Lettre n°14
26/08/1978
Papa, Maman ;
Vous savez, j'aurais voulu tellement de choses, tellement de choses qui n'arriveront pas.
En commençant par tout ce que je n'ai pas eu le temps de vous dire ou ce que je ne voulais pas vous dire.
Comme vous le savez déjà, c'est très tendu chez les sorciers : de grands adeptes de magie noire « s'amusent » à mettre le chaos un peu partout où ils passent -c'est à dire qu'il tuent, enlèvent et torturent des gens. Ils prônent que les sorciers de sang-pur (qui n'ont que des sorciers dans leur arbre généalogique) sont supérieurs aux autres, en particuliers des moldus et des nés-moldus (des sorciers nés de parents non-sorciers). C'est ça tous les massacres dont ils parlaient au JT.
En étant à Poudlard, je ne craignais pas grand chose, juste leurs adeptes qui y étaient scolarisés, bien qu'ils nous en aient fait déguster, à moi et aux autres nés-moldus.
Vous souvenez-vous de Severus Rogue, le petit garçon qui m'avait fait découvrir la magie? Vous vous demandiez pourquoi je ne lui parlais plus (surtout toi, maman). Et bien il est partisan de ce mouvement. Mais au fur et à mesure que le temps passait, il s'éloignait de moi et traînait avec ces pro-mangemorts (c'est le nom qui leur a été donné). Il y a trois ans, il m'a traitée de sang-de-bourbe -le nom qui est donné aux enfants nés de moldus. En soit, le fait qu'il dise ça m'a fait mal, mais le plus dur était qu'il disait qu'il se fichait de tout ça.
Pour évier tout ça au maximum, je vais m'engager dans l'armée qu'à créé Dumbledore, avec mon petit-ami et tous mes autres amis. J'ai envie de me battre pour ça, afin de montrer que non, ils ne feront pas du mal sans représailles.
Et je suis désolée maman, désolée de ne pas pouvoir réaliser ton rêve, que tes filles se réconcilient, que ce soit comme avant.
Ce n'est pas possible. Tunie est trop jalouse, et ça, je ne l'ai pas compris assez vite. C'est trop tard maintenant, beaucoup trop tard. Je suis vraiment désolée maman.
Je vous aime très fort,
Votre fille,
Lily
La jeune rousse sécha ses larmes et cacheta l'enveloppe qu'elle déposa sur la tombe de ses parents. Elle prit la main du brun à côté d'elle et souffla un dernier « au revoir » avant de se retourner et quitter ce lieu.
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