Le Noël enflammé

Par La_escritora1, deuxième place. Bravo à toi.

«Et il en reste plus que l'étoile... Thaïs ? Tu veux bien t'en charger, mon ange ?

Le père se tourna vers la petite fille qui regardait le sol au bord des lames. Alors, son père la souleva de son fauteuil roulant et la fit voler à travers la pièce. La fillette rit aux éclats.

- Tiens chérie, dit sa mère en lui tendant une étoile en or. Accroche l'étoile en haut du sapin.

Thaïs la prit, puis son père l'éleva dans le ciel et elle la pausa tout en haut. Puis il la fit atterrir par terre.

- C'est bientôt Noël ma chérie, cette fête ne peux pas avoir lieu si ton visage ne reflète pas la joie et la gaîté.

En ce moment, elle avait du mal à sourire et à être joyeuse... Il y a trois mois, elle avait perdu l'usage de ses jambes, elle ne pouvait plus marcher, ni courir, ni promener Darling, ni jouer à chat perché, à la chandelle, au loup glacé, à la balle au prisonnier, à 1, 2, 3 soleil, au HulaHop, ni...

Elle éclata soudainement en sanglot.

- Non ma chérie, dit ma mère en accourant vers moi. Ce n'est pas ce que papa voulait dire. Aller, calme toi, ne t'inquiète pas mon chaton, ça va allez. On va te remettre sur patte, même si on doit faire venir tous les médecins de la planète, on pourrait dépenser des millions pour te voir de nouveau gambader dans les champs. Aller, calme toi, tout va bien. Je te jure que l'on trouvera une solution.

Sa mère la prit dans ses bras. La petite fille aux yeux verts savait que ses parents feraient tous pour elle, ils étaient à la tête d'une grande entreprise et gagnaient beaucoup d'argent. Ils faisaient venir des centaines de docteurs par jours pour trouver ce qui a déclenchaient chez elle une telle réaction, mais personne ne trouvait et la petite brune commençait à avoir des doutes sur le fait qu'elle pourrait être soignée un jour.

Sa mère échangea un regard avec son père qui s'en alla, et dit :

- Tu sais quoi ? Pour te remonter le moral, on ne va pas attendre Noël pour t'offrir l'un de tes

cadeaux.

Son visage s'illumina. Des serviteurs arrivèrent et dirent :

- Le quelque chose est attendu dans le salon.

La petite fille rampa alors jusqu'à la pièce et vit alors un immense piano noir. Elle s'installa sur un tabouret en cuir noir et commença à appuyer sur les touches.

- Il est beau, n'est pas ? dit la voix de son père. Tu vas devoir t'exercer ici même vu que le piano ne rentre pas dans ta chambre. Je vais bientôt contacter Emeric pour faire des travaux dans ta chambre. J'ai remarqué que I'autre était assez petit et tu as besoin d'espace pour créer tes mélodies.

Il pose sur le piano le carnet bleu foncé de Thaïs déjà à moitié remplis. A l'intérieur, il y avait tous les débuts de chanson qu'elle avait écrite. C'était son refuge, là où elle traduisait en paroles ses plaisirs, ses malheurs et ses désirs. Elle trouvait ensuite l'harmonie et faisait qu'un avec le piano quand elle jouait cette mélodie. Il lui semblait que le temps s'arrêtait lorsqu'elle tapait de ses doigts les touches noires et blanches. ...

- Tu voudrais bien nous en jouer une ?

Elle hochât la tête et se tourna vers les touches. Elle commença ainsi à jouer une de ses mélodies préférées, un extrait de "La lettres à Elise" de Beethoven.

- Ho ma chérie, c'est...

Elle n'est pas le temps de finir sa phrase car un grand bruit retentit et la coupa.

Ses parents lui dirent de rester là le temps qu'ils aiment voir ce qu'il se passait. Puis il partir vers la cuisine.

Elle attendit alors. Une minute passa puis deux. Puis elle sentit une odeur de fumée et entendit des cris. Elle se pencha pour mieux voir mais perdit l'équilibre et tomba par terre.

Sa tête toucha le sol dans un bruit sourd, son esprit s'embruma. Tout autour d'elle devenait flou. Un poids énorme écrasait sa poitrine la privant d'air. Le rouge et l'orange parsemés le plafond blanc. Elle entendait au loin des voix qu'il lui disait de partir.

Elle essaya de se lever, sa tête était lourde, tout autour d'elle tournoyait encore plus fort et sa vision s'assombrit. Elle distingua néanmoins près de la porte deux personnes, qui semblaient courir au ralenti. Elle ferma les yeux, sa vision brouillée l'empêchait de voir quoi que ce soit.

Puis soudainement elle se sentit voler, elle était à présent légère comme une plume et elle voler à travers les pièces. Tous les meubles était flous, elle ne savait où elle était.

Puis, doucement, elle ouvrit les yeux et se rendit compte que deux bras puissants la soulevaient. Elle tourna la tête et vit le visage de son père. Tous ces traits étaient contractés, il semblait apeuré. Quand il vit qu'elle la fixait, il changea d'expression et :

- Tout va bien ma chérie, on va sortir de là, dit-il tentant de la rassurer.

Il avait beau essayer d'avoir une voix sereine, on voyait qu'il avait peur. Sa voix tremblait, même s'il essayer de le cacher, sa fille s'en aperçut.

Elle se rendit compte que sa mère courrait elle aussi, elle était juste derrière lui.

Alors qu'ils allaient atteindre la porte d'entrée, une poutre enflammée tombait. Sa mère sauta en avant pour l'éviter mais elle ne lui pas assez rapide. La poutre s'écrasa sur la jambe de sa mère. Elle hurla. Mon père commença à courir vers elle mais elle intervint :

- Emmène la petite loin du feu.

A contre cœur, mon père rebroussa chemin et se dirigea vers la sortie. Mais avant de partir du hall, elle distingua une forme noire menaçante.Elle ferma les yeux et secoua la tête comme pour chasser cette image de ses pensées. Quand elle allait vérifier si elle était toujours là, elle avait passé la porte.

Son père la posa par terre et se retourna pour partir mais fus retenu par la fillette.

- Attends papa, dit-elle, y'a un monsieur noir dans la maison.

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- J'ai vu un garçon grand et musclé et tout noir à coté de maman. Et pourquoi maman elle vient plus ?

- Je-je vais aller voir... toi reste ici et ne bouge pas.

Il court alors vers la maison. Elle aurait tellement voulu le rejoindre mais elle ne pouvait malheureusement plus marcher. Elle se contenta alors de crier pour alerter les voisins qui sortirent puis qui retournèrent chez eux pour appeler les pompiers.

Elle entendit un cri et se retourna espérant voir son père arriver en portant sa mère telle une princesse en détresse sauver par un noble prince. Mais elle ne vit que les flammes qui gagnaient rapidement du terrain. Les décorations en feu détruites pour la couleur qu'elle avait toujours aimé. Les lumières explosèrent soudainement.

Elle avait très peur pour ses parents qui étaient déjà depuis plusieurs minutes à l'intérieur de la maison en feu.

Tout d'un coup, les vitres de la maison explosèrent et les flammes redoublèrent de volume et de force destructive. Elles s'attaquent au jardin brulant les arbres et les branches de houx.

Elle était figée ce spectacle horrible. Elle entendit au loin une sirène, des gens arriver et crier. Elle se sentit enlever puis tirer une voiture. Elle hurlait et pleurait tous les larmes de son corps. Elle essayer de sortir de cette étreinte qui l'éloignait de sa famille. Elle se débattait pour y sortir et rejoindre ses parents.

Elle vit des hommes en jaune fluo la dépasser et allumer un tuyau énorme.

Elle n'en vit pas plus car elle sombra dans le néant.

***

Elle se réveilla dans une salle dont les murs étaient tous peint en blanc. Elle était sur un lit en hauteur et avait des draps blancs la recouvrant. Elle avait un masque transparent et des perfusions. Elle tendit la main pour les enlever.

- Tu ne devrais pas faire ça, dit une voix d'homme. Ton organisme a besoin de temps pour se vider de l'air de la fumée.

Fumée ? Ce mot lui disait vaguement quelques choses. Fumée => Flamme => Feu => maison => parents.

- Où sont papa et maman ?

- Je vais t'en dire plus tout à l'heure, dit-il d'une voix calme. Tout d'abord, je me présente, je suis Keril Fewman, agent de police à la tête de la brigade. Dis-moi ce qu'il s'est passé hier, ma petite ?

Elle l'ignore royalement et dit d'une voix agressive :

- Dite moi où sont mes parents ! Et pourquoi vous m'avez mis des tuyaux dans la peau ? Ça fait mal et ça gratte.

- Calme toi voyons. Je t'ai dit que j'en parlerai au moment venu. D'abord tu vas me dire tout ce que tu as vu lors de l'incen...

- Mais moi je veux mon papa et ma maman tout de suite ! le coupa-t-elle en cria. Je veux qu'ils viennent me chercher et qu'il me fasse partir d'ici. Ici c'est moche et ils mettent des fils dans les bras et les jambes et un énorme tuyau dans la bouche. En plus le lit est nul et y'a plein de cauchemars. Je veux mon papa et ma maman.

Elle sentit du liquide chaud sur ses joues, elle retire son masque.

- Et pourquoi vous voulez pas me dire où ils sont ? Moi je veux les voir maintenant ! Et pourquoi vous me poser toutes ces questions débiles ? Dite moi ce qu'il s'est passé ! Je veux savoir ce qu'il est arrivé à ma maison ! Pourquoi vous voulez pas me le dire ? Et pourquoi...

La porte blanche s'ouvrir en grand. Des personnes habillées en blanc arrivèrent. Ils la poussèrent à s'allonger. Elle hurlait et tentait de se débattre mais une main charnue étouffa ses cris en lui couvrant la bouche et le nez d'un tissus. Un parfum doucereux mais écœurant lui brula la gorge et les narines. Elle retint son souffle et se rua hors du lit, de toute ses forces, mais elle n'eut pu échapper à la poigne de son agresseur. L'air lui manqua. A bout de souffle, elle finit par inspirer. Son esprit se voila instantanément

***

Elle se réveilla, cette fois, dans une chambre d'enfant. Elle était allongée sur un lit aux draps bleus avec des rayures blanches. Au-dessus d'elle, il y avait un mobile avec des voitures et des avions. La chambre était décorée avec des affiches de véhicules, les murs étaient blancs sauf un bleu.

- Euh... bonjour.

Elle se tourna vers la porte où se tenait un petit garçon. Il était blond et avait des yeux bleus glacier.

- T'es qui toi ? dit-elle d'une voix sanglante.

- Brandon et toi ?

- Thaïs. Et t'as quel âge ?

- 9 ans.

Être en présence d'un garçon qui a à peu près son âge la rassurait.

- Et toi tu as quel âge ?

- 6 ans.

- Écoute je suis désolé pour ce qui est arrivé à ta maison et ta famille...

- Tu sais ce qui est arrivé à ma famille ?

- Oui mais... j'ai pas le droit de te le dire.

- Pourquoi ?

- Ha tu es réveillée ! dit une voix derrière Brandon.

Elle reconnut immédiatement cette voix et se figea. L'homme passa la porte et fusilla son fils du regard.

- J'ai besoin de te parler pour en savoir plus sur l'incendie et je sais que toi tu veux savoir ce qui s'est réellement passé cette nuit. Donc écoute on va tout recommencer à zéro et on va parler tranquillement.

Il parlait doucement pour ne pas la brusquer. Il demanda à son fils de sortir pour qu'ils puissent parler tranquillement. Il s'assit sur une chaise et se rapprocha du lit :

- Alors, bonjour je m'appelle Keril Fewman. Et toi ? demanda-t-il connaissant déjà la réponse.

- Thaïs.

- Tu as 6 ans, n'est pas ?

Elle hocha la tête.

- Ok ce que je te propose c'est de me raconter ton histoire et ensuite mon je te raconterai la
mienne. D'accord ?

Elle acquiesça et commença à tout lui raconter. Comme elle lui fait confiance, elle lui dit avoir vu un homme.

- Il avait une carrure imposante ? Hum... il faut que je le note.

- C'est à votre tour de me raconter votre histoire

- Ha oui... euh... ce que je vais te dire risque de te mettre dans de fort état émotionnel... mais c'est ton droit de le savoir... tu sais quand j'étais jeune, j'ai rencontré une femme absolument magnifique...

Il ravala un sanglot et continua son histoire :

- Je me suis marié avec elle et j'ai eu un adorable enfant... elle est morte dans un accident de voiture...

Elle le regarda avec compassion.

- Bref, là où je vois en venir c'est que la perte d'un proche est toujours une dure épreuve... écoute... je... tes parents sont partis... ils sont mort dans l'incendie qui a ravagé ta maison... je suis vraiment désolé...

L'estomac de Thaïs se contracta, des larmes s'écoulèrent sur ses joues.

- Non... c'est... c'est pas possible.

- Si ça l'est et j'en suis désolé...

- Pourquoi vous ne les avez pas sauvés ? cria-t-elle en tremblant de tout son cops.

Elle ferma les yeux à en avoir mal espérant que quand elle les ouvrirait, le cauchemar aurait pris fin. Malheureusement, quand elle ouvrit les yeux, l'homme était toujours devant elle. Il lui dit :

- La maison avait explosée, on ne pouvait plus rien pour eux !

- Vous auriez pu essayer !

- Ecoute je sais ce que tu ressens, la perte d'un proche est toujours diffi...

- Non ! Vous ne savez rien ! Tous ce que vous savez faire c'est me poser des milliers de questions !

- Bien sûr que je sais ce que ça fait ! hurla-t-il en se levant. Ma femme est morte !

Intimidée, la petite fille se tue. Il se tomber sur la chaise.

- Ma femme, l'être que j'aimais et que je chérissais le plus au monde, est morte...

Il étouffa un sanglot. Un silence plana.

- Elle vous manque ? murmura-t-elle.

- Plus que tu ne le crois... elle était la femme de ma vie, mon soleil, mon oxygène, l'objet de
mon existence, les couleurs de ma vie...

- Je suis désolée pour vous.

- Tu n'y peux rien.

- Et qu'est-ce que vous allais faire de moi ?

- Eh bien, tu peux dormir ici le temps que l'enquête se termine ou...

- Une enquête ?

- Oui... j'ai oublié de t'en parler... on a découvert que le feu était d'origine criminel. Tu sais ce
que ça veut dire ?

Elle secoua négativement ma tête.

- Ça veut dire que quelqu'un voulait du mal à tes parents et qui les a tué. Est-ce que ton papa ou ta maman avait des problèmes au travail ?

- Papa parlait pas de son travail, jamais jamais et maman, c'était sa secrétaire mais elle disait rien non plus.

- Est qu'ils se sont disputés récemment avec un membre de ta famille ?

- Maman avait un frère qu'elle aimait beaucoup mais il venait toujours demander de l'argent. Elle disait qu'il était « chan » et « casser cool » et qu'elle en avait marre d'être sa banque. La dernière fois qu'il est venu elle lui a dit ''Non, tu es grand maintenant. J'en ai marre de te sévir de banque. Débrouille toi tout seul'' Tonton Rick l'a mal pris et il est parti en claquant la porte.

- Il pourrait être le tueur... je vais aller l'interroger.

- Tonton Rick est gentil pourquoi il fera du mal à maman ?

- Je ne sais pas c'est pour cela que je vais aller l'interroger.

Sur ces mots, il se dirige vers la porte. Mais avant de sortir, il dit :

- Toi, tu ferais mieux de dormir un peu, tu as l'air épuisée.

Puis il partit. C'était vrai qu'elle était fatiguée mais elle ne trouva pas le sommeil.

Quelques minutes plus tard, elle entendit le parquet craquer. Elle se redressa immédiatement et vit que Brandon se tenait sur le chambranle de la porte.

- Désolé de t'avoir réveillée. Je prends juste une BD et après je pars.

- Ho, c'est pas grave, je dormais pas et puis de toute façon, c'est ta chambre.

Il haussa les épaules.

- Tu veux que je te tienne compagnie ?

- Pourquoi pas ?

Ils commencèrent alors à parler, de tout et de rien, de leur activité. Brandon, à chaque fois détendait l'atmosphère en lui racontant des blagues. Elle raconta comment elle avait perdu l'usage de ses jambes que ses parents lui faisaient voir plein de médecins, lorsqu'ils étaient vivants... le garçon lui fit alors une blague sur les docteurs pour lui faire oublier, tout ce qui venait de se passer. Ils parlèrent de leurs camarades à l'école, de leurs bêtises, de leurs hobbies, ...

Le policier finit par revenir.

- Je vois qu'il y a une bonne ambiance ici. C'est bien Brandon, tu lui remonte le moral. Euh... je venais juste vous dire que je vais interroger encore quelques suspects. Donc je risque de rentrer tard... Brandon tu feras à manger quand vous aurez faim. D'accord, soyez sage et ne faites pas de bêtises. Allez, je file. A tout à l'heure.

Le policier toqua à la porte de la chambre d'ami où Thaïs dormait à présent :

- J'aimerai faire le point avec toi si ça ne te dérange pas ?

- Non, dit-elle en posant le livre qu'elle était en train de lire.

Il installa le tableau avec tous les suspects et les indices. Elle se redressa et le contempla, surprise.

- Vous avez amené le tableau de votre travail.

- Oui mais chuuuuut...

Elle rit.

- Alors, récapitulons... voici nos suspects : Ton oncle, le second de ton père et l'employé que ton père a récemment viré. Ils ont tous les trois des alibis différents, et pas complétement fiables ... ton oncle était apparemment seul chez lui en train de regarder la télé. Le second a fait une grande fête cette nuit-là mais il aurait pu discrètement s'échapper. Et le dernier cherchait toute la nuit un nouveau travail sur son ordinateur, mais là, aussi personne ne peut le prouver...

- Où vous voulez en venir ?

- Eh bien, on a vérifié les caméras de surveillance du logement du second et on ne le voit pas quitter sa demeure. On a aussi vérifié l'historique de l'ordinateur de la personne qui a était viré et... il était sur son ordi jusqu'à 23h environs sachant que le crime s'est passé à précisément 21h47. Il ne reste donc qu'un seul suspect...

- Mon oncle... termina-t-elle dans un murmure.

- Précisément.

- Comment a-t-il pu nous faire ça ? dit-elle d'une voix raude, le cœur rempli de haine. Comment a-t-il pu faire ça à sa sœur qui l'a aidé payer ses dettes depuis toujours ?

- Nous en sommes pas encore sûrs... c'est seulement des suppositions mais... je connais un moyen d'en être sûr.

Elle leva ses yeux pleins de larmes. Il était temps de découvrir la vérité.

***

Quelques jours plus tard, l'oncle de Thaïs se rend à l'adresse du policier pour revoir sa chère nièce

- Ma nièce adorée !

- Tonton Rick !

Il se baissa à la hauteur du fauteuil roulant pour lui faire un câlin. Elle lui rendit son étreinte.

- Comment ça va ma belle ? demanda-t-il en s'asseyant dans l'un des sièges du salon de Keril.

- Oh... je... j'ai connu des jours meilleurs...

- Je suis vraiment désolé pour tes parents.

- Non, ça ira. Et toi, ça va ?

- Ouais ça va. En ce moment y'a pas mal de journalistes qui me tournent autour pour avoir des réponses sur l'enquête et ça fait pas mal de pub sur ma marque de vêtements.

- Ho ! C'est bien ça... et sinon comment ça va ? Est-ce que tu arrives à supporter la mort de ta sœur ?

- Tu sais c'est très difficile pour moi aussi... mais comme je suis plongé dans le travail, je n'y pense pas trop, enfin je n'ai pas le temps d'y pensé. Je suis noyé dans mes obligations. D'ailleurs, grâce à toust

l'argent que j'ai récolté, j'ai pu m'acheter une voiture regarde.

Il lui tendit son téléphone.

- Génial, hein ? me dit-il après avoir rangé son nouveau téléphone.

- Ouais, c'est cool. Et... tu as changé de téléphone ?

- Ouais. Il beau hein ? C'est l'IPhone X.

- Ho, c'est cool. Et tu m'as ramené un cadeau ? Je te signale que c'est demain Noël et j'imagine que tu seras trop occupé donc tu ne pourras pas venir, n'est-ce pas ?

- Ouais... je suis grave occupé en ce moment... je t'amènerai plus tard ton cadeau tu veux quoi ?

- Je veux bien un piano.

- Mais... tes parents t'en ont pas déjà offert un ?

- Comment tu sais que papa et maman m'ont donné un piano ? Peut-être parce que t'y étais n'est-ce pas ?

- Quoi ! Mais non c'est ridicule pourquoi j'aurai fait ça ?

- Je sais pas... y'a que ton esprit tordu qui peut comprendre ! T'es qu'un grand malade !

- Oui d'accord, je l'avoue. C'est moi qui ai tué tes parents, dit-il en sortant un pistolet de sa poche. Mais qu'est-ce que tu vas faire ? Tu peux rien contre moi, et ne compte pas sur le policier il est partit interroger le mec qui a était viré.

- Mais pourquoi fais-tu ça ?

- Peut-être pour la vengeance ou l'argent ou un peu des deux... ta mère a refusé de me donner de l'argent alors que j'en avais besoin, et puis... je me suis dit que si je vous tuais j'hériterai de l'entreprise et j'aurai tout l'argent que je voudrai. Et ce ne se sera surement pas toi qui m'en empêcheras.

Il dirigea l'arme vers elle. Il allait tirer sur elle mais quelqu'un l'en empêcha en détournant le bras de sa cible. Il tira dans le mur manquant la jeune fille. Keril enleva l'arme de la main du tueur et lui des menottes.

- M. Bartelico, vous êtes en état d'arrestation.

Puis il sortit de la maison et l'emmena dans la voiture.

***

- Joyeux Noël !dit Brandon en lui tendant une envelloppe.

- Pour moi ?

Ils hochèrent la tête, lui et son père.

- Vous... vous n'étiez pas obligé...

- Aller ouvre.

Elle l'ouvrit et découvrit un papier vert où il y avait marqué en gros :

- Mandas d'adoption. Vous voulez m'adopter ???

- Oui. Enfin si tu es d'accord.

- Bien sûr que oui dit-elle en les prenant dans les bras

- Et... nous avons une... surprise ?

Il tapa dans ses mains et une infermière arriva avec une grosse mallette.

- On a trouvé un remède pour tes jambes.

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