9 : Ennuis en perspective
Période couverte par le chapitre : vendredi 5 novembre et week-end du 6 au 7 novembre 1976
On entendait des plumes gratter et des élèves endormis. Devant eux, flottant au-dessus de l'estrade, un fantôme dictait d'une voix morne la deuxième guerre des Gobelins, passionnante selon lui.
Harry Bellay, aussi connu à son époque sous le patronyme Potter, somnolait la tête appuyée contre le mur fait de pierres polies et bien taillées. Il écoutait distraitement le professeur Binns tout en prenant des notes éparses sans aucun sens ni liens logiques. Fermant inconsciemment les yeux, il se sentit léger, si léger qu'il crut s'envoler comme un oiseau dans le ciel azur. Il se trouvait dans une sorte d'univers à mi-chemin entre la réalité et le rêve. Devant lui se dressait une majestueuse forêt qui devait être sinistre la nuit tombée. Un aigle royal au ramage ébène poussa un cri perçant qui le fit sursauter. Ses yeux captèrent le regard de l'animal perché dans un arbre ; prunelles émeraudes contre prunelles émeraudes. Deux petites plumes blanches étaient glissées parmi les autres. "Comme une cicatrice" pensa Harry qui ne pouvait détacher son regard.
Dans les iris de l'animal, il vit avec fascination plusieurs évènement de sa vie : lui, alors âgé de onze, pendant son premier cours de vol, puis venait son premier match où il avait failli avalé la précieuse petite boule dorée. L'épreuve de Flitwick, celle avec les clés volantes, vint s'imposer, vite succédée par le match au début duquel McGonagall avait annoncé que la finale était annulée. Après, il vit sa chute due aux sinistres détraqueurs, la fois où il avait confondu son parrain avec un sinistros, le seul match qu'il avait perdu.
A chaque fois, il se sentait libre comme l'air et parfaitement dans son élément. Si c'était ça de rencontrer son animal totem...
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Ron regardait avec envie son ami ; lui-même n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il se sentait étrangement seul depuis six minutes maintenant. Il ferma les yeux, tentant de se remémorer tous les souvenirs en compagnie de ses meilleurs amis pour passer le temps.
Ses pensées galopèrent sur de la terre, se faufilant parmi les basses fougères qui clairsemaient le sol avant partir dans tous les sens. Ronald Ryan revoyait tous les moments heureux à trois, toutes leurs aventures communes. Et il y en avait ! De leur première - la pierre philosophale - jusqu'à la dernière - celle-ci en l'occurrence - en passant par celle au département des Mystères en juin dernier. Puis, son regard tomba sur un chien de petite taille, un Jack Russel mais ce qui le frappa le plus fut ses yeux. Jamais il n'avait vu un regard aussi bleu chez un animal, excepté peut-être le phénix. Comme hypnotisé, il tendit sa main vers la truffe du chien et la caressa. Il se sentit alors traversé par un fluide chaud et réconfortant et doucement, retrouva ses esprits.
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Hermione Frostenay, passablement énervée par la non-écoute du cours de ses amis enchanta un bout de parchemin qu'elle envoya d'un coup de baguette à Ronald. Celle-ci vint titiller le garçon qui daigna y prêter attention en y jetant un coup d'oeil, mais alors là, vraiment pas très discret.
James Potter, malgré tous les sentiments négatifs qu'il ressentait vis à vis d'eux, ne put s'empêcher de rire lorsque les deux dormeurs réveillés se prirent des claques magiques, c'est-à-dire qu'elles sont silencieuses et administrées par un objet quelconque qu'une personne avait ensorcelé. Il sourit en songeant à celles que sa chère et tendre Lily lui avait données pendant l'été. Le seul inconvénient était le fait que cela se produisait généralement pendant le petit-déjeuner et que son père ne pouvait s'empêcher de le charrier avec cela, même si sa mère lui disait d'arrêter, qu'il n'était pas mieux à son âge. Tout en continuant à sourire, il les désigna à l'aîné des Black qui ne se gêna pas pour éclater franchement de rire.
Malheureusement, ce qui devait arriver fini par arriver, le professeur Binns remarqua enfin le désordre qui régnait dans la classe et surtout, Sirius qui riait à gorge déployée.
- Mr Black, puisque mon cours vous fait rire, partagez-dons la raison de cette nuisance sonore avec le reste de vos camarades de classe.
- Euh...
- Très bien, si c'est comme ça... Je vois que vous avez vraiment envie de parler, Mr Black. Quand a débuté la deuxième guerre des Gobelins ?
- Si tu réussis, je te refile toute ma collection de médailles de Quidditch, promit James à voix basse.
- 25 mai 859, lança le Maraudeur au hasard.
- Raté Mr Black, la deuxième guerre des Gobelins a commencé le 25 mai 858.
James émit un ricanement, rapidement suivi de Peter Petitgrow.
Sirius contempla la mine désespérée de Lily Evans et celle désolée de Remus Lupin.
- J'y était presque ! s'indigna Sirius Black.
- Presque n'est pas exact, rit son meilleur ami à côté de lui.
- Je te déteste, James Potter !
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Le soir, comme chaque soir de la semaine, les étudiants prenaient leur souper dans un joyeux vacarme et parfois, avant de commencer, le directeur faisait une annonce, ce qi était le cas aujourd'hui.
Lorsqu'il se leva de son siège doré, le silence se fit et le directeur prit la parole.
-Comme vous le savez, chers élèves, une sortie à Pré-au-Lard a été prévue pour le dix-neuf décembre prochain. Non, je ne l'annulerai pas, dit-il avant que les premières protestations se firent entendre, mais des Aurors seront là par ordre du Ministère pour vous, mais il y aura des règles à respecter. Je préfère vous citer à l'avance que la veille. Premièrement, ne laissez jamais un ami seul sous aucun prétexte. Deuxièmement, écoutez attentivement les annonces qui pourraient éventuellement faites et surtout, obéissez aux directives des Aurors. Mais passons à des choses plus joyeuses à présent, le vingt-six février, un bal est organisé pour fêter Carnaval et, comme le professeur Dolly me l'a fait remarquer, il y a bien longtemps qu'un tournoi de duel n'a plus été organisé à partir de la quatrième année. Seulement, comme me l'ont aussi fait remarquer les professeurs McGonagall, Flitwick et Chourave, vous risquiez de devenir insupportables. C'est pourquoi, le professeur Dolly et vos directeurs de Maisons ont le droit de vous interdire d'y prendre part si votre comportement laisse à désirer. Pour les plus jeunes, c'est-à-dire les trois premières années, un tournoi sera organisé exclusivement pour vous et se déroulera le matin et le début d'après-midi du vingt-six février. Vous devrez constituer des équipes de quatre élèves et un par groupe devra décliner l'identité du leur aux directeurs de Maisons ou aux préfets. Pour les plus âgés, le vôtre s'étalera sur plusieurs samedis et dimanches à partir du cinq mars. Les inscriptions se feront dès le vingt-cinq février jusqu'au cinq mars à minuit pile. Bon appétit, conclut-il en se rasseyant.
Des protestations s'élevèrent mais furent vite couvertes par le brouhaha enthousiaste des autres.
Harry n'aimait pas les tournois, surtout depuis la fin de sa quatrième année, depuis la mort de Cédric. De plus, il n'était pas à l'aise sur une estrade avec l'impression qu'on l'observait à la loupe. Lui, il préférait de loin les terrains naturels aux podiums trop parfaits. Et s'il se souvenait bien, la première et dernière fois qu'il était monté sur une estrade, ça ne c'était pas terminé de la meilleure des manières.
Lily observait le garçon avec un regard presque maternel tellement il avait l'air soucieux et déprimé depuis l'annonce du directeur. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne semblait pas heureux ; après tout, c'était un garçon et c'est bien connu qu'un garçon adore les duels, non ? Le plus étrange était la joie manifestement visible chez Ryan et Frostenay.
A l'autre bout de la salle, Noémie Brouck observait, elle aussi, Bellay et son comportement étrange. Elle avait l'air détachée et absente. Soudain, ses yeux virèrent au lilas le plus pur avant de reprendre leur couleur originelle.
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Après un assurdatio innocemment lancé, le trio de voyageurs commencèrent à débattre d'un sujet sur lequel l fallait plutôt rester discret.
- Ca avance ? demanda la seule fille à demi-mots.
- Oui et non, répondit le Survivant.
- D'ailleurs, tantôt en Histoire de la Magie, je me suis sentis bizarre tout à coup. C'était vraiment une sensation étrange, j'avais l'impression d'avoir un deuxième esprit dans le même corps.
- Toi aussi ! s'exclama Harry. Personnellement, j'avais l'impression de planer, un peu comme la sensation d'une feinte de Wronski mais en mieux.
- Qu'est-ce que la pente de Gros ski vient à faire ici ?
- La feinte de Wronski, Hermione, soupirèrent en coeur les deux garçons qui ne parvenaient toujours pas à s'habituer à l'ignorance de leur meilleure amie face au sport préféré des sorciers.
Elle ne sembla pas se vexer mais quand même fusilla du regard ses interlocuteurs. Elle n'aimait pas qu'on lui rappelle son ignorance dans certains domaines.
- Vous connaissez la théorie qui dit qu'un Animagus peut voir l'animal dont il prend l'apparence dans sa tête ? Non, bien sûr, je m'en doutais. Il y a quelques décennies, expliqua-t-elle sur un ton professoral, des chercheurs de l'université sorcière de Salem ont tenté ce qu'ils appelaient "L'expérience A" nommée ainsi en référence à la première lettre du mot "Animagus". Trois d'entre eux ont suivi des étapes très précises, bien plus rigoureuses que les nôtres, et tenaient chacun un journal où ils notaient les sensations de la transformation, ses effets sur le comportement etc. Et si mes souvenirs sont bons, ils parlent de visions étranges qui les représenteraient sous forme animale.
Elle se tut, réfléchit, avant de demander:
- Harry, qu'est-ce que tu as vu exactement ?
- Un ciel azur, sans nuages et un oiseau noir. Je ne l'ai pas vu en détail mais il paraissait assez grand.
- Et toi Ron ?
- Un chien. Il n'était pas très grand et son pelage était roux tirant vers le brun;
- Vous avez donc réussi ! s'exclama leur amie qui paraissait folle de joie. Il faut absolument qu'on aille dans la Salle sur Demande ce soir !
- Pourrais-tu expliciter le fond de ta pensée pour nus qui ne sommes que de pauvres êtres humains doués de pouvoirs magiques ? supplia Ron.
- Vous y êtes presque !
- Mais encore ? demanda Harry.
-A l'Animagus idiots ! Oh mon dieu, je n'en reviens pas ! Vous avez presque réussi ! Oh bien évidemment, il y a encore beaucoup de travail et d'énergie à fournir mais nous serons opérationnels après les vacances de Noël !
- Et encore du travail, soupira à fendre l'âme le dernier fils des Weasley.
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A l'autre bout de la terre, dans la très animée et cosmopolite New York, marchait parmi les Moldus une jeune femme. Un long manteau couvrait un pull sombre en laine et un pantalon taille haute "pattes d'éléphant" comme les Non-maj disaient. Elle se dirigeait d'un pas vif vers un beau building ou une pancarte à l'attention des New Yorkais dénués de Magie était accrochée sur la porte à double battant qui marquait l'entrée. "Bâtiment en rénovation complète. Défense d'entrer. La Direction décline toute responsabilité en cas de non-respect des consignes" disait-elle. Une grille rouillée entourait l'immeuble. Elle bifurqua dans une ruelle adjacente où se trouvait une petit portail. Elle sortit sa baguette magique de dessous sa veste et la posa sur la poignée.
"Auror Potter" souffla-t-elle avant de continuer sa phrase en déclarant "195782" qui était le mot de passe pour entrer au Ministère de la Magie.
Elle tourna la poignée et se retrouva directement dans l'immense hall d'entrée d'où partait les innombrables escaliers vers les différents départements. La jeune femme se dirigea vers l'escalier à l'extrémité droite et elle monta au troisième étage.
Arrivée dans son petit box attitré dès son entrée dans le service, elle troqua son manteau moldu contre la cape sorcière des Aurors américains ; noire avec un aigle tenant dans ses griffes une baguette magique brodé sur le dos.
Une tête brune surgit dans le petit espace et déclara :
- Rutherford veut te voir dans son bureau dans dix minutes.
- Que se passe-t-il ? s'étonna la jeune femme.
- Je n'sais pas mais Jonas doit aussi y aller. Bon, à plus ! Tu prendras bien une pâtisserie avec moi après le boulot ?
- Non, j'ai promis à ma soeur que je serai de retour tôt pour qu'elle me montre je ne sais quoi.
- Dommage, dit son interlocuteur.
Il partit, la laissant seule avec ses questions. A l'heure dite, elle se présenta au bureau du Commandant Rutherford qui n'était qu'un box légèrement plus grand et totalement cloisonné.
Louis Jonas, Auror depuis 20 ans, s'y trouvait déjà.
- Ah vous voilà Miss Potter, s'exclama l'homme dont les cheveux châtains s'égayaient déjà de gris. Comme vous le savez sûrement déjà, un mage noir du nom de Voldemort sévit en Europe, surtout au Royaume-Uni, depuis quelques années.
Is acquiescèrent, qui n'en avait pas entendu parler ?
- C'est pourquoi, en concertation avec les Ministères de l'OTAS* dont les Etats-Unis font partie, chaque état membre doit y envoyer un à deux Aurors, selon l'importance du pays, au Ministère de la Magie londonien. Votre mission sera donc de faciliter la protection des civils non-maj et sorciers ainsi que d'évaluer les mesures à prendre pour protéger le pays de toute "invasion".
Il respira avant de poursuivre son petit discours.
- J'ai confiance en vous, c'est pourquoi ce vont être vous les deux représentants des Etats-Unis. Je suis sincèrement désolé mais votre mission aura une durée indéterminée. Vous prendrez le portoloin international de six heure vingt demain matin.
Après les derniers détails pratiques donnés, Louis et Ysatys retournèrent chez eux pour faire leur valise.
"La vie d'un Auror ne peut pas être planifiée, il y aura toujours un imprévu." disait sa meilleure amie en riant la première fois ou elle lui avait fait part de son projet de carrière.
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Des silhouettes drapées d'écarlate voltigeaient à une hauteur de trente mètres au-dessus du sol. Trois Gryffondors étaient assis sur les gradins déserts, le nez en l'air, en train d'observer les joueurs. "Regarde d'abord le jeu de chacun avant de commencer réellement l'entraînement." avait annoncé James Potter ce matin-là.
- Ils ne sont pas trop mal, commenta Ron.
-Pourquoi je suis là déjà ? geignit Hermione en frottant paume contre paume ses mains glacées.
- Parce que tu es notre meilleure amie ! rétorquèrent en coeur Harry et Ron.
- Dire que si je ne vous avais pas écouter naïvement, je ne serais pas en train de geler sur place mais en train de réaliser les exercices d'Arithmancie que mon professeur m'a donnés en supplément ! bougonna-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
- Avec des si on mettrait Poudlard en chaudron ! rappela Ron.
- Mais tu es notre amie, rappela Harry, alors tu compatis à notre froid, toi aussi.
- Je vous déteste ! trancha Hermione.
Une fine bruine avait commencé à tomber. Les trois spectateurs virent le Capitaine descendre de son balai en faisant signe à son équipe d'atterrir aussi. Ils se posèrent autour de lui et après un bref débriefing, ils coururent vers les vestiaires où les attendaient des vêtements secs et propres ainsi que de bonnes serviettes chaudes.
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La volière de Poudlard était située au sommet de la deuxième plus haute tour après celle d'astronomie. Son emplacement unique, choisi par Rowena Serdaigle, jouissait d'un panorama exceptionnel donnant à la fois sur les montagnes et la plaine de Pré-au-Lard. La vaste charpente était divisées en petites alcôves douillettes où les volatiles pouvaient se reposer après avoir livré le courrier aux étudiants. L'endroit était un lieux privilégié par beaucoup de ces derniers pour écrire dans une joyeuse cacophonie les missives destinées aux personnes extérieures au château.
Deux hommes s'y trouvaient, parlant à voix basses et à demi-mots.
- Vingt-deux heures ce soir, disait le premier.
- C'est après le couvre-feu, contredit le deuxième.
- Et alors ? rétorqua-t-il d'une voix agacée. Vous ferez mieux de ne pas vous faire attraper par un préfet sinon...
- Sinon ? déglutit difficilement le second sentant que la sentence pouvait être grave.
- Sinon vous pourrez dire adieu à vos espérances et vous attendra à éliminer la source du problème...
- Le préfet ?
- Le préfet, c'est ça, confirma l'homme avec un sourire carnassier dissimulé dans la pénombre du soir.
Le deuxième homme blanchit mais hocha simplement la tête.
- Tout sera prêt, affirma-t-il.
Ils entendirent la voix d'élèves montant par l'escalier en colimaçon. Un des deux tira l'autre vers un recoin discret qui permettait d'observer sans être remarqué.
- James, tu as vraiment besoin de trois personnes pour envoyer une lettre ?
- Tu m'as dit que tu devais envoyer une lettre à ta mère ! accusa ledit James.
- Réfléchit idiot ! Si je ne l'avais pas encore fait, je n'aurais pas attendu si longtemps pour l'envoyer.
- Et toi Peter ? Tu ne devais pas faire quelque chose ? demanda James Potter qui espérait secrètement qu'il ait du courrier à envoyer pour justifier sa présence.
- Non, j'ai envoyé trois parchemin à ma mère la semaine passée. Elle est contente pour un mois maintenant, dit-il en haussant les épaules.
- Avant que tu ne poses la question Corn', je n'envoie jamais de lettre à ma famille de dégénérés, surtout depuis cet été.
- Même pas à ta cousine Andromeda ?
Sirius Black sembla avoir une illumination et fit venir à l'aide d'un accio, une plume, un encrier et un rouleau de parchemin.
- Bonne idée Queudver ! félicita Patmol. Mais, qu'est-ce que je peux lui dire ?
- Demande de ses nouvelles ? proposa Peter Petitgrow.
- Et celles de sa fille, Nymphadora c'est ça ? rajouta le préfet du groupe.
- Et celles de son mari ?
- Dis-lui que tu la trouves cool pour avoir coupé les ponts avec sa famille de tarés ?
- Dis-lui aussi que tu voudrais lui rendre visite pendant les vacances de Noël ?
- Et que tu lui apporteras des Chocogrenouilles et du whisky pur-feu ?
- C'est bon les gars, dit Sirius en levant son pouce droit, j'ai assez. Donc j'ai écrit :
A la meilleure de mes cousines,
Alors voilà, j'ai eu envie de t'écrire une lettre pour te dire que je te trouvais cool d'avoir coupé les ponts avec ce qui nous sert de famille. Ah aussi, les autres Maraudeurs m'ont dit de te demander de tes nouvelles, de celles de Dora et de Ted. D'ailleurs, je voudrais passer te voir pendant les vacances de Noël et t'apporter des Chocogrenouilles pour ma petite-cousine préférée et du whisky pur-feu pour vous deux (pour toi et Ted hein !). Dis-moi quand ça t'arrange.
L'inoubliable et l'unique Sirius Black
Remus prit le bout de parchemin de ses mains pour le relire attentivement.
- Tu sais que tu t'impose chez elle ?
- Moi ?! demanda-t-il en faisant les gros yeux. Pas du tout !
- Si, dit James Potter qui relisait lui aussi par dessus l'épaule de Lunard.
- Mais je lui ai demander la date où ça l'arrangeait !
- Mais pas son avis. Nuance, rit Queudver. Et toi James, tu a écris quoi ?
Ledit James sortit de sa poche un parchemin froissé qu'il déplia pour en dire le contenu.
Ma très chère cousine Ysatys,
Comment ça va ? Ici tout va bien en tous cas. Il y a des nouveaux élèves qui sont arrivés il y a une semaine et ils viennent d'une école canadienne et ils sont louches. Pourrais-tu demander à ton ami canadien des informations sur eux s'il-te-plaît ?
Bisous,
Ton cousin parfaitement parfait James Potter
PS : J'ai hâte de te voir aux prochaines vacances et en plus, Sirius sera là.
PS 2: On vous battra, toi et Ysaline, cette année lors de notre petite guerre.
PS 3: Ta tante Kelly sera là aussi ?
PS 4: Réponds-moi vite.
*Organisation Trans Atlantique Sorcière (basée sur son équivalent moldu). Elle a été crée d'un commun accord après la montée au pouvoir et la chute de Grindelwald.
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