Chapitre 6
Forêt enchantée
27 décembre 2016
15h00
Externe
Dans un palais entièrement fait de cristal et de matériaux précieux, une jeune reine était affalée sur son trône, un air dépité au visage. A ses côtés, sa fidèle dame de compagnie surnommé 《choupi》 déplaçait un énième pion sur le petit plateau d'échec avec un sourire malicieux aux lèvres
- Et...échec ! Dit la jeune choupi avec un air suffisant
La jeune reine toisa la choupi avec désespéré et avança son fou entre le roi et la tour, un sourire satisfait se dessinant au coin de ses lèvres
- Échec et maths. Dit elle en croisant les bras.
Choupi soupira tristement en se redressant dans son siège et lança un regard plutôt las à la reine
- Je perds tout le temps...! Ce n'est pas juste !
- Ah mais Alice si tu savais... Il n'y a pas grand chose de juste dans ce vaste monde.
La reine, plus communément appelée Sarah soupira en se levant de son siège et de s'approcher de la fenêtre lentement, faisant traîner sa traîne argentée, semblable au courant d'une rivière. Elle s'approcha d'une petite table sur laquelle était posée un plateau avec pleins de petits personnages en papier mâché dessus.
- Par exemple... Je peux déjà te dire que mon cher ami de longue date... Ne vas pas tarder à m'appeler. Je sens qu'il va commettre une erreur qu'il regrettera.
Alice fronça les sourcils en se levant à son tour de son siège pour s'approcher de Sarah en tentant de remettre les éléments en place dans sa tête
- Qu'est ce que ça veut dire ?
- Ça veut dire que comme d'habitude, il va s'emmêler les pinceaux et faire quelque chose qu'il ne pourra pas réparer de lui même... Et qu'il va avoir besoin de moi.
Storybrooke
27 décembre 2016
16h00
Externe
- Dit le ! Hurla une énième fois Peter, envoyant une énième décharge électrique dans le cerveau d'Emilya avec sa magie. Dit qui je suis !
Cela faisait un jour entier que la jeune femme était retenue prisonnière dans cette maison isolée de Storybrooke avec pour seule compagnie, ce malade qui ne pensait qu'à une seule chose, lui faire remonter ses soit disant souvenirs. Il n'arrêtait pas de torturer mentalement la jeune fille sans aucune seconde de répit, la faisant souffrir et la rendant à la limite de la folie. Elle n'en pouvait plus, elle souffrait, elle mourrait à petit feu. Et lui ne se rendait visiblement compte de rien ou du moins il faisait exprès. Il ne cessait de la maltraiter.
- Je ne sais pas ! Je n'en ai aucune idée s'il te plaît arrête ! Sanglota Emilya, les mains de part et d'autre de sa tête.
Mais Peter ne faisait pas attention à ses supplications, il continuait de broyer l'intérieur de la jeune fille n'en faisant qu'à sa tête. Il voulait qu'elle revienne, il voulait sa Emilya à ses côtés il avait besoin d'elle... Elle ne pouvait pas l'avoir oublié ! Ou bien faisait elle exprès...?
A cette pensée, Pan écarquilla les yeux en envoyant une décharge encore plus forte que les autres faisant hurler la jeune fille de plus belle. Mais cette fois il ne relâcha pas. Il accentua un peu plus la douleur, la faisant tomber au sol en pleurant et criant. Elle avait l'impression qu'un millier d'aiguilles lui transpercaient la tête pour écorcher et déchirer chaque petit bout de cervelle à l'intérieure d'elle.
Et Peter continuait. Encore plus fort, encore plus longtemps, encore plus violament. Ses yeux étaient devenus enflammés de colère, d'exasperation et de tristesse. Il en avait marre de tourner en rond. Il avait besoin d'elle maintenant et elle continuait d'agir comme si jamais rien de tout ça n'avait eu lieu ! Elle devait payer ! Il la fixait durement, ne prenant pas garde aux hurlements qui lui explosaient les tympans. Il avait la sensation de tout contrôler, d'être plus puissant... En position de supériorité. Et il aimait ça.
Au fond de lui il adorait la voir supplier, crier et souffrir au sol. Il se disait que c'était le prix à payer pour l'avoir brisé. Elle ne pouvait pas s'en sortir ainsi. Alors il continuait de plus belle...
Au bout d'une dizaine de minutes les hurlements se turent dans une exclamation étranglée et Emilya cessa de convulser au sol. Elle restait molle et inanimée, telle une poupée de chiffon. Peter fronça les sourcils et la lueur de sadisme disparut petit à petit dans son regard. Il se pencha lentement sur le corps de la jeune fille et tendit la main pour effleurer sa joue du bout des doigts. Était elle morte ? Non. Il pouvait entendre sa respiration. Elle était sifflante, certes mais active. Il passa doucement sa main au dessus de son corps pour le faire leviter et le reposa délicatement sur le lit après avoir déposé un baiser sur son front. Cela semblait suffir pour aujourd'hui... De toute façon elle n'était plus apte à lui répondre.
Il recula lentement du petit lit sur lequel Emilya reposait et se tourna vers le mur blanc, le regard dans le vide, la tête vide également. Soudain il se crispa et ses yeux qui étaient calmes devinrent à nouveau étincelants de rage. Il savait tout ce qui se passait dans cette habitation, qui entrait.... Et qui sortait.
Henry était sorti. Mais il était attaché solidement et il n'aurait pas pu passer sous la surveillance de violet...
Pan poussa un cri de rage en se levant d'un coup brusque et sortit de la pièce en la claquant violament. Violet.
La princesse en rose avait libéré le prisonnier.
******
Henry sortit de la maison, traînant derrière lui Violet qui s'accrochait à lui comme si sa vie en dépendait. Le jeune auteur était resté dans le noir toute la journée. Il avait entendu avec horreur les hurlements d'Emilya et avait tenté de toutes les manières de s'enlever des liens qui le tenaient... Mais en vain.
Quelle ne fut sa surprise lorsque sa petite amie, Violet était descendue dans la cave, armée d'un couteau tranchant pour couper ses liens et le libérer après l'avoir embrassé fougueusement.. Il était donc sorti, posant milles et une question à la jeune fille qui se contentait de répondre par des sourires sucrés ou des gloussements de dinde : "oh mon chou ça n'a aucune importance !". Henry n'insista pas. Il continua d'avancer rapidement jusqu'à la demeure du maire de la ville et toqua à la porte rapidement. Il avait à vrai dire, d'autres choses à s'occuper plus importantes que sa petite amie. Il avait parfaitement entendu les hurlements d'Emilya qui peignait une souffrance immense. Alors il n'avait pas le choix, il devait la sauver...
Après tout Henry était un héro et c'est ce que tous les héros faisait non ?
La porte s'ouvrit sur une jeune femme brune, les cheveux au carré et un air plutôt strict au visage. Son tailleur noir révélait son attitude au travail et sa légère cicatrice à la lèvre supérieure ne faisaient aucun doute. Henry était bien face à Regina Mills, maire de Storybrooke et mère adoptive du jeune homme.
- Bonjour maman ! Dit - Il avec un faible sourire. Il n'eu pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que sa mère se jeta à son cou et l'etreignit fortement.
- Henry ! Mon dieu nous avons eu tellement peur ! Ou était tu passé ?!
- Maman... Tout va bien je suis la et je vais bien...
Regina se détacha de son fils en fronçant les sourcils et caressa ses cheveux d'un air tendre qu'elle lui réservait
- Tu aurais pu prévenir...
- J'étais avec violet. Mentit le garçon en regardant sa mère d'un faux air gêné. Et on a vu Emilya... Mais j'ai besoin de ton aide, maintenant
- Oh, Henry ce n'est pas que je ne veux pas t'aider... Mais j'ai à faire... Emma, Kilian, David et Mary Margaret sont la... Nous. ..
- Il y a un problème ? Dit Henry en fronçant les sourcils d'un air inquiet
Regina regarda longuement son fils en se pinçant les lèvres, hésitant à lui dire avant de lâcher doucement et rapidement
- Peter Pan est à Storybrooke. Et on a reçu un message d'un des garçons perdu, Félix. Ils te veulent. Mort.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top