Bonjour à tous et à toutes, 

Mon ordinateur est enfin réparé, et je m'empresse de poster le chapitre 10, court je vous l'accorde, mais amusant. 

Je dois cependant vous informer, que je ne pourrais pas maintenir mon rythme de un chapitre par jour durant les deux semaines à venir en raison de problèmes familiaux importants, et je ne préfère pas me risquer à écrire, au risque de déverser ma rage sur mon histoire, ce qui serait sans aucun doute une très mauvaise idée. 

Pour les petits curieux, je vous dirais juste qu'aujourd'hui j'affronte un fantôme que j'aurais préféré voir rester enterré à tout jamais, mais la vie étant ce qu'elle est, je suis forcé de le contrer, aussi je serais assez absente des réseaux ces temps-ci. 

Oui, oui, je sais ça fait un peu cul cul. 

J'espère que de votre côté tout va bien, et vous dis bonne soirée, bonnes vacances, bonne vie... Enfin bref. 

Laissons place au chapitre pour nous remonter le moral!

- T'es prête ? Un, deux, trois....

Amber fit un clin d'œil à la caméra de surveillance présente à l'entrée, et lança son cornet de toutes ses forces sur la moto. Il atterrit pile dans sa cible, éclaboussant l'engin de morceaux de gaufrettes et de glace coulante.

- C'était quel goût ?

Je regardais l'étiquette.

- Pistache.

- Okay. Fais- en une vanille et lance-la sur le moteur.

Oh mon dieu, elle veut notre mort. Je lui jetais un regard catastrophé auquel elle répondit par un clin d'œil sournois en préparant le cornet. Un peu de glace atterrit sur son nez et elle le saisit pour la manger avec son doigt.

Je levais les yeux au ciel devant son comportement puéril, et me saisit du cornet dégoulinant en me concentrant.

Un

Deux

Trois.

Je mis toute mes forces dans le coup et la glace atterrit pile sur le cœur du moteur.

Amber fit une grimace amusée en faisant des signes d'adieu avec la main à la caméra.

- Plus de moto....

Je rigolais un peu et remplit un cornet de fraise que je lui tendis.

Elle considéra quelques secondes avant de se retourner vers moi.

- Sa moto est pourrie là ?

- En théorie oui, pourquoi ?

Un sourire machiavélique étira ses lèvres et elle lança la glace rose de toutes ses forces, et il partit s'écraser .... sur la porte d'entrée du milliardaire.

J'étouffais une exclamation, entre l'hilarité et la catastrophe. Puis finalement, le rire l'emporta et je me retrouvais pliée en deux, couverte de glace de toutes les couleurs, à regarder le rouge sucré dégouliner sur la porte en bois massif vernis noir.

- Tu crois qu'il va nous en vouloir ?

- Evidemment.

- Pourquoi ça me rend si heureuse ?

- Je t'inities à la cruauté.

Je rigolais de plus belle en secouant la tête, quand soudain, une boule de poil fonça dans mes jambes et je m'affalais de tout mon long sur la glace au nutella.

J'en goûtais un bout avec ma langue ; un délice.

- C'est bon.

Le rire d'Amber me parvint quand je sentis des léchouilles à la joue. Je repoussais violemment le chiot en m'asseyant alors qu'Amber s'agenouillait pour le caresser.

- Antoine a un chien ?

- Et ouais.

Je regardais l'animal pensivement.

- Un jour, j'ai vu un film où le chien s'appellait panthère et des gens l'ont peint en rose.

Une idée me traversa l'esprit alors que je regardas malicieusement le chien.

- Il s'appelle comment ?

La lueur qui traversa les prunelles d'Amber me fit comprendre qu'elle pensait à la même chose que moi.

- Jocker

Nos regards sadiques convergèrent vers le chiot.

- Ça te dit d'imiter suicide squad mon beau ?

Deux heures plus tard, le chien gémissait, couvert de peinture verte avec des habits de clown pour chien qu'on avait trouvé chez des voisins. Je n'avais vraiment pas osé demander ce qu'ils en faisaient mais Amber et moi-même ne nous étions ménagés sur des suppositions, toutes plus rocambolesques les unes que les autres.

Alors qu'Amber lui faisait faire un shooting photo et installait notre désastre, pour bien accueillir Antoine, trois vigiles débarquèrent au bout de l'allée en courant, et je jetais un regard vers Amber.

- Je m'en charge, t'inquiètes.

Je me positionnais et assommais les deux coyotes en même temps d'un coup à la tempe lorsqu'ils arrivèrent à mon niveau.

Bah alors, c'est pas bien entraîné tout ça.

- Jennifer !

Je tournais la tête vers Amber qui me désigna une boite de glace à la menthe.

- Je suis sûre qu'en vert et orange ils seront très jolis.

Seigneur, on est bonnes à enfermer. 

*******************

La scène de vengeance suprême était prête, et Amber avait piraté les caméras, de sorte à ne pas louper une seconde de sa réaction, tout en restant hors de sa portée lorsqu'il examinera ses systèmes de vidéo surveillance et découvrira notre culpabilité flagrante.

Malgré la certitude d'Amber quant à notre immunité, je ne pouvais m'empêcher d'être indécise.

La pensée que cela puisse faire capoter la mission m'avait effleurée, mais bien vite accompagnée du désir d'évasion et d'amusement, et je dois avouer que cela avait payé. Cela faisait des années que je ne m'étais pas amusé comme ça lors de missions.

Et puis même si ça capotait, qu'est-ce que j'en avais à foutre ? Tout le monde savait que ma présence ici ne servait à rien, et que l'Amérique était déjà perdue. J'avais carrément entendu parler de gens qui se soulevaient parce qu'ils voulaient que la mafia Piratando prenne le pouvoir plus vite.

Hey, Jennifer, depuis quand tu penses comme ça toi ?

Je me regardais dans le miroir de la salle de bains de l'appartement d'Amber en secouant la tête. Cette mission me retournait les neurones et il fallait que cela cesse. Pas arrêter la mission, non, je n'allais pas faire stopper l'une des meilleures choses qu'il me soit jamais arrivée, mais plutôt m'éclaircir les idées. Mais avec une fille complètement folle, le criminel le plus recherché du monde, et un milliardaire sexy et tombeur, autant dire que je n'étais pas sortie de l'auberge.

J'ai envie de te dire, t'y es jamais entré.

Conscience ?

... Je sens venir le ta gueule.

Ferme la.

Utilise pas de dérivés.

- Jennifer, à qui tu parles ?

- A ma conscience !

- Ah, ok t'inquiètes je comprends, la mienne est chiante aussi.

Jennifer ?

Mmmmmh

Toit et Amber devraient vous faire interner.

Si tu le dis.

- Jennifer, ça y est, il arrive !!

Je me précipitais à ses cotés pour regarder le spectacle.

L'expression de rage pure d'Antoine est quelque chose que je n'oublierais jamais.

Par contre, ce qui suivit un peu moins.

Il planta son regard noir dans la caméra et prit une grande inspiration avant de hurler.

- JENNIFER WALLES !!!!!

Et merde.

Bon voila, mes petits chous, un petit chapitre pour remonter le moral, tandis que moi je m'en vais faire des etincelles chez des fils à papa qui me donnent envie de vomir. 

je vous souhaite une exellente soirée, vous dis à très vite et plein de grosses bises!!

Bizz

Alex<3