3 : Mystérieuse Alys

Alors, voici un autre chapitre, mercredi comme prévu, qui, j'espère du moins, vous plaira. Et surtout, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une critique (positive ou négative) pour que je sache comme rendre encore meilleure cette histoire.

Biz et bonne lecture,

Mistral

Période couverte par le chapitre : mercredi 31 juillet au samedi 31 août 1996.

Une jeune femme à la beauté irréelle regardait pensivement une montre à gousset. Une violente secousse la fit sursauter et elle rattrapa in extremis son précieux objet. Ses sens s'alarmèrent quand elle fut à nouveau secouée. Son regard argent se tourna vers sa soeur Alana qui elle-même scrutait une autre de ses soeurs, la réfléchie Alisis.

- Il a été bouleversé, constata simplement cette dernière.

- Il faut prévenir Mère ! s'indigna une autre jeune femme répondant au doux nom de Althéa.

- Elle le sait déjà idiote ! gronda Althina un peu en retrait. Elle l'a sentit !

- Oh taisez-vous par les grâces de tous les temps !

- Alys a parlé et donc nous écoutons, se plaint Alorina.

Alys soupira en regardant ses onze soeurs - Alana, Alisis, Althéa, Althina, Alorina, Aléora, Alcédonia, Alyana, Aldoréda, Alminéis et Alnéris - dont la divergence d'opinion et de caractère faisait la richesse de la fratrie. Soudain, la fée qui gardait les portes de la Salle des Soeurs recula précipitamment pour laisser le passage à la Mère.

Avançant dignement parmi ses Filles-Messagères, Alzédylis s'arrêta devant sa troisième enfant.

- J'ai senti que ma nièce Eris bouleversait son cours. C'est donc à toi, Alys Temporis qu'incombera la mission d'envoyer une ou plusieurs personnes pour rétablir l'ordre des choses.

- Bien Mère, répondit la jeune femme en s'inclinant.

- Oh et n'oublie pas la prophétie, déclara Alzédylis avant de disparaître dans une envolée de tissus légers et précieux immaculés comme neige.

L'instinct de la jeune femme lui souffla que les Élus de la Prophétie se trouvaient sur Terre, au Royaume-Uni.

Un sourire naquit sur ses lèvres vermeilles ; elles les trouverait coûte que coûte.

oOo

Assis dans sa chambre du 12, Square Grimaud qu'il partageait avec Ron, Harry admirait les cadeaux qu'il avait reçu de la part de tout le monde. Son regard se posait tour à tour sur le cadeau d'Hermione - "Aurors intemporels" -, puis sur ceux des jumeaux - "Dictionnaire fille-garçon" et "Comment séduire les sorcières et être l'homme parfait". "Comme ça tu pourras bouger tes fesses et t'arranger pour être notre beau-frère avant que Gin' ne ramène Corner" avaient-ils soufflé en lui remettant ses cadeaux dans la plus grande discrétion. Un kit d'entretien pour balai magique et un vif d'or d'entraînement de la part de Ron, "Encyclopédie des plantes en folie" de la part des autres Weasley, de Tonks, de Sixplain et du grincheux Maugrey. Mais sans conteste le plus précieux livre qu'il avait reçu était de la part des Maraudeurs.

- Voici mon cadeau, avait déclaré Remus en lui tendant un paquet uniforme et rectangulaire.

- Encore un livre ? s'était étonné Harry. Ma parole, vous avez tous attrapé le syndrome Hermione Granger ?

- Peut-être, répondit-il avec un petit sourire énigmatique. Mais je crois que celui-ci va t'intéresser.

- "Les défenseurs se défendent : sortilèges pour les jeunes et moins jeunes", avait-il lu après avoir déchiré le papier rouge vif qui l'entourait. Merci Remus.

- Ce n'est pas fini Harry, j'ai autre chose pour toi. Ca devait être le cadeau de Sirius et de moi-même avant qu'il ne... ne... enfin t'a compris, avait dit brusquement le loup-garou.

C'était un gros carnet en cuir brun en apparence vierge de toute inscription. Son coeur avait bondi dans sa cage thoracique quand il eut aperçu un petit mot écrit de la main de Sirius. Il avait reconnu entre mille les boucles démesurées de ses "g", et les petites barres des "d".

Salut gamin ! Ce cadeau est unique en son genre et constitue l'héritage principal que les Maraudeurs ont laissé. Quand on l'a mis au point dès notre première blague commune le vingt-cinq septembre 1971, on s'était juré qu'on transmettra ceci au premier mini-Maraudeur qui atteindra ses seize ans, et c'est toi Harry qui le reçoit maintenant. Il te paraît vierge n'est-ce pas ?

Ton parrain qui t'aime, Sirius

PS de Remus : Il mérite une carte de Chocogrenouille, n'est-ce pas ?

Harry relut encore le post-scriptum ne comprenant pas son utilité. Il rangea soigneusement dans sa malle le carnet toujours vierge.

Il entendit au loin Hermione l'appeler pour leur leçon quotidienne car anniversaire ou pas, Juliet Sixplain continuait à dispenser son savoir si précieux dans la lutte du lord auto-proclamé.

oOo

Depuis son arrivée dans la maison de son parrain, il repensa pour la première fois à lui dans son sommeil. Le mystère du post-scriptum lui taraudait aussi les méninges. Pourquoi Remus lui parlait de cartes de Chocogrenouilles ?

Ron grogna et lui lança exaspéré qu'il était pire qu'un hippogriffe en cage. Harry se calma aussitôt et ce ne fut qu'au petit matin, après une nuit presque blanche, que le déclic se fit dans la cervelle du Survivant. Il attrapa le carnet et pointa sa baguette en murmurant : "Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises."

Dès la la dernière syllabe prononcée, le carnet s'ouvrit et se remplit peu à peu de quatre écritures hétéroclites.

Au digne descendant des plus grands farceurs de Poudlard, des plus beaux garçons, des plus intelligents. La modestie James, tu connais ?

La première écriture avait été remplacée par la calligraphie réguliere de Lupin.

Bref, comme le disais notre cerf préféré ici présent il y a quelques instants, bienvenue à toi, cher / chère descendant(e) des blagueurs de Poudlard plus communément appelés Maraudeurs jugé(e) digne de parcourir ce bouquin.

La calligraphie devint presque enfantine et brouillonne et les yeux du Gryffondor se remplirent à nouveau de larmes d'émotions.

Si tu n'es pas encore mort d'ennui avec le discours de Luny-Mumus, écoute-moi. Tu trouveras à la page 283 des informations sur où, comment et quand faire les meilleures blagues et même quelques uns de nos secrets mais bien évidemment, tu devras passer un test pour voir si tu es digne de confiance. Je signale que c'est une exigence de Queudver mais comme tu es notre descendant(e), tu auras hérité du caractère maraudesque. Mais si Corny parvient à séduire la petite rousse qui nous sert de préfète avec Mumus, il peut-être possible qu'elle t'ai refilé son caractère studieux et ennuyant à souhait.

Harry se retint d'éclater de rire devant la phrase de son cher parrain. Il était vrai qu'il n'avait ni hérité du caractère "maraudesque" propice aux blagues en tout genre de son père, ni celui sérieux et studieux de sa mère. Il se considérait comme un bon mélange des gênes Potter-Evans, entre rires et études.

Mais soit, passons. Tu pourras aussi trouver quelques trucs sur comment draguer une fille par le tombeur de Poudlard : moi, Sirius Black alias Patmol.

Je profite du fait que James essaie d'étrangler Sirius pour ses propos "blasphématoires et offensants envers sa Lily-chérie" et que Remus soit occupé à les calmer pour prendre la plume. Moi c'est Peter, alias Queudver et la carte du Maraudeur est un magnifique travail auquel j'ai eu le grand honneur de concevoir une partie du design et du pliage optimal. Ce que les trois autres ne t'ont pas dit c'est qu'il y est noté comment créer une carte semblable à la nôtre ou si tu es en possession de celle-ci, de l'améliorer

Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue, assistants en manigances et mauvais coups sont fiers de vous présenter le Livre Maraudesque des Maraudeurs.

Des larmes silencieuses glissait le long de ses joues pâles pour s'écraser sur son jeans délavé moldu. Ses mains tremblaient sous le coup de l'émotion. Il possédait maintenant un trésor à préserver et à chérir pour les générations futures, pour qu'elles n'oublient pas les Maraudeurs. Lui qui, petit et encore ignorant du sort de ses parents et de sa condition de sorcier, se trouvait maintenant en possession d'un héritage immense tant matériel que spirituel - Il était sûr que cette année les Maraudeurs allaient faire leur come-back grâce à lui, les jumeaux et Ron. Peut-être même il réussirait à entraîner la préfète qu'était Hermione. - quel changement !

oOo

Aurore Finley, ongles carmins rutilants et escarpins escarpés dernier cri à ses pieds déambulait dans l'agence de mannequinat sorcière la plus renommée, "Elite Enchantée", en vue de passer un entretien d'embauche avec la directrice de l'agence Adélaïde Delnoy, une Française émigrée en Angleterre depuis plus de trente ans.

Elle briguait le poste de recruteuse vacant depuis la démission d'une bonne femme quelconque. Trop vieille pour recommencer une carrière de modèle - bientôt trente-sept ans -, elle ne désespérait pas recommencer dans cette voie qui l'avait toujours fascinée. Malheureusement, le coup d'élan de sa carrière, promue par ses riches parents, avait été stoppé net par la menace de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.  En ces temps troubles et sombres, les différentes agences avaient commencé à refuser de plus en plus de candidatures de jeunes demoiselles et damoiseaux possédant un joli minois photogénique. A l'aide de généreux pots-de-vin, elle avait finit par se dégoter un misérable job dans une petite société toute aussi misérable. Son heure de gloire avait été lorsqu'elle avait été pressentie pour devenir l'égérie de Tissard et Brodette - On l'accostait de toute part et elle était devenue une véritable star - mais une de ses lointaines cousines l'avait détrônée en ayant finalement décroché le poste. 

Adélaïde Delnoy, ancienne Serdaigle et préfète de sa maison, connue et réputée pour ses critiques de mode jugées justes et impartiales s'apprêtait à recevoir une ex-camarade de classe.

- Bonjour Miss Finley.

- Enchantée Adélaïde, sourit Aurore en dévoilant ses dents immaculée.

Elle la regarda avec un air froid et répondit d'une voix toute aussi glacée.

- Nous ne sommes plus à Poudlard alors un peu de respect je vous prie. Pour l'instant, vous êtes celle qui passe un entretien d'embauche et moi la patronne. Veuillez vous asseoir.

Elle se ratatina sur sa chaise, intimidée par cette Française sachant parfaitement remettre son interlocuteur à sa place qu'elle avait autrefois connue à l'école.

- Bien, commença-t-elle, d'après le dossier que vous avez au préalable complété vous postulez pour le poste de recruteuse de modèle.

- C'est cela même Madame.

- Avez-vous un diplôme en communication ? 

- Non mais.

- Donc vous pouvez dire adieu à ce poste, coupa l'ancienne Serdaigle.

- Mais.

- Il n'y a pas de "mais" qui tiennent. Il était clairement stipulé dans l'annonce que le postulant devait avoir au minimum un diplôme reconnu et validé par le ministère en communication. Ce que vous n'avez pas de toute évidence.

Elle se leva du fauteuil moelleux pour déguerpir au plus vite mais elle l'arrêta d'un geste de la main.

- L'entretien n'est pas fini Miss Finley. Vous n'avez certes pas les compétences requises pour ce travail mais il y a toujours un poste vacant comme assistante de camériste. Je vous propose de vous prendre à l'essais disons un mois et je vous évaluerai après ce "temps d'adaptation" si je puis dire. Et ne croyez pas que vous aurez un traitement de faveur. Acceptez-vous ?

- J'accepte, répondit Aurore après avoir parcouru en diagonale les termes du contrat qu'elle lui tendait. Donc mon salaire sera de cent-septante gallions douze mornilles et vingt-six noises* nets par mois ?

- C'est cela. Au revoir Miss Finley, sourit-elle hypocritement.

Elle aurait volontiers avoué qu'elle n'avait jamais apprécié l'ancienne Gryffondor de par son attrait pour tout ce qui était superficiel et de sa manie à demander à ses parents-chéris des gallions à dépenser en pots-de-vin. Pendant toute sa carrière dans le monde de la mode, Adélaïde avait essayé d'éradiquer la corruption, les gallions refilés à droite à gauche pour retrouver un milieu sain où on montait en grade grâce à ses talents et non pas grâce à la fortune généreusement distribuée.

oOo

Les jours au Square Grimaud se succédaient les uns les autres comme un long train. Certains se ressemblaient, d'autres se démarquaient par un événement important. Le soir, aux repas que tous les résidents partageaient ensemble, ils échangeaient des banalités ou parlaient un peu du Seigneur des Ténèbres. En son for intérieur, l'Elu se sentait un peu blessé qu'on le tienne si loin des affaires de l'Ordre du Phénix alors qu'il était concerné dans la lutte de Voldemort, non ?

Un mardi ensoleillé, Remus Lupin le trouva assis sur un vieux fauteuil défraîchi en train de lire le Livre Maraudesque des Maraudeurs. Il s'assit à côté de lui et jeta un coup d'oeil à la page où son presque-filleul se trouvait.

- Ah oui ! Je me rappelle maintenant que Peter et Sirius s'amusaient comme des petits fous à compter le nombre de claques, de "crétin !", de refus et autres joyeusetés de ce genre administrées par Lily pour que Patmol puisse les ressortir à leur mariage. Ils étaient rouges de honte, rit Remus en se remémorant tous ces bons souvenirs.

- Vous avez vraiment perdu beaucoup de points et passé des heures en retenues, constata Harry quelques pages plus loin, 2576 heures pour 3087 points perdus.

- Vraiment beaucoup, confirma l'ancien Maraudeur, mais il y en a pour lesquelles je ne suis pas fier.

oOo

Vers le quart du huitième mois de l'année, Juliet Sixplain aborda un sujet qu'elle aimait tout particulièrement aborder : les quatre Eléments. Son enseignement n'était pas particulièrement complexe comme les Runes apprises par le trio ; il suffisait de trouver l'élément avec lequel chacun avait une affinité particulière pour commencer à le maîtriser et le manipuler sans danger. Les premières expériences dans la salle souterraine de la demeure des Black s'était soldée par un début d'incendie de la part de Harry vite éteinte une petite inondation involontaire de Ron. Hermione quant à elle avait été la première à avoir une certaine emprise sur l'air avec qui elle était complice.

Le lendemain, voyant qu'ils dirigeaient un peu mieux leur nouveau pouvoir, elle se résolut à leur confier de très sobres bracelets fait d'un alliage très subtil d'une pierre de Magie gravée de Runes de couleurs différentes, de fils incassables et d'un système perfectionné pour prévenir un éventuel vol.

Hermione Granger observait avec fascination son bracelet aux différentes teintes de gris. "C'est incroyable ce qu'il disparaît quand on le porte ! s'était-elle exclamée en le recevant. Elle se doutait qu'il y avait une raison obscure derrière tout cela, mais laquelle ?

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Le trente-et-un août finit par arriver, sonnant le glas des vacances. Le lendemain, ils prendraient tous les trois le Poudlard Express et une nouvelle année apportant son lot de problème allait commencer. C'était le jour des courses effrénée dans la maison pour retrouver ceci ou cela, des lamentations car un tel avait oublié de plier son uniforme etc.

Hermione boucla sa malle la première et soupira d'aise quand elle vit que ses quarante-sept livres supplémentaires rentrait tout juste dedans.

- Les garçons, vous avez bientôt fini ? interrogea la jeune fille.

- Pas encore ! cria Ron depuis le salon. Je ne retrouve plus mes chaussettes à l'effigie des Canons de Chudley !

- Et tu as vraiment besoin d'elles ?! soupira-t-elle en se dirigeant vers Harry qui était assis sur son lit.

- Il dit qu'elles lui portent chance quand il passera les sélections pour le Quidditch.

- D'ailleurs, en parlant de ça, qui est le nouveau capitaine ?

- Tu t'intéresses à ça maintenant ? s'étonna le Survivant.

- Je n'aime pas trop le Quidditch ; trop violent et trop dangereux, mais je dois quand même supporter mon équipe. Donc qui a hérité du poste après le départ d'Angelina Johnson ?

- Ginny, répondit Harry.

Hermione fronça les sourcils. Il était bien plus logique de nommer Harry capitaine !

- McGonagall m'a dit que Dumbledore lui avait demandé de ne pas me nommer capitaine car il avait autre chose de prévu pour moi.

- Pas trop déçu ? demanda-t-elle soucieuse.

- Oh non Mione ! Du moment que je continue à jouer, tout me va.

oOo

L'après-midi était déjà bien avancée quand Ron et Harry eurent fini de se battre avec leurs affaires et ils discutaient à présent paisiblement de tout et de rien ans la chambre des garçons.

Soudain, une petite boule lumineuse pas plus grosse qu'un vif d'or apparut, éclairant la pièce plongée dans la pénombre d'un délicat halo bleu pâle. La tache de lumière continua de grossir pour laisser apparaître une femme d'un âge indéfinissable. Sa beauté était presque surréaliste ; sa peau juvénile contrastait avec ses longues boucles argentées parsemées de bleu çà et là et son regard bleu irisé transpirait de sagesse. Elle ressemblait à une de ces fées tant décrites dans les contes moldus. Après un silence qui leur parut éternelle, elle déclara d'une voix cristalline la Prophétie des Trois.

Quand les Ténèbres jouent avec le temps,

Quand l'univers chancelle dangereusement,

Trois voyageurs arriveront, 

Tous trois griffons,

Sauver le monde pour que la Lumière triomphe il devront,

Trois lumières ils seront,

Une pour l'espoir, 

Une pour le savoir,

Une pour l'amour.

Seuls, les épreuves les attendront plus dures que jamais,

Mais réunis sous la bannière du courage, ils uniront leurs forces.

Envoyés à travers les âges, leurs destinées sont liées pur toujours.

Leurs différences seront leurs forces.

Deux heures ils auront pour choisir la destinée du monde.

Les trois griffons étaient médusés. Ron semblait être totalement perdu, Hermione faisait fonctionner ses neurones à du trois-cents à l'heure et le dernier, Harry, paraissait être le seul à avoir retrouvé ses esprits.

- Attendez ! Qui êtes-vous ? Comment vous contactez ? Et c'était quoi cette... prophétie ? demanda le jeune Potter à la mystérieuse femme.

- Harry... commença-t-elle d'une douce voix. Harry Potter... Tu te poses beaucoup trop de questions mon garçon. C'est à vous de comprendre la Prophétie des Trois et je reviendrai en temps voulu.

- Hé mais...

Trop tard, elle avait déjà disparu dans un bruissement de tissus précieux. Ron et Harry se tournèrent vers leur meilleure amie.

- Eclaire-nous notre lanterne, supplia Ron Weasley.

- Elle a raison, s'écria-t-elle brusquement après quelques minutes de réflexion. Toutes les données ont été énoncée dans sa prophétie. Réfléchissons logiquement. 

Elle prit un parchemin et une plume où elle nota toute la prophétie.

- Bien alors les garçons, elle a dit que "les Ténèbres jouent avec le temps". Cela signifie donc que l'on a affaire avec des sorciers malintentionnés qui auraient effectué un voyage temporel. 

- Sûrement Voldemort et ses toutous.

- Sûrement Harry, sûrement. Donc récapitulons, V... Vvo... Voldemort, peina à prononcer la jeune fille, est très certainement dans le passé car il a joué avec le temps.

- Et pourquoi pas le futur ? proposa Ron

- S'il veut gagner la guerre, il doit soit empêcher la naissance de Harry, soit la prophétie, soit l'assassinat des Potter. Mais il ne réussira pas car nous serons là !

- Pourquoi tu parais si sûre de toi ? On peut rater notre mission tu sais...

- Ho non Harry ! Tu te souviens du sauvetage en troisième année ?

-Heu oui. Oui maintenant je comprends ce que tu veux dire ! Tout ce que nous avons fait dans le passé à donné le monde sorcier tel qu'on le connaît !

- Exactement ! approuva Hermione Granger.

- Je ne comprends plus rien, déclara piteusement le plus jeune des frères Weasley.

- En troisième année, Harry et moi avons utilisé un Retourneur de temps pour sauver Buck et Sirius. A un moment donné, on était sur les rives du lac et il y avait des détraqueurs qui s'approchaient de plus en plus de nous. Quelqu'un à lancé un Patronus corporel de l'autre côté du lac.

- Je pensais avoir vu mon père  mais c'était moi en réalité qui nous avait sauvé la vie.

Ron secoua la tête et marmonna dans ses dents : "Quelle histoire de fous!"

- Donc on est obligé d'accepter ? soupira le rouquin.

- Oui nous sommes obligés d'accepter car les nous du passé ont vécu justement dans le passé, déclara Hermione.

- Ca nous fera de l'aventure ! s'enthousiasma Harry. Surtout que la prophétie dit que "les épreuves nous attendront plus dures que jamais".

- Et bien ça promet cette année, soupira à son tour la seule fille du trio.

*1238 livres sterling nets/mois correspond à peu près au SMIC anglais, ce qui équivaut à 1529 avec le taux de change actuel (09/03/18).

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