Chapitre 17 : Dansons !
Deux filles arrivèrent plus belles que jamais. L'une avait une robe grise pailletée avec des morceaux de dentelle noire dans le dos. Un sortilège, rendant cette robe quelque peu magique, la faisait briller.
C'était Susan qui avait l'honneur de porter la robe qu'avait achetée Agathe en Angleterre. La jeune fille quant à elle en portait une blanche, avec un jupon. Mais cette robe-là était courte, laissant voir les jambes de sa partenaire. La robe cachait les genoux, mais le reste n'était pas protégé. Elle avait dessus de la dentelle grise, sans paillettes, et ressemblait à la robe du conte d'Alice au pays des merveilles.
Susan regarda Antoine. Celui-ci avait sorti le grand jeu. Costume noir avec de belles chaussures de la même couleur que son costume. Même si ses beaux cheveux bruns étaient un peu ébouriffés, le garçon était aussi chic que mignon.
- Salut, lui dit Antoine avec un sourire gêné.
- Hey ! Lui répondit Susan.
Antoine s'apprêtait à dire quelque chose mais des applaudissements retentirent et M. Yves et sa femme ouvrirent le bal.
Agathe s'avança dans le cercle que formaient les élèves puis se mit à danser avec Matteo. Un beau jeune homme de la maison Pukwudgie.
Lucas lui était tout seul dans son coin après s'être fait rejeter par Agathe. Les trois amis avaient appris que le jeune garçon traînait avec eux seulement pour savoir tout ce que Susan, Agathe et Antoine avaient découvert sur l'infirmière pour prévenir le directeur de sa "découverte" et passer pour un héros auprès d'Ilvermorny.
Cependant, M. Yves savait pertinemment ce qui s'était passé et avait donc sévèrement puni Lucas pour sa malhonnêteté. Agathe, quant-à elle, avait juré de ne plus jamais reparler au jeune homme. Susan et Antoine s'étaient eux félicités pour leur méfiance.
Tous les élèves dansaient en harmonie avec la musique. Des oiseaux magiques de couleurs arc-en-ciel volaient dans la salle. De la neige tombait grâce à un sortilège, ce qui rendait le bal encore plus magique. La salle était majestueuse. De grands murs de glace s'imposaient dans ce lieu. Des cristaux ainsi que des tables de glace émerveillaient certains élèves. Puis, trois grands sapins se tenaient au bout de la salle afin d'égayer la décoration.
Pendant que tout le monde s'amusait avec son ou sa partenaire, Antoine, lui, était très brûlant. Ses joues étaient roses et son coeur battait la chamade. Le garçon prit son courage à deux mains et déclara :
- Susan, j'ai quelque chose à te dire.
La fille, quelque peu surprise lui sourit puis lui demanda :
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Alors, Antoine lui expliqua tout.
- Depuis notre deuxième année à Ilvermorny, j'étais amoureux de toi. Je te voyais plus qu'une amie. Tu es gentille avec tout le monde. Tu n'aimes pas faire le mal et tu serais prête à tout pour aider ton prochain. De plus, tu es intelligente et très maline. Et selon moi, tu es l'une des plus belles filles d'Ilvermorny, ou plus encore.
Le garçon s'arrêta, n'arrivant pas à discerner quelconque expression sur le visage de son amie. Il reprit :
- Je ne voulais pas te le dire car je pense qu'au fond de moi, je savais que tu tenais à moi, mais comme un ami. Et je ne voulais pas briser notre amitié. Mais si je te le dis aujourd'hui, c'est parce que je me suis rendu compte que tu n'étais pas la vraie personne que j'aimais.
- Waouh ! Coupa Susan. Que dire... je...
Il eut un moment de silence avant que Susan demande :
- Et qui est cette personne ?
- Agathe.
Susan écarquilla les yeux.
- Quand elle a été frappé par le sortilège de la mort, je me suis rendu compte que c'était elle que j'aimais. Depuis toujours on a été complices. Elle a toujours été là pour moi. Toujours de bonne humeur, joyeuse et festive. Puis il faut dire que quand elle boude, elle est très mignonne, gloussa le jeune garçon.
Susan rit avec lui de bon coeur.
- Et j'aime bien ces petites mèches rousses rebelles.
- Je suis à la fois choquée et heureuse, annonça Susan.
- Pourquoi heureuse ?
- Parce qu'Agathe t’aime depuis le début.
- Ah bon ? S'exclama Antoine surpris, les joues toutes rouges.
Susan leva les yeux au ciel.
- Tout le monde est au courant sauf toi. Ça se voit à dix kilomètres.
Son ami sauta de joie.
- Sinon, je voulais te dire que j'espère que notre amitié sera toujours la même et ne changera pas à cause de cette histoire.
- Et moi, je tenais à te dire que... je n'ai rien vu sur tes sentiments. J'espère que... malgré ça, on restera amis car je t'aime beaucoup.
Antoine lui sourit et les deux amis se firent un câlin. Depuis tout ce temps, Susan et Antoine étaient fait pour une amitié pure et éternelle.
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