22~Hospital
Amber
Je me ronge les ongles dans la salle d'attente en regardant passer tous les médecins.
Ils ont dit qu'elle était dans le coma, mais quand on est allé la voir, elle a fait une espèce d'attaque. Je ne sais pas vraiment. Anto est comme un lion en cage. Il n'avait jamais eu ce genre de réaction. L'hypthèse qu'il tient à elle est improbable, voire impossible. Il doit y avoir autre chose. Du moins je l'espère, car je n'ai nullement envie de le voir s'approprier une des filles les plus sympas que j'ai jamais connue.
J'entends des pas et je tourne la tête vivement en espérant que ce soit le médecin.
Mais ce n'est qu'Arthur. Il vient s'asseoir à côté de moi et mon corps s'enflamme.
Bordel, c'est pas le moment Amber, ressaisis toi et calme tes putains d'hormones!!!
Je prends une grande respiration en essayant d'oublier la présence de ce Dieu grec à mes côtés.
Il a un putain de sexappeal, okay, mais une de mes amies est entre la vie et la mort et tout ce à quoi je pense c'est baiser. Sérieusement.
- Des nouvelles?
Je secoue nerveusement la tête et je le vois qui observe Antoine avec inquiétude. Il y a de quoi. Ces pupilles sont dilatés, presque blanche, comme si il s'était drogué, mais il n'a pas touché une ligne depuis 5 ans.
Ce n'est certainement pas à cause d'une meuf qu'il en reprendra.
- Vous êtes là pour Jennifer Walles?
Nous nous levons d'un seul coup.
Le médecin commence:
- Je suis désolé....
Mon dieu, mais je suis une terreur !!! Je vous fait un tout petit chapitre et je coupe au dernier moment, ça va pas du tout, tout ça !!
Je sais, je sais, je suis cruelle...
Bon je vous raconte un peu ma vie : la semaine prochaine je partirais en voyage scolaire à Bali, c'est pour ça que je ne pourrais pas poster, et que je poste tous ces chapitres aujorud'hui, et que d'autres vous attendent demain... Fin bref le temps que vous lisiez tout, ça va bien le faire nan ?
Je vous plein de gros bisous et vous dis à très vite !
Bizz
Alex <3
Meuuuuuuh naaaaaaannnnnnnnnnnnnnnn
Bon okay.
POISSONS D'AVRIL CHERS CARPES !!!!
LA SUITE EST ICIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Un peu plus en bas...
Voilà !
- ...de vous avoir fait attendre. Votre amie est passée très proche de la mort mais nous avons un fantastique chirurgien et elle est sauve pour le moment. Les prochaines 24 heures seront décisives.
- On peut la voir? Demandais-je dans un filet de voix.
Il hoche la tête et me conduit devant une porte blanche.
- C'est ici.
J'entre doucement et Arthur reste à l'extérieur.
Je la vois, allongée, tout de blanc vêtue. Toute la salle est blanche, les seules nuances de couleurs étant conférés par les machines. Si étant que le gris peut être une couleur acceptable.
Bip.
Bip.
Bip.
Tout est silencieux. Je m'approche doucement, retenant les larmes qui menacent de couler. Toute cette ambiance fait vraiment flipper.
Je m'assois sur le rebord du lit et prend sa main. Elle est toujours chaude, toujours cette indéniable chaleur humaine, peu importe la situation.
- Réveilles toi Jenny. Tout le monde a besoin de toi ici.
Bon, elle a complètement déconné avec Antoine, mais quand on s'est aperçu qu'elle avait disparue, et qu'on l'a retrouvée dans un fossé avec une balle Ikanovitzch dans le ventre, Antoine a failli péter un plomb, et sa colère s'était presque évanouie.
Mais il est certain qu'il lui fera payer ce qu'elle a fait d'une manière ou d'une autre, même si à la place de Jennifer, je n'aurais pas réagis différemment.
Je remets une de ses mèches derrière son oreille.
- J'ai besoin de toi. Je tiens à toi Jen. Encore plus que je ne tiens à Arthur. Si encore c'est possible.
Je laisse échapper un rire à travers mes larmes quand la porte s'ouvre. Je me retourne en séchant mes larmes et vois Arthur. Je me demande s'il a entendu. Comme pour répondre à ma question silencieuse, il avance et entoure ma taille de ses bras en calant sa tête sur mon cou, son regard fixé sur Jen. Je me laisse aller contre lui et il dépose un bisou sur mon front. Il me porte jusqu'au fauteuil et nous installe dessus.
Il me serre dans ses bras et chuchote:
- Elle va se réveiller, c'est une battante.
Je hoche la tête et me blottis contre lui.
Jen est notre pilier à tous depuis qu'elle est arrivée. C'est la petite lueur de lumière dans notre monde obscur. Un morceau de gaieté, peu importe la situation. Elle n'a pas le droit de mourir.
******************
Je me réveille en sursaut en entendant une porte claquer.
Toujours dans les bras d'Arthur qui roupille aussi, je vois Antoine entrer dans la pièce et s'asseoir sur un autre fauteuil.
Bientôt, plusieurs personnes amènent d'autres fauteuils et repartent aussitôt. Il n'y a plus aucun bruit. Antoine fixe Jen avec cet air mi- déterminé, mi- désespéré.
Toute la bande arrive et s'installe sur les fauteuils, sans parler, fixant Jen, comme si elle lui donner l'ordre de se réveiller. Car elle doit vivre. Elle ne peut pas nous quitter. Elle n'en a pas le droit.
Ça serait de notre faute. Et je refuse de tuer une innocente. Ou du moins pas elle.
Oui, parce que toi les innocents...
Rhooo, ça va hein. C'est amusant.
Le silence complet se fait dans la chambre. Ne parvenant pas à me rendormir, je comprends vite que personne ne bougera tant qu'elle ne se sera pas réveillée.
Je décide alors d'aller chercher de quoi décorer cette chambre vide et froide.
Je reviens avec des posters, des photos, je lui ai aussi pris son sweat préféré où il y a marqué " Woman are boss".
J'ai aussi pris de la nourriture, histoire que nous ne mourrions pas de faim.
Je retourne à ma place, et les heures passent sans changement
Le seul bruit qui se fait entendre est celui des machines. Incessantes.
Bip
Bip
Bip
Bip
Bip
Bip
Bip
Bip
Bip.
Je décide mettre de la musique. Jen ne supporterais mas que nous fassions ces têtes d'enterrement.
La musique est douce et me berce.
Antoine se lève et sort de la pièce pour passer un coup de fil et ses pas résonnent.
Pauvre milliardaire très occupé.
Tout le monde dort, sauf moi. J'ai bien trop peur qu'il se passe quelque chose pour fermer l'œil.
Mais la fatigue a raison de moi et je finis par sombrer dans le sommeil.
- Vous êtes mignons tous.
Je me réveille en sursaut a l'entente de cette voix et vois Jen le regard pétillant et bien réveillée.
Jennifer, quelques minutes avant
Je cligne des yeux plusieurs fois. J'ai les paupières lourdes mais au prix de plusieurs essais je parviens enfin à garder les yeux ouverts.
Au-dessus de moi, un plafond blanc. J'entends le bruit des machines et vois plusieurs tuyaux à mes bras. Je soupire et tente de me redresser péniblement. Et là je reste sidérée.
Moi, Jen, espionne invétérée, est décidement super doué dans son boulot. Toute la bande est là, endormie sur des fauteuils. La pièce est décorée de photos souvenirs de moi et Amber. Surement son oeuvre. Cela parvient à m'arracher un sourire douloureux.
C'est alors que je sens un regard sur moi et je tourne la tête. Antoine est là, assis à même pas trois pas. Il me fixe avec..... soulagement?
Euh....
Tout le monde se souvient des messages qu'il m'a envoyé avant que je me prenne une balle ?
Je le fixe sans rien dire.
Il ne dit rien non plus et s'approche de moi. Il passe une main dans mes cheveux et joue avec quelques instants. Je le laisse faire, désarçonnée par son comportement.
- Je t'interdis formellement de me refaire une peur pareil.
Je ris un peu. Ironiquement.
- Et toi je t'interdis formellement de me toucher à nouveau, fis-je d'une voix froide en repoussant sa main.
Il soupire et ses poings se serrent un peu avant de reporter son attention sur moi.
- Tu sais qui a voulu te tuer?
Il est calme, mais ses jointures blanchis m'indiquent le contraire.
Je secoue la tête et il serre les dents.
- Ce sont les Ikanovitzch. Ils pensent que l'on sort ensemble, parce que tu es apparu à mes côtés dans la presse, qui, en passant, a dit la même chose. Ils essayent de m'atteindre.
- Ce sont également les Ikanovitzch qui veulent ta tête ? fis-je, acerbe.
Il fronce les sourcils.
- Comment ça ?
Je soupire et laisse une fausse larme m'échapper.
- Où est mon téléphone ? fis-je en reniflant.
Tous les oscars du monde ne valent pas mon talent d'actrice.
Il regarde autour de lui et le découvre sur la table à mon chevet.
La vitre de protection était fendue mais je la retirais rapidement avant de faire le code d'une main tremblante. Trop d'émotions en moi.
J'en remettrais une autre plus tard.
Je me dirigeais vers mes messages et montrais la vidéo à Antoine en fermant les yeux, comme si « je ne voulais pas voir ça ». Une autre larme coula sur ma joue.
- J'ai reçu ça une minute avant que des hommes me prennent en chasse, alors que j'avais pris une pause sous l'abri de bus. Ils m'ont tiré dessus et j'ai réussie à les éviter avant de monter sur ma moto, mais ils m'ont rattrapée et je suis tombée.
Il hocha la tête et serra les dents avant de s'éloigner vers la porte.
- Je te redonne ton téléphone demain.
Je hochais la tête « les larmes aux yeux » alors qu'il sortait de la salle.
Je parcourus la pièce des yeux et eu soudainement un petit rire à la vue de ces puissants mafieux endormis.
- Vous êtes mignons tous
Je vois alors Amber se réveiller en sursaut. Son regard se dirigea automatiquement vers moi, et j'esquissais un maigre sourire dans sa direction. Oui, je fais la fille traumatisée. Elle se précipita pour me prendre dans ses bras, mais je l'éloignais rapidement en esquissant une grimace de douleur.
- Ouch ! Fais attention!
Elle s'écarta gênée en se grattant la nuque avant de regarder autour d'elle.
- Tu as vu Antoine ?
Je hochais la tête.
- Il ne m'a pas fait de réflexions à propos d'avant-hier, mais bon, je suppose qu'il s'est rendue compte qu'il était en tort.
Elle haussa un sourcil dans ma direction l'air de dire « toi-même tu n'y crois pas » et je haussais les épaules.
- Il a appelé le médecin ?
Je secouais la tête et elle souffla en appuyant sur le bouton rouge.
- Faut vraiment tout faire ici.
En attendant le médecin, je regardais la bande endormie et lui chuchotais :
- Prend une photo.
Elle les observa à son tour avant de hocher la tête en souriant et d'attraper son téléphone. Nous nous amusions à mettre des filtres de toute forme aux garçons et à leur dessiner des moustaches - (pas de commentaires !) JE SUIS TOUJOURS LA !!! Et franchement, je faisais ça quand j'étais en sixième. Tu es moi conscience. Oui, et ? Nous ne sommes jamais allés en sixième. – quand une silhouette brune en blouse blanche se jeta sur moi et me remit de force au lit en criant.
- Jennifer Walles!!!! Je t'interdis de me refaire une peur pareille!!!! Non mais vraiment, qu'est-ce que tu as à toujours te fourrer dans des situations impossibles?????
Je vous présente Mia, mon médecin personnel, qui a sûrement été « muté » ici pour la mission. Elle est en vacances tant que je ne suis pas blessée quoi. Comme Amy en somme. Il y a que moi qui ait une vie pourrie ici ou quoi ?
Rappelons que Amy est sûrement en train de se faire torturer...
Oui, bon, c'est pas parce que je suis un peu chamboulée que je vais soudainement me mettre à avoir des sentiments non plus !
Je grognais en enfouissant ma tête dans l'oreiller.
- Mais j'y suis pour rien cette fois-ci ! On m'a tiré dessus !
- Et avec qui tu traînes pour te faire tirer dessus ?
Amber l'interrompit d'une voix froide, l'intimant de se taire et souleva son tee-shirt, exposant son tatouage à la vue de mon médecin.
- Avec qui elle veut. Fermez-la et faîte votre travail.
Elle déglutit et se reconcentra sur moi alors que je voyais tous les membres se réveiller et reprendre leurs airs froids.
Amber se détourna et Mia en profita pour froncer les sourcils et me faire les gros yeux, tout en se retenant de rire. Elle avait eu la même formation que tous les agents, et jouer la comédie devant mes cibles la faisait toujours rire. Elle reprit néanmoins vite son sérieux et énonça THE VERDICT. Oui je me moque.
- Et bien, la balle a été retirée, donc ta plaie se refermera tout seule d'ici deux ou trois mois. Tu risques d'avoir une petite cicatrice, mais rien de bien grave et elle ne sera plus visible au fil du temps. Concernant ton accident, tu es sans doute la personne la plus chanceuse que je n'ai jamais vue de ma vie. Tu as une fracture au tibia droit et tu t'es foulée le poignet. Le temps que tout cela guérisse, plus de sport ni de déplacement sur tes jambes pendant trois mois. Pas de moto non plus.
J'écarquille les yeux en gémissant.
- Chanceuse ? T'es sérieuse là ?
Amber grogne et je lui jette un regard noir.
- Ah, et également, plus d'activité sexuelle. C'est bien trop éprouvant et tu as besoin de te reposer.
ET JE FAIS COMMENT MOI POUR REUSSIR MA MISSION ? JE DEVIENS SA PUTAIN DE MEILLEURE AMIE ??
Amber cru bon d'ajouter son grain de sel.
- Je n'arrive pas à savoir si Antoine sera content de savoir qu'aucun garçon ne pourra te toucher, ou déçu de ne pas pouvoir te toucher...
Je lui jetais un regard scandalisé.
- Et depuis quand il a son mot à dire là-dessus celui-là ???
Elle rigola et je secouais la tête en soupirant, exaspérée, avant de reporter mon attention sur Mia.
- Sérieusement Mia, tu ne peux pas interdire ça.
- Jennifer. Ton utérus a failli être touché par la balle, et elle était en train de descendre lorsque nous t'avons trouvé. Une minute de plus et tu étais stérile. Je serais toi je ferais une petite pause là-dessus.
- Faudrait déjà que j'appuie sur play.
Comment dire au docteur que non, JE NE COUCHE PAS AVEC ANTOINE. En toute discrétion.
- Tu es vierge ??
Amber m'adressa un regard scandalisé auquel je répondis par une expression blasé.
- Du coup je peux sortir quand?
Elle consulta son rapport avant de me sourire.
- Tu restes en observation un mois.
MAIS TUEZ-MOI !! Je vous prie !! J'ai déjà vécue pire, dans des conditions inhumaines et j'ai survécu, mais, « pour le bien de la mission » je vais me taper l'horrible bouffe de l'hosto pendant un mois. Et encore, je suis sûre qu'elle a raccourci le temps.
Amber rigola.
- Allez ma pauvre ! Je t'enverrais Antoine, histoire qu'il te dévierge.
- Amber ? J'ai l'habitude de dire ça à ma conscience mais...
- Ferme-la ?
- Exactement.
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