Lettre À Mon Amour


Mi Amor,

Je n'y avais jamais réellement prêter attention, voir à quel point la vie humaine pouvais être importante dans ce monde. La sensation que l'on se procurait lorsque l'on se disait enfin vivre librement. Te souviens-tu du jour où nous nous sommes réellement aimer ? Ce jour là, le temps était splendide. Les rayons du soleil flânaient sur notre douce et belle ville de Naples, les oiseaux chantaient leur berceuse du jour. Un vent vrai passait dans mes courts cheveux bruns comme tu les aimais tant, ma longue robe noir flottait grâce à ce vent. Je regardais le ciel près du port, mon grand chapeau sur la tête. Tu étais arrivé derrière moi calmement, un bouquet de rose rouge dans les mains, mes fleurs préférés comme tu le savais si bien. Je m'étais retournée pour te regarder toi, un homme de famille peu riche et pourtant les rêves ne te manquait pas. Tout semblait te réussir pas la moindre des petites tâches ne te passait sous la main.

Les rayons du soleil reflétaient sur tes court cheveux châtains, tes yeux bleus brillaient de milles feux les rendant encore plus intenses que d'habitude. Ce sourire sur ton visage rayonnant n'étais qu'un simple petit détails qui m'avait sauté au yeux. Tu souriais réellement, me montrant ouvertement ta joie, celle que tu ressentais avec moi à tes côtés. Ton sourire si sincère qui ornait ton doux visage, jamais au grand jamais je n'allais l'oublier. Tu m'avais regarder, me tendant le bouquet de roses fraîchement coupées en me disant un simple : « C'est un cadeau pour toi ». Je t'avais regarder surprise sur le coup et pourtant j'avais pris le bouquet dans mes mains, l'approchant de mon nez pour pouvoir sentir la douce odeur qui s'échappait de ses douces fleurs.

Alors que je m'imprégnait de cette douce odeur familière, tu m'observais calmement, attendant la moindre réponse de ma part. Je m'étais alors approcher de toi, me mis sur la pointe des pieds et embrassa ta joue comme remerciement. Je t'avais regarder en souriant et t'avais dis : « Merci beaucoup, elles sont magnifiques ». Gêné, tu avais passer ta main sur ta nuque montrant ton embarra, tes joues légèrement teintées de rouge en témoignait.

Je me souviens ce jour là avoir entrelacer ta main dans la mienne, elle était grande et rugueuse contrairement à la mienne qui était petite et douce. Nous avions marcher longtemps dans Naples, main dans la main. Nous avions parler de pleins de chose comme mes futurs projets à réaliser sur mes toiles. Toi, tu me racontais comment se déroulait tes journées à la boutique de vêtements, lorsque des gens achetaient tes vêtements tu semblais tellement joyeux que cela me remplissait à chaque fois de bonheur. Je me souviens à cette époque nous avions au moins une vingtaine d'année, nous étions en 2001. Nous étions tellement heureux à cette époque, nous vivions enfin comme nous le voulions de plus, la réussite nous souriais.

Ce soir même, nous nous étions offert notre corps et notre âme à l'un et à l'autre. Tu avais toucher mon corps dans de geste doux et sensuels, tu m'avais embrassé jusqu'au couché du soleil. Nous avions libérer notre désir et notre amour ce soir là et ce fut l'une des soirée des plus inoubliable pour moi.

Dix longues années passèrent et un petit ange nous avait rejoint. En Juillet 2006, nous avions eu un petit garçon. Les cheveux aussi foncé que ceux de sa mère et les yeux aussi clairs que ceux de son père. Nous l'avions appelé Milo, il était si mignon à sa naissance que tu avais même pleurer pour ses beaux yeux.

Pour tes trente deux ans, je t'avais offert un piano. Tu jouais si bien et avais tellement de grasse, s'en était un spectacle magnifique. Quelque fois, je t'accompagnais au violon mon instrument fétiche depuis au moins cinq années en arrière, tu me l'avais offert pour le jour de mes vingt cinq ans, je m'en souviens comme ci c'était hier. J'avais sauté dans tes bras tellement j'étais heureuse. Tu avais étais si content de me voir comme ça, je n'avais pas vue un tel sourire sur ton visage depuis bien longtemps. Notre fils répétait sans cesse qu'il était fière de nous lorsqu'il nous écoutait.

Un jour d'été chaud de 2016, tu avais été tomber malade. Toi qui étais de nature forte venait d'avoir sur la conscience une lourde maladie. Je t'avais emmener à l'hôpital le plus proche et tu fus immédiatement pris en charge. Après plusieurs examen insensément pour toi et de longues heures d'inquiétude pour moi, les résultats tombèrent. On venait de te trouver un cancer, malheureusement trop avancer et donc impossible à traiter. J'avais pleurer toutes les larmes de mon corps tu étais tellement choquer par cette nouvelle que tu n'arrivais même pas à pleurer. Dans un accord commun avec les médecins, on avait décider de retourner chez nous, tu voulais vivre tes derniers instants avec ta petite famille comme tu l'avais si bien dis en souriant tristement.

Plus les jours passaient et plus ton état se dégradait. L'hiver arrivait à grand pas, tout comme tes cheveux commençant à tomber. C'était un Jeudi. Tu avais crier mon nom dans la salle de bain, j'avais courus dans les escaliers tombant par ailleurs me faisant un horrible bleu sur le genou pourtant j'avais continuer à courir. J'étais arriver en panique, le souffle couper. Lorsque je t'ai vu, tenant plusieurs mèches de cheveux dans tes mains j'avais souris tristement. Tu semblais tellement triste et épuisé mentalement... Je t'avais pris dans mes petit bras et tu avais pleurer sans t'arrêter. Tout le long, je te caressait le dos te réconfortant dans le silence alors que tu pleurer me montrant enfin un signe de faiblesse.

Les premiers flocons de neige étaient arriver. Dans le jardin, Milo courrait partout les bras élevés vers le ciel, sans petit bonnet sur la tête le rendait incroyablement mignon à vrai dire. Nous étions aussi dehors ce jour là. Je te tenais pas le bras, mon manteau et mon écharpe en laine rouge autour du cou et toi tu avis ton gros manteau avec un plaid par dessus, de grosses moufles noires et un bonnet en laine. Lorsque tu avais vu les flocons, une larme avait roulée le long de ta joue creusée par la douleur. Tu avais souris comme un enfant, levant ton bras droit comme ton fils vers le ciel. Tu avais dis un simple : « Merci mon dieu...Merci... » et tu continuais de pleurer.

Je n'avais jamais réellement sue comment réagir face à de tel moment comme ceux là et pourtant le soir quand nous dormions ensemble tu me répéter toujours la même chose comme si chaque soir pour toi sonnait comme le dernier. Tu disais mon prénom en souriant, me sortant à quel point j'étais une femme incroyable et forte car je restais à tes côtés jusqu'à la fin sans t'abandonner ni craquer. Mais un soir, tu m'avais fait un discours différent de ceux de d'habitude : « Mi amor... Grazie... ». Je t'avais regarder curieuse et t'avais demander pourquoi me remercier. Tu m'avais répondu ; « Car malgré chaque jours de souffrance pour toi, chaque soir où tu pleurais la nuit pendant que tu croyais que j'étais endormi, tu continuais a être prêt de moi. Tu es une femme forte et incroyable, belle drôle et talentueuse, une artiste qui devrait être beaucoup plus être connue ailleurs qu'à Napoli... Je voudrais que le jour où je partirai, tu continu à vivre comme nous le faisions avant tout les deux... »

J'avais baisser la tête, pincer les lèvres et serrer mes poings tellement fort pour retenir mes larmes mais en vain j'avais craquer. Pour la première fois, je venais de lâcher ma tristesse devant toi. Avec le peu de force qu'il te restait, tu m'avais prise dans tes bras faible et maigre. Tu m'avais serrer contre toi et j'avais pleurer. J'étais à bout mentalement mais je faisais tout mon possible pour rester forte face à toi. Situ savais comme je m'en voulais pourtant tu me caressais calmement les cheveux. Après m'avoir longtemps enlacer, je t'avais embrassé et me suis endormie en te tenant la main calmement. Il me semble que tu m'avais regarder longtemps de tes pauvres yeux maintenant cerner à cause de la fatigue cependant, le bleu dont il était teinté ne perdait pas leur éclats.

Le lendemain matin, je m'étais réveiller calmement je t'avais parler mais malheureusement tu ne m'avais pas répondu. J'étais devenue inquiète sur le coup. Ce n'est lorsque je cherchais un pou venant de toi que j'avais compris, tu venais de partir depuis au moins un bon moment déjà. Lorsque j'ai vu ce sourire si tendre sur ton visage tourné lui même vers l'endroit ou je m'étais endormie j'avais compris. Oui tu étais partit mais heureux et calmement apparemment sans trop souffrir. Je n'avais pas pleurer non, j'avais souris. Tu pouvais enfin partir tranquillement et ne plus être embêter par cette maladie. Je m'étais lever dans un silence complet, pris mon téléphone dans mes mains et composé le numéro des pompiers, une jeune femme m'avais répondue.


« Service des pompiers je vous écoutes, quel est votre problème ?

- Bonjour, mon mari atteint d'un cancer voulait passer ses derniers instants avec nous, il a pu les terminer en souriant...

-Toutes mes condoléances madame... Puis-je avoir vôtre adresse s'il vous plaît ? Je vous envoie une équipe. »


Je lui avais alors faite parvenir nos coordonnées, elle avait dit que j'avais été très courageuse, que ça n'avais pas due être facile et elle avait raison. Lorsque les pompiers furent arriver, Milo se réveilla et sortit de sa chambre, il était arriver dans la notre où se trouvait ton corps. Je lui avait dit de ne pas venir et pourtant il avait fait une chose incroyable pour un petit garçon de son âge. Il était monter sur notre lit, s'était assis à tes côtés et avait embrasser ta joue comme pour te dire au revoir. Il t'avais sourit et avais dit « Addio, papà... ». Il avait descendu du lit et s'était mis à mes côtés. Il avait mis sa petite main dans la mienne et une larme avait couler le long de ses petites joues tout comme moi.

Quand, tu étais enterré. J'avais été dans ton magasin un jour et dans ton atelier sur la table, un paquet se trouvait là seule. Une belle robe noir et longue comme celle que je portais autrefois. Avec elle, un mot se trouvait aussi là : « Per la donna più bella del mondo *». J'avais pris la robe contre ma poitrine et l'avais serrer si fort contre moi... Je n'avais pas pleurer non, je ne l'avais pas fait. J'ai tenue ton magasin pendant très longtemps, vendant les dernières de tes créations mais aussi quelques unes de mes œuvres.

Au moment où j'écris cette lettre nous sommes en 2019. J'ai actuellement 38 ans, tu en aurais eu 40. Milo a maintenant 13 ans, il a beaucoup grandi et devient un très beau jeune homme ayant les mêmes yeux que toi. Je tiens toujours ta boutique, vendant des créations faite par mes propres soins aussi celle de notre fils, lui aussi un futur couturier tout comme son père l'était.

Comme nous le faisions souvent ensembles le soir, je pars avec Milo dans Naples nous promener dans les rues animées de notre belle ville. Tout les deux, nous nous arrêtons prêt du pont où nous nous sommes aimer pour la première fois. Habillée de ma longue robe noire, de mes chaussures vernis ,ton collier préféré autour du coup, notre alliance autour de mon annulaire Milo ayant la tienne en collier autour de son coup et mon grand chapeau d'antan. Le vent passant dans nos cheveux mais faisant aussi bouger mes vêtements.

Nous regardons l'horizon en silence et un sourire apparaissez sur nos visages. On savait que tu étais là quelque part, que ce soit prêt de nous deux où non dans tout les cas tu étais là, dans nos cœur.

Mi amor, je t'aurais aimé et comme je te l'ai promis, nous serons heureux pour toi. Je ne t'oublierai jamais...


Dors bien mon amour...









*Pour la plus belle femme du monde.  

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