Chapter 7

Hello l'intrigue avance j'espère avoir des réactions de votre part *^* vous aime!


Une douleur absolument affreuse me poussa à rouvrir les yeux. Je venais de sentir une chaussure à bout pointu s'insérer entre deux de mes côtes et je dû donc ouvrir les yeux en vitesse pour mieux tenter de me défendre. Sans surprise, j'avais remarqué que mon assaillant avait à nouveau mis une robe noire et que ses longs cheveux gras n'étaient pas coiffés. Vous l'aurez compris, le professeur Rogue m'avait surpris alors que j'essayais de dormir dans les couloirs et il ne put se retenir de me piétiner, j'avais l'impression d'avoir été roué de coups, le sol froid et dur sur lequel j'avais dormi ne m'avait surement pas aidé. La cape d'invisibilité que j'avais revêtu avait glissé sur mon flanc me révélant totalement alors qu'évidemment j'avais roulé jusqu'au bord d'un escalier dans la hâte de mon sommeil. Le maître des potions m'avait alors trouvé là et c'était fait le pur plaisir de me faire relever en me tirant par la peau du cou, me repoussant le plus rapidement possible vers le bureau du Directeur.

Pendant près de trente minutes il avait exposé à celui-ci que j'avais dormi sur le sol devant la porte de ma salle commune et très étrangement Dumbledore n'avait nullement commencé à se moquer. Il avait écouté très attentivement le récit du professeur avant de rire avait sagesse et de croiser ses doigts sur son bureau. Il avait tourné son regard vers moi, faisant brûler ma poitrine d'une sorte de stress qui ne cessait de grandir, et enfin il ouvrit la bouche.

« Rien de grave Severus, je pense que oui, Harry a été imprudent surtout dans ces temps incertains, mais je suis également très heureux qu'il montre une vie sociale même lorsqu'il est loin de ses amis. Je ne serai pas contre le fait -un sucacide ?, Non ? bien- contre l'idée de le punir mais je pense que ce rappel à l'ordre suffira. »

Le professeur ramena ses bonbons vers lui, qu'il m'avait nonchalamment proposé soudainement, alors que rageusement Rogue m'avait envoyé hors du bureau d'un coup de coude dans le dos. Mon souffle s'était soudainement coupé mais dès que j'eu recouvert ma liberté j'en avais profité avec joie. Ce jour-là je n'avais pas quitté ma chambre, recevant les régulières visites de Dobby qui me rapportait de quoi me sustenter et le reste du temps j'avais fait mes devoir, des dizaines et des dizaines de centimètres de rouleau de parchemin. Le reste des vacances je les avais vécues ainsi cloîtré, essayant d'effacer les images de Malfoy avant le coucher, de Malfoy endormit, de Malfoy riant à une photographie... en fait je ne voulais plus le revoir de sitôt si bien que j'avais passé des jours entiers sans sortir de la tour. Fort heureusement la rentrée arriva bientôt (après que j'eu souhaité à un Dobby couvert d'un vieux cardigan et une jupe à fleur une bonne nouvelle année) et c'est avec une grande joie que j'avais vu entrer Dean, Seamus, Neville et Ron dans le dortoir. J'avais d'ailleurs sauté dans ses grands bras maigres alors que lui d'un air écœuré m'avait repoussé tel une araignée qui s'était posée sur sa robe.

« Je sais que je manque à beaucoup de monde mais Harry là ça me semble un peu abusé. »
« J'ai eu pour seule compagnie Rogue et Malfoy, alors même un cafard est mieux qu'eux ! »
Offusqué Ron claqua sa valise sur son lit et commença à la défaire. « Ce Noël était horrible, ma tante n'a fait que me pincer les joues pour vérifier que je prenais du poids, elle m'a offert d'horribles robes de soirées, pires que celles pour le bal qu'on a eu pour le championnat des trois sorciers ! Je ne te dis pas à quel point je regrette la fraise par rapport à ça ! »

Il tira de sa valise une immense robe vert bouteille avec un col rond. Elle ressemblait presque trait pour trait à la robe de Rogue mis à part le fait qu'e lorsque Ron écartait les pans de tissu, on voyait apparaitre une dentelle épaisse qui devait surement être blanche à la base mais qui avait le temps avait largement jauni. Par endroit elle était maladroitement recousue tandis que le col était à l'intérieur renforcé par une fourrure. Ron la rangea alors dans sa valise en faisant une grimace digne d'un rictus qui précédait un vomissement. Pour ma part je contenais un rire me disant que si maintenant je me moquais il finirait bien par se venger en se moquant lorsque j'allais lui raconter mes péripéties. Or, je ne voulais pas en parler face aux autres Gryffondors et il était évident que j'allais en parler à Hermione. J'avais donc patiemment attendu que Seamus et Dean ne quittent le dortoir avant que Neville, une drôle de plante à la main était sorti. Ainsi, plus tard, lorsque Ron se battait pour mettre le feu à sa robe avec un sort mal exécuté, Hermione entra, radieuse, les cheveux encore plus ébouriffés qu'avant par reflexe je m'étais levé et je l'avais serré dans mes bras, avant que gênée elle ne se retire.

« Salut Harry ! »
« Salut Hermione, tu as passé de bonnes vacances ? »
« Oui ! Je suis allée skier avec mes parents et j'ai pu étudier près du feu ! un vrai rêve ! Et toi Harry ? »
Me tournant vers mon lit j'avais fait signe aux deux autres de s'approcher en silence. « Justement je voulais vous en parler. »

Curieux, ils s'approchèrent et me tendirent une oreille attentive. Je leur avais tout raconté malgré mes promesses, j'avais raconté la morsure, le trou, ma nuit dans celui-ci alors qu'une créature invisible était venue se lover contre moi, je leur avais tout dit, et ce jusqu'à ma soirée que j'avais passée dans le dortoir des Serpentards. La seule chose omise, avait été ma dernière visite dans son dortoir, cette partie je ne voulais en parler qu'à Ron, Hermione m'aurait bien trop jugé pour ma curiosité et pour mon insertion dans la vie privée un autre.
Lorsque j'avais retrouvé le silence, Hermione tourna son regard intrigué vers Ron, qui, tristement se mordait la lèvre. Ils se mirent alors à réfléchir, leurs cerveaux tournant dans de grinçants rouages -surtout pour Ron qui avait plutôt l'air de se demander ce qu'il allait manger à midi- et enfin ils ouvrirent leurs bouches.

« Tu as sympathisé avec Malfoy ?! » hurla presque Ron
« Tais-toi Ronald tu me déconcentre. On s'en fiche si Harry se trouve de nouveaux amis » au mot 'ami' elle avait fait ce genre de regards insondables et pleins de sous-entendus. « Mais apparemment Malfoy prend bien soin de Harry et en plus de cela il est un hybride. »
« Oui je l'avais deviné tout cela » bougonnai-je alors qu'elle commençait à repousser Ron qui cherchait à lui tirer sur les cheveux en guise de vengeance.
« Tu n'as rien vu d'autre hein Harry ? Tu n'as rien omit ? »
« Non, j'ai tout dit. » mes joues rougirent et elle me lança à nouveau ce regard de reproche et amusé.

Toute la journée d'ailleurs elle m'avait regardé ainsi et le petit déjeuner avait été un calvaire. En effet, dans mon dos j'avais senti le regard de Malfoy et j'avais dû avouer que lorsque Ron m'avait dit qu'il avait l'air triste et épuisé je m'étais senti coupable. Hermione avait alors fait un grand sourire qu'elle tenta de masquer en dévorant un toast beurré. Plus tard, Hermione nous avait trainé à la bibliothèque pour trouver des indices sur ce que pouvait bien avoir Malfoy mais même Newt Scamander n'en parlait pas. Désespéré je m'étais traîné dans un rayonnage au hasard au rayon des potions, pendant à un accident de préparation. Sans grande surprise, j'avais trouvé là, un Malfoy occupé à attraper un livre sur l'étagère la plus haute. Ce fut donc ainsi que je m'étais retrouvé à m'approcher et à tousser imperceptiblement pour que Madame Pince ne me voit pas parler dans sa précieuse bibliothèque. Je fus d'ailleurs surpris de voir le regard malveillant, hautain qu'il avait quitté pendant quelques jours auprès de moi. Je me sentis soudainement tout chose, els joeus rouge, le teint devenant de plus en plus écarlate alors qu'une sorte de bête venait de naître dans ma poitrine. Elle se rongeait les sangs elle mordait mes entrailles, me tiraillait.

« Bonjour Draco. »
« Qu'est-ce que tu veux, Potter ? »
« On peut discuter ? Ici il y a du monde et j'aimerai qu'on puisse. Hum... parler sans chuchoter... »

Malfoy plissa les yeux mais me fit tout de même signe de le suivre. Marchant fier et droit, comme le Sang-Pur qu'il fallait qu'il respecte, il alla au bureau de Madame Pince et emprunta son livre. Il me prit ensuite avec lui jusqu'à un certain couloir reculé, plutôt sombre et froid. Puis, il se pencha et murmura un mot de passe qu'il ne voulait clairement pas que j'entende et dès lors la salle de bain des préfets s'ouvrit. Je fus surpris de voir qu'il y entrait sans vraiment faire attention à moi et en un grand sourire il m'invita à rentrer. Noter que ce sourire était plutôt malsain qu'accueillant. Or, étant déjà entré dans la salle de bains des préfets je n'avais pas été bien intéressé pas l'endroit et j'avais marché jusqu'au bassin où les élèves privilégiés se lavaient. C'est d'ailleurs avec un grand étonnement que j'avais vu Malfoy ouvrir les robinets d'un petit coup de baguette alors que je m'étais assis au sol non loin. Je m'étais ensuite rendu compte du malaise lorsqu'il ouvrit son col de chemise et qu'il mit de côté sa cravate. Mes joues redevinrent alors d'un rouge luisant, j'en étais certain, tandis que j'avais pendre de son cou le pendentif, le même qu'il avait regardé ce soir-là dans son lit. J'étais persuadé qu'il avait peur qu'on le vole ou le trouve alors il le gardait constamment sur lui.

« Alors Potter qu'avais-tu de si urgent à me dire ? »
« Eu-Euh oui ! je me rappelle maintenant ! »
« En quelques jours tu n'as ni gagné en éloquence ni en fluidité. Tu devrais revoir ta diction. »
L'ignorant sur sa méchanceté je m'étais redressé. « Je voulais te demander si tu allais bien ! »
Il sembla rougir imperceptiblement alors que je m'étais mis à toussoter. « Je vais bien. Je... Tu n'en as parlé à personne hein ? »
Mon cœur tambourina avec force sous ma cage thoracique. « Je me suis retenu mais je me suis tu. »

Un sourire tendre orna ses lèvres rouges alors qu'il avait fait tomber sa robe sur le côté. Etrangement je voulais que ses mouvements n'étaient pas aussi francs qu'il voulait le faire croire et il commençait légèrement à trembler. Avait-il honte de se montrer à moi alors que l'eau mousseuse, comparable à des nuages cotonneux flottaient déjà sur une surface multicolore. Mais je voyais bien que ma présence l'intimidait, après tout j'aurai surement eu du mal à me dévêtir devant lui. Devant Ron ce n'était pas si affreux dans les douches communes mais depuis que j'avais Malfoy dans des appareils aussi simples que son pyjama, je n'étais plus capable de penser à autre chose.

« Tu voulais juste dire ça ? »
« Moui... pourquoi m'avoir amené ici ? »
« Car en fait je comptais lire mon livre en prenant un bain, ne te déplaise » il feinta une révérence alors qu'il retirait ses chaussures cirées, les déposant parfaitement côte à côte sous une chaise en pin.
« Oh alors je pense que je ne suis pas désiré ici... »
« En fait tu es très perspicace, Potter ! Et tu as deviné cela tout seul ? »
épuisé par ses remarques cinglantes je n'avais répondu que par un soupir sans haine. Il en fut perturbé. « Eh bien bon bain Malfoy. »

Je m'étais levé et même en tournant le dos j'avais pu entendre les bougonnements de Malfoy. Je savais qu'il était du genre à me fuir pour mieux me voir lui courir après. Je m'étais donc arrêté à l'entrée et j'avais fixé mon regard dans le sien. Il avait l'air rempli d'un espoir inconnu et sans comprendre pourquoi plutôt que sortir j'avais verrouillé la porte. Ensuite, je m'étais dirigé vers le bassin entre contre bas, posant sur le côté ma propre cravate et j'avais balancé mes chaussure splus loin. Il en sembla offusqué tandis qu'ignorant son regard sur moi j'avais retiré ma robe. J'avais envie de pleurer de gêne tandis que j'avais entendu sa voix pousser des plaintes de colère. Je savais qu'il ne l'était pas vraiment, ou du moins je l'espérais. Puis j'avais commencé à ôter ma chemise. Lorsqu'elle se retrouva en fouillis au sol j'avais tourné mon regard vers Malfoy qui plaqua ses mains sur son caleçon gris en grognant.

« Ça va pas non ? Satire ! »

J'avais ri doucement alors qu'il m'avait tourné le dos et que j'avais fait de même. Je m'étais mis à dégrafer ma ceinture avant que je ne retire mon pantalon. Et alors que j'attaquais mon caleçon j'entendis Malfoy plonger et aller nager à l'autre bout du bassin. J'avais rapidement vérifié qu'il était dos à moi et en un mouvement aussi rapide que l'éclair j'avais ôté caleçon et chaussettes avant de sauter dans l'eau. Rouge jusqu'au-dessus du front j'avais alors observé le dos de Malfoy qui tenait entre ses doigts son pendentif. De ce point de vu là, je voyais à peu près deux personnages dans les cadres. Ils étaient flous mais je les voyais se déplacer, faire les pitres. D'ici je ne voyais pas de cheveux blonds, ce n'était donc pas ses parents, je voyais plutôt des cheveux noirs en bataille comme si la personne venait de se réveiller et une couleur de peau un peu comme la mienne. Le rouge me monta aux joues encore plus mais rapidement il ferma le pendentif, lui ajouta un sort de perméabilité et se tourna vers moi. La chaîne d'or était délicatement posée sur sa peau, roulant au grès des remous de l'eau alors que ses bras étaient posés sur les rebords dans son dos. Il me regardait, les mains entre les cuisses pour me cacher au cas où.

« Alors, pourquoi tu te baignes dans cette eau, avec un préfet alors que cette salle t'est prohibée ? »
« Car un préfet m'a invité. »
Ses yeux s'arrondirent comme deux soucoupes avant qu'il ne rît. « C'est très fourbe, presque digne d'un Serpentard. »
« Venant de toi je le prends comme un compliment ! »
Il se remit à rire avant de soupirer un « Tu peux, tu peux » puis il se redressa et toussota.

Alors un silence pesant tomba sur nous comme une chape de plomb. Mais il fut -heureusement- rompu par un son de canalisation qui nous perça les tympans. Les mains alors posées sur nos oreilles nous avions regardé Mimi Geignarde sortir d'un des robinets en poussant une plainte à déchirer le cœur -enfin de tous ceux qui n'avaient pas encore apprit à haïr Mimi. Malfoy lui, sembla assez étonné de sa présence et je pus alors parfaitement voir que ses joues avaient pris une couleur carmin jusqu'au-dessus de ses pommettes. Celui-là avait une chose à cacher et lorsque Mimi le croisa du regard elle eut un sourire si malicieux que j'avais compris la raison de ses rougeurs. Elle savait une chose que je ne devais absolument pas savoir.

« Owww Harry tu es là... cela faisait longtemps que je ne t'avais plus vu... je me sentais si seule » elle imita un gloussement et je me mis à grimacer. « Il y a longtemps que je t'attends dans mes toilettes, seule... triste... à tourner dans mes canalisations... » Elle renifla avant de s'approcher et de s'enfoncer dans l'eau sans être affectée. « Tu as grandi cet été on dirait. »
« Mimi j'aimerai ne pas avoir à supporter ta présence chaque fois que je me lave ! »

Comme si elle ne m'avait pas écouté elle fila à travers l'eau et se plaça tout juste devant Malfoy qui comme moi avait commencé à cacher ses parties intimes. Elle pencha alors son regard sur le côté et rit légèrement lorsqu'elle planta sa main dans sa poitrine à l'emplacement du médaillon. Je pu immédiatement voir les dents de Malfoy se contracter alors qu'il grelottait, ce jusqu'à ce qu'elle ôte sa main.

« Oh, Malfoy toi aussi tu m'as manqué ! tes visites aux toilettes, bien qu'occasionnelles me remontaient le moral. Dis-moi, puis-je encore voir le médaillon, j'aimerai me faire une idée de ce qu'il y a à l'intérieur. Histoire d'être sûr qu'enfin tu arrives à tes fins... »
« Mimi s'il-te-plaît... » Il murmura. « Ce devait être un secret entre nous et là tu l'affiches devant Harry. »
« Quel secret ? » avais-je demandé sans hésiter.
« Malfoy est amoureux » elle rit comme une dinde alors que furieux Malfoy avait planté son poing contre la surface, éclaboussant ses cheveux blancs et son visage pâle. « On dit qu'il aime les personnes séduisantes. Il n'a pas tort. » elle minauda avant de s'installer près de lui comme une ancienne amante, ou une tortionnaire. « Il me semble qu'il arrive enfin à ses fins, oh oui qu'il y arrive. »
« C'est qui cette personne ? » Hasardais-je, la créature dans mon torse commençant à s'échauffer drôlement.
« PERSONNE ! » Hurla Malfoy. « Et je T'INTERDIS d'en parler Mimi. Tu m'as volé cette information à mon insu ! »
« Il pleurait comme un bébé quand je l'ai trouvé. Je l'ai réconforté en racontant que sa personne aimée était une personne bien, qu'il devait être chaleureux et aimant avec, qu'il devait lui dire l'étendue de ses sentiments ! mais il m'a simplement reniflé au visage alors qu'il fixait son médaillon. Les photographies sont si simples et pourtant si belles. »

Elle soupira et se mis à flotter dans les airs, le visage reposant entre ses paumes. Je me sentis frémir alors qu'elle me fixait dans les yeux et que rouge de colère Malfoy s'était mis à agiter ses bras vers elle, comme s'il allait la faire disparaitre telle un nuage de vapeur indésirable. Or cela ne sembla pas gêner Mimi qui maintenant flottait jusqu'à moi en agitant ses cheveux pâles, poussant une plainte excitée.

« Tu sais que les filles ne doivent pas se laver en présence de garçons mimi ? C'est dans le règlement ! »
« En fait, je ne suis plus considérée comme une élève, ni comme une fille -elle poussa une plainte-, alors je peux aller où je veux et quand je veux ! VEUX-TU M'ÔTER CE DROIT HARRY ?! »
« Non évidemment. » une quinte de toux me prit alors qu'elle essayait de me tuer du regard.

De l'autre côté du bassin, Malfoy avait avancé une serviette vers lui tandis que lentement Mimi s'était mise à tourner autour du bassin en sifflant un air lugubre. Les vitraux étaient également animés et la sirène qui y était s'était mise à brosser sa longue chevelure rousse alors qu'elle cachait d'un bras sa nudité partielle. C'est alors que je me rendis compte que de l'autre côté le blond s'était mis à passer de l'eau sur ses joues rouges les refaisant pâlir, tandis que lentement il avait plaqué ses cheveux en arrière. Ainsi il avait l'air comme avant, sûr de lui, loin d'être courtois, et c'était l'air que j'aimais chez lui. Enfin, non, je le reconnaissais plus c'était plus digne dit ainsi.

« Heureux d'avoir autre chose contre moi, Potter ? »
« Bon regarde remettons les compteurs à zéro je vais te dire une chose du même niveau. Quelque chose que Mimi s'empressera de dire à tout le monde. »
Elle tourna autour du bassin en poussant un gémissement heureux. « Ouiiiii ! »
Je me mis à soupirer alors qu'intéressé Malfoy s'était approché. « Alors en fait, je n'ai jamais vraiment connu l'amour, enfin si, je sais que mes parents m'ont aimé jusqu'à la mort mais j'avais un an alors je n'ai pas de souvenir d'amour. Je sais que Ron et Hermione m'apprécient mais ce n'est pas de l'amour alors comment dire. Je pense aimer quelqu'un mais je ne connais absolument rien. Est-ce que je passe mon temps à regarder cette personne par amour, par haine ou intéressement ? Et surtout je me pose des questions sur tout ce que j'ai toujours cru comme acquis. »

Je savais que Malfoy n'avait rien comprit mais cela m'allait. Je ne voulais pas qu'il devine trop vite ce que je sous-entendais mais ce que j'omettait était le fait que ce garçon avait une facilité de déduction gênante. Il se mis alors à sourire lentement, fendant son visage en deux dans une moue presque malsaine alors qu'il avait attrapé sa serviette. Lentement il se leva et sans chercher à comprendre je m'étais détourné pour ne pas en voir plus que je ne le voulais. Lorsque j'avais retourné la tête vers lui mon regard fut comblé de tendresse. Son corps pâle et encore humide me faisait face tandis qu'il avait enroulé autour de sa taille sa serviette vert émeraude.

« Alors laisse-moi deviner. Tu n'es pas sûr d'aimer car tu ne connais pas l'amour. Bon, c'est un peu idiot mais qui a dit que tu étais un génie ? ensuite, tu te demandes si tu l'admires le hais ou si tu l'aimes. Sous ces mots je dirais que je vois ma description. » il se stoppa là alors que j'avalais ma salive de travers, révolté. « Ensuite tu te poses des questions sur ce que tu pensais acquis car tu te pensais hétéro et que tu m'aimes en fait. »
Mon ventre se mis à bouillir et rouge de colère j'avais hurlé « NON ! JE SUIS AMOUREUX DE CHO CHANG ! »

Il sursauta alors que j'avais posé avec vigueur mes mains sur le marbre contre mon dos, m'étant retourné avec violence. Le sourire qui jusqu'alors était venu orner sa bouche s'effaça aussi vite qu'il était apparu et d'un sort il se sécha. Il enfila ensuite sans un mot sa chemise tandis qu'il prononçait un « Ah eh bien plein de bonheur. » Sans un mot de plus il quitta la pièce et mordit sa lèvre inférieure. Dès lors je senti la brume glacée de Mimi qui traversa ma poitrine et qui vint poser son visage transparent juste en face de mon visage rouge de gêne, de colère, et tordu d'incompréhension. Je ne me comprenais plus.

« Ah les garçons vous êtes des idiots. »
« Comment tu peux savoir tu vis dans des égouts ! »
« TAIS-TOI ! » Impressionné par son cri strident je m'étais tu. « Il est sensible Malfoy, tendre, gentil, doux ! » elle soupira longuement. « Si j'étais encore en vie je lui aurais arraché l'idée d'avoir cette personne idiote et aveugle pour me prendre à sa place. Enfin bon, amuse-toi bien avec Cho Chang, harry. »
Alors qu'elle était sur le point de se volatiliser par une canalisation j'avais tenté de la rattraper. « Mais c'est qui cette personne qu'il aime ? Si tu me disais, je... je promettrais de venir te voir tous les jours après les cours ! »
Elle plissa les yeux et rejeta ses cheveux vers l'arrière. « Autant me promettre de me faire revenir à la vie. Tss. »
« Non s'il-te-plaît. Qu'est-ce-que tu veux en échange ? »
Mimi m'offrit un sourire ironique et murmura « Demain viens dans les toilettes des garçons de troisième étage. A la sortie de ton dernier cours. Sois à l'heure. Là, tu sauras. »

Elle se vaporisa définitivement alors que je me tordais les doigts. Le soir-même j'avais à peine dormi et le lendemain j'avais failli m'endormir sur ma grenouille que je devais toucher d'un sort de Mutisme. Je n'avais réussi qu'à la faire enfler comme un cardon. Ensuite j'avais raté une potion et étonnement Malfoy aussi car il avait été déconcentré par un je-ne-sais quoi qui lui faisait garder son regard rivé vers le mur du fond du cachot. Mais enfin la journée s'acheva et j'avais pu courir aux toilettes pour hommes. J'avais couru jusque dans une cabine alors que d'une petite voix je répétais des incessants « Mimi ? Mimi ! ». Enfin, le son de quelqu'un entrant dans les toilettes me fit réagir et j'avais voulu sortir jusqu'au moment où je fus surprit d'entendre des sanglots et des reniflements.

J'entendis des pas légers marcher jusqu'au lavabos tandis qu'un bruit de canalisation me fit sursauter. Mimi était là, elle avait flotté par-dessus ma cabine en riant mais elle ne se stoppa que quelques pas plus loin, auprès du garçon en train de pleurer. C'était peut-être Neville, il avait tellement raté sa potion que Rogue l'avait menacé de crever les yeux de son crapaud Trevor.

« Finalement tu es revenu. » Il y eu un silence où seuls des sanglots me parvinrent. « Allez là, là, calme toi. Je comprends ta douleur... je la comprend tellement. Respire un grand coup et parle... »
j'entendis alors une voix étouffée, rendue aigüe par le chagrin. « Cho Chang ?! Vraiment ?! Pourquoi cette idiote incapable de voler correctement sur un balai l-lui plaît ?! Et ses yeux ! Com-Comment elle fait pour voir ?! Elle e-est m-même pas jolie ! »
« Eh bien je suppose qu'il n'aime pas... les... les garçons en gros. »
« Je pourrais l'aimer d'un amour p-platonique si c'est ce qu'il veut ! Sans... Sans lui montrer que je suis un garçon ! »
« Calme toi je t'en prie ! je déteste voir tes beaux yeux rougir. »
Un grognement me tordit encore plus le ventre. « Je devrais être une fille je-je suis infâme. »
« L'amour c'est pas infâme ! »
« Mais j'aime un homme ! J'ai même volé des photos de lui dans des journaux pour juste le voir me sourire ! je suis pitoyable ! »

J'entendais un bruit de chute et le médaillon de Malfoy glissa jusque sous ma porte. Je le pris alors entre mes doigts pour voir qu'à l'intérieur il y avait deux photographies de... moi ? Je souriais à l'objectif mais lorsque les photographies me virent, elles se tendirent et se mirent à paniquer dans leur cadre. C'était certain je n'aurai pas dû voir cela. Soudainement la bête dans mon torse gronda et me hurla d'aller lui courir après, j'étais heureux, affreusement heureux. Or, lorsque j'allais courir le rejoindre je l'entendis pester et partir en courant des toilettes. C'est alors que Mimi vint dans ma cabine en riant.

« Maintenant Harry tu dois venir me voir tous les jours, je veux que tu me lises des livres. Vois-tu, je ne peux pas les tenir ou tourner les pages. Merci Harry à demain ! »

Elle passa dans le toilette dans mon dos alors que je serrais le pendentif contre mon cœur. Je n'aurai jamais cru. J'étais si heureux !

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