Comme un cri du coeur
Comme une lame sanglante
S'aiguisant dans les ténèbres de l'horreur
J'entends le cri du démon qui chante

A l'oreille de chacun il susurre
A la mienne il promet
Derrière des mensonges déguisés
Il me montre de la réalité l'absurde

Et je poursuis le rêve a travers le cauchemar
M'enflamant comme feu de bois consumant
L'espoir de ce que j'étais car il est trop tard
Pour vivre les doux jours de l'enfant

Le temps s'échappe du sablier
Sous le ciel gris plongé
Dans la torpeur le sommeil me gagne
Et fait monter de moi le hurlement infâme
Que je pousse vers le ciel comme un défi
Moi mortel qui face au temps s'efface
Moi qui ne suit qu'en sursis
Piègé par la condition de ma race

Le démon me raconte des histoires
Un conte de fée et d'immortalité
Tombant dans la réalité sans échappatoire
L'espoir est une lame aiguisé

Fraternité famille amitié
Face au temps vous êtes absurdité
Pour l'homme futilité
Créé pour donner un sens a société

Et je pense de longs discours philosophique
Ou la folie converse avec moi
Par le sifflotement et les déclaration épique
D'une aventure d'une expérience que je n'aurais pas

Je refuse de céder a ma part réaliste
Mais je suis soumis au loi du pessimiste
Voir la réalité dans toute sa cruauté
Rêve tu n'es pour moi qu'inutilité

Tu peux souffler démon tu es le calme
Sur une mer d'huile nous naviguons
Je serais un jour tempête qui soufflera sur l'infâme
Démon tu es rêve que chaque jour nous imaginons

Je ne laisserai pas la cage sur moi se refermer
Je rentrerai dans le dédale du piège
En apparence dur mais fragile comme le liège
Démon toi qui est rêve je te briserai

Je ferai de ton cadavre un rempart de cauchemar
Et de ma réalité si elle doit être triste
Je préfère vivre a fond même si je dois voir
La vie en gris en arpentant la piste
Qui mène au moment ou la trame s'arrête
Ou la mortalité révèle l'artifice
Ou les coeurs a l'arrêt dans le dernier supplice
Voient la réalité attrapé le rêve et cruellement le déchiquète