Chapter 9
Merci pour les commentaires adorables de certains ça m'a poussé à continuer sans m'arrêter cette fanfic! j'ai été très inspirée cet après-midi si bien que j'ai passé plusieurs heures sur ce chapitre pour qu'il me semble parfait! évidemment il l'est pas parce qu'il y a des fautes d'orthographe comme toujours mais j'ai fait de mon mieux pour écrire vraiment tout ce que j'avais en tête! Je vous embrasse fort!
« Pour réaliser cette potion à la perfection veillez à ce que votre balance soit parfaitement équilibrée et qu'elle... »
« Harry »
Mes yeux rouges se redressèrent lentement des pages de mon livre pour mieux croiser ceux creux et sans vie de Mimi. Elle flottait comme toujours dans les toilettes alors que je lui rabattais les oreilles de potions, car elle semblait se ficher de ce que je lisais et cela me permettais de réviser. Or, elle semblait ne plus vraiment penser à quoi que ce soir d'autre à part au fait que j'avais les yeux pochés, aussi creux que les siens, mais ils étaient injectés de sang depuis quelques jours. C'était fou comme en quelques semaines Mimi était devenue le gardien de notre secret à moi et Malfoy. Elle nous offrait généreusement sa cabine préférée aux toilettes des filles et elle maintenait les curieuses à l'écart, faisant éclater les canalisations à leurs pieds. Souvent nous étions interrompus par Rusard qui venait hurler et intimer l'ordre au spectre de cesser de casser ses toilettes. Elle promettait chaque fois d'arrêter mais souvent il y avait une inondation par semaines. Or, depuis quelques jours nos rencontres avaient fini par s'espacer et Mimi n'avait pu que remarquer que cela me touchait. Elle posa alors une main glacée dans mes cheveux, espérant me réconforter mais cela ne me fit que grincer légèrement des dents à cause de la sensation de glace qui avait cristallisé mes cheveux mal coiffés.
« Malfoy ne vient plus beaucoup... j'ai compté cela fait dix-neuf jours qu'il n'est pas... »
« Mimi s'il te plait n'en parlons pas. J'avais promis de lire pour toi alors allons-y ! »
« Harry, tu es vraiment quelqu'un de fort je le sais, tant de personnes le savent... mais Malfoy est très... occupé. »
« Occupé avec Pansy tu veux dire ? »
La brune fit la moue et je compris qu'elle n'osait pas me contredire. Quelques semaines auparavant nous avions été attrapés par Rusard dans les toilettes et suite à ce scandale tout s'était intensifié. Nos rencontres n'avaient été que des disputes alors qu'il hurlait qu'il ne pouvait pas supporter qu'on le prenne à part dans le couloir pour sous-entendre qu'il était atteint d'une maladie grave : 'L'homosexualité'. Alors à chaque fois que je passais à ses côtés, il me ridiculisait. Il avait versé de l'encre dans mon sac, envoyé un sort sur moi me coupant les cheveux tout en me coupant le souffle. Il m'avait fait tomber à genoux, suppliant du regard sa clémence mais il m'avait envoyé le genou dans le nez. Evidemment le directeur l'avait puni, mais cette immonde crapaud qui nous servait de professeur de Défense contre les forces du Mal, lui avait permis de ne plus assister aux retenues. Quant à moi, dès que possible elle m'envoyait dans son bureau faire des lignes avec son infâme plume ensorcelée et j'allais ensuite me coucher, épuisé. Parfois je n'avais pas le temps de lire pour Mimi et évidemment je la retrouvais à attendre dans la tour des Gryffondor pour au moins me souhaiter une bonne nuit.
Le rêve avait ensuite rapidement tourné au cauchemar lorsqu'il se senti forcé de prouver son hétérosexualité. On le voyait alors dans tous les couloirs à deux doigts de déshabiller Pansy, dévorant sa bouche de baisers brûlants que moi-même je n'avais pas goûté. Je passais machinalement mes doigts sur ma bouche chaque fois que cela arrivait. Parfois je me sentais sangloter lorsque pendant le cours de Soin aux créatures magiques on était proche et qu'il me qualifiait de mots aussi vulgaires que possibles. Hermione était un peu comme Mimi et rapidement elle avait compris mon désarroi sans réellement m'en parler, elle me disait juste de me raccrocher aux choses importantes comme les sorties à Pré-Au-Lard, les réunions de L'AD, Sirius et les messages que nous devions maintenant coder. Cet hiver évidemment Ron l'avait passé avec l'Ordre du Phénix et il avait alors pu voir Sirius tandis que moi j'étais resté ici à mourir d'ennui. Or, ils avaient jugé que cela était trop dangereux de me déplacer au siège de l'ordre et tous les Weasley y avaient été, même la tante de Ron au cas où. Et moi on m'avait laissé m'attacher à un fils de Mangemort.
Mon regard s'était perdu sur la page du livre alors que Mimi s'était calée dans le creux de mes bras, me transperçant de moitié. Or, c'était comme si sa température ne m'affectait plus alors que depuis des heures j'étais enfermé ici à lire et relire la même préparation. Je me mis alors à écouter l'incessant bruit de pluie qui claquait sur les vitres alors qu'une goutte tombait sans arrêt au fond d'un lavabos couvert de crasse. Le vent sifflait depuis des jours alors qu'une brume était tombée sur Poudlard. Les hiboux ne volaient plus souvent d'ailleurs j'évitais d'envoyer des lettres à présent. J'évitais aussi de provoquer Ombrage qui se faisait un plaisir malsain à punir tous les Gryffondors sur son passage.
« Harry quelqu'un arrive. »
Dans un mouvement fluide Mimi disparu dans une canalisation et me laissa là à regarder la fenêtre, les yeux bouffis. Je sentais une sensation fraîche sur mes joues alors que je remarquais que quelques larmes s'étaient mises à perler. Je n'avais pas eu conscience de l'instant auquel elles avaient commencé à rouler mais je savais à présent que je sanglotais en silence. Oubliant alors l'avertissement de Mimi j'étais resté au sol tandis que plusieurs personnes passaient l'entrée des toilettes. Directement elles avaient marché vers les lavabos sombres d'où l'eau coula dans un 'pchitt' prouvant qu'ils avaient été biaisés par Mimi peu avant.
« Je t'avais dit qu'on aurait dû aller dans d'autres toilettes Milliscent. »
« On n'a rien à craindre de Mimi, Draco l'a dit. Elle le tient en estime. »
Soudainement le son d'une canalisation bouchée qui explosait avec force me tira de ma transe. J'avais compris que Mimi était sortie et elle était furieuse.
« Non ! Malfoy est un petit cancrelat ! » hurla-t-elle contre les visiteuses.
« Pansy je pense qu'on... »
« Vous devriez partir oui ! Que je ne te revois jamais Parkinson ! où je te briserais les dents ! »
« Et comment ! »
Un morceau de faïence se retira dans mon dos et lorsque je vis qu'il avait foncé tout droit dans le font de la blonde je ne pus retenir un sourire. Or, Milliscent, elle, m'avait vu sortir de ma cabine et n'avait pas hésité à se ruer sur moi pour tenter de me rouer de coups. Ne voulant pas être découpé en morceaux j'avais refermé la porte de ma cabine, poussant le plus fort dessus pour la maintenir à distance. Pendant ce temps les plaintes de Mimi me parvinrent et me brisèrent le cœur. Je savais qu'elle avait comme retrouvé un sens à sa 'vie' en me voyant passer tous les soirs avec Malfoy mais maintenant que Pansy se présentait à elle, elle comptait bien se venger. Tous les toilettes explosèrent alors tandis que Pansy paniquée avait piétiné l'eau et couru jusqu'à l'extérieur des toilettes. Milliscent elle n'avait pas laissé tomber et d'un grand coup d'épaule elle brisa la porte ce qui me repoussa de l'autre côté de la cabine. L'arrière de ma tête tomba contre la cuvette éclatée, ouvrant légèrement la peau. Grimaçant j'avais alors posté ma main sur la plaie alors que j'avais tenté d'envoyer mon pied dans la mâchoire carrée de cette Serpentard. Or, elle attrapa mon pied en vol et le tourna le plus fort possible dans le but de le briser. Quelques secondes après un éclair bleuté me fit sursauter et je vis Milliscent de l'autre côté de la pièce, pendue par le pied et se debattant pour que sa robe ne remonte pas.
Encore sonné je m'étais penché sur le côté pour regarder Mimi, qui misérablement s'était mise à pleurer dans un coin de la pièce, se recroquevillant au milieu de ce massacre. Les lunettes de travers j'avais ensuite regardé d'où venait ce sort qui avait été salvateur et soudainement mon estomac se retourna. Dans l'entrée se tenait Malfoy, la baguette pointée vers le plafond d'où pendait Milliscent. Il avait son insigne de préfet brillant sur sa poitrine et en la voyant je compris immédiatement qu'il n'était pas là car il avait voulu m'aider mais simplement car il comptait bien jouer son rôle.
Il ne me regarda qu'à peine lorsqu'il m'attrapa par l'épaule et intima d'une voix tremblant de colère à Mimi de nous suivre. Il relâcha ensuite Milliscent qui s'écrasa sur le sol trempé avant de trébucher et de courir jusqu'à sa salle commune. Evidemment elle n'était pas inquiétée car Malfoy ne comptait pas l'emmener dans le bureau de Dumbledore. Or, nous n'avions pas pu le chemin de la gargouille de directeur mais celui du bureau rose bonbon d'Ombrage. D'ailleurs lorsque je mis le pied à l'intérieur du bureau, trempé, en sang et tremblant elle ne daigna pas même montrer une once de compassion. Elle passa simplement à Malfoy un mouchoir pour essuyer ses doigts alors qu'elle croisait ses doigts d'un air mauvais.
« Tiens, tiens, tiens. J'aurais dû me douter que nos séances d'écriture vous manquaient mon cher Potter. Alors vous étiez responsable de tous ces problèmes de canalisation ? »
« Je veux voir ma Responsable de maison. »
Elle frappa du bout de sa baguette un morceau de bois sur le bureau. « Je suis la grande Inquisitrice alors je m'occupe des cas comme le vôtre. » Elle se tourna vers Mimi. « J'ai fait signer un arrêté vous êtes officiellement renvoyée de cette école. » Mimi continua de sangloter, cette fois plus fort avant que le crapaud paré d'un nœud de velours ne se tourne vers moi. « Vous, je vais... oh je sais. » Elle prit dans un de ses tiroir un morceau de parchemin rose et griffonna dessus.
Alors qu'elle prenait tout son temps pour écrire mon regard se tourna vers Malfoy. Depuis tout ce temps il s'était efforcé de regarder par la fenêtre sombre mais lorsqu'il entendit mes vêtements se froisser il croisa mon regard. Je ne le reconnaissais plus. Ses yeux étaient remplis d'une haine que je ne reconnaissais pas. ils étaient toujours aussi beaux, aussi appréciables alors qu'il semblait ne ressentir qu'un ehaine douloureuse envers moi. Mes yeux trouvèrent donc les dalles du sol on ne peut plus intéressant alors que je savais qu'il cherchait mon regard. Je ne pouvais plus, non c'était trop je ne voulais plus le voir. J'avais alors levé la tête et m'étais avancé vers Ombrage qui fut drôlement impressionnée par ma proximité.
« Monsieur Malfoy faites le reculer, il sent affreusement mauvais. »
« Renvoyez moi. »
« P-Pardon ? » Elle semblait mourir de plaisir
« Je... je veux partir et être renvoyé. »
Elle gratta son menton gras avec sa plume alors que je sentais la main de Malfoy me faire reculer, sans réfléchir je m'étais défait de cette emprise alors que je m'imaginais déjà disparaître avec Sirius sur les rues, vagabond mais heureux. Pendant ce temps elle réfléchissait à plein régime oscillant sur sa chaise comme un vieux métronome.
« Le renvoyer serait contre la politique du ministère je perdrais mon travail, mais si je l'envoyais à Askaban ? Non Non, trop risqué... une lettre à Fudge ? non, il va se dire que je n'ai pas compris le plan. POTTER. »
Mon cœur fit un bond douloureux alors qu'elle avait plongé sa main dans un tiroir. « Oui ? »
« Je ne vous renverrais pas même si j'en meure d'envie mais briser des toilettes n'est pas une bonne excuse de renvoi. Par contre, j'ai fait signer par le ministre une injonction qui dit qu'à présent les punitions corporelles sont autorisées. Malfoy, prend ce parchemin et donne la punition à notre concierge. »
Draco sembla hésiter un instant mais il fila tout de même jusqu'au bas des escaliers alors que lentement je m'étais tourné vers Mimi qui lisait l'injonction qui la mettait à la porte. Elle remarqua alors que son vrai prénom était noté sur la page et elle sembla saisie d'horreur. Sans un mot elle disparut et quitta le bureau devant une Ombrage ravie de son effet. Elle tournait entre ses doigts une plume blanche comme neige et ma gorge commença à se serrer.
« Votre chouette transporte des colis interdits Potter. »
« Je n'ai reçu ou envoyé aucun coli ! »
Elle murmura « C'est votre parole contre la mienne. »
Alors que j'allais hurler tout en pleurant de rage Rusard apparu en courant dans la pièce, ses bas-joues frémissant d'impatience tout en se violaçant. Il me prit alors par le poignet tandis qu'ombrage lui demandait d'être très précautionneux et de suivre chacun des ordres. C'est donc avec horreur que j'avais fini par me retrouver au fond du château dans une pièce aux murs gras couverts d'un cirage noir, coulant alors qu'un plafond on retrouvait plusieurs chaînes qui pendant au fil des courants d'air glacé. On sentait l'excitation certaine de Rusard alors qu'il m'avait posté, torse contre un morceau de marbre dur et couvert de poix. Il découpa ensuite le dos de ma robe et sans vraiment opposer de résistance je l'avais ôtée de mes bras. Dans mon dos le concierge c'était mis à murmurer à sa chatte tandis que le sang de ma plaie ruisselait le long de ma nuque jusqu'au creux de mes reines. Je ne m'étais toujours pas rendu compte que je pleurais alors qu'une douleur déchirante venait de prendre le creux de mon dos alors que l'air venait d'être fouetté en même temps que ma peau. J'avais senti d'autant plus de liquide chaud rouler le long de mon dos meurtrit tandis que le fouet roulait sur le sol pour être ramené vers son bourreau. Mes yeux se mirent à larmoyer d'autant plus lorsque le deuxième coup frappa exactement au même endroit que le premier.
« Apprend ! on fait encore plus mal lorsque cela fouette au même endroit ! »
Je ne savais pas s'il m'avait parlé ou s'il avait dit cela à la chatte qui rodait autour de moi comme si elle me défendait de bouger avant que la punition ne soit terminée. Mon cœur cognait contre la pierre si fort que je l'entendais dans mes tempes tandis que j'avais su dénombrer quinze coups de fouet. Rusard me passa alors ma robe sur le dos et s'appliqua bien à coller le tissu poisseux contre les plaies, écrasant ses doigts sur les sillons ouverts à vif. J'avais tenté de le repousser or je n'avais réussi qu'à me reculer tout seul, trébuchant alors que je remontais jusqu'à la salle commune.
« Non Potter, vous n'irez par rejoindre vos amis pour vous plaindre. Professeure Ombrage vous veut de retour dans son bureau. »
Sa main couverte de mon propre sang il me ramena dans le bureau de la vieille harpie avant de lui montrer les plaies. Elle les compta avec attention se sautilla joyeusement jusqu'à la porte pour la fermer à clefs. Draco était dans le coin droit de la pièce, me fixant alors que je ruisselais d'eau glacée et de sang épais, le torse couvert d'une cire noire qui semblait ronger ma peau.
« Parfait Parfait ! Albus ne doit pas savoir surtout pas ! N'oublions jamais qu'il adore cet idiot. »
Ma cicatrice se mis à brûler alors que tremblant le grand blond s'était avancé vers Ombrage. « Vous ! Quand j'ai lu le parchemin cela parlait de lui donner des heures de retenue ! »
« Vous me croyez assez idiote pour ne pas ensorceler le parchemin ! Je savais que vous ne voudriez pas que Rusard ne le fouette par votre faute. Ai-je mal fait ? »
Draco se mis à trembler de colère alors qu'Ombrage me séchait et réarrangeait ma robe pour que j'ai l'air moins misérable, mais elle prit bien soin de ne pas soigner mes plaies. « Vous avez fait torturer un sorcier mineur ! »
« Un conspirateur contre le Ministère. Vous voulez partager sa peine ? »
« Ce ne sera pas nécessaire. »
Sans un mot il me prit par le bras et me tira hors de la pièce, il me fit marcher d'un pas claudicant vers un pièce qui m'était bien connue, la salle de bain des préfets. Il la déverrouilla en silence et nous fit entrer en m'aidant à marcher, me maintenant par les aisselles. Il me fit alors asseoir sur un siège confortable, s'efforçant de ne pas coller mon dos au dossier. Il retira alors lentement ma robe et c'est alors que je pris conscience de la situation. Révolté je m'étais redressé et l'avais repoussé les larmes aux yeux. Il avait les mains posées sur ses côtes alors qu'il tentait de se relever.
« Harry laisse-moi te soigner, au moins soulager la douleur. »
« Tu m'as abandonné, ignoré, traité comme un moins que rien et après tout ça tu me demande de te laisser m'aider ! à cause de toi Poudlard est devenu un enfer ! j'ai été... » ma voix se brisa, Poudlard n'était plus un lieu protégé. « Poudlard me déteste. »
J'avais levé les yeux vers lui avant qu'un soin d'ouverture de robinet n'attire mon regard. Mimi apparu alors et se précipita vers moi. Elle examina ma nuque avant d'aller faire couler l'eau du bain comme elle le pouvait, répétant des milliers de fois qu'elle avait besoin d'eau pour soigner des plaies. Pendant ce temps mon regard se tourna vers Malfoy. Il regardait autour de lui d'un air mal à l'aise avant de se redresser.
« Harry, je ne pouvais pas... je ne pouvais pas laisser croire que j'étais ho-ho-homosexuel. Ombrage l'aurait dit à mon père, il m'avait fait couper les oreilles. »
« Et tu crois que c'était indispensable de... de faire ces trucs dans les couloirs. »
« Harry c'était pas moi. »
« Malfoy il y a pas des milliers de Serpentards qui sortent avec Pansy parkinson. » le moral plus bas qu'avant j'avais ôté ma robe révélant les coups de fouets qui donnèrent un profond au le cœur à Malfoy.
« Le Polynectar. C'était Zabini avec Pansy pas moi. Je lui ai dit de jouer la comédie en se faisant passer pour moi chaque fois qu'il fallait memontrer entreprenant. En réalité ils sont ensemble. »
Sans répondre je m'étais mis dans l'eau, toujours en caleçon. Immédiatement la douleur déchirante qui s'était encrée dans la chair s'estompa et l'eau se colora d'une belle couleur tournesol. L'eau vint alors lécher les plaies délicatement alors que je m'étais allongé pour que l'eau vienne jusqu'à ma nuque. La douleur s'estompa également et délicatement j'entendis le bruit de Mimi se joignit à moi dans l'eau, flottant presque.
« Je vais quitter Poudlard, Harry, lorsque cette harpie aura disparu je reviendrais. Tu la feras partir ah oui ? »
« Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir. »
Elle ricana tristement avant de se tourner vers Malfoy qui s'arrachait les cheveux pour retenir ses larmes. Elle quitta alors l'eau et tenta de le gifler, lui procurant juste un frisson désagréable alors qu'il se refusait de pleurer. Elle croisa ensuite les bras sur sa poitrine et d'un air hautain elle bomba la poitrine, prenant l'air qu'il avait chaque fois qu'il me martyrisait, utilisant mon amour pour lui pour être certain que je ne lui sauterai pas au cou.
« Tu lui aurais dit que vous deviez jouer la comédie, être tous les deux ça vous aurait aidé. Et maintenant nous en sommes là, Harry est brisé et il ne pourra pas continuer longtemps. Il n'avait que toi et ses amis, et ils sont trop occupés pour envisager qu'il se fait fouetter dans les cachots de Poudlard. Tu t'es tant battu pour abandonner ensuite. Pourquoi ? »
Malfoy se contenta d'hausser les épaules tristement.
« Tu aurais dû écouter ce que ton cœur te disait et pas la peur. Je sais que rien n'est plus oppressant que la peur, je l'ai ressentie lorsque les deux yeux jaunes du basilic m'ont tué mais après, je ne l'ai plus sentie. Grâce à vous j'ai retrouvé un peu de joie et maintenant je perds le contrôle de mes sentiments. Si j'avais pu j'aurais tué cette Pansy. » sanglotant Mimi disparu par la porte me laissant seul avec un Malfoy qui mordait sa lèvre pour retenir ses larmes.
Les minutes suivantes furent pesantes jusqu'à ce que le bruit d'un froissement de vêtement ne se fasse entendre. Les plaies dans mon dos se refermaient dans un bruissement triste alors que j'avais vu tous les vêtements de Malfoy entassés par-dessus ses chaussures. Je vis ensuite les vêtements bouger légèrement pour laisser apparaître le nez rose pâle d'une petite fouine blanche qui marcha jusqu'au bord du bassin. Elle sautillait sur ses petites pattes alors que ses moustaches claires frémissaient. J'avais tristement posé un doigt contre son nez humide et un léger coup de langue sur ma phalange me fit sourire. Après un claquement de doigt et un 'crac' je vis la belette devenir une petite loutre blanche qui sauta dans l'eau. Elle roula sur la surface avant de disparaître sous l'eau. J'avais alors penché la tête et lorsque des bulles s'échappèrent de l'eau je crus bien qu'il s'était noyé. Or ce qui sorti au milieu du cercle de bulle fut un blond platine, nu et trempé. Il souriait tristement avant de s'approcher et de me prendre par la main. Il s'approcha et en silence il noua nos doigts.
« On n'aura qu'à se rejoindre rarement. Dans des endroits secrets. »
« Malfoy je veux plus souffrir. » ma voix se brisa alors que j'avais senti son cœur battre contre mes doigts.
« Harry je ne ferai pas deux fois la même erreur. Laisse-moi soigner tes blessures. »
Silencieusement je m'étais tourné et ses doigts vinrent masser mes plaies. Il les couvrit de l'eau bienfaitrice jusqu'à ce que la peau soit totalement refermée. Il embrassa alors chaque blessure, glissant ses doigts avec tendresse dans mes cheveux emmêlés. L'eau sembla immédiatement prendre quelques degrés en plus alors que l'eau prenait une teinte passion, les nuages de mousse roulant plus vite dans le bassin. Chacun de ses baisers électrisait mon âme jusqu'au plus profond de ma chair alors qu'il m'avait penché sur le bord du bassin, faisant ressortir mes reins qu'il embrassa en passant ses doigts partout sur la peau encore marquée. Il avait un souffle si chaud que mon dos se creusa et que mon regard se tourna vers lui. Il était assez redressé pour me montrer la limite de ses hanches, formant un V alléchant. Mon cœur se mis à tambouriner alors qu'il me tirait à nouveau dans l'eau pour me faire face. Il attrapa alors mon menton noueux et posa ses lèvres sur les miennes. Jamais encore il ne m'avait embrassé de cette manière alors que ses doigts étaient de la partie. Ils jouaient sur mon torse, pianotant dessus alors qu'avec délicatesse il tentait d'ouvrir mes lèvres. Légèrement paniqué mais trop embrumé par la chaleur étrange dans mon ventre j'avais ouvert la bouche. Sa langue s'inséra immédiatement dans la faille et je ne pus retenir le soupir qui s'échappa de mon nez. Tout semblait s'être ralenti alors que mes doigts venaient de se poser contre sa nuque, mon torse se plaquant au sien. Je jouais avec lenteur avec ses lèvres, souriant alors qu'il venait poser ses deux mains contre mes reines.
Un gloussement se fit entendre mais pour autant nous avions pas terminé notre étreinte, sa bouche était un délice que je ne pouvais quitter pour rien au monde. Enfin je l'avais tout de même laissé s'éloigner pour qu'elle vienne embrasser mon cou, mon torse et mes bras. Il semblait adorer chaque parcelle de ma peau, me volant des soupirs chauds qui formaient de la vapeur par-dessus ma bouche et ce même si la pièce était chauffée. Je fixais le plafond de pierre, voûté et reflétant l'eau et un sourire me prit. La soirée se terminait de la plus douce des manières alors qu'un bruit de ferraille interrompu Malfoy. Il se dressa alors sur ses genoux et regarda avec attention le plateau d'argent qui venait d'apparaître à nos côtés. Il était couvert d'un carré de velours alors que par-dessus étaient posé une bouteille de Champagne d'un cru français ainsi que deux flûtes en cristal. Malfoy approcha alors le tout et déboucha la bouteille. Il nous servit à tous deux des verres et m'en tendit un.
« C'est la seule chose que les Moldus savent faire. Le champagne. »
Un rire m'anima alors que je prenais une gorgée d'alcool me demandant qui pouvait bien nous fournir cela d'un seul coup. J'avais alors cherché Mimi qui semblait nous observer depuis tout à l'heure mais je dotais vraiment qu'il s'agisse d'elle. Je me mis alors à penser à Dobby et j'avais décidé qu'il avait envoyé cela en sachant d'un moyen ou d'un autre que j'étais dans un bain brûlant avec Malfoy. Je me mis alors à sourire tendrement, regardant Malfoy qui avait fini sa première coupe et qui reposait son verre un peu plus loin.
« Tu connais toujours le code de la tour Gryffondor ? »
« Je l'ai appris par cœur pourquoi ? »
« Ok, tu pourras venir parfois. »
« Et toi dans mon dortoir aussi. »
Mon regard se tourna immédiatement et si Rogue me chopait ?
« Tu as peur, Potter ? »
Un rire me prit alors que j'avais posé ma bouche contre son menton « Tu aimerais. »
Il me suivit alors dans mon rire et pendant plusieurs heures nous étions restés là, à ne rien faire. Or, de peur d'avoir droit à d'autres coups de fouets nous avions fini par rentrer dans nos dortoirs respectifs. Avant de partir Malfoy m'affirma que ses soins n'étaient pas assez avancés pour faire disparaitre les cicatrices mais que Madame Pomfresh en serait capable. J'avais simplement hoché de la tête avant de le saluer par un baiser. Ce soir-là j'avais eu un sommeil court, mais reposant et le lendemain Hermione fut ravie de me voir sourire au petit déjeuner. Pansy avait un pansement sur le front et Milliscent avait disparu. Malfoy lui balançait joyeusement ses jambes sous la table et c'est sans surprise que j'avais vu ombrage ravie de me voir masser parfois mes cicatrices.
« Harry, tu te rappelles qu'on doit organiser la nouvelle séance de L'AD ? »
« Oui, évidemment » ma voix était lointaine alors que je souriais à Malfoy.
« Tu peux l'inviter. »
« Hein ?! » avais-je presque hurlé alors que Ron s'était étouffé.
« Malfoy, il faut qu'il vienne, qu'on en fasse un allier. Puis je ne suis pas stupide. Je sais ce qui s'est passé entre vous. »
Mon visage devint aussi rouge que la confiture sur mon toast.
« Arrête Hermione, ces rumeurs de couple Harry/Malfoy c'est du flan. » pouffa Ron encouragé par Seamus. Mais Ginny elle était rouge de colère.
« Peu m'importe que ça soit du flan ou non, il faut que Malfoy participe à la réunion. Harry tu lui fais confiance ? »
J'avais hoché de la tête sous le regard hébété de Ron.
« Alors il doit venir. »
J'avais hoché de la tête alors que j'avais senti un souffle dans mon dos. Espérant que cela puisse être Malfoy je m'étais tourné en souriant, or la personne qui venait de parcourir ma nuque de caresses n'était autre que Cho qui paraissait radieuse. J'avais haussé la lèvre supérieure puis regardé Malfoy en faisant la moue. Il rougit alors et reprit sa discussion avec Crabbe, lui montrant comment ne pas tâcher sa robe avec son yaourt. Lorsque mon regard croisa alors celui d'Hermione elle rit un instant et recommença à manger comme si elle n'avait rien vu. J'étais heureux et ce même si j'avais subit la pire des nuits la veille...
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