28 : Assumer les conséquences
Bien le bonjour chers lecteurs et lectrices. C'est avec une semaine de retard que je décide de tout de même publier ce chapitre. Pour le suivant, je suis désolé mais j'en suis à 1/6 de l'écriture et je suis en panne sèche d'inspiration concernant cette partie. En plus, le fait que je sois en Angleterre et qu'on va visiter les Studios aujourd'hui n'arrange rien. Et là, présentement, je suis dans un centre commercial.
Période couverte par le chapitre : dimanche 30 janvier 1977 et lundi 31 janvier 1977.
"Alice ? Où va-t-on ? Parce que la sortie n'est pas par là, hein.
- Je suis les instructions du parchemins, Lily, rétorqua la Gryffondor. Et par Merlin, suis-moi et ne pose pas de question !"
Alice fronça les sourcils et retourna le parchemin qu'elle avait en main.
"Viens, c'est par là."
Elles parcoururent ainsi les trois-quarts du château avant que Lily, excédée, ne regagnit la Tour de Gryffondor. Quand elle passa le portrait de la Grosse Dame particulière agaçante en cette soirée du trente janvier, deux bras vinrent l'entourer.
"Ô douce fleur, ta beauté m'éblouit, déclara-t-il. Je savais qu'Alice dénicherait la tenue parfaite pour toi !
- James ! C'est quoi cette... cette mascarade ! s'exclama la jeune femme en regardant sévèrement James Potter.
- Une surprise, répondit-il vivement. Enfin, si tu prends la peine de t'asseoir, précisa-t-il en désignant un magnifique fauteuil qui ressemblait plus à un trône qu'à un simple siège."
Lily Evans obéi docilement et les lumières se tamisèrent dès qu'elle fut bien installée.
Ma chère Mademoiselle, it is with deepest pride and greatest pleasure, that we welcome you tonight.
C'était James Potter, l'idiot de la bande, qui, par ses mimiques exagérées, qui commençait à chanter cette chanson en son honneur.
And now we invite you to relax, lets us pull up a chair as the Gryffindors proudly present... your gifts.
Des larmes de rire commençaient à inonder les joues de la sorcière.
"Regardez, elle pleure ! s'exclama Sirius Black tout content de lui.
- Tais-toi Black, tu empêche ton copain de continuer !" intima Lily entre deux crises de rire.
Be, our, guest, be our guest, put our service to the test ! Take this tissue, chérie, cause we provide the rest ! Fizwizbiz, acid pops, why we only live to eat. Try the grey stuff, it's delicous ! Don't beleive me ask the elves ! They can sing, they can dance. After all Miss this is magic and I offer you a book !
"Sans blague, rit Peter Pettigrow.
- Tais-toi Pettigrow", marmonna Alice.
Go on, unfold the wrapping and chose what's next and you'll be our guest. Oui, our guest ! Fluffy teddies, Belgian chocolates, Chinese tea, mashmallows I'mputting on flambé. We'll prepare a party like you've never seen before ! You're so sweet and you're scared but the friends've all prepared ! No one's gloomy or complaining while the Maradeurs's entertaining. We tell jokes, we do tricks with our classmates ! Be our guest, be our guest, be our guest ! *
Des applaudissements frénétiques retentissèrent dans la Salle Commune et les autres élèves qui n'étaient pas proches de la jeune femme furent attirés par le brouhaha même si les Maraudeurs les avaient mis en garde de ne pas les déranger.
"Un bisou, un bisou, un bisou ! scandaient Remus Lupin, Sirius Black et Peter Pettigrow.
- Aller Lily... encourageait Alice, juste un petit bisou !
- Avec la langue James ! précisa Mary Macdonald.
- Beurk, fit Artémis Brownwood quand Sirius Black imita le mouvement.
- Est-ce que vous êtes conscients du nombre de microbes qu'ils vont échanger ? demanda Adélaïde Delnoy.
- T'inquiète Delnoy, ils vont échanger BEAUCOUP de microbes à l'avenir. Tu sais en...
- C'est bon Black, on avait compris, s'écria la Serdaigle avec une moue dégoutée.
- Un bisou ! Un bisou !" continuaient à hurler les deux autres Maraudeurs en regardant attentivement le couple qui parlait ensemble.
Lily Evans approcha son visage du Poursuiveur et le regarda droit dans les yeux. Ensuite, elle posa ses lèvres sur la joue de James qui murmura :
"C'était combien de temps encore mon 'essai' ? Un mois ou deux ?
- On s'en fout royalement, répondit Lily, toujours proche du garçon.
- Donc j'ai réussi ?
- Tu as réussi, confirma-t-elle."
Les exclamations de Mary les firent revenir sur Terre.
"Bon sang Potter ! Tu vas pas la laisser comme ça avec un petit bisou !"
Ledit Potter sourit et fit basculer Lily pour profiter de sa surprise et l'embrasser avec le fameux 'french kiss' qu'une fille lui avait appris en vacances il y a quelques temps.
"Je ne veux même pas savoir où tu as appris ça ! s'exclama Lily, furieuse, avant de lui coller une gifle sur la joue où elle l'avait embrassée.
- Trop drôle, s'esclaffa Mary. Je pense pas que c'était une bonne idée, finalement, conclut-t-elle hilare.
- Lily... Fais pas la tête à ton copain, supplia le copain en question.
- Ne me fais plus JAMAIS ça sans m'avoir prévenue ! menaça-t-elle, un peu moins furieuse.
- Promis, juré...
- Ne crache pas s'il te plaît, demanda Delnoy, c'est immonde.
- Promis, juré et craché fictivement", reprit alors James Potter.
La soirée se déroula sans vraiment d'anicroches notables, excepté peut-être la fois où Sirius Black versa un saladier de fruits pourris sur la tête de Lily ? La jeune femme reçut beaucoup de compliments, de cadeaux, de sucreries et son adorable petit-ami lui passait de quoi se désaltérer et se nourrir.
Quand, dans un éclair de lucidité, Lily Evans se rendit compte de l'heure plus qu'avancée, son âme de préfète revint au galop et elle pressa tout le monde de dormir la poignée d'heure qu'il restait avant le lever du jour. Elle chargea les Maraudeurs de ramener tout le monde à bon port, se doutant bien qu'à force d'arpenter l'école de long en large en parfaite violation du règlement ils devaient avoir quelques trucs et astuces.
Trois coup de baguette plus tard, l'ordre était revenu dans la Salle Commune de Gryffondor et les fêtards partirent se coucher, remerciant mentalement Merlin que les sorts d'insonorisation aient tenus, ne voulant absolument pas du professeur McGonagall.
oOo
Le lendemain, ou plutôt quelques heures plus tard, le réveil fut éprouvant pour les fêtardes. Même Lily, d'habitude matinale, se leva avec une demi-heure de retard et fut forcée de prendre son petit-déjeuner en cinquième vitesse. De plus, un mal de crâne persistant la faisait souffrir jusqu'à ce qu'elle pense à prendre plusieurs potions contre la fatigue et les excès d'alcool.
Harry Bellay ne s'était, de mémoire, jamais autant amusé à une fête, d'autant plus qu'il n'était pas le centre d'intérêt de la pièce. C'était un peu ému, qu'il avait félicité sa future maman et offert un livre intitulé 'Ma soeur est une sorcière' de Diana Wynne Jones, sous les conseils avisés d'Hermione.
"Si c'est de l'humour canadien, j'adhère !" avait dit la jeune femme en le remerciant sincèrement.
Un autre moment - épique - fut quand Sirius Black tenta de recréer Méduse sur la personne de Lily Evans. Un échec cuisant - cela va sans dire - et d'autant plus humiliant puisqu'elle en profita pour donner aux cheveux du jeune homme une étrange teinte verte.
A présent, les fêtards arrivaient au compte-goutte et abordant pour la plupart de jolies poches disgracieuses sous les yeux. Seule exception notoire, Artémis Brownwood et ses amies de Serdaigles arrivèrent avec un teint plus frais que les autres mais le préfet de Gryffondor les soupçonnait d'avoir légèrement abusé de la potion tonifiante.
Comble de malchance, les premiers tours éliminatoires pour le tournoi de duel commençaient aujourd'hui. Leur horaire avait été aménagé pour libérer quatre heures consécutives. Et bien évidemment, il fallait que les éliminatoires commençaient par Gryffondor et Serdaigle.
"On doit être là de 13h15 à 17h30, apprit Lily à ses camarades.
- On perd une après-midi entière de cours ?! s'étonna Remus.
- Pas vraiment, répondit la rousse, on rattrapera le retard lorsque les autres seront aux éliminatoires."
Légèrement anxieux, les Sixièmes de Serdaigle et Gryffondor de pressaient devant les portes de la Grande Salle. Enfin, le professeur Dolly vint leur ouvrir et ils se repartirent, surexcités, autour des huit petites estrades.
Après un discours de leur enseignante leur rappelant les règles de sécurité à suivre, les sorts interdits, le déroulement de cette épreuve ainsi qu'un tas d'autres choses.
Quand l'heure des questions sonna, Anthinéa Dolly en entendit de toutes les sortes, de la plus intéressante à la plus farfelue. Cela passait du 'Pouvons-nous utiliser la métamorphose ?' à 'Est-ce que les plantes sont autorisées ?' en passant par 'Et si je tue involontairement ma cousine très agaçante, il se passe quoi ?'
oOo
Lily Evans monta sur l'estrade d'un pas souple et léger. Elle sourit à la vue de son deuxième adversaire : Sirius Black. Elle comptait lui mettre une raclée, d'autant plus que le garçon l'avait prodigieusement énervée lors de la précédente demie-heure et qu'elle avait parié avec ses amies qu'elle le battrait en n'utilisant que trois sorts.
Sirius Black, Gryffondor impulsif, se réjouit de devoir à affronter Evans, une adversaire qui pouvait se montrer particulièrement redoutable. Il avait parié avec les autres Maraudeurs qu'il la battrait à plat de couture et avec panache.
La jeune femme lui sourit, mais pas avec un joli sourire, non, avec un sourire carnassier lui promettant de lui infliger quelques sorts bien sentis. Elle leva sa baguette et la première chose qu'elle lança était un accio pot, au plus grand étonnement du Maraudeur qui s'attendait à quelque chose de plus... violent dirons-nous.
"Tu connais Jack et LE Haricot magique ? demanda la née-Moldue à son adversaire, les yeux pétillants de malice.
- Hum, non, répondit-il méfiant. Par contre, je connais Jack l'Evantreur.
- Pas du tout la même chose ! Regarde bien, j'ai parié que je te battrai en trois sorts.
- Tu en est déjà à un, fit remarquer le Gryffondor.
- Amplio plantam* !"
Les graines semées dans le pots poissèrent à une vitesse effroyable - ou incroyable, selon le pont de vue - pour atteindre en vingt secondes la respectables hauteur de un mètre quatre-vingt-sept. Les fines feuilles semblaient avoir des intentions belliqueuses envers le deuxième duelliste et fouettèrent le vide avant d'effleurer l'épaule du jeune homme.
"Betty est très affectueuse, affirma Lily.
- Betty ? Tu as appelé une plante Betty ? Je savais que tu étais dingue mais à ce point là..."
Encore trop sonné par l'apparition de la plante et la révélation de la petite-amie de son meilleur ami, il restait bras ballant à observer avec crainte "Betty" comme Lily se plaisait à l'appeler. Malheureusement pour lui, la préfète avait tout ses esprits et lui lança un dernier sort qui métamorphosa ses chaussures en blocs de glace. Sirius Black glissa de tout son long, se ridiculisant totalement par la même occasion, et Lily Evans n'avait plus qu'à prendre le baguette du garçon pendant que "Betty" enroulait "affectueusement" une feuille autour de la taille de ce même garçon.
"C'est bon, t'as gagné. Et si ta plante pouvait me lâcher, ça serait génial, marmonna Sirius entre ses dents.
- Alice, Mary, j'ai gagné, lança la gagnante un grand sourire sur le visage. Vous me devez dix gallions !
- Tu es trop forte, soupira Mary Macdonald, mais j'étais persuadée que tu allais perdre.
- Ô merci ma chère amie de croire en moi", rétorqua Lily avec sarcasme.
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Dans son palais céleste, Alys, fille du Temps, pianotait le bord de sa table de travail encombrée de parchemins. A travers une gros diamant, elle observait sa cousine Eris perturber le fragile l'équilibre établi depuis des millénaires.
En fait, Alys n'avait jamais pensé devoir un jour se dresser contre un membre de sa propre famille même si celle-ci comptait pas moins de cents membres à un degré plus ou moins éloigné de parenté.
La Fille-Messagère avait bien choisi ses petits héros. Cet enfant à la cicatrice, cette petite fille à l'intilligence remarquable et à cet autre garçon au coeur loyal et pur. Enfant ? Petite fille ? Il est vrai que tout paraît si juvénile quand on a plusieurs siècles d'existence. Mais les affres du Temps n'affectaient pas l'enveloppe charnelle des filles du Temps, pour peu qu'elles en aient une à proprement dit !
La mission de ce trio avait lentement mais sûrement. Cette charmante Anthinéa Dolly n'était pas encore tout à fait encline à les aider mais elle ne tarderait pas, Alys Temporis en était sûre. Et après l'expédition à moitié ratée du trio à Paris le soir du réveillon, une étape avait été franchie car ils avaient récupérer un élément important de leur quête.
Et ce qui était le plus difficile à comprendre était les liens qui unissaient les entreprises des jeunes gens. Entre la Prophétie des Trois venant de son monde, la prophétie désignant Harry Potter la seule personne capable de vaincre le Seigneur des Ténèbres, les agissements d'Eris et la quête des Horcruxes, tout était lié.
Pour commencer, Eris avait déclenché la Prophétie des Trois quand elle avait commencé à fréquenter Lord Voldemort. Ensuite, ses agissements ont forcé Alys à envoyer Harry, Ron et Hermione dans le passé, ce qui a sans doute accéléré la quête aux Horcruxes et donné une alternative différente pour réaliser la prophétie de Sybille Trailewnay.
Soit, pour l'heure Alys ne songeait plus qu'à la délicieuse liqueur de cumulo-nimbus apportée la veille par des émissaires.
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Après deux heures d'attente fébrile, le moment tant attendu arriva enfin : James Potter contre Lily Evans.
Même les quelques Aurors encadrant la compétition étaient amusés de voir ces personnes emblématiques de la vie Poudlardienne s'affronter, surtout après la performance très remarquée de Lily contre Sirius.
"Tu te souviens que tu disais que tu pourrais me battre n'importe où, n'importe quand avec n'importe quoi ? demanda Lily à James.
- Bien sûr, répondit-il un brin méfiant.
- Il est temps que tu me prouves que tu es réellement capable de le faire, pas seulement déblatérer de jolies paroles bourrées de vantardise ! D'ailleurs, toi qui es toujours aussi fier qu'un paon, ça devrait te plaire, ça !"
Des plumes colorées commencèrent à envahir le dos du Gryffondor pour avoir au final de magnifiques plumes de paon.
"Taratangella ! répliqua James Potter promptement malgré le poids des plumes qui le dérangeait atrocement.
- Inpedimenta ! lança-t-elle en esquivant le sort de son adversaire.
- Mutimus !
- Fi-finite, bégaya Lily.
- Ah ! Tu vois ! s'écria James en levant le poing.
- J'ai pas dit mon dernier mot ! Colloshoo !"
Un désagréable bruit de colle gluante se fit entendre et l'adversaire de la redoutable rousse fut bien en peine d'éviter les sorts suivants : ses chaussures étaient solidement collées au sol.
"Victoire de Miss Evans, conclut le professeur Dolly. Les dix premiers élèves se qualifient pour l'étape suivante. Ils sont de Serdaigle : Miss Brownwood, Miss Appleby, Mr Honest et Mr Rhys-Jones. De Gryffondor : Miss Frostenay, Miss Evans, Miss Fortescue, Mr Potter, Mr Black et Mr Lupin."
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Lily tenait sur ses genoux un paquet, le paquet-mystère. Il était arrivé le matin même mais trop fatiguée par la soirée de la veille, elle s'était contentée de le monter dans son dortoir.
"Tu devrais lire la carte avant, conseilla Hermione qui venait d'arriver.
- Quelle carte ? Oh, celle-là ? dit-elle en voyant le carton qui était tombé sur le sol.
- Un admirateur secret ? taquina Hermione.
- Pas avec James dans les parages", répondit très sérieusement Lily.
La préfète lut la fameuse carte accompagnant le paquet et ouvrit ce dernier.
"C'est... wouah !
- De la part de qui ?
- Des parents de James, répondit-elle toujours sous le choc. Je peux pas accepter, regarde !"
C'était une parure, ancienne et de bonne facture, composée d'un de pierres semi-précieuses colorées et de minuscules diamants qui formaient de petites fleurs printanières, de pendants d'oreille reprenant le même motif et d'un fin bracelet en argent serti de minuscules gemmes colorées.
Hermione siffla, impressionnée.
"Visiblement ils t'aiment bien pour te faire un cadeau pareil !
- C'est trop beau... Je peux pas accepter !
- C'est un cadeau, rappela Hermione. Et un cadeau, ça ne se refuse pas.
- Oui, mais dans ce cas-ci... gémit Lily. C'est trop cher !
- Parce que tu es subitement devenue experte en joaillerie ?
- Non ! Enfin, c'est... Je dois aller voir James !"
La jeune femme sortit d'un pas déterminé et gravit les quelques menant au dortoir des garçons.
"J'ai reçu un colis, annonça Lily.
- Ah, répondit James, et ? demanda-t-il parce qu'il ne voyait pas ou son interlocutrice voulait en venir.
- C'était un colis de tes parents, pour mon anniversaire.
- Vraiment ? s'étonna-t-il. Ils doivent vraiment bien t'aimer alors parce qu'ils n'ont jamais rien envoyé aux autres. Tu as reçu quoi ?
- Quelque chose que je ne peux pas accepter. C'est une parure.
- Celle avec des fleurs colorées et des diamants ? C'était celle d'une arrière-grand-mère, je crois.
- C'est trop beau !
- Ils t'aiment vraiment bien, tu sais. C'est normal pour eux de faire un beau cadeau aux gens qu'ils aiment, surtout à dix-sept ans !
- Mais enfin... murmura Lily.
- Mes parents seraient vraiment tristes que tu leur renvoies ce qu'ils t'ont offert de bon coeur, insista James.
- Ca vaut combien ?
- Je sais pas... Ca date d'une cinquantaine d'année déjà, et le travail a été réalisé par un bijoutier renommé, donc je dirais pas mal de gallions. Mais je t'en supplie, accepte, sinon tu vas les vexer, rajouta-t-il précipitamment. S'il te plaît..."
Lily poussa sans ménagement son copain sur le côté et s'assit sur son lit. James passa un bras autour de ses épaules et se laissa aller sur elle.
"Je ne suis pas un coussin, fit remarquer Lily, le sourire aux lèvres.
- Non, tu es mon coussin.
- Tu serais pas un peu possessif ?
- Moi ? Comme si c'était mon genre... Enfin, Lily-Chérie, tu me connais !
- C'est pour ça que je me pose des questions, rétorqua-t-elle en levant les yeux au ciel.
- Comment vont tes parents ? demanda James.
- Très bien, répondit-elle.
- Et ton père ?
- Je l'ai convaincu de ne pas te tuer au mois de juin, affirma la Gryffondor.
- Il ne m'aime pas, c'est ça, hein ?
- Il n'aime aucune personne qui éloigne sa fillette-chérie-toute-mignonne-de-dix-sept-ans de lui, apprit ladite 'fillette'. Mais au fond, je suis certaine qu'il t'aime bien.
- T'es pas un peu stressée pour la deuxième manche du tournoi de duel dans deux semaines ?
- On a le temps, rappela Lily. Et non, je suis plutôt zen sur ce coup-là.
- Je te l'ai pas dit, mais j'ai trouvé super impressionnant tes tours de métamorphose. Je pense que t'as tapé dans l'oeil des Aurors, encore plus qu'il y a quelques mois avec le parcours de Dolly.
- Comment tu peux savoir ça, toi ?" demanda-t-elle à la fois amusée et intriguée.
James Potter haussa les épaules, puis expliqua :
"Généralement, le Bureau des Aurors accepte d'encadrer des activités pareilles à Poudlard dans les dernières années d'études pour y repérer les éléments prometteurs.
- Ce ne sont pas des candidatures libres ? s'étonna Lily. Pourtant l'année passée, pendant les réunions d'orientation...
- En réalité, ils proposent la formation à ceux qu'ils ont repérer d'avance et les autres peuvent quand même déposer leur candidature. Mais dans le deuxième cas, leur dossier sera examiné par un comité réunissant les Aurors senior et le Commandant.
- Ton père, dit Lily.
- Oui, mon père, répéta le fils de Fleamont Potter.
- Ca l'ennuierait que tu deviennes Auror ? s'intéressa la fille cadette des Evans.
- Je ne sais pas, avoua-t-il franchement. D'un côté, je pense qu'il serait fier de voir son fils unique combattre la magie noire et participer activement à la sécurité de la communauté sorcière. Mais d'un autre côté, il préférait égoïstement que son fils ait un boulot moins dangereux, moins exposé aux menaces, à Voldemort. Et toi, qu'est-ce que tu préférais ?
- Quoi, moi ? En tant que copine ?
- Oui, en tant que femme qui va partager le reste de ma vie.
- Ce qu'il te plaira le mieux, répondit alors la jeune femme. Mais je préfèrerais te savoir bien à l'abri qu'à trois-cents mètres des Mangemorts ou de Voldemort. Je voudrais que tu sois toujours là, pour nos futurs et hypothétiques enfants, pour le chat que je voudrais absolument avoir, pour nos amis, pour la famille...
- Je serai toujours là", promis James en déposant un rapide baiser sur le front de la jolie rousse.
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La froideur de l'hiver transperçait la fine cape de la sorcière, mais elle n'en avait cure. D'une démarche rapide et presque féline, elle se rendit auprès de son Seigneur et s'agenouilla à ses pieds.
"L'opération est prête, Seigneur. Un mot, un geste de votre part et le Royaume-Uni connaîtra une des plus grandes attaques de son histoire, affirma la femme d'âge mûr.
- Bien Bella, parfait...", susurra ledit Seigneur.
* Désolé pour cet anachronisme plus qu'énorme. Mais je suis tombée sur cette vidéo (en anglais) qui m'a immédiatement donner une idée pour Lily et ses dix-sept ans.
** Amplio plantam : du latin 'ampliare, amplio, ampliaui, ampliatum' et de 'planta, ae, f' littéralement 'j'agrandis la plante', sort totalement inventé.
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