2 decembre : Constat de noël

Merci Larry-Lynn pour cet os que j'ai adoré ça c'est du grand lynn Bravo désolé du retard je viens de perdre mon portefeuille en gare c'était la panique :((( Unlucky un jour Unlucky toujours....

- Louuuuu.

- Mmh Doris.

Je ne lève pas les yeux du coloriage de Noël que je réalise avec ma petite sœur, continuant de passer le crayon rouge sur le costume du vieux bonhomme à barbe blanche.

- Qu'est-ce-que tu as demandé au père Noël ?

Je souris et m'arrête pour regarder sa petite bouille concentrée sur le dessin.

- Tu sais ça fait longtemps que le père Noël ne prend plus mes lettres. Je suis trop grand maintenant.

- Mais pourquoi t'as toujours des cadeaux quand même ?

Mince. Je grimace et me racle la gorge.

- Ah, ça c'est parce que... bah en fait les adultes ils s'offrent des cadeaux entre eux. Le père Noël il n'apporte des cadeaux qu'aux enfants.

Ma mère va me tuer. Doris acquiesce lentement et se redresse pour attraper un autre crayon de couleur dans la trousse.

- Et donc tu aimerais que maman et papa ils t'offrent quoi ?

Qu'est-ce-que j'aimerais ? Idéalement, l'homme de ma vie.

- Tu sais, ce que je veux vraiment ça ne s'achète pas en magasin. Et c'est très dur à trouver pour certains.

- C'est quoi ? Peut être que je peux t'aider ?

- Ça m'étonnerait beaucoup chipie, je ris en posant mon crayon. Tu as finis ? On va écrire les cadeaux que tu veux demander.

Elle hoche la tête et me donne un feutre pour écrire la liste tout en haut. Je récapitule tout ce qu'elle a choisi avec notre mère un peu plus tôt, et elle approuve tout.

- Et si tu note ton cadeau sur ma liste tu crois que le père Noël le saura ?

Je ris et secoue les épaules.

- Le père Noël il sait tout.

- On peut quand même essayer ? Allez écrit !

- Il ne pourra pas me l'apporter ma puce. J'aimerais beaucoup un amoureux, et le père Noël il n'a pas ça dans son catalogue.

- Ah non c'est sur il a pas ça.

Elle boude un peu. Je lui pince la joue et lui fais un grand sourire.

- Hey, fais pas la tête pour ça. Tu vas donner la liste à maman ? Elle le mettra dans la boîte aux lettres demain.

Doris me prend la feuille et quitte le salon pour aller montrer notre œuvre à maman. Je les rejoins doucement et sourit en voyant le regard fier et heureux de ma mère. Elle lève les yeux vers moi et penche légèrement la tête.

- Tu restes dîner avec nous ?

- Non je vais rentrer. Merci quand même. On se voit ce week-end de toute façon.

Je m'approche et lui embrasse la joue avant de regarder le petit pirate qui a toujours la lettre dans ses mains.

- Tu es sage avec maman toi, d'accord ?

- Mais je suis toujours sage !

- Y a intérêt !

* * *

J'arpente les rayons du magasin, les mains enfouies dans les poche de mon sweat à capuche. Une musique de Noël vraiment agaçante grésille dans les hauts-parleurs. Ça commence à vraiment me taper sur le système. Tout comme le monde. Le magasin est bondé, rempli de gens faisant leurs achats de dernière minute. Il est presque 20h, et le supermarché va fermer.

Je reste devant les bouteilles de vins, cherchant laquelle je vais vider ce soir. Je n'aime pas le mois de décembre, il me rappelle que je suis désespérément seul. J'ai ma famille évidemment... mais ce n'est pas pareil qu'un homme.

Deux gosses me bousculent, et je râle un peu alors qu'ils sont déjà au bout du rayon. Maudits gamins.

En ayant ras le bol, j'attrape la première bouteille qui vient et me dirige vers la caisse du magasin. Ça se bouscule, et ça râle de partout. Pourquoi les gens deviennent-ils complètement abrutis et si peu civilisés à cette période ? Du calme. Y a encore 3 semaines avant noël.

J'attends quand même 10 minutes avant de passer devant la petite dame aux cheveux courts portant une blouse à l'effigie de la supérette pour payer ma bouteille.

- Passez une bonne soirée !

Je lui fais un bref sourire poli et quitte en vitesse cet enfer.

Je marche jusqu'à mon appartement qui se trouve à seulement 5 minutes à pieds. La neige imprègne mes Vans. J'aurais dû mettre mes bottes.

Je suis bien content d'entrer au chaud et d'envoyer voler les deux éponges accrochées à mes pieds. La porte claque toute seule dans mon dos, alors que je me dirige déjà vers la cuisine de mon petit studio. Je retourne pratiquement le tiroir pour sortir un tire-bouchon. Je n'ai malheureusement aucun verre à vin donc je vais devoir me contenter d'un verre normal. De toute façon, je suis tout seul. Personne pour critiquer mon manque de vaisselle.

J'entre dans le salon et me laisse tomber dans le canapé, puis me serre directement un verre de vin que je vide d'une traite avant d'attraper ma guitare abandonnée juste à côté de moi sur le canapé.

Je me remets à jouer les accords que j'ai commencés avant de partir. Je les rejoue inlassablement, me moquant des voisins. Après, j'espère bien que ma musique va saouler Zayn, le beau gosse juste au dessus et qu'il viendra m'engueuler puis on finira par faire l'amour sur le palier.

Oui, j'ai une imagination débordante et beaucoup d'espoir !

C'est vrai que ça me manque de voir des hommes, ou d'avoir des relations autres qu'amicales, ou même cordiales. Le problème c'est que je ne suis absolument pas doué en drague. C'est vraiment ridicule. Mais oui, moi aussi j'aimerais câliner ou être câliné par de grands bras musclés. Ouais bien musclés. Je souris tout en continuant à jouer. Musclé, avec un beau sourire, un regard doux mais pétillant...

J'attrape mon carnet lui aussi abandonné sur la table basse, et déniche un crayon à papier sous un coussin. Je griffonne quelques phrases au hasard et me remets à jouer. J'aime écrire des chansons. De préférence bien dégoulinantes de niaiseries. Ce qui est assez comique sachant que je n'ai eu qu'une seule relation sérieuse en 26 ans d'existence, et qu'elle n'a duré qu'un an.

Je répète les mêmes accords, le regard rivé sur les quelques paroles que j'ai écrite sur la page blanche. Un jour, ces paroles se rapporteront peut-être à la personne qui fera battre mon coeur.

« It's midnight, but you look so shinny.

Eyes, smiles, chicks, skin. Fix on my spirit.

I can't stop thinking about you.

It's midnight my sun. Do you really exist ? »

* * *

L'avantage avec le mois de décembre, c'est qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Ma mère et ma soeur sont toutes les deux gaga de Noël, et m'implique dans toutes leurs activités pour organiser les fêtes de fin d'années. Ça va d'ateliers créatifs, culinaires, ou alors les achats de cadeaux et décoration. Étalé sur tout le mois, ça occupe !

Aujourd'hui on est le 20 décembre, et ma mère termine les derniers achats de cadeaux.

- Les enfants sont quand même bien naïfs. Bizarrement à la période de Noël les rayons jouets des supermarchés doublent de volume.

- Tu as été tout aussi naïf mon chéri, rigole-t-elle en mettant un jouet dans le caddie que je pousse.

-J'ai jamais cru au père noël moi !

- Oh arrête ton cinéma. Tu as fondu en larmes lorsqu'on t'as dit qu'il n'existait pas.

- C'était des larmes de déception quand j'ai compris que mes parents me mentaient !

Elle lève les yeux au ciel, mais à un sourire aux coins des lèvres, amusé par ma mauvaise foi.

- Est-ce-qu'on doit prévoir une place à côté de la tienne cette année ? elle demande avec douceur, comme si ça allait aider à faire passer la pilule.

- Bien sûr, vous la gardez pour la bouteille de champagne ! Je me ferais un plaisir de lui tenir compagnie.

- Tu sais que mon amie Maura a un fils et il...

- Maman je connais Niall, et jamais ça ne collera nous deux. Pas de cette façon là en tout cas. Laisse faire les choses, s'il te plaît.

- Tu me répètes ça depuis des années. J'aimerais bien être grand-mère un jour !

- Avec la ribambelle de princesses qu'il y a sous ton toit tu penses vraiment que tu ne seras jamais grand-mère ?

- L'enfant de ton premier enfant ce n'est pas pareil Louis. Tu comprendras quand ce sera ton tour.

- Y a le temps quand même ! Bon on avance ? J'aimerais bien partir avant la fermeture !

* * *

Je termine à la va vite d'emballer mes cadeaux, comme toujours. Le rouleau de scotch entre les dents, je jette un coup d'œil à l'horloge et râle. Je vais être en retard, et ma mère va m'engueuler. Encore.

Je pose le dernier bouts de scotch sur le paquet emballé n'importe comment et me lève pour tout mettre dans un sac et quitter mon appartement. Je cours dans les escaliers, grappillant de précieuses secondes.

Il me faut 15 minutes pour faire le trajet et me garer devant la grande maison familiale. Heureusement pour moi, tout le monde est à l'apéritif et mon arrivée passe inaperçu... pour tout le monde sauf ma mère qui me regarde d'un air lasse.

- Encore en retard.

- De pas grand chose. Franchement y a du progrès !

Elle lève les yeux au ciel et s'approche de la table pour me servir un verre de champagne.

- Et bon anniversaire chéri.

Je souris et lui embrasse la joue.

- Merci maman.

Elle prend mon visage entre ses mains et caresse mes joues.

- L'année prochaine tu viendras accompagné, je le sens.

- Tu m'as dis exactement la même chose l'année dernière. Et celle d'avant encore.

- Et je le dirais jusqu'à ce que ça se réalise. Je veux te voir heureux mon chéri, et ça finira par arriver.

Elle embrasse bruyamment ma joue et part vers le sapin pour empêcher les jumeaux de jouer avec la crèche. J'espère que cette fois, maman a raison.

Le reste de la soirée a été rythmé par vin, petits fours, huîtres, bûches de Noël, quelques anecdotes par-ci, par-là, évidemment l'inévitable discussion politique du réveillon, et les cris joyeux des enfants attendant impatiemment que le père Noël passe.

C'est vers 2 heures du matin que tout le monde commence à rentrer chez lui. Je pars comme toujours dans les derniers, après avoir donné un coup de main à mes parents pour ranger et faire la vaisselle. Tout le monde a été gâté, comme toujours ils savent tomber juste sur les cadeaux.

* * *

Le 25 je retourne en général chez mes parents pour finir les « restes » de l'incroyable festin de la veille. Même si je ne suis pas trop Noël, nos habitudes je ne pourrais pas m'en passer.

Il est presque 13 heures lorsque je quitte mon appartement. Il a encore neigé cette nuit, et j'ai du mal à dégager ma voiture de la place de parking. Par contre, les routes sont désertes, et ça c'est plutôt pas mal.

Alors que je ralentis pour m'arrêter au feu rouge, je me sens partir en avant et le cogner contre le volant. Le souffle coupé, je reprends peu à peu mes esprits et comprends qu'on m'est rentré dedans. Je descends de la voiture, prêt à incendier le conducteur... mais mon pied glisse sur le sol humide et je m'étale dans la neige.

- Oh mon dieu vous allez bien ? Je suis vraiment désolé ! J'ai freiné mais avec la neige fondue les pneus ont glissés...

Je sens deux grandes mains m'attraper et m'aider à me remettre debout. Je lève les yeux et retiens ma mâchoire de se décrocher. Il est grand, vraiment grand. Des cheveux bruns cachés sous un bonnet et qui semblent frisés vu les bouclettes qui s'en échappent, de magnifiques yeux verts et des traits virils. C'est quoi ce putain de canon ?

- Est-ce-que ça va ? il demande, un peu inquiet que je ne réponde pas.

- Oui, oui ça va... je crois. Enfin j'ai un peu mal aux fesses quand même.

- Désolé pour ça, il rigole nerveusement, mais se reprend bien vite. Vraiment ça va ? Pas besoin de voir un médecin ?

- Mais non c'est bon. Vous avez un constat ?

- Dans ma voiture, oui. Je reviens.

Il part vers sa voiture et je le regarde se pencher pour fouiller dans la boîte à gant. Wow ok du calme Louis. Le beau gosse revient les mains vides, et vraiment embarrassé.

- Vraiment désolé, je pensais en avoir au moins un...

Il bredouille un peu, et semble un peu inquiet en étudiant ma réaction. Je souffle et m'approche de mon coffre. Il n'y a pas grand chose, le choc m'a paru plus fort lorsque je suis partis contre le volant.

- Je peux vous laisser mon numéro, et on revoit ça demain par exemple ?

Il a une voix grave et profonde qui me donne des frissons. C'est vraiment pas la personne sur laquelle je devrais craquer. Il aurait pu me tuer ! Bon j'exagère un peu...

- D'accord.

- Genial ! Enfin génial... façon de parler, il grimace.

Bouclette retourne vers sa voiture pour prendre un stylo et un bout de papier, sur lequel il griffonne son numéro et me le donne.

- Voila. Envoyez moi un message dès que possible, et on verra ça rapidement.

- Harry ? je lis sur le papier.

- Oui c'est mon prénom.

- Louis.

Il me fait un petit sourire et on se serre la main. J'espère qu'il m'a donné le bon numéro. Dans le doute, je relève discrètement la plaque d'immatriculation avant de remonter dans ma voiture.

* * *

J'ai donné rendez-vous à Harry le lendemain dans un petit café à deux rues de mon appartement. C'est le 26 décembre, mais l'ambiance de Noël est toujours aussi présente. Je commande un chocolat chaud et parcours mes réseaux sociaux en attendant qu'il arrive. Pour une fois, c'est moi qui suit en avance !

- Louis ?

Je lève les yeux pour voir Harry me sourire et s'installer sur la chaise en face de moi. Il tire sur son bonnet et le pose sur un coin de la table, dévoilant de jolies boucles brunes. Je savais qu'il était frisé.

- Bonjour, on lance en même temps.

- Désolé, je suis un peu en retard, il grimace.

- Vous avez eu encore un accident ?

- Quoi ? Oh non, du tout. Je sais que je ne suis pas très bon conducteur mais pas au point d'avoir des accidents tous les jours !

Le serveur s'arrête près de notre table, et Harry commande un thé à la menthe.

- C'est vrai sympa ici, il sourit. Je ne connais pas du tout, je vis à l'autre bout de la ville.

- Je comprends pourquoi le retard alors.

Il rit et sort de sa poche un papier.

- J'ai remplis le constat ce matin. Vous pouvez le relire, et me dire si c'est bon pour vous ?

Je prends le papier plié et bois une gorgée de mon chocolat chaud avant de commencer à lire.

- Vraiment, je m'excuse encore mais je suis sincèrement désolé. Je sais que je devrais faire plus attention.

- Je vais quand même signer le constat.

- Oh oui bien sur, je ne disais pas ça pour ça... j'ai un stylo si vous voulez.

Il le sort de la poche de son manteau et me le tend. Nos doigts se frôlent légèrement. Sa peau est chaude et semble douce. Je me secoue un peu et signe le constat, après avoir rempli ma partie. Je lui donne un exemplaire et garde le mien pour mon assurance.

Un léger silence s'installe encore nous, mais il n'est pas pesant. Le serveur apporte enfin son thé au bouclé, et il met directement le sachet dans l'eau chaude.

- Vous habitez dans le coin ? il demande en soufflant sur sa tasse.

Ok comment un homme adulte et viril peut être aussi adorable ? Il doit remarquer que je le fixe car ses sourcils se froncent.

- Vous allez bien ?

- Oui, désolé. J'habite deux rues plus loin.

Il acquiesce et prend une première gorgée qui lui brûle langue vu la grimace qu'il fait. Sans m'en rendre compte, j'esquisse un sourire.

- Ce n'est vraiment pas drôle, il râle en retirant son manteau pour le laisser sur le dossier de sa chaise.

Mon regard est aussitôt attiré par les bracelets à son poignet.

- Leeds ?

Harry suit mon regard et hoche la tête.

- J'y vais depuis mes 18 ans.

-Moi aussi.

- On s'est peut être croisé sans le savoir, il rit doucement.

Je regarde toujours son poignet. Évidemment le premier bracelet qui a attiré mon attention c'est celui aux couleurs de l'arc-en-ciel. Je ne vois pas ce qui est écrit dessus malheureusement. Mon regard doit être un peu trop insistant car le bouclé se racle la gorge et se redresse sur son siège, tout en tirant la manche de son pull pour me cacher son poignet. Je sens qu'un brusque malaise s'est abattu sur nous... et je sors la première chose qui me passe par la tête pour faire partir cette tension...

- Je suis gay.

Et complètement con aussi. Les yeux verts d'Harry s'écarquillent, puis il glousse un peu.

- D'accord, je vois.

- Je voulais pas te mettre mal à l'aise, ou quoi que ce soit... désolé.

- C'est pas grave. J'ai mal interprété ton regard.

Il retire les manches de son pulls jusqu'à ses coudes, puis il croise ses bras sur le bord de la table, ne me quittant pas des yeux. Un léger sourire dévoilant une fossette qui apparaît au creu de sa joue.

- Tu m'as tutoyé, je remarque.

- Tu l'as fais aussi.

On se sourit et Harry reprend sa tasse pour prendre une gorgée d'eau chaude à la menthe. Ça doit être encore un peu chaud car il fait une légère grimace.

- Il faut mettre du sucre.

- Pardon ?

- Sur ta langue. Il faut mettre du sucre. Ça soulagera la brûlure.

- Ça marche vraiment ?

- Pour moi oui en tout cas.

Il acquiesce et ouvre le sachet de sucre posé au coin de sa tasse. Je l'observe verser le sucre sur la langue qu'il tire, et là il n'a plus du tout l'air adorable. Plutôt hyper bandant.

- C'est vraiment degueulasse, il articule difficilement.

- J'ai pas dis que ça l'était, je ris en prenant ma tasse. Colle ta langue à son palais.

Sa mâchoire bouge un peu donc il doit m'avoir écouté. On se regarde en silence, et finalement le bouclé prend deux grandes gorgées de thé.

- Ça a fonctionné ?

- Disons que je pense plutôt au goût écœurant du sucre dans ma bouche qu'à autre chose.

Je ris légèrement en le regardant continuer de grimacer.

- Tes astuces de grand-mères tu les gardera pour toi la prochaine fois, ok ?

J'acquiesce en souriant. Une prochaine fois ? J'espère.

* * *

Je me réveille en sentant un corps chaud se coller contre mon dos. De doux baisers sur ma nuque me font frissonner.

- Bon anniversaire mon amour, chuchote une voix rauque au creu de mon oreille.

Je souris doucement, encore un peu endormi, et me tourne pour regarder mon bouclé au réveil. Il est si beau. Ses cheveux mi-long partent dans tous les sens, et son regard brille d'une manière que j'adore. Il embrasse mon front, mes paupières, mes tempes, mes joues, et mon nez avant de finir sur mes lèvres. Je glousse doucement et enlace ses épaules pour le maintenir contre moi.

- Petit déjeuné ? il propose en posant ses mains sur ma taille pour me repousser doucement.

- Mmh, avec plaisir.

- Pancakes ?

- T'es trop parfait.

Il sourit et embrasse ma joue à plusieurs reprise avant de se lever du lit, complètement nu. Presque 11 mois de relation, et je ne me lasse pas de son sublime corps, de sa tendresse, de son amour... de lui tout simplement.

Je profite encore un peu des draps chauds avant de me lever moi aussi. J'ouvre la commode pour sortir un de mes sweats, et un caleçon propre. Pieds nus, je rejoins mon homme dans la cuisine, et le regarde verser la pâte dans la petite poêle à pancake. Il cuisine, et super bien en plus. Adieu plat surgelés et grignotages devant la télé.

Je le regarde préparer la table du petit déjeuné pendant que le premier pancake cuit, et il doit le sentir car ses prunelles vertes se lèvent vers moi.

- Viens me donner un coup de main au lieu de me regarder.

- C'est mon anniversaire !

Il fait une petite moue, et je m'approche pour l'enlacer. 11 mois et je suis complètement accro. Ça devrait m'inquiéter si je ne savais pas que c'est réciproque. C'est vraiment gnangan... mais Harry a changé ma vie.

- Merci, je souffle en embrassant sa joue.

- De quoi ? Pour le petit dej ?

- Non... d'être un si mauvais conducteur.

- Hey ! Y avait de la neige partout ! il se défend. Ça aurait pu t'arriver à toi aussi !

Je ris car il s'emporte, comme à chaque fois que je remets le sujet sur le tapis. Il se détourne de moi, faisant semblant d'être vexé, et retire le pancake de la poêle avant qu'il ne crame.

- Au fait... il faut que je t'avoue quelque chose...

Mon cœur s'emballe un peu, mais je lui fais signe de continuer.

- En fait j'avais un constat dans ma voiture... mais j'avais complètement flashé sur toi, et je savais pas comment te donner mon numéro sans que ça soit bizarre alors j'ai mentis...

- Hazz ?

- Mmh.

- Je t'aime.

Il sourit malgré lui et me regarde avec ses grands yeux verts.

- Je t'aime aussi Lou.

Et ma mère avait raison, cette année je ne viendrais pas seul à Noël.

***

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J-23 Before Christmas 🎄
Xxx L
19h : Nouvel os ❤️

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