27 : Majorité sorcière
Bonjour,
Je voudrais vraiment vous remercier pour tous vos gentils commentaires, vos petites étoiles et vos vues. C'est juste... Wow...
Et j'ai fini mes examens ! Enfin ! Donc, j'essaierai de prendre de l'avance pour être plutôt régulière dans mes publications. Mais comme j'ai déjà dû le dire maintes fois avant, j'ai un planning assez chargé pour les mois qui arrivent. Et je pense que le chapitre suivant (que je suis en train de rédiger) va plutôt vous plaire même s'il y a un (gros) anachronisme (pour le plus grand bien) !
Période couverte par le chapitre : Mercredi 25 janvier au dimanche 30 janvier 1977
Samedi approchait inorexablement, trop vite au goût de Harry et de James, trop lentement au goût de Sirius qui ne rêvait que de "battre ces oiseaux qui se croient supérieurs avec leur intelligence à deux noises", ce à quoi leur préfète préférée avait rétorqué : "Peut-être que le très modeste et humble Sirius Black voudrait copier des lignes pour se rappeler qu'il se vante trois fois par jours d'avoir le cerveau d'un Serdaigle ?"
Le Maraudeur n'avait rien osé répliquer entre le regard dissuasif de Rémus, les yeux implorants de Peter, les suppliques d'Alice et le regard sévère de son meilleur ami, de son frère de coeur. Il avait capitulé devant une fille, ce qui n'était jamais encore arrivé au cours de sa vie. Lorsqu'il avait fait la réflexion à voix haute, Lily, elle, n'avait pas hésité à lui lancer qu'il devait bien y avoir un début à tout.
"Je déteste être vaincu aussi lamentablement, grogna-t-il un peu plus tard dans la journée à Peter.
- Avec les duels qui approchent, tu pourras te venger en la battant à plate couture, proposa le traître.
- Cornedrue va m'en vouloir à mort, répliqua Patmol. Il est devenu si susceptible depuis qu'il est avec Lily. Pas que je ne l'aime pas, hein, mais elle est encore plus omniprésente dans sa vie. Et je ne pensais pas qu'une fille puisse un jour séparer le groupe des Maraudeurs.
- Elle ne nous séparera pas, je crois, rassura Peter. À mon avis, ça ne durera pas si longtemps que ça."
Sirius renifla avec dédain.
"Ca à l'air d'être très sérieux. Non... Si ils doivent casser, c'est Evans qui larguera Cornedrue.
- Faisons de la vie de la préfète-parfaite un enfer alors, conclut sobrement Queudver."
Le regard malicieux, un pétillement spécifique qui n'était plus apparu dans le regard de Peter depuis quelques semaines, il rit et tapa sur l'épaule de son comparse.
"Opération fleur de lys, opérationnelle à être lancée.
- Opération fleur de lys, lancée, rétorqua Patmol sur le même ton rieur."
oOo
Jeudi après les cours, Ron et Hermione s'étaient retrouvé dans le parc à déambuler pour se dégourdir les jambes.
Les mains dans les poches, Ron jetait des petits coups d'œil en coin à son amie qui, elle, était en train de lui expliquer en long et en large les runes apprises lors du précédent cours.
"Vois-tu, expliquait-elle, comment un petit détail peut faire la différence ? Oh, bien sûr, le professeur Babbling demande une certaine rigueur dans nos travaux mais accepte une petite marge d'erreur.
- Ça semble logique. Juliet nous avait prévenu que peu de personnes savaient écrire sans aucune faute les pentagrammes les plus complexes.
- Nous, nous avons quand même un peu de chance, déclara Hermione.
- Ah...
- Je ne le savais pas avant mais j'ai lu dans "Pierres immortelles" que nos bracelets corrigeaient d'eux-mêmes certaines erreurs.
- Moi non plus je ne le savais pas."
Ils atteignirent la lisière de la Forêt Interdite quand Ronald, pris d'une soudaine inspiration, demanda à Hermione :
"Tu vois le bal de février ? Voudrais-tu y aller avec moi ? En ami, hein, rajouta-t-il un peu rouge.
- Oh, tu as remarqué que j'étais une fille, c'est ça ? rétorqua une Hermione mi-figue, mi-raisin.
- Mouais, marmonna le garçon, vraiment gêné de l'allusion faite au bal de Noël.
- Avec plaisir, Ronald Weasley."
Elle plaqua les deux mains sur la bouche, jetant des regards paniqués aux alentours pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls.
"Donc je disais : avec plaisir Ronald Ryan, s'exclama-t-elle en reprenant la conversation comme si de rien n'était.
- Il n'y a personne, rassura-t-il.
- Non mais imagines-tu seulement les conséquences désastreuses que cela aurait pu avoir ?!
- Calme, Hermione. On devrait retrouver Harry maintenant."
Hermione haussa les épaules.
"Il doit être crevé après l'entraînement intensif de James Potter.
- Si il est aussi tyrannique que Dubois, oui", déduisit le jeune homme.
Ses frères s'étaient assez souvent plaints de leur capitaine pour qu'il le sache.
"Il fait un peu froid, tu ne trouves pas ? commenta d'un ton dégagé Hermione.
- Oui, un peu. Et si on rentrait ?"
oOo
La nouvelle relation entre James Potter et Lily Evans n'avait pas changé tellement de chose au sein du Collège de Sorcellerie, mis à part les regards dégoutés - autrefois énamourés - de la genre féminine à l'encontre du Maraudeurs. Certains élèves regrettaient aussi leurs joutes verbales, bien qu'elles se produisaient encore de temps en temps sur des sujets que Petitgrow qualifiait de 'typiquement couple'.
Pour les deux intéressés leur vie n'avait pas été si chamboulé que ça. Simplement, ils déjeunaient régulièrement ensemble, se parlaient beaucoup, s'asseyaient l'un à côté de l'autre pour la majorité des cours... Par contre, les gestes d'effusion publics se faisaient plutôt rares comme la jeune femme à la chevelure de feu était assez pudique.
Ce que James appréciait chez son adorable copine - outre ses milles et un talents - était son sens de l'humour et l'importance qu'elle accordait au caractère privé de leur relation, contrairement à la plupart des autres demoiselles qui se seraient contentées d'être à son bras.
La majorité sorcière de sa douce approchant dangereusement, James se mis à consulter frénétiquement tous les magasines susceptibles de lui donner l'illumination concernant son cadeau. Après d'infructueuses recherches, il s'adressa en dernier recours à ses plus proches amies.
"Lily adore l'histoire, confia Mary Macdonald.
- Et elle est toujours en admiration devant les cervidés lorsqu'on va au parc zoologique, apprit Alice Fortescue.
- Son plat préféré est le saumon en papillote. Elle le déguste toujours avec un verre d'eau gazeuse et des fines tranches de pomme de terre, confia Adélaïde Delnoy.
- Il me semble qu'elle m'a dit qu'elle avait un faible pour le chocolat Marcolini.
- Marcolini ? demanda James, un peu perdu.
- C'est une marque de chocolat belge qui coûte assez cher, répondit Adélaïde Delnoy.
- Donc je récapitule. Lily aime l'histoire, les cerfs et les Marcolini. Elle aime manger du saumon et boit avec ça de l'eau gazeuse. C'est bien ça ?
- Exactement, conclut Mary. Maintenant, à vous de jouer Sherlock.
- Sherlock ?
- Rien, laisse tomber", souffla Mary.
En conclusion, James avait passé les commandes de cadeaux et les attendaient avec impatience. Il avait bien précisé sur le formulaire que le hibou devait être discret vu que la principale intéressée ne devait rien savoir, c'est pourquoi la chevêche des clochers sa posa sur le rebord de la fenêtre du dortoir le vendredi soir.
"Tout sera prêt pour dimanche ? s'inquiéta James Potter.
- T'en fait pas, vieux, c'est Lunard qui s'occupe de l'organisation alors il ne devrait y avoir aucun problème, rassura Patmol. Par contre, ça va être à toi d'éloigner la préfète-parfaite de la Salle Commune.
- Je vais lui proposer une petite promenade", dit Cornedrue.
Patmol fronça le nez.
"Hum... Lily Evans, se promener, à quatre mois des examens, t'es sûr que ça va marcher ? demanda son meilleur ami, dubitatif.
- J'ai une arme infaillible, se vanta le garçon.
- Excuse-moi de douter, ricana-t-il. Parce que quand on voyait ces même arguments infaillibles sur Evans il y a quelques temps..."
Il partit dans un grand éclat de rire et tapa sur l'épaule de son frère de coeur.
"Ne te moque pas de moi ! se vexa Cornedrue. Tu n'aurais pas eu plus de chance que moi !
- En effet, continua de rire Patmol, mais je n'étais obsédé par elle au point de parler de la merveilleusement-parfaite-préfète !
- Ce n'était pas vrai ! se défendit James.
- Taratata ! s'écria son interlocuteur. N'oublie pas hein, je serai ton témoin et le parrain de mini-Cornedrue.
- Comme si je pouvais oublier... soupira-t-il. Tu me le répètes... quoi ? Trois fois par jour ?"
Sirius secoua la main comme pour chasser un parasite de son espace vital.
"Soit, Evans va avoir la meilleure far.. - non fête - pour sa majorité ! conclut Sirius qui ne rêvait plus que de mettre son plan à exécution pour forcer la jeune femme à plaquer James et retrouver ainsi son vieil ami, lui, Sirius Black.
- Okay, ça marche. À tout à l'heure, Lily m'attend pour qu'on planifie ensemble mon programme de révision des examens.
- Et tu te laisses faire ! s'indigna Black. Tu la laisses te préparer des révisons ?! Tu es fou, ma parole ! Tu penses que je dois envoyer un hibou à Fleamont ?!
- Sirius..." menaça James en partant.
oOo
Enfin, samedi arriva, apportant avec lui son lot de courrier dans la Grande Salle.
"Ma mère a fait une rechute, apprit Remus à ses amis.
- Elle ne devait pas passer de nouveaux examens ? interrogea Peter.
- Si, répondit le fils des Lupin. Mais les Médicomages lui ont décelé une sorte de caillot et ils ne savent pas ce qui aurait pu le causer."
Lily Evans posa la main sur l'épaule du jeune homme.
"On est là, si tu veux qu'on te remonte le moral.
- Profite de ce week-end à la place, dit Remus, c'est pas tous les jours qu'on a dix-sept ans.
- Et on fait les pires conneries de sa vie à cet âge, rajouta son petit-ami.
- Je sais, on n'est pas sérieux à dix-sept ans ! dit la préfète. Et tu n'as pas un match, toi ?"
Son copain l'embrassa sur la joue et lui répondit :
"Il n'est que dans une heure et je dois d'abord m'assurer que la merveilleuse Lily viendra bien encourager son Capitaine préféré.
- Ah bon, s'étonna Lily, un brin malicieuse. Ca ne te dérange pas que j'encourage les Serdaigles et Mélanie Blackstone ?
- Après le coup de gueule de Well, tu peux faire difficilement pire, déclara Sirius.
- Brownwood, corrigea Lily, elle s'appelle Brownwood maintenant.
- Well ou Brownwood, ca reste la même chose, renifla Sirius Black. Que des gens qui entretiennent plus leur cerveau que leur condition physique.
- Pour un mec qui sa vante autant de ses capacités intellectuelles... marmonna la rousse.
- Mais j'entretiens ma plastique parfaite ! s'insurgea le Maraudeur.
- Moi aussi ! rajouta James Potter.
- Ne prenez pas trop vos rêves pour la réalité !
- Pour en revenir aux piafs, reprit Cornedrue, on va les battre facilement. Donc, tu seras obligée de m'acclamer comme le grand joueur que je suis.
- Ah parce que tu es un grand joueur ? Désolé, j'étais resté au stade de jeune joueur débutant. C'est vrai que tu ne parles jamais de Quidditch ! ironisa Lily. Bon, je vous laisse."
oOo
Harry était anxieux, très anxieux même. Pourtant, ce n'était as son premier match, non. Il était juste stressé parce qu'il allait disputer un match avec son père et son parrain.
C'était vraiment ridicule toute cette pression, pour rien au final. Il était comme ça et rien ni personne ne pourrait le changer.
Il essaya de penser à quelque chose d'autre : Voldemort, Alys, la prophétie, ses amis et leur quête commune... Mais rien n'y faisait, ses pensées revenait toujours vers ce foutu match.
"Pas trop stressé ? demanda Dicé Robins.
- A peine, lâcha Harry en mentant.
- Tss... siffla la Gardienne, on ne la fait pas avec moi. De toute façon, t'es le meilleur. Tu vas tout écraser, un peu comme Potter.
"Oh, douce ironie !" pensa son futur fils.
- Ca va aller, je crois.
- Bah, tu peux pas faire pire que moi, déclara-t-elle. J'ai tout laisser passer à mon premier match et j'ai fait une faute en touchant le vif d'or qui se baladait près de mes goals.
- C'est possible d'être à ce point maladroite ?!
- J'en suis la preuve vivante, rit la Gardienne."
Lorsqu'il entra sur le terrain, tous les élèves de sa Maison l'encouragèrent, ce qui lui donna du baume au coeur. Ses amis étaient bien là, au premier rang.
Il leur fit un petit signe de la main avant de rejoindre ses coéquipiers au centre du terrain.
James Potter et Mélanie se serrèrent amicalement la main même si leurs yeux se lançaient des éclairs.
oOo
"450 à 280 ! J'y crois pas les gars ! s'exclama le capitaine des Gryffondors. On va gagner la coupe cette année !"
Les sept joueurs et joueuses s'étaient réunis pour le débriefing d'après-match et le Capitaine était euphorique de cette victoire éclatante.
"On a toutes nos chances, les gars. On continue à s'entraîner dur et on lâche pas l'affaire !
- Aucun problème, Cap'taine, dirent-ils à l'unission.
- Alors, mardi à dix-sept heure sur le terrain, annonça James Potter."
oOo
Dimanche matin, alors que le soleil étirait doucement ses rayons sur la Terre, James Potter était déjà levé.
Debout dans la salle de bain, il tentait - en vain - d'aplatir ses épis à coup de lotion capillaire Lissenplis, invention de son paternel qui avait triplé la fortune familiale.
Un long baillement le fit sursauter et il manqua de lâcher le flacon de produit.
"Tu pourrais pas frapper à la porte avant d'entrer ?! vociféra James a l'encontre de Sirius.
- D'solé m'chou, dit-il entre deux baillements, je savais pas. Tu te fais tout beau pour les dix-sept ans de ta dulcinée ?
- J't'enmerde, grogna-t-il."
Il était passé maintenant à une phase plus délicate de son habillement : assortir les bonnes chaussettes avec la bonne chemise.
"Mets les roses, intima Patmol, celles avec les pois jaunes, pas celles avec les vifs d'or.
- Tu as consommé cette nuit ?! s'étrangla Cornedrue. Je vais pas mettre ces horreurs !
- Tu devrais avoir un minimum de considération envers ton ancienne baby-sitter, sermonna l'autre en imitant à merveille la Tante Kelly.
- Elle est devenue sénile, rappela James, genre totalement. Elle m'appelle Harry et crois que je suis marié à Lily depuis deux ans !"
Sirius, bien qu'ayant déjà entendu parler des déboires de la vielle Miss Ash, ne out s'empêcher de pouffer.
"Harry ! Harry Potter ! Harry Potter et son épouse Lily Potter ! riait-il à gorge déployée. Merlin que ce nom est moche, hoqueta-t-il.
- Patmol... gronda le concerné.
- N'empêche... Harry... Harry Potter... Tu imagines ton gosse ? Harry James Potter ?!"
Et il explosa à nouveau de rire, réveillant ainsi le reste du dortoir.
oOo
La jeune femme qu'était Lily Primerose Evans s'étira longuement dans son lit, repoussa ses couvertures douillettes et enfila ses confortables pantoufles lorsqu'elle se rendit compte de la date de ce dimanche.
"Bon anniversaire, Lily Evans", se dit-elle.
Un regard circulaire sur le dortoir lui apprit que les deux commères de service avaient déserté l'endroit et que ses amies brillaient par leur absence.
Elle alla s'habiller de pied en cape sans qu'elle ne croise personne. Bizzare, Alice, Mary et Hermione ne l'avaient jamais abandonnée ai si des le réveil.
Ce n'est qu'en descendant l'escalier menant à la Salle Commune qu'elle les vit tous, sans exception, ses amies comme les Maraudeurs, comme les Canadiens, rassemblés autour d'une table basse.
"Joyeux anniversaire ! s'ecrièrent-ils en coeurs lorsqu'ils la virent arriver.
- Merci, répondit la sorcière un peu gênée.
- Ton cadeau", dit Sirius en tapant dans ses mains pour qu'une petite boîte apparaisse dans les mains de Lily.
Curieuse, elle en souleva le couvercle et découvrit... une simple photo d'elle et de ses amies prise l'an passé après les BUSEs.
À notre très chère Lily,
Nous te souhaitons tout le bonheur du monde pour aujourd'hui comme pour demain. Un très joyeux anniversaire à notre préfète adorée, notre conseillère, notre confidente. Joyeux dix-sept ans à la plus formidable des amies.
On sera toujours là pour toi, petit lys,
Alice, Mary
PS : Un très joyeux anniversaire à la jeune femme la plus douce et aimante que j'ai rencontré.
Hermione
Des larmes d'émotion perlèrent au coin de ses yeux.
"Vous êtes formidables, vous savez.
- Même moi ? demanda James Potter avec un sourire arrogant sur les lèvres.
- Non. Toi, tu es juste incroyablement insupportable.
- Ça, ça venait du coeur ! rit Remus. Bon, c'est pas que ça m'ennuie, mais j'ai un devoir à faire à la bibliothèque."
Et en deux minutes top chrono, tous ses amis l'abandonnèrent. Il restait juste elle et James.
"On va faire un tour du lac ? proposa-t-il à Lily.
- Je dois travailler, opposa-t-elle.
- Tu travailleras après, argumenta James.
- C'est très important, insista-t-elle.
- Allez... supplia le Gryffondor.
- Mais aller où ? rétorqua la jeune femme pince-sans-rire.
- Autour du lac. Tu feras bien ça pour moi, hein ?"
Elle lui lança un regard chargé de soupçons avant de céder à l'insupportable jeune homme.
oOo
Pendant ce temps, chez les Potter, la journée se déroulait sans anicroche. L'agaçante Kelly O'Brien avait plié bagage pour assister à la saison mondaine new-yorkaise qu'elle ne voulait à aucun prix rater. Et très étrangement, Euphemia ne l'avait pas invitée à revenir prochainement.
"Chéri, commença Mrs Potter à l'adresse de son époux, on ne devrait pas envoyer un petit cadeau à Lily Evans ? C'est son anniversaire aujourd'hui.
- En effet mon amour, répondit Fleamont. Mais quoi ? Un livre ?
- Pff... soupira Euphemia. Ne me dis pas que tu cantonnes ta future belle-fille au rôle de rat de bibliothèque !
- Ma future quoi ? demanda-t-il, plus bloqué sur le mot belle-fille que sur l'expression rat de bibliothèque.
- Voyons, réprimanda sa femme, ne me dis pas que tu ne vois pas Lily et ton fils mariés ensemble !
- Non, non... Mais ça ne nous rajeuni pas tout ça !"
Euphemia réfléchit au cadeau idéal avant d'avoir l'illumination.
"La parure de ta grand-mère Céleste, elle est ici ou à Gringotts ?
- Ici, répondit-il, avec tous les autres bijoux familiaux. Ça pourrait être une bonne idée. On l'envoie par hibou express pour qu'elle le reçoive demain ?
- Bonne idée !"
oOo
"Potter ! Qu'est-ce que tu fais à ce lustre ?!
- Je le dévisse, rétorqua ledit Potter. Et s'il te plaît Lily, laisse-moi me concentrer, c'est un moment crucial de l'opération !
- Potter ! Arrête immédiatement ! intima la préfète.
- Non, répliqua le Maraudeur sur le même ton.
- Potter ! s'égosilla Lily Evans.
- Oui ma tendre fleur de lys ?
- Vingt points en moins pour Gryffondor et j'en parlerai au professeur McGonagall, menaça-t-elle. Et pour l'amour de Dieu, arrête avec ses surnoms ridicules !
- Jamais, belle primevère."
Dire que la préfète était légèrement agacée était un gros euphémisme. Mais genre énorme. Jamais au grand jamais ses amies ne l'avaient abandonnés ainsi si lâchement le jour de son anniversaire. C'était si serpentardesque de leur part !
Elle avait patrouillé dans les couloirs, rappelé à l'ordre quelques Premières, enlevé une trentaine de points et consolé une petite Deuxième. La préfète des Lions avait aussi fait ses devoirs de la semaine, parlé à sa directrice de Maison, étudié ses leçons, traîné à la bibliothèque en quête d'une lecture intéressante mais malgré tout cela, elle s'ennuyait.
Tout lui semblait fade et sans attrait. Le vert des conifères avaient perdu à ses yeux leur vivacité, les feux ronflants dans les cheminées l'étouffement, le lac ne brillait plus comme un saphir pur, les rires des plus jeunes l'insupportaient... Bref, elle avait un besoin urgent de piment, de James Potter.
Lily Evans le chercha partout et ne le trouvant nulle part, grimpa à la volière de l'école. La tour à peine chauffée était désespérément déserte et rien ne lui indiquait que le Maraudeur était passé par là.
Sur les coup de quatre heure de l'après-midi, Alice Fortescue daigna se montrer. La blonde l'entraîna en pépiant à travers le château avant de passer à toute vitesse dans leur Salle Commune pour l'enmener dans leur dortoir.
"Mets ça pour ce soir", ordonna presque son amie en lui tendant une tenue complète.
Robe d'un beau bleu vif, bas nylon, veste blanche. Simple mais élégant. En un mot : Lily.
"Il tu n'as droit à aucune objection, prévint la petite-amie de Franck Londubat. Tu iras souper comme ça et après, on sort.
- On sort ?
- Oui, on sort. On sort de Poudlard. C'est pas la mort, Lily, marmonna Alice en levant les yeux au ciel devant l'expression effarée de la rousse. Et tu dois avoir enfilé tes vêtements pour dans dix minutes ! Sinon, on va être en retard et Mary ne va jamais me le pardonner.
- Bien, chef, bougonna la rousse. A vos ordres chef !
- Tu vois, déclara-t-elle satisfaite, quand tu mets un peu de bonne volonté !"
La tenue fut complétée par des escarpins noirs et Alice apporta sa touche personnelle à la coiffure et au léger maquillage de son amie.
"Je vais pas descendre habillée comme ça !
- Tu as raison Lil's, tu es trop belle pour que les gars te regardent. On va demander aux elfes de nous apporter un repas léger ici.
- Ils ne voudront pas Alice, informa Lily.
- Bien sûr que si. Au pire, je peux appeler Opy, l'elfe de ma famille.
- J'avais oublié, Mademoiselle Alice Fortescue."
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