Bonjour, bonsoir mes petits apple pie à la cannelle 

Bon je précise encore, que cet OS vient du calendrier de l'avant que j'ai fait avec @HiMaboroshi donc oui vous pouvez l'avoir déjà lu. et ce n'est pas la peine de le me dire que vous l'avez déjà lu quelque part. 

Je mets juste tout mon travail au même endroits. 

Bonne lecture :) 

***** 

— Comment ça tu n'as toujours pas commandé ton avion ?

Peter soupira en entendant la voix furieux de son père au téléphone. Il s'assit sur son lit de sa chambre universitaire. Il savait très bien que c'était de sa faute, il aurait dû commander son avion depuis des mois maintenant mais à cause de ses examens de fin de semestre; il avait tout simplement oublié. Peter se retrouvait avec tous les avions complets.

— Je sais j'aurais dû ....

— Ton père va être furieux.

— Car tu ne l'es pas peut-être, dit Peter d'un air amère.

— C'est juste, c'est le premier Noël que tu es loin de la maison et je voulais que ce soit parfait.

— Je demanderai que Pa' m'envoie son jet ?

— Peter, Tony ne le sait pas, grogna Steve. Je voulais que se soit une surprise.

— Je trouverai une solution Papa, dit-il avant de raccrocher.

Il jeta son téléphone sur son lit et s'allongea en mettant son coussin sur la tête. Il avait envie de hurler. Il détestait décevoir ses parents surtout qu'il était tellement heureux de faire une surprise à son père.

Il prit son téléphone et envoya un message à son meilleur ami « hey, mec, tu rentres comment pour les vacances ? » En voyant, la réponse de son meilleur ami Peter se sentit encore plus mal. Ned ne rentrait pas ses parents passaient Noël à Boston avec lui.

« Réfléchis Peter, aller tu ne peux pas faire ça à ta famille ».

Le jeune homme regarda son répertoire pour trouver quelqu'un qui pourrait l'amener. Pepper était surement chez ses parents. Oncle Bruce et Tante Natasha était en voyage comme chaque année. Oncle Sam devait être en mission avec Bucky quelque part dans le monde. Et puis, son regard s'arrêta sur un prénom. Il ne pouvait pas lui refuser, c'était son parrain après tout. Il l'appela en croisant les doigts qu'il accepte.

— Quoi ? Dit la voix derrière le téléphone.

— Hey, Happy, c'est ton filleul préféré.

— Je sais, mais là, je suis un peu occupé, Pete.

— Attends, j'ai quelque chose à te demander. Tu sais, Papa voulait que je vienne pour Noël mais j'ai un peu oublié de commander mes billets d'avions.

Happy rit au téléphone.

— Pourquoi ça ne m'étonne pas de toi ? 

— Tu pourrais venir me chercher ?  je te promets, je te payerai l'essence Happy. Mais tu comprends,  c'est mon premier Noël loin de New York je n'ai pas envie de le passer loin de ma famille.

— Arrête d'essayer de m'amadouer petit. Je viens.

— C'est vrai ? Cria-t-il.

— Bah oui, tu es mon filleule préféré, est-ce pas ? 

Peter raccrocha avec un grand sourire sur les lèvres. Il était tellement heureux, il était même sur- existé en préparant ses valises. Sa famille lui manquait terriblement. Il n'aurait jamais pensé que c'était si dur de ne plus vivre chez ses parents et loin de sa ville natale. Il adorait ses études et puis c'était l'université de son père et il voulait suivre les pas de son paternel. Pourtant, cela ne l'empêchait pas d'avoir des crises de larme le soir quand il était seul. Il avait le mal du pays et il avait hâte d'être chez lui.

Le vendredi après midi, Peter avait prit ses valises et attendait Happy devant son dortoir. Il était impatient. Il vit alors, au loin, une Audi se garait. Il savait très bien que c'était son parrain. Il s'avança et entra dans sa la voiture.

— Merci d'être venu me chercher Happy je te revaudrais ça.

— Il y a aucun soucis Peter. Mais si je ne suis pas rentré avant le diner tu expliqueras à May pourquoi j'ai dû faire aller-retour New York-Boston.

— Bien sûr, dit-il avec un clin d'oeil.

Peter prit son portable et envoya un message à son père, Steve, pour dire qu'il était en route et qu'il devrait être à l'heure pour ce soir. Il savait que ça allait le rassurer.  Il était souvent stressé quand il organisait quelque chose dans le dos de son mari car il ne savait pas garder un secret. Peter avait hésité d'ailleurs de ce talent, il était aussi mauvais menteur que son père.

Happy prit la direction de l'autoroute. Le paysage était vraiment laid et la neige n'arrangeait pas le tableau. Elle n'avait pas cette couleur blanche que tout le monde aimait tant. Non, elle était grise comme si cela faisait des jours qu'elle était là et qu'elle attendait de fondre.

— Alors tes cours ? Demanda alors le conducteur sans quitter la route des yeux.

— Et bien c'est plus dure que je le pensais, avoua Peter d'un soupire.

— Tu vas y arriver gamin. Ne t'en fais pas.

— C'est juste que parfois je me sens seul, soupira-t-il. Ned est à l'autre bout de la ville. MJ est à Londres et vous êtes tous sur New York.

Happy jeta un coup d'oeil vers lui et lui tendit une boite de chocolat en ajoutant « tiens ça te fera du bien ». Le jeune homme sourit au geste de son parrain. Happy n'avait jamais été démonstratif avec Peter mais il savait très bien qu'il aurait toujours été là pour lui. Et aujourd'hui Happy lui avait bien prouvé. Il était là et Peter ne demandait pas mieux.

Peter arriva à New York en début d'après-midi. Happy l'avait déposé devant l'école primaire, il le remercia pour tous et courut vers la porte d'entrée. Il cherchait ses parents du regard, aucun visage familier.

— Peter ! Cria une voix au loin.

Le jeune homme se tourna vers la provenance du son. Il vit une fillette brune de six ans en robe blanche et une auréole sur la tête. Peter fit un grand sourire. La fillette courut dans ses bras, Peter l'attrapa en la faisant tourner après l'avoir serrer contre lui. La fillette lui fit un énorme bisous sur sa joue.

— Morgan Roger-Stark, où es-tu encore passée ?

Peter posa son regard sur l'homme qui s'avança vers eux.

— Peter, que fais-tu ici ?

— Salut Pa'.

Tony avait un grand sourire sur le visage et prit son fils dans ses bras. Peter retenait ses larmes. Il était rentré, il était avec ses parents et sa petite soeur. Il était heureux.

— Petey, tu as vu je suis un ange.

— Je vois ça ! Tu es magnifique, soeurette.

— C'est normal, je suis une Roger-Stark, dit-elle avec fierté.

Toney et Peter explosèrent de rire sur les paroles de la fillette.

C'était le spectacle de Noël de sa petite soeur. Sa classe reproduisait les tableaux de la natalité et Morgan était l'ange Gabriel. Bien sûr, cela faisait rire le jeune homme car Morgan était tout sauf un ange. Elle savait comment amadouer son monde et personne, même lui, ne savait lui dire non. Peter arriva devant Steve qui le prit dans ses bras avec un sourire.

— Tu as vu Steve notre fils est rentré à la maison.

— Petey, tu me conduis à ma classe ?

Peter accepta  et s'en alla en gardant la petite dans ses bras.
Tony se retourna vers son mari avec un doux sourire puis déposa un baiser sur ses lèvres.

— Merci, dit Tony doucement.

— Je ne vois absolument pas ce que tu parles.

— Oh Steve, arrête je sais très bien que tu as tout fait pour que Peter soit là.

— Je voulais juste que notre famille soit réunie.

Après le spectacle, la famille Roger-Stark rentra alors dans la Tour Stark. Cette grande tour qui était vide depuis qu'une grande partie des Avengers avait leur propre famille et partit vivre de leur côté.

Peter entra dans la pièce commune, qui avait été décoré avec des décorations de Noël. Tony avait mit le paquet cette année, mais ça faisait un endroit chaleureux comme à leur image.

Alors que Peter s'avança vers la cuisine, il sentit quelque chose lui tenir la jambe. Il baissa les yeux alors et il vit sa petite soeur qui s'accrochait.

— Toi, tu te caches, dit il amusé.

— Papa veut que j'aille me coucher mais je ne veux pas.

— Tu vas avoir des soucis, Morgan.

— Non, dit elle en secouant la tête. Mon grand frère va me protéger.

Peter rit et la prit dans ses bras. La petite Roger-Stark serra alors son grand frère en ayant un grand sourire sur ses lèvres. Il adorait sa petite soeur. Il était vraiment heureux quand Steve et Tony avaient décidé d'adopter un nouvel enfant car au moins Peter ne se sentait plus seul. C'était parfois compliqué d'être un enfant unique.

Son père entra dans la pièce avec un doux sourire en voyant ses enfants.

— Morgan, il est l'heure d'aller te coucher.

— Mais papa, je suis assez grande maintenant je veux pas aller me coucher.

La petite fille fit sa fameuse moue qui était irrésistible et elle le savait. Peter vit son père qui allait craquer ce qui le fit rire. Peter se rappelait encore quand il avait l'âge de sa soeur c'était tellement facile de faire craquer Steve seulement en faisant une simple moue.

— Morgan Roger-Stark n'essaye pas d'amadouer ton père, grogna Tony derrière. Tu vas te coucher maintenant.

La petite descendit des bras de son frère en boudant et elle partit dans sa chambre en trainant les pieds. Steve la suivit en disant un merci à son mari.

Tony s'approcha de Peter et lui fit une accolade comme il avait l'habitude quand il sentait que son fils n'était pas dans sa plus grande forme.

— J'ai eu un appel d'un de tes professeurs. Il m'a dit que tes notes commençaient à baisser. 

Peter baissa la tête honteux puis il soupira.

— Je crois que je ne suis pas à la hauteur de MTI, Pa'.

— Ne dis pas de bêtise Peter, tu es le meilleur élève de ta classe !

— Je ne suis pas toi, Pa', dit-il en s'éloignant. Je m'en sors pas !

— Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?Je serai venu t'aider.

— Car je veux être aussi doué que toi. Tu crois c'est facile ?  J'y arrive juste pas. Tu es Tony Stark.

— Et tu es mon fils, Peter. Parfois, il faut demander de l'aide.

Peter avait gardé la tête baissée. Les professeurs n'arrêtaient pas de le mettre dans du coton car il était le fils de Tony Stark, le meilleur élève de tout les temps selon ses professeurs. Peter sentait tellement le poids sur ses épaules à cause de ça. Ses camarades l'avaient mit de côté car il était le chouchou de ses professeurs juste car Tony était un des plus gros donateurs.

— J'ai une idée, commença son père. Après les fêtes, je viens à Boston et je te fais des cours particuliers. Ça te dit ?

— Merci Pa'.

Tony sourit et le prit dans ses bras. Il n'était pas dupe, son fils avait un poids monstre sur ses épaules et il voulait simplement qu'il soit heureux. Peter le serra contre lui. Le jeune adulte avait tellement besoin de son père. Lui qui pensait que était prêt à quitter le nid mais il se trompait il avait besoin plus que tout de sa famille.

— Je vais être jaloux, dit Steve avec un sourire sur les lèvres.

Peter rit légèrement. Il ouvrit un bras et fit signe à son autre père de les rejoindre dans ce câlin. Il se sentait tellement en sécurité dans les bras de ses deux pères. Il avait tellement de la chance d'être dans cette famille, il ne se souvenait pas de ses parents biologiques, ils étaient morts quand il avait deux ans et peu de temps après il avait été adopté par la famille Roger-Stark. Ils étaient ses parents et Peter savait la chance qu'il avait eu. Ils avaient été toujours là pour lui même quand il a commencé à être Spiderman. Steve lui avait tout appris sur les combats et Tony lui avait fait son costume pour qu'il soit le meilleur super-héros.

Le matin du vingt-cinq décembre, Peter était en train de dormir paisiblement quand il sentit quelque chose sautait sur son lit en criant « Peter réveille-toi le père Noël est passé. Vite, viens ». Peter rogna et vit sa petite soeur sautait, surexcitée, sur son lit.

— J'arrive, grogna-t-il.

— Aller viens ! Dépêche toi sinon je pique tes cadeaux.

Peter grogna et attrapa sa soeur pour la chatouiller. La petite Morgan éclata de rire en se tortillant. 

— Peter arrête ! Je te jure je te piquerai pas tes cadeaux, promis.

Peter rit et arrêta ses chatouilles. Ils se levèrent et se dirigèrent vers le salon où l'immense sapin où leur parents étaient déjà réveillés.
— Voilà nos amours Steve, dit Tony avec un grand sourire.

— Bon, vous êtes prêts pour la photo de Noël ?

Peter grimaça. Il détestait cette tradition. Chaque matin de Noël, ses parents avaient décidé de faire une photo pour voir les années qui passent et garder ce moment imprimé. Tony mit en marche l'appareil et se plaça à côté de Peter. Morgan était dans les bras de son frère et Steve à sa gauche. Et voilà une nouvelle photo figée dans le temps pour la famille Roger-Stark.

Après avoir ouvert leurs cadeaux, Tony s'avança alors vers son fils et le prit dans ses bras.

— Alors content ?

— Tu rigoles là ? S'écria Peter toujours fasciné par le cadeau de ses parents. Pa', tu m'as offert une voiture. Tu perds vraiment la tête.

— Je peux toujours te la reprendre, dit-il avec un sourire en coin.

— Non, non, je la garde !

Peter prit son père dans ses bras avec un grand sourire qui n'arrivait pas à enlever de ses lèvres tellement qu'il était heureux.

— Avec Steve, on s'est dit que ça sera plus pratique pour toi venir tous les weekend si tu as ta propre voiture. Happy, nous a dit qu'on te manquait.
— Il peut vraiment pas tenir sa langue celui là, grogna Peter.
— Mais je te préviens Pete, pas d'alcool du volant, rajouta Steve alors qu'il était occupé à jouer avec sa fille et sa dinette.

— Je suis un excellent conducteur

Tony et Steve éclatèrent de rire même sa petite soeur avait un rire. Non, Peter n'était pas un si bon conducteur mais bon depuis son permis il n'avait pas eu le temps de reprendre le volant. Et puis il apprendrait il n'a plus le choix désormais.

Tony ébouriffa les cheveux de son fils en continuant de rire.

— Joyeux Noël fiston.

— Joyeux Noël Pa', répondit-il avec un sourire.