He breaks me
Bonjour, bonsoir mes petites galettes des rois
Première OS et attention je mets en gros un TW. Cette fiction sera dure, horrible mais surtout je vous mets un TW pour viol, violence physique et tentative de suicide . Je vous invite vraiment à vous préserver et à prendre soin de vous. Car même moi quand je l'ai écrit j'ai eu le morale à zéro donc si vous n'êtes pas bien ou vous ne pouvez pas la lire pour raison de santé mentale je ne vous en veux pas. Et si jamais vous voulez parler avec quelqu'un sachez que mes DM sont ouverts.
Sur ceux, je vous dis une bonne lecture les lapins.
L'autrice.
*********
He breaks me
Steve rentra chez lui, ce soir là. L'appartement était silencieux, il avait aucun bruit même pas celui de la télé qui d'habitude était allumée. Il s'avança alors vers le salon où il vit son homme brun assit sur le canapé, des lunettes de vues sur le nez. Tony était dans le salon en train de lire des documents. L'homme regarda son époux avec un léger sourire. Il vient alors l'embrasser.
— Bonsoir chéri.
— Bonsoir, Captain. Alors la mission ?
Steve avait été absent depuis une semaine. Il était parti en mission.Il venait de rentrer chez lui afin de retrouver sa famille et il n'avait pas envie de parler de travail pour le moment.
Il scruta alors la piece à vivre d'un regard à la recherche de son fils, Peter.
— Si tu cherches Pete, il est dans sa chambre.
Steve sourit. Tony et lui se comprenaient avec en un regard. C'était un de ces nombreux avantages d'être mariés depuis si longtemps. Steve et Tony se connaissaient maintenant par coeur.
— D'ailleurs, Steve, il faut qu'on parle de Peter.
— Il lui est arrivé quelque chose ? Demanda alors le captain avec une inquiétude dans sa voix.
— Non. Enfin ... Il est encore rentré avec des bleus sur le visage.
— Tony, il est Spider-Man.
— Je sais Steve. Mais là, il venait de rentrer du lycée. Steve, ça va faire bientôt deux mois qu'il rentre systématiquement de patrouille avec des bleus. Et là, c'est pire en pire.
Steve soupira.
Il avait remarqué, bien sûr, que son fils rentrait presque tous les jours avec des bleus mais il voulait mettre ça sur son rôle de super-héros.
Tony avait essayé de lui parler à mainte et reprise mais sans aucun succès.
— Il m'inquiète
— Tu veux que j'aille lui parler ? Demanda Steve.
— Si tu n'y arrives, je te fais à manger, dit doucement Tony ce qui fit rire son époux.
Steve s'avança alors vers le couloir qui menait vers les chambres.
Il s'inquiétait vraiment pour son fils. Cela faisait maintenant un mois que cela devenait presque une habitude, son fils rentrait avec des bleus. Les premières fois Steve et Tony, ne s'étaient pas inquiétés. Ils avaient pensé que à cause de son rôle de super-héros. Et puis les crises de larmes avaient commencé pendant qu'il dormait. Tony et Steve faisait des roulements pour aider à endormir leur fils. Il mangeait presque plus. Il ne voulait plus qu'on l'approche trop près. Ils étaient inquiets mais Peter ne leur disait rien. Tony avait essayé mais ils avaient fini par se crier dessus. Steve savait très bien que Peter était aussi têtu que son père et qu'il parlerait seulement si il en avait envie.
En arrivant devant la porte de la chambre, le captain toqua doucement. Il attendit que son fils lui ouvre mais rien. Il ne bougea pas d'un centimètre et frappa à nouveau un peu plus fort.
— Pete ?
Rien. Aucun bruit.
Steve inspira et posa sa main sur la poignée. Il détestait entrer sans avoir été invité mais il avait besoin de voir son fils. Son instinct paternel était en alerte. C'était comme si au plus profond de lui il y avait quelque chose qui lui disait, Peter va mal. Il entra dans sa chambre mais Peter n'était pas sur son lit.
— Peter ?
Un grognement se fit entendre venant de la salle de bain. Steve ouvrit la porte doucement et se figea sur place en voyant la scène.
Son fils était allongé par terre. La tête ensanglantée au niveau du nez et de la bouche. Il était inconscient. Et puis il vit une boîte de médicament dans les mains de son fils qui semblait vide.
Steve inspira en essayant de se raisonner mais la peur l'envahit. Il prit son fils dans les bras.
— Hey Pete, réponds-moi.
Aucun son sortit de la bouche du jeune super-héros. Steve avait envie de hurler, de le secouer pour qu'il réagissait. Et puis il ne sentit aucune pulsation venant du cœur de son gamin.
Steve se redresse et pensa à une chose ramener son fils. Il commença alors un massage cardiaque. Jamais, il n'aurait pensé que les gestes de premiers secours qu'il avait appris, aller lui servir pour son fils. Jamais. C'était la chose, la plus horrible qu'il avait fait. Voir son fils inconscient et lui au dessus en train d'essayer de lui sauver la vie.
— Tony ! Hurla le Captain désespéré. Tony, appelle une ambulance !
Steve continuait son massage en sentant ses larmes coulaient sur ses joues.
Tony entra en vitesse dans la chambre et vit cette scène qui le vida de toute émotion. Son époux sur son fils en train de lui faire un message cardiaque. Il n'arrivait pas à parler ni même à respirer. Dans un moment de panique, il demanda à Friday d'appeler les secours. C'était la seule chose qu'il arriva à dire. Il se laissa tomber par terre, à genoux, à côté du corps de son fils, le regard vide.
********
— Et qu'est-ce que vous vous souvenez d'autre de cette journée ? Demanda la voix de la femme.
Le jeune adolescent baissa les yeux, jouant avec le tissus de son t-shirt. Il n'osait pas lever les yeux vers aucune personne de cette pièce, honteux.
Peter ne se souvenait de presque rien. Il se souvenait juste que dans un moment où il se sentait le plus mal il avait vidé cette boite de médicament. Et puis, rien, le néant. Il se rappelait juste des sanglots de ses pères au bord du lit de hôpital.
Cela faisait deux mois, que Peter était enfermé en hôpital psychiatrique. C'était une demande du médecin. Bien sûr, Tony, n'avait pas apprécié cette décision mais pour le bien de son gamin il s'était raisonné. C'était d'ailleurs une dispute presque quotidienne avec Steve. Tony pensait que son gamin avait besoin de ses parents et pas être fermé dans un hôpital. Et contrairement à lui, Steve, lui pensait que Peter avait besoin d'aide médicale avant tout. Il ne se sentait pas capable sans une aide médicale.
— Non, je me souviens seulement de mon réveil, dit il à bout de souffle.
Les mots étaient presque inaudibles. Ça lui avait demandé un effort de monstre de prononcer cette phrase.
Il sentit le le regard du docteur et de ses parents dans la pièce. Ils attendaient des réponses.
Les premières séances avec sa psychiatre Peter était seul avec elle mais vu qu'il ne parlait absolument pas elle avait pensé que ça l'aiderait d'être avec ses parents.
C'était la première fois qu'il était avec ses pères mais Peter n'osait pas les regarder. C'était trop dure de voir leur visage.
— Te souviens-tu d'avoir prit des médicaments ? Demanda alors la femme.
— Oui, répondit-il simplement.
— Tu te souviens du nombre ?
— À vrai dire, non, je voulais juste que ça s'arrête.
Steve se retenait de pleurer aux mots de son fils. Il prit la main de son époux et la serra doucement.
— Que quoi s'arrête, Peter ? Demanda-t-elle d'une voix douce.
Peter haussa les épaules sentant ses larmes montaient dans le coin de ses yeux. Il passa sa main sur son visage en frottant ses yeux pour chasser ses larmes.
— Tout, murmura-t-il
Sa réponse résonnait dans sa tête comme si c'était quelque chose qui était au plus profond de lui.
Il voulait que tout s'arrête. Il ne voulait plus être là. Sentir l'air dans ses poumons qui lui brûlait. Il voulait tout arrêter. Il voulait juste s'endormir et ne plus jamais se réveiller.
— Je ne voulais plus être en vie.
— Donc, tu voulais mourir ?
— Moui, marmonna il
— Pourquoi ? Demanda Tony à bout de souffle.
Peter ne savait pas si il entendait de la peur ou de la rage dans la voix de son père. Cependant son corps se contracta à la voix de Tony, lui rappelant que ses parents étaient bel et bien là dans la pièce.
— J'sais pas
Tony et Steve se regardèrent et en un regard, ils comprirent que leur fils étaient en train de leur mentir. Cela faisait des mois que Peter mentait et ils le savaient mais Tony avait suivi le conseil de son mari. Peter leur parlerait seulement si il était prêt et depuis sa tentative de suicide Tony reprochait tout le temps cette idée à Steve.
— Tu nous mens là, gamin, siffla Tony.
— Tony, commença Steve.
— Non, notre fils rentre de école depuis plusieurs mois avec des bleus, et a tenté de mettre fin à ses jours. Je veux savoir sa vérité.
Peter sentit ses muscles se contracter. Il se sentait mal. Il était mal à l'aise. Il avait essayé de tout cacher mais ses parents étaient bien trop protecteurs pour qu'ils ne voient rien.
— Comment ça va à école, Peter ?
— ça va, répondit-il au médecin sans plus.
— Ton père, Steve, m'a dit que tu étais le meilleur élève de ta classe. Tes autres camarades ne t'embêtent pas à ce sujet ?
Et là l'adolescent sentit son estomac se serrait. Il baissa les yeux continuant de jouer avec le bout de son t-shirt.
— Peter, es-tu harcelé à l'école ? Demanda la psychiatre avec une franchise.
— J'appellerai pas ça de l'harcèlement ... Enfin oui, mais ...
— Tu veux nous en parler ?
Le jeune homme inspira. Par où commencer ? Et surtout comment ? devait-il tout leur dire ? Il ne savait surtout pas si ses parents étaient prêts à tout entendre. Il ne leur avait rien dit car il ne voulait pas les inquiéter.
— Il y a un groupe qui aime embêter les élèves. Et parfois, je suis ces élèves.
— Quand est-ce ça a commencé ?
— Je devais avoir onze ans. Au début, ce n'était pas bien méchant mais ces derniers temps, c'est devenu difficile à vivre ...
Peter marcha dans les couloirs du lycée en ce vendredi soir. C'était enfin le weeekend. Il allait pouvoir enfin souffler du lycée.
Cette semaine était plutôt bien passée. Il n'avait pas subi d'embêtement par Flash et ses camarades. Non, c'était parfait.
Il prit ses derniers affaires dans son casier et il entendit un groupe de garçons rire. Peter eut un frison dans le dos. Il reconnaissait très bien ces rire. Ils s'approchaient de lui, le jeune homme eut des maux estomac.
— Hey, mais c'est Pénis Parkinson.
Un hurlement de rire se fit entendre. Une main sur son épaule le fit retourner et il vit Flash et sa bande qui l'encerclait.
— hey, Parker, on te parle, dit Flash d'une voix grave.
— Qu'est-ce que tu veux ?
— Déjà, baisses les yeux, Parker.
Mais Peter ne baissa pas les yeux. Non, il regarda droit dans ceux de Flash. Après tout il en avait marre de se faire insulter à toutes les sauces. Il ne voulait plus être cette victime. Non, il voulait être fort comme il l'était quand il était Spiderman.
— Tu essayes de faire peur à qui Parker ? Demanda l'homme à côté de Flash.
— Mais tu es vraiment con, hein, pénis. Tu sais, je suis sûr que tu aimes qu'on t'appelle comme ça. Pénis. Tu es aussi une tafiole que tes parents.
Flash ajouta en riant alors qu'il gifla le jeune homme.
Peter serra les poings. Puis dans un immense geste, il fut attirer par Flash qui le tenait par le col de son t-shirt.
— Flash apprends lui le respect à ce connard.
Peter regardait l'adolescent qui était largement plus grand que lui. Flash faisait largement une tête de plus et question de corpulence, il était bien baraqué, ça avait toujours été comme ça. Peter n'avait pas le poids contre lui. Oui, il était certes Spider Man mais il n'arrivait pas à tenir tête à son harceleur.
Flash le fit plaquer contre le casier avec une violence.
Peter soupira, cela ne lui faisait pas encore mal physiquement. Cependant mentalement, Peter était fatigué de ces violences à répétitions. Il en pouvait plus. Parfois, lorsqu'il était seul chez lui il rêvait que cela cesse. Partir. Faire diminuer sa douleur. Si sa douleur n'était plus là alors il ne se ferait plus harceler et il n'aurait plus cette boule d'aller à l'école. Et puis il pensait à ses parents. Il pouvait pas les abandonner. Tony et Steve auraient été dévastés. Et c'est comme ça que Peter encaissait les coups, les uns après les autres. Pour que ses parents ne vivent pas sans fils.
Flash jeta Peter par terre avec un coup de poing dans le nez puis il lui donna un coup pieds dans le ventre. Ça faisait rire les balafrés de Flash. Et il lui redonna un grand coup dans le ventre ce qui coupa la respiration de notre bon Spider-Man.
— Alors, Pénis, on baisse les yeux maintenant ?
— Va te faire enculé, Flash.
— Mais ce n'est pas très gentil ça, dit-il avec un sourire en coin. D'ailleurs tu dois en savoir un rayon sur comment se faire enculer.
— Mes parents disent que les homo forcent leur gamin à regarder leur baise pour les rendre PD, ajouta un des amis de Flash.
La bande éclata de rire alors que Flash se mit à l'hauteur du gamin par terre. Il le prit par les cheveux et le souleva. Peter laissa ses larmes coulaient sur ses joues à cause de la douleur. Flash affichait son sourire qui traduisait sa méchanceté. Il explosa alors la tête du super-héros sur le carrelage.
Peter se retenait de hurler mais surtout il essayait de ne pas monter ses faiblesses.
Après une éternité où Flash s'amusa à le frapper. Il le laissa par terre. Peter était recroquevillé contre lui. Il avait mal partout et il sentait son nez qui était cassé. Il prit son téléphone, et appela la première personne qu'il avait en cas d'urgence.
— Hey tante Tasha, j'ai besoin de toi.
« Tu t'es encore battu, mon chat ? » dit-elle comme si elle avait l'habitude.
— Je ... Viens me chercher, si-te-plait tante Tasha.
« J'arrive, mon chat. Même endroit, comme d'habitude ? »
— Oui, répondit-il avant de raccrocher.
Peter finissait son récit sous le regard attentif de Steve et Tony. Il n'avait rien dit. Il n'aurait jamais osé, il voulait tellement être parfait aux yeux de ses parents qu'il oubliait parfois qu'il restait un gamin et qu'il avait besoin de ses parents.
Steve mourrait envie de le prendre ses bras. Son bébé se faisait mal traité par des brutes et il n'avait rien vu. Le Captain avait réussi à garder son calme mais au fond de lui il avait envie de tout détruire. Il ne savait pas comment il arrivait à garder son calme. Parfois, il aimerait tellement ressembler à Tony et exprimer sa rage. Cependant même son mari ne disait rien. La nouvelle de l'harcèlement de Peter était bien trop dur pour les parents et aucun d'entre eux ne voulait dire quoique se soit.
— Tu as fais de très gros progrès Peter. Je suis fière de toi. Tu peux rentrer dans ta chambre.
Le jeune Spider Man sortit alors de son rendez-vous avec son psychiatre. Il fut suivi de très prêt par ses parents qui l'accompagnèrent dans sa chambre. Les heures de visites n'étant pas finies, Steve et Tony ne voulaient pas laisser Peter seul surtout pas après ce qu'ils venaient d'apprendre.
La chambre était normale, comme toutes les chambres des milieux d'hospitaliser. Peter savait qu'il avait tout même de la chance, Tony avait pu l'inscrire dans le meilleur endroit afin qu'il se sente presque comme chez lui. C'était un des nombreux avantages d'être le fils de Tony Stark.
Le jeune homme se mit sur son lit et ne bougea pas. Il ne regardait pas ses deux pères qui étaient rentrés avec lui.
— Gamin, on t'en veut pas, tu sais.
— Oui, Tony a raison, ajouta Steve.
Le Captain lui fit un léger sourire. Il savait très bien que son fils et sa tante étaient proches et ils ne pouvaient leur en vouloir pour cette complicité. C'est elle, qui l'a aidé quand il est devenu Spider-Man. Peter avait confiance en Natasha comme Tony et lui. Steve s'approcha de son fils et fit un geste de la main pour la poser sur l'épaule de son fils mais Peter fit un bon de recule.
Steve cacha sa surprise. Il commençait à avoir l'habitude de ce genre de réaction venant de son fils. Cela faisait maintenant un mois, qu'il ne voulait pas qu'on l'approche et qu'il avait peur des contactes humains.
Le portable de Tony sonna. Peter ne fit pas attention, il préféra se mettre sous la couverture et s'emmitoufler dedans. Il ferma les yeux alors que Tony sortit de la pièce. Le jeune adolescent essayait comme il pouvait de s'endormir. Il ne voulait pas parler à ses parents, ni même affronter leur regard inquiet. Dormir était la seule solution. Et il tomba dans les bras de Morphée sans vraiment s'en rendre compte.
Steve regardait son fils dormir. Il avait un léger sourire aux lèvres parce que lorsqu'il dormait il avait impression de revoir son fils lorsqu'il était enfant. Son fils vivait un enfer au lycée et ni lui, ni Tony avaient vu quelque chose. Personne n'avait le droit de toucher à son enfant. Steve bouillonnait de colère rien à l'idée qu'il avait été brutalisé. Il savait ce que c'était, lui aussi, avait été brutalisé par des hommes et heureusement qu'il avait eu Bucky à l'époque. Il pouvait comprendre et il se demandait quand avait-il échoué dans son rôle de père pour que son fils ne lui dise absolument rien ?
Tony entra dans la pièce et il regarda son époux qui n'avait pas quitté des yeux son fils. Il s'approcha de son mari et posa sa main sur son épaule. Il comprenait exactement ce que Steve était en train de penser. Ils avaient échoué dans leur rôle de parents. Si il avait réagit plus tôt, peut-être leur fils aurait parlé. Il avait touts les scénarios en tête et à chaque fois c'était la même chose, il n'avait pas la réponse pourquoi Peter avait préféré garder le silence de son mal-être.
— C'était Natasha. Elle voulait avoir des nouvelles, annonça Tony.
Steve se contenta de hocher la tête. Il était trop occupé à regarder son enfant dormir et à vérifier si il respirait bien.
— Elle n'était pas au courant qu'il se faisait harceler, Steve. Le gamin lui disait qu'il se battait.
— Comment ... Pourquoi on a rien vu ? Tony, il a vécu ça pendant si longtemps.
— Je sais, soupira l'Iron Man.
Steve prit la main de son époux et la serra alors que Tony s'assit sur la chaise à côté. Ils avaient toujours été des parents assez protecteurs car premièrement leur rôle de super-héros pouvait être compliqué dans leur vie privée. Mais surtout ils voulaient protéger leur gamin. Qu'il ne connaisse pas des insultes parce qu'il venait d'une famille homoparentale. Mais Peter a grandi et même si ils restaient toujours proches, il avait pris plus ses distances avec ses parents. Il était devenu un adolescent comme les autres.
Les minutes passèrent et se transformèrent en heures, Peter venait de se réveiller. Il espérait que ses parents étaient rentrés chez eux. Non, ils étaient là. Peter connaissait bien ce regard qu'ils avaient, ils attendaient des réponses. Ils voulaient des réponses. Ils ne savaient presque rien sur ce qu'il s'était passé avec Flash et sa bande. Ni même les vrais raisons de sa tentative de suicide.
— Vous êtes encore là, soupira l'adolescent.
— Bien sûr ! Tu crois qu'on va te laisser, gamin ?
Peter regarda son père. Non, bien sûr que non ils n'allaient pas le laisser tranquille. Ils voulaient des réponses mais Peter ne savait pas s'il était prêt à leur donner ces réponses.
— Peter, dit doucement Tony. Ton père et moi aimeront savoir pourquoi tu nous as rien dit ?
— On peut comprendre mais on a besoin de savoir.
Peter inspira fortement et expira doucement comme s'il pouvait retirer ce poids qu'il avait en lui. Peut-être se sentirait-il mieux si il disait tout ? Mais les conséquences de ses paroles seraient peut-être trop importantes. Il avait vu leur regard de ses parents quand ils avaient appris qu'il s'était fait frapper, ils étaient déçus. Il aurait dû se défendre mais il n'arrivait juste pas. Comme cet après-midi, où il l'avait imploré de le laisser tranquille, qu'il n'avait pas envie. Il aurait dû se défendre. Il sentait ses larmes qui commençaient à couler mais il fit tout pour les retenir.
— J'aurais dû me défendre, murmura-t-il.
— Pete, ce n'est pas de ta faute, rassura Steve d'une voix douce.
— Si seulement j'avais rendu les coups plus forts ou juste j'avais crié.
— Pete, arrête. Ces gamins t'harcelaient ce n'est pas de ta faute.
Si c'était de sa faute, enfin c'était ce que Peter disait. Au fond de lui, cette voix lui murmurait qu'il aurait dû agir. Que de toute façons il l'avait bien cherché vu qu'il ne disait rien. À cette image qui revenait dans ses pensées, les larmes lui venaient. Cette fois-ci il n'arriva pas à les retenir, c'était trop fort pour lui. Il s'éffrondra en pleure.
Tony échangea un regard avec Steve. Il sentait qu'il avait bien plus. Il sentait que Peter ne lui disait pas toute la vérité. Steve était du même avis, il pouvait le dire dans ses yeux.
— Qu'es-ce que ces ordures t'ont fait Petey ? Demanda Steve à bout de souffle.
— Je te jure, papa, je voulais pas mais ... Mais je ne me suis pas assez défendu.
Les mots lui venaient en même temps que ses larmes. Il parlait vite, c'était presque incompréhensible mais Steve comprit. Il s'approcha de son gamin, voulant le prendre dans ses bras et il se souvient alors que Peter ne voulait pas être touché.
— Peter, qu'est-ce que tu racontes, demanda Tony complètement perdu.
— Il m'a brisé, dit finalement Peter entre deux sanglots. Je voulais pas, je vous jure mais c'est arrivé tellement vite.
Cette révélation fut comme une délivrance pour le jeune homme. Il savait qu'il devait parler, expliquer ce qui s'était réellement passé cet après-midi avec Flash. En effet, le regard de ses parents, lui donnait envie de parler.
Peter se souvint de chaque détail de cette journée. Il se souvient de l'odeur des vestiaires. Ned et MJ étaient partis rapidement pour leur cours, et la bande de Flash avait profité que le jeune homme soit seuls pour le tabasser. Pourtant, cette fois-ci, Peter avait réussit à rendre l'appareil à ses harceleurs mais il perdit vite l'advantage quand un des meilleurs ami de Flash le plaqua au sol par un coup de bâte dans le dos. Peut-être c'était ça qu'il avait énervé Flash, ce jour là. Cependant il savait qu'il était tombé sur le ventre en gémissant de douleur. Et puis, tout ce passa vite. Flash demanda à sa bande de partir et ils n'avaient pas broché, comme si ils savaient ce que Flash voulait lui faire. Ils étaient partis, les laissant seul. Oui, Peter se souvenait absolument de tout. Il se souvint encore de cette phrase qu'il avait prononcé lorsqu'ils étaient seuls « Cette position te va tellement bien, Pénis » et de l'autre lui avait dit avec un rire «Si je me souviens bien, tu voulais que j'aille me faire enculé. On va voir ça. » Et tout s'accéléra, il se rappela de cette main qui c'était mit sur sa bouche alors que Flash était en train d'abuser de lui. Son souffle chaud qui venait lui chatouiller l'oreille. Peter avait envie de vomir quand il repensa à ce souffle qui était plus en plus rapide dans son oreille et plus en plus bruyant. Il se rappela très bien de son corps appuyait contre son dos, des mouvements de son bassin qui étaient forts et rapides. Il n'avait pas réagi à aucun moment, il s'était laissé faire. Et Flash continuait son affaire jusqu'au moment où il trouva bon qu'il avait eu assez de plaisir. Il se ne pouvait pas oublier, ce sentiment de dégoût qu'il avait eu quand il sentit ce liquide chaud en lui. Il se souvenait du vide qu'il avait ressenti quand Flash avait eu fini avec lui et qu'il était parti le laissant seul dans le vestiaire.
Pendant tout son récit, Peter n'avait pas levé les yeux à aucun moment. Il était juste allongé sur le lit, tête baissée. Il ne voulait pas affronter le regard de pitié de ses parents. Pourtant, si il les avait regardé, c'était plus de la tristesse que de la pitié.
— Quand est-ce ça s'est passé, demanda Tony calmement alors qu'il avait envie d'aller tuer ce enfoiré qui avait brisé son gamin.
— L'après midi où j'ai voulu mourir. Il est allé jusqu'au bout. D'habitude c'était des allusions ou comme à la fête où il m'a forcé à ... Enfin à le caresser.
Tony se leva hors de lui. Il avait envie de tout défoncer, retrouver cette ordure pour lui faire vivre son pire cauchemar. Son fils avait été violé. Et il avait failli le perdre.
— Peter, commença Steve. Il faut qu'on aille voir la police.
— Non !
Il avait hurlé de toute ses forces. Peter avait l'air apeuré. Il posa son regard sur son père. Il espérait que Tony comprenait qu'il ne voulait pas voir la police.
— Fiston, ton père a raison. On peut pas le laisser s'en tirer.
— Et je préfère que se soit la police qui s'en occupe que je lui arrache la tête moi-même, avait ajouté Steve d'une voix posée.
Peter secoua la tête. Non, c'était déjà compliqué d'avoir dit ce qu'il s'était passé à ses parents. Il ne voulait pas répété son vécu, pas encore une fois. Il essaya de sécher ses larmes mais il n'y arrivait juste pas. Il avait besoin de quelque chose d'autre, un câlin de ses pères.
— Je ... Je ne veux pas aller voir la police.
— On en reparlera, fiston.
Le jeune homme avança doucement sa main sur celle de son père, Steve. Il posa son regard d'enfant sur son père. Steve comprit qu'il avait besoin de lui.
— Je peux te prendre dans mes bras, demanda le Captain d'une voix paternelle.
Peter hocha la tête et les bras de son père l'enroulèrent. Il se blottit contre son père comme si il avait attendu ce moment depuis un longtemps. Tony regarda son époux et son fils, cette scène l'aurait fait sourire dans d'autre circonstance mais il n'eut rien. Il vient doucement à côté de son fils et il se rejoint au câlin familial. Peter s'endormit bercé par les bras de ses parents. Il se sentit en sécurité mais surtout il se sentit aimer. Steve ne voulait pas lâcher son fils à aucun moment et il savait que son mari ne voulait pas en faire autant. Ils devaient être là pour leur fils et ils n'allait pas le lâcher à aucun moment. Tony posa son regard sur son époux après avoir bien vérifié que son fils dormait bien.
— On fait quoi s'il ne veut vraiment pas aller voir les flics ?
— Je sais pas, Tony .... Je suis sûr que Natasha et Bucky se feraient un plaisir d'amener ce fils de pute devant les flics.
Tony ne dit rien, il n'avait jamais vu cette part d'ombre en son mari mais il ne pouvait pas le blâmer ou même faire une blague dessus. La situation avec Peter était bien trop grave et pour une fois, Tony ravala son sarcasme mais acquiesça la proposition de Steve. Et puis il savait très que les deux ancients espions russes allaient pas hésiter surtout pour venger Peter.
Un mois s'était écroulé depuis l'aveux de Peter. Il allait légèrement mieux. Bien sûr, il n'était toujours pas l'ancient Peter, joyeux et pleine de vie mais il était en train de remonter à la surface. Ses parents l'aidaient beaucoup, ils ne loupaient aucune séance entre la psychiatre et leur fils mais surtout Steve et Tony avaient décidé de faire une pause dans les Avengers pour s'occuper de la santé mentale de leur fils.
Peter n'avait pas voulu aller voir la police car il n'avait pas envie de reparler de son récit. En effet, depuis qu'il avait dit la vérité à ses parents, il avait dû le dire à nouveau à sa psychiatre mais il avait confiance en elle. Cependant quelques jours après sa révélation, Peter fut surpris d'apprendre par Tony que Flash avait été à la police et avait tout avouer. Son viol, ses attouchements et son harcèlement. Peter soupçonnait fortement que ses parents étaient derrière tout ça. Mais d'un côté, avec les aveux de Flash, les démarches avaient été moins épuisantes pour lui. Maintenant, il devait attendre son procès pour pouvoir enfin fermer cette de porte et oublier la douleur.
Un petit coup se fit entendre à la porte. Peter cria un léger entré et une tête brune apparut.
— Tu es prêt, gamin ?
— Oui. Où est papa ?
— Il arrive. Il finit de remplir les formulaires de sortie. Tu ne m'en veux pas je ne suis pas fan de la paperasse.
Peter entendit une petite touche d'humour dans la voix de son père. Il lui sourit, cela faisait du bien que son père recommence à lui parler comme avant. Il en avait besoin. Et puis, il savait que Tony était comme ça et parfois Peter ne demandait pas mieux.
Le jeune adolescent ferma sa valise et il regarda son père. Tony posa sa main sur l'épaule de son fils avec un doux sourire. Le jeune homme arrivait un peu plus à supporter le touché mais seulement de ses parents.
— Tu es prêt à rentrer à la maison ?
— Oui, j'en ai un peu marre de cette chambre.
— Avec ton père, on a pensé partir faire un petit tour en Europe et bien sûr on te prend avec nous.
— Mais ton travail ? Et Papa avec le shield ?
— Pepper va gérer l'entreprise pendant mon absence. Et puis, ton père devrait prendre sa retraite, tu crois pas ? Expliqua Tony en riant à sa dernière phrase.
Peter regardait son père avec un léger rire. Cela faisait longtemps que Tony n'avait pas entendu le rire de son fils. Il était tellement doux et plaisant à entendre. C'était comme une drogue douce que Tony ne se passerait jamais. Son fils était vraiment la prunelle de ses yeux.
Le gamin se blottit contre son paternel en le remerciant. Oui, ces vacances allaient lui faire du bien. Partir loin de New York et de son lycée, il en avait besoin. Mais surtout, il savait que, après ces vacances, il pourra sûrement reprendre Spider-Man et il ne demandait rien d'autre.
Et c'est comme ça, dans les bras de son père que Peter sut qu'il irait mieux et qu'il surmonterait ça.
****
Et voilà c'est fini les gens.
Je n'ai pas donné de raison à Flash d'avoir violer Peter car après tout, qu'a-t-il vraiment une raison pour violer quelqu'un ? Le violeur reste un connard qui veut monter sa dominance sur la victime et c'est tout. N'oubliez pas si vous ou quelqu'un est victime (viol, harcèlement etc) , il y a des associations qui peuvent vous aider ou parfois la justice. Même si cette dernière a prouvé que parfois elle ne servait à rien.
Prenez soin de vous je vous promets que je vais vous mettre une OS bien plus gaie genre je vous mettre en ligne le premier noel de Peter avec les Avengers, qui était un OS de Noel, juste pour vous redonner le moral.
Bonne journée, bonne soirée. Prenez soin de vous et si vous avez des demandes pour un OS précis n'hésitez pas.
Bisous, l'autrice.
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