapide test de réflexion.

« Vous ne semblez avoir gardé aucune séquelle de votre combat, vous me paraissez d'ailleurs pleine forme... », songea-t-elle tout en notant ses différentes remarque sur le calepin, qu'elle avait entre-temps ramassé.

« Se réveiller en pleine forme après trois jours de coma... », reprit-elle.

« Je vous demande pardon ? Un coma de trois jours ? », la coupai-je brusquement suite à son annonce.

Comment se faisait-il que je m'étais endormi pendant trois jours... Ayant l'habitude de récupérer très vite de mes blessures, cette annonce me fit la même sensation qu'une douche froide.

« Où se trouvent mes vêtements s'il vous plaît ?

— Vos vêtements étaient dans un pitoyable état. Nous avons donc jugez qu'il fallait mieux s'en débarrasser.

— V-vous les avez donc jeté... », m'apitoyai-je sur mon sort.

« Cependant, un jeune homme m'a apporté ces vêtements plus tôt dans la journée.

— Un jeune homme ? Qui ?

— Cette personne a tenu à rester dans l'anonymat, je m'en excuse. », s'adressa-t-elle à moi tête baissée.

Le seul jeune homme sympathique que je connaissais était Nathan. Oui, cela ne fait aucun doute que ce soit lui. Mais pourquoi rester dans l'anonymat ?

« Je vous laisse vous changer et faire votre toilette, je vous retrouve ici dans une heure, je dois m'occuper de quelques paperasse. Reposez-vous bien. », me conseilla-t-elle tout en se dirigeant vers la sortie.

Je lui offris comme réponse un simple sourire.

Je regardais attentivement la tenue que l'on m'avait apporté. Celle-ci était composée d'un simple jean noir, d'une paire de baskets blanches et d'un énorme sweat gris avec un étrange symbole sur le côté. Ce symbole représentait comme une sorte de Sphinx. Je pense que le sweat devait appartenir à cette personne, c'est-à-dire Nathan. Je passerai un peu plus tard dans la soirée dans sa chambre afin de le lui rendre et le remercier.

Je pris toutes mes affaires et allais en direction de la petite salle de bain qui se trouvait à l'intérieur même de l'infirmerie.

Je fis couler l'eau de la baignoire et décide de jeter un rapide coup d'œil dans la glace.

Je faisais peur à voir, mes cheveux était rempli de nœuds, mon teint était blême et mes yeux étaient injectés de sang. Malgré cette horrible apparence, mon corps ne sentit aucune fatigue. Cela en était presque perturbant.

Ayant fini de m'inspecter, je décidais de rentrer dans le bain. Un soupir de bien-être s'échappa de mes lèvres. Je pris la décision de rester une dizaine de minutes de le bain afin de me détendre.

Après m'être séchée et habillée, j'étais dès à présent prête à sortir de cette infirmerie. Je ne me voyais pas rester plus longtemps dans cette horrible salle. Tout était immaculé de blanc, cela me faisait prendre mal aux yeux.

Après avoir noué mes lacets, je me levais et quittais discrètement ce mini hôpital. En sortant, je tombais nez-à-nez sur Linda.

« Tiens, salut Linda ! », m'écriai-je heureuse de reconnaître une tête.

Elle sursauta brusquement et rebroussa directement chemin.

« Quelle mouche l'a piqué ? », murmurai-je tout bas.

Elle devait sans doute avoir une affaire urgente...

« Salut. », surgit une voix de nulle part.

Un cri s'échappa de mes lèvres.

« On dirait que je t'ai fait peur. », ricana cette même voix.

Je me retournai et tomba sur Jasons. Que pouvait-il bien faire ici ?

« Qu'est-ce que tu me veux ?

— Tu as l'air étrangement en forme pour une personne qui sort de trois jours de coma. », remarqua-t-il le sourire au coin des lèvres.

Je ne savais pas quoi dire face à cette remarque. Il reprit donc la parole.

« Cela tombe bien que tu sois debout, nous devons aller en ville...

— Je te demande pardon ? Pourquoi est-ce que j'irai en ville avec toi ? D'ailleurs, je te ferais rappeler que je sors tout juste d'un coma de trois jours...

— Tu es plus forte que tu en as l'air. Ce n'est pas ce petit coma qui va t'abattre. », me dit-il droit dans les yeux.

Une étrange atmosphère s'installa entre nous. Que pouvais-je bien lui répondre après ça ?

Jasons soupira fortement et se pinça l'arrête du nez.

« Je ne suis pas là pour me disputer avec toi. Nous devons aller t'acheter une arme pour nos prochains combats au-delà des murs. », m'expliqua-t-il calmement.

Hors des murs ? Nous allons enfin nous aventurer dans cette vaste terre, pouvoir exterminer les mêmes monstres qui ont tué mon meilleur ami.

Une poussée d'adrénaline m'envahît tout à coup.

« Allons acheter cette fichue arme. J'attendais ce jour depuis une éternité. », m'exclamai-je tout haut.

Un rictus vint se loger au coin des lèvres de Jasons. Je ne fis pas de remarque et alla rapidement en direction de la sortie de cette académie.

« C'est vrai que tu n'as jamais visité la capitale... », s'exprima soudainement Jasons tout en rabattant sa capuche.

D'ailleurs, celui-ci était habillé tout en noir et avait sur son sweat le même symbole que sur le mien...

« Je te demande pardon ? », fis-je mine de n'avoir pas compris.

Comment pouvait-il savoir que je n'avais jusqu'à présent jamais mis les pieds à la capitale ?

« Faisons une petite visite des lieux après être passé chez l'armurier.

— En quelle honneur ? », le questionnaire septique de son étrange comportement qu'il portait à mon égard.

« En guise d'excuse pour mon mauvais comportement lors de notre rencontre. », déclara-t-il sérieusement.

Il était vrai que notre querelle était plutôt enfantine.

« 2 gâteaux...

— Comment ?

— Offre-moi 2 gâteaux et ça sera de l'histoire ancienne. »

Jason rit à en perdre l'haleine dans la grande avenue tout en faisant tomber sa capuche.

C'était à ce moment précis que tout le monde nous remarqua. Une horde de personnes s'inclina soudainement face à nous.

Un étrange brouhaha se fit toute à coup entendre.

« Qui est cette fille ? », répliqua une première femme.

« Elle semble plutôt simple. », remarqua une autre femme.

« Regarde ses habits et son apparence, elle n'a pas l'air de quelqu'un d'important. », lui répondis l'homme qui se tenait à ses côtés.

Alors que j'étais sur le point de répliquer, Jasons me stoppa dans mon élan et prit précipitamment ma main. Nous couramment tous les deux, main dans la main à vive allure.

Il avait pris ma main avec une telle aisance, avait-il l'habitude de se comporter de la sorte avec toutes les filles ?

Après quelques minutes, Jasons ralenti la cadence et s'arrêta devant une luxueuse boutique. Je lâchais brusquement sa main et la rangea rapidement dans ma poche.
Cette action nous valut un long moment de silence.

« Nous sommes arrivés chez l'armurier », m'informa-t-il tout en se raclant la gorge.

Je levais les yeux et remarquais la luxure de cet endroit.
Se moquait-il de moi ? La devanture de l'armurerie devait coûter plus cher que le prix d'une maison en province. Comment allais-je faire pour payer ne serait-ce qu'une arme dans ce genre de boutique ?

Avant que je n'ai eu le temps de répliquer, il rentra en premier chez l'armurier et me tint la porte afin que je puisse moi aussi rentrer. À contre coeur je le suivi.

« Bonj— Votre altesse c'est un honneur pour moi de vous recevoir dans notre humble boutique. », s'inclinât un des vendeurs.

« Vous pouvez vous relever, nous sommes ici pour l'achat d'une arme. », expliqua Jason.

J'inspectai minutieusement cette armurerie. Pas un seul grain de poussière n'était présent. Le plafond était recouvert de moulures, les unes plus somptueuses que les autres et un tapis en velours ornait tout le sol.

Les armes étaient disposées les uns à la suite des autres. Elles étaient tous sans exception enfermés dans une vitre en verre.

Une seule question me vint en tête, comment allai-je me payer une de ces armes ? Me rappelant le prix d'une simple viennoiserie, je ne pouvais pas me permettre d'acheter une arme. Mes économies étaient pathétiques en comparaison à ce que cette boutique offrait...

Alors que j'allais rebrousser chemin afin de trouver une autre armurerie qui rentrait dans mon budget, une étrange aura se fit sentir.

Je me retournai et lançait un regard à Jasons. Néanmoins, celui ne remarqua rien.

« Vous cherchez donc une arme, laissez-moi vous conseiller », nous suggérera le vendeur.

Les deux gaillards étaient encore en pleine discussion. N'avaient-ils pas senti cette mystérieuse aura. Jusqu'à présent, je n'avais jamais ressenti une aura de cette ampleur. C'était à la fois terrifiant et impressionnant.

Qu'est-ce que cela pouvait bien être ?

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Ceci marque la fin de mon chapitre, j'espère de tout coeur qu'il vous a plu ! N'hésitez pas à donner votre avis !

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