Il était une fois un elfe de maison qui s'appelait Popkin. Il travaillait pour l'illustre famille des Bradley, des sorciers de sang pur mais qui étaient très gentils avec les Moldus.

Un jour, Popkin était sorti faire l'épicerie pour le souper d'anniversaire de Mirabella, la plus petite fille des Bradley, quand il a trouvé deux petits chatons dans la rue, un tout gris et un tout blanc. Après avoir regardé autour de lui pour voir s'ils appartenaient à quelqu'un, mais la rue était vide. Alors il a fait grimper les chatons sur ses épaules pour les cacher sous ses grandes oreilles, et il est rentré chez les Bradley.

Tout l'après-midi, Popkin était dans la cuisine. Il faisait tous les plats préférés de Mirabella : de la soupe à la citrouille, de la lasagne, et un énorme gâteau au chocolat pour dessert. Pendant que le gâteau était dans le four, Popkin est allé dans sa chambre, où il avait caché les deux petits chats. Il a sorti deux rubans de son tiroir et les a attachés autour du cou des chatons, un ruban rose pour le chat gris et un ruban bleu pour le chat blanc.

Le soir, la maison des Bradley était pleine de toute la famille et toutes les amies de Mirabella. Il y avait au moins trente-cinq personnes, mais la lasagne de Popkin était assez grande pour nourrir tous les invités. Après que le gâteau soit servi, Popkin est parti dans sa chambre pour chercher les chatons. Il les a pris dans ses bras, et est retourné dans le salon pour les mettre sur les genoux de Mirabella. Elle a eu un grand sourire et a fait un gros câlin à Popkin.

— Merci Popkin ! C'est mon plus beau cadeau pour mes huit ans !

Hermione referma la dernière page de la petite histoire qu'avait écrite et illustrée sa fille avec un grand sourire. Elle lui avait rappelé tellement de souvenirs, de quand elle-même avait l'âge de Rose et inventait toutes sortes d'histoires à raconter à ses parents et à ses peluches.

La tête rousse de Rose passa par la porte du salon.

— Tu as fini mon histoire, maman ? Tu l'as aimée ?

Hermione ouvrit grand ses bras, et quand Rose vint s'y blottir elle posa un baiser sur le haut de sa tête.

— Je l'ai adorée, ma chérie, répondit-elle. Merci.

Elle espérait que Rose garderait encore longtemps l'innocence et l'imagination qui donnaient naissance à ces contes.