J'accuse l'homme de lâcheté
J'accuse l'homme de manquement
J'accuse l'homme de malhonnêteté
J'accuse l'homme de jugement

J'accuse le coeur de faiblesse
J'accuse l'émotion de doute
J'accuse l'alcool d'ivresse
J'accuse l'absence d'écoute

J'accuse le monde de surdité
J'accuse la haine de stigmatisation
J'accuse les enfants de cruauté
J'accuse les parents de censuration

Je vous accuse d'hypocrisie
A cacher qui vous êtes
L'honnêteté est chez vous analphabète
La vérité est séquestré par votre folie

Je vous accuse de mensonge envers vous et le monde
Je vous accuse de manque de volonté
Face au défi qui vous incombe
Je vous accuse de vous en récuser

Je vous accuse de fraude a vos devoirs
Je vous accuse d'antipathie
Je vous accuse comme la voix muette dans le noir
Qui vous accuse de moquerie

Je vous accuse de rêves
Je vous accuse d'espoir
Vous êtes, d'admettre, couard
Qu'espérer rêver est votre rêve

Je vous accuse d'orgueil
Je vous accuse d'envie
Gourmand colérique dans l'ennui
Avare de votre luxure et le monde voudrait faire le deuil
Mais a votre image paresseux
Il n'est que pourri et creux

J'accuse la dénonciation
J'accuse les actes manqués
J'accuse votre inaction
J'accuse votre sobreté

J'aimerais accuser tout ce dont vous êtes coupable
Mais étant criminel pourquoi vous faire procès
Je m'accuse de parole mais elle m'a rendu capable
De vous dévoiler le purulant abcès