Lettre n°15
01/11/1981
Lily,
Tu dois être étonnée de voir cette lettre, mais certainement pas plus que moi. Vois-tu, ce matin en me levant je suis, comme chaque jour, allée chercher le lait au pied de la porte et miracle (ou bien devrais-je dire « ô malheur » ?) que vois-je au seuil de ma porte ? Pas de lait mais un bébé ! Pas n'importe lequel très chère, non, ton fils dans un petit couffin avec comme seule explication la lettre d'un vieil hibou détraqué ! Qu'as-tu fait pour que tu te fasses tuée, pour que papa et maman se fassent tuer, par ta faute !
Je te préviens, ton fils n'ira jamais faire ses études sans l'école de timbrés où tu as fait ta scolarité ! Mais tu es chanceuse, ton vieux singe est venu me voir pour que je garde ton fils, pour que je ne l'envoie pas dans un orphelinat comme nous l'avions prévu Vernon et moi, que je men occupe comme mon propre fils et qu'il ne manque de rien. Comment te dire ce que j'en pense ? Cest hors de question que mon petit ange côtoie une erreur de la nature quest ton enfant. Alors je garderai ton fils chez moi, je le nourrirai et lui donnerai un lit. Mais ce sera tout, en souvenir de tout ce que tu m'as fait subir, toutes ces années où j'ai vécu dans ton ombre, où la famille ne voyait que toi et ta réussite, où ils étaient aveugles à ce que tu étais réellement, soit un monstre. Où étais-tu quand tout le monde s'est fait exterminer pour toi ? Qu'as-tu fait pour protéger ceux qui faisaient partis de ta famille ? Ceux qui étaient si fières de la sublime Lily, la réussite de la famille. C'est de ta faute s'ils sont morts, de te faute si je te hais, et te ta faute si tu es morte. Toujours est-il que ton fils ne suivra pas ta voie empoisonnée (bien que je ne le pleurerais pas s'il venait à décéder), qu'il n'apprendra pas tes tours de malheur. Mais je te préviens, je ne mettrais pas en danger ma famille pour ton rejeton, Dudley ne subira pas ses mauvaises ondes ni sa compagnie.
Je te laisse là, parce que tu ne vaux pas vraiment la peine que j'use de l'ancre pour toi.
Ne crois pas que je t'ai pardonné,
Pétunia Dursley
Pétunia cacheta la lettre et la jeta au feu se disant que personne n'avait besoin de lire cela et que les fumées nocives finiraient bien par la trouver. Elle secoua ensuite sa tête en se disant finalement qu'elle devenait aussi folle queux et se jura que jamais plus on ne la reprendrait à penser à cela.
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Merci pour tous vos commentaires et vos relancements ! N'hésitez pas !
I.
Publié le 8/01/2020
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