31~ Matin d'interrogations
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Le lendemain, je me réveillais doucement en papillonnant des paupières. Je me frottais les yeux et me redressais en regardant autour de moi.
J'étais dans une chambre à l'aspect très masculin et riche, et souvenir du dîner d'hier soir, je devinais que j'étais dans la chambre d'Antoine. Comme je l'avais pensé hier, j'étais vêtue d'un de ses tee-shirt, et, dieu merci, il ne m'avait pas retiré mon soutien-gorge, ni ma petite culotte. La leçon de la dernière fois avait du rentrer.
Je vis également mon sac, que j'avais emporté avec moi et qui étais resté dans la chambre d'ami, qui avait sûrement été transporté ici.
Je me levais doucement et attrapais mon téléphone. Je n'avais pas beaucoup de messages, seulement Thomas qui me demandait si tout allait bien et mon opérateur qui m'informait que mon forfait avait été renouvelé.
Je soupirais et ne pris pas la peine de lui répondre, n'ayant vraiment pas la tête à ça.
En grognant, je me rendis dans la salle de bains et pris une bonne douche avant de me diriger vers la chambre d'Amber, en peignoir.
Je frappais à sa porte et j'entendis un grognement, un bruit comme quelqu'un qui tombe et le voix de mon amie.
- Bouge de là ! Tu prends toute le place !
Je pouffais et elle vint ouvrir la porte. En me voyant elle comprit et cria derrière elle.
- Arthur tu t'enfermes dans la salle de bains.
- Tu fais chier !
Elle me fit les gros yeux et m'invita à entrer pour me prêter des vêtements. Elle me passa un sweat bleu marine avec un slim blanc et des baskets avant de me revirer la de la chambre.
Je rigolais et m'habillais rapidement avant de descendre dans la cuisine pour petit déjeuner.
J'y trouvais Antoine visiblement en train de faire des pancakes.
Je le fais, je ne le fais pas....
Tu ne devrais pas.
Maisss
Au pire tu lui piques son téléphone.
Tellement une bonne idée !
Je m'emparais silencieusement de son téléphone qu'il n'avait, dieu merci, pas mis en veille et me rendis sur son Instagram.
Bah dis donc, ça mate les filles.
Je pris son compte et l'abonnait au pire compte du monde pour un PDG... des comptes humour. En activant les notifications bien sûr.
Tu pourrais aussi fouiller un peu pour trouver des infos intéressantes...
Rho, ça va je pourrais le faire plus tard.
Tout à mon occupation, je ne me rendis pas compte qu'Antoine n'était plus aux fourneaux, quand je me sentis poussée en avant.
Je criais et tombais en avant avec un bruit sourd. Je tentais de me relever mais une grosse masse m'en empêcha. Je me retournais et vis Antoine au-dessus de moi, son portable à la main qui me regardait avec un air narquois.
- Ça fouille dans les gsm des autres ? C'est pas bien ça !
J'écarquillais les yeux.
- Stop, retour à la ligne. Tu viens vraiment de dire GSM ?
Je grimaçais en le regardant alors qu'il hochait la tête sans comprendre.
- Oui, mais qu'est-ce que ça peut faire ?
Je soupirais.
- Toute une éducation à revoir...
Il plissa les yeux et soudainement, commença à me faire des chatouilles. Je poussais un petit cri et essayais de le pousser alors que je me mettais à rigoler comme une folle.
Je réussis à m'enfuir vers le salon et il me poursuivit en criant. Je saisis un coussin et il lui atterrit en plein figure, juste avant qu'il ne le reprenne et ne se jette sur moi, me faisant tomber sur le canapé.
Je riais et me débarrassais du coussin. Nous rigolâmes comme des fous pendants une dizaine de minutes avant de reprendre notre souffle, quand je m'aperçus de notre proximité. Lui à califourchon sur mon bassin, son souffle rebondissant contre ma peau, nous regardant les yeux dans les yeux.
Je sentis soudain une bosse au niveau de ma taille et fermais les yeux en comprenant ce que c'était.
Je le sentis se pencher contre mon oreille et sa respiration saccadée rebondit contre mon épaule.
- Ne les laisse pas te tuer pour une cause perdue, Jennifer.
Et d'un coup, comme si de rien n'était, il se releva et repartit vers la cuisine alors que je tentais de comprendre ce qu'il venait de dire.
De qui parlait-il ?
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A peine avais-je finis mon petit déjeuner, où Antoine s'était comporté comme s'il n'avait rien dit, que la sonnerie de la porte retentit.
( Petite N.d.a. pour les lecteurs de Jusqu'à ce que je n'ai plus de larmes et de Set me free, on rappelle qu'il y a un décalage de six mois et que donc à cette période Cass est toujours avec Andrew...)
Antoine se leva et je le suivis, alors qu'il ouvrait la porte pour laisser entrer trois personnes, deux garçons, et une fille.
La fille avait de magnifiques yeux vairons, vert vers l'intérieur et noirs vers l'extérieur et semblait rayonner de bonne humeur. Le gars qui la tenait par la hanche était brun et plus ou moins sexy alors que celui qui les suivait avait des cheveux noirs jais et un visage assez rondouillard. Cependant, les deux portaient sur leur épaule un tatouage assez sombre, sans doute le tatouage d'un gang, mais je n'arrivais pas à déterminer lequel.
Antoine considéra le premier gars quelques minutes avant de faire les présentations.
- Jennifer, voici Andrew Wilson chef de Kascars, Cassidy Wilson sa fiancé, et Jared Tooker, son bras droit.
J'hochais la tête, sans rien ajouter ne sachant pas quelle posture adopter.
- Stefano vous attends au salon. Vous allez aller dans son bureau. Jennifer, tu restes avec Madame Wilson ?
J'hochais à nouveau la tête et les deux hommes se dirigèrent vers le salon alors que la fille restait sur place à tout regarder autour d'elle avec émerveillement. Je pouvais comprendre, la villa d'Antoine était à son image, c'est-à-dire très très grande, très très belle, et surtout, faite pour exhiber son fric.
Ne sachant quoi dire, je lui souris maigrement.
- Vous voulez boire quelque chose ?
Elle éclata d'un grand rire doux et cristallin.
- Je t'en-prie tutoies moi, tu es plus vieille que moi !
Je haussais un sourcil en la menant au salon.
- Tu as quel âge ?
- 16 ans.
- Et tu es déjà fiancée ???
J'écarquillais les yeux alors qu'elle se mordait la lèvre en souriant.
- Pas exactement. On a prévu de se marier pendant ma cinquième année d'études, mais ce vieux chnock est trop possessif. Légalement, cette bague ne signifie rien, mais pour nous et aux yeux de tout le gang, c'est sa marque. Une promesse.
J'ouvris la bouche sans savoir quoi dire, sidérée par l'amour qui brillait dans ses yeux.
- Euh....ben...ça c'est... waouh.
Elle rigola légèrement en tripotant l'anneau en diamant autour de son doigt.
- Ouais. Et pourtant Dieu sait que c'était mal partit.
Je partis chercher du soda et du café pour moi et lui en servais un peu.
- Pourquoi tu es venu avec eux ?
A nouveau elle sourit. Bon dieu, cette fille sourit tout le temps !!
- Je participe aux jeux olympiques, dans quatre semaines, du coup, je m'entraîne tout le temps et Andrew en avait marre, alors il m'a traîné ici.
- C'est cool ça, tu participes à quoi ?
- Patins artistiques ! J'ai su en faire avant même de savoir marcher.
Ses yeux pétillaient de bonne humeur.
- Pourquoi t'es heureuse ?
Elle fronça les sourcils et me regarda bizarrement.
- Pardon ?
Je me mordis la lèvre en me rendant compte que je m'étais mal exprimée.
- Ce que je veux dire, c'est que tu trouves dans une maison remplie de mafieux, tu sors avec un mafieux, tu vis avec eux, et pourtant tu es pétillante de joies de vivre, tu as un grand avenir, une carrière devant toi....
- Je ne vois toujours pas où tu veux en venir.
- Qu'est-ce qu'une fille comme toi fais avec un gars comme lui ?
- Bah, on s'aime c'est tout.
Je me mordis la lèvre mais n'ajoutais rien. Je n'étais pas exactement de ce monde, et y étais plutôt opposé, c'était normal qu'elle ne comprenne pas ma question. Même si moi je me la posais vraiment, étant un agent du gouvernement, elle, elle l'aimait, et faisait entièrement parti de sa vie. Elle ne voyait pas le monde comme moi.
Je soupirais et bus une grande gorgée de mon verre et le silence s'éternisa. Quand les garçons redescendirent, la fille secoua la tête et se mit à rigoler avec son fiancé. Ses yeux brillaient de bonheur et d'amour.
J'avais fait des missions par centaine, mais cela resterait encore et toujours un mystère. Ce sentiment était... incompréhensible. Et rare. L'amour, je ne sais pas ce que c'est, mais de ce que j'en connais ce n'est pas logique. Comment peut-on être aveuglé par de simples sentiments ?
Hy!
Je suis DEBORDE! Je suis surchargée de contrôles et mes examens de fin d'année approchent à grands pas, alors avec les révisions les publications vont largement s'espacer!
Comme je l'ai dit sur mon compte instagram, il y aura toujours du LPT, parce que j'essaye de rattraper SMF en therme de temps, pour pouvoir vous publier leur intégration à la mafia en même temps, aussi il n'y aura pas de post SMF avant un petit bout de temps et j'en suis désolé, mais ça fait déjà énormément de choses à faire!
Donc pro chap LPT dans la semaine!
J'espère que celui-ci vous aura plu, votez, commentez, partagez comme d'hab'!
Bizz
Alex <3
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