Un an. Cela fait un an qu'il est parti.
Comme chaque matin, Bernadette prie de toutes ses forces en pensant à son mari au front.

Elle n'est pas fatigué, ou triste. Non, la femme d'origine sicilienne se sent vide, aucune larme ne sort, pas une once d'espoir, elle ne croit plus en rien.

1943. Le régime de Vichy est toujours présent. Les juifs sont en constant danger par la trahison du gouvernement totalitaire.

Bernadette prie, c'est son unique arme dès à présent. Elle économise tout ce qu'elle peut pour parvenir à donner ce qui faut à son corps.

La châtain n'écoute même plus la radio qui ment à longueur de journée.

"De la bouse pondu par des lâches".

Dit-elle.
Bernadette prend un risque, elle le sait en ne lisant que les journaux des terroristes, surnom des résistants.

Avec tout ce qu'elle aperçoit et entend, la normande sait comment ne pas faire suspecte.

Plonger dans ses pensées, un coup à la porte la sort de ces dernières. C'est méfiante qu'elle s'avance vers celle-ci.

Pratiquement un an après la dernière publication me revoilà. Je tiens à m'excuser de cette longue absence mais disons que j'ai privilégié le bac (qui n'a pas eu lieu) pour ensuite me pencher sur cette short-story.

La bonne nouvelle et que j'ai fini la mini-série The Pacific. Et celle-ci m'a donné quelques idées.

À la prochaine !