11 : S'attirer des problèmes est tout un art - partie 1
Un chapitre après cette... euh... longue... très longue... absence...
Je suis désolée ; ne me tuez pas ! Rappelez-vous que l'utilisation d'un Impardonnable = un séjour aller à Azkaban ! *se cache sous sa chaise de bureau*
Bon, les circonstances de la vie ont fait que voilà... Mais l'essentiel, c'est que je sois là maintenant et j'espère que ça continuera. Bref, bonne lecture !
Résumé pseudo humoristique et déliratoire :
Une femme à l'âge indéfinissable se pointe un beau jour d'été au Square Grimaud et envoie la joyeuse bande - ou pas - (à savoir Ryry, Herminy et Ronnie) en 1976, le soir du grand banquet d'Halloween où le trio est réparti dans la très noble, très téméraire, très courageuse maison des... Serdaigles ! (Nan j'déconne, c'est Gryffy !). Bref, leurs relations avec les Maraudeurs commencent sur des chapeaux de roues (Ils en ont pris à Fudge) et se font remarquer en DCFM (pff... eux et la discrétion). Harry est recruté comme réserve dans l'équipe de Quidditch. Ils ont un cours avec le preofesseur Dolly plutôt spécial et original. Manque de bol, Voldy-chou est aussi là et prêt à frapper l'Angleterre.
Période couverte par le chapitre : lundi 15 novembre au vendredi 19 novembre 1976.
Au quartier général des Aurors, à côté du Département de la Justice Magique, se déroulait un joute verbale des plus animée. Les Anglais et leurs homologues canadiens, américains, français et norvégiens débattaient pour savoir quelle était la meilleure technique pour un duel sorcier.
- Il faut assurer ses arrières et se protéger ! affirmait avec véhémence la Norvégienne Victoria Aavik.
- Faux ! contesta tout aussi véhément la Française Awena Ely. Tout le monde sait que la meilleure des défense est l'attaque !
- Pas tout le temps, intervint Aubin Guénan, cela dépend de son adversaire.
Il sourit victorieusement aux deux femmes qui se fusillaient mutuellement du regard.
- Moi, je pense qu'il ne faut pas laisser à son adversaire la possibilité de mémoriser des combinaisons de sorts, dit calmement Ysatys Potter.
- C'est-à-dire ? pressa Laetitia Lorde, l'une des rares femmes Aurors au Royaume-Uni.
- Par exemple, on peut remarquer que certains duellistes ont l'habitude à lancer pluieurs sorts à la suite et cela peut lui porter préjudice. Ainsi, son adversaire peut aisément contrer la prochaine attaque rien qu'en voyant le sort précédant ! Si on remet sa baguette dans une position dite "neutre", il ne pourra pas prévoir celui qui va suivre et sera prit au dépourvu, expliqua-t-elle en mimant la scène avec sa baguette.
- C'es beau tout ça mais ce n'est que de la théorie et des belles paroles, railla le gaillard norvégien du nom de Aaron Kvik.
- Une démonstration peut-être ? attaqua Louis Jonas en sortant sa baguette.
- Volontiers, provoqua l'homme en se levant de toute sa hauteur.
Jonas se retourna vers les Aurors anglais et leur demanda vivement :
- Vous avez un endroit où je pourrai démontrer à ce monsieur la théorie par la pratique ?
Malgré la forme interrogative, cela ressemblait plus à un ordre ou une affirmation qu'à une simple question.
- Suivez-nous, répondit simplement Laetitia Lorde.
Elle les conduisit dans une salle aux belles dimensions où étaient installés des estrades et quelques sièges.
Jonas grimpa lestement sur l'une d'entre elles et Kvik le suivit. Ils se mirent en position réglementaire, se saluèrent et commencèrent les hostilités. Kvik ouvrit le bal en lui lançant un sort cuisant que son adversaire esquiva aisément. Après quelques minutes d'affrontement, les spectateurs remarquèrent clairement que l'Américain anticipaient la plupart de ses sorts tandis que le Scandinave ne savait rien et n'avait pas toujours la réaction adéquate.
- Vous voyez, laça Louis sarcastique, j'avais raison, continua-t-il après l'avoir ligoté.
Les Aurors ne se gênèrent pas pour éclater de rire devant la mine de leur homologue qui était à mi-chemin entre la déconfiture et l'agacement profond.
- Vraiment Aaron, se moqua gentiment Victoria, tu t'es fait battre par un homme qui a dix ans de plus que toi !
- Il a plus d'expérience que moi ! s'étouffa ledit Aaron.
- Mais tu es en meilleure forme que lui, rappela avec un petit sourire la quadragénaire.
- Bon, en fait, pourquoi on est tous là ? demanda Aubin Guénan avec un petit sourire timide.
- Si mes souvenirs sont bons, quelqu'un devait prévenir quelqu'un de quelque chose avant qu'ON aille tous dîner au resto, déclara la Canadienne Liza July en regardant Ysatys avec un regard lourd de sous-entendus et de menaces voilées.
- Ce n'est pas a faute si ce quelqu'un a du retard ! se défendit ladite Potter dont les paroles transpiraient aussi de sous-entendus.
- Tout le monde sait qu'un Potter n'est jamais à l'heure, railla Jonas en faisant allusion à une scène que la jeune femme aurait préféré oublier.
- Est-ce de MA faute si on en m'avait pas donnée le bon de mot de passe ? s'étrangla-t-elle.
- Tu aurais dû le savoir, taquina son collègue. Un bon Auror doit toujours vérifier la source de son information.
Elle voulut répliquer vertement mais fut interrompue dans son élan par Fleamont Potter qui déboula dans la pièce en s'exclamant avec amusement :
- Je m'absente une journée et je récupère huit Aurors de plus, c'est ça ?
- Non ! protesta Liza July. C'est elle, accusa-t-elle en pointant du doigt l'Américaine, qui nous a fait attendre ici !
- Avoue que tu t'es amusée !
- Il n'empêche que c'est à cause de toi qu'on va dîner plus tard !
Sentant la chamaillerie pointer le bout de sa baguette, le Commandant soupira et demanda à sa cousine :
- Tu devais me prévenir de quelque chose, c'est ça ?
Ysatys l'entraîna dans un coin.
- Désolée si je ne vous ai pas prévenus, Tante Mimi et toi, mais Rutherford m'a donné un ordre de mission hier seulement et je n'ai pas eu beaucoup de temps pour prévenir tout le monde et faire mes bagages.
- Tu n'avais pas dit la dernière fois que tu allais à l'hôtel ?
- Jusqu'à ce que je voie ma voisine de chambre, justifia-t-elle. Cette bonne femme est juste horrible !
- Donc tu es venue à la maison ?
- Oui, je voulais te le dire avant mais tu étais déjà parti. Au moins je serai déjà sur place pour le vacances de Noël, rajouta la jeune Auror avec un air pensif. D'ailleurs, tu es prof maintenant ?
- La prof de James m'avait juste demandé de l'aide pour son projet, expliqua Fleamont en revenant vers les autres. Pour changer totalement de sujet, c'est quoi cette histoire de Potter et de retard ?
- Oh rien ! rit Ysatys. C'est une longue histoire...
Son oncle sourit furtivement bien qu'il ne soit pas d'accord. C'était le première fois qu'il était en retard depuis au moins deux bails !
oOo
Dans l'école de sorcellerie la mieux réputée au monde, une jeune professeure buvait du thé avec ses collègues malgré l'heure tardive.
- Ton cours était une réussite, félicita la professeure de métamorphose si souvent comparée à une austère chouette.
- Si j'en crois le baromètre des élèves, des félicitations de la très sévère Minerva McGonagall sont équivalentes à l'obtention d' "Optimal" au ASPICs, rit Anthinea en re-remplissant le tasse de la quadragénaire qui avait eu un petit sourire en coin.
- Ils ont tendances à tout dramatiser. Mais, continua-t-elle songeuse, j'avais le même avis sur mes propres professeurs quand j'ai fais mes études.
- Nous l'avons toute eu, déclara Pomona Chourave.
- J'avais d'excellents professeurs, moi, fit la Française mélancolique. Enfin, hormis celui qui était censé nous apprendre l'Astronomie.
- Que s'est-il passé ? demanda la passionnée de botanique avec curiosité.
- Il ne se préoccupait pas de son cours, juste de ses étoiles et de son télescope.
- Ca a l'air d'être un sacré phénomène !
- Tout à fait Minerva ! Oh... je me souviens qu'un jour on avait tous passé les heures de cours à dormir sans qu'il ne remarque notre présence ! Et le lendemain, le professeur Maxime qui est la directrice adjointe lui a passé u0n savon monumental !
- C'était le bon temps les années 50...
- Si tu le dis, dit-elle en haussant les épaules, je n'étais pas encore née de toute façon.
- Par ailleurs, quel est le trio de Gryffondor qui a gagné le parcours ? demanda leur directrice de maison.
- Le trio Ryan-Bellay-Frostenay, répondit Anthinea. Ils ont une confiance des autres époustouflante et une coordination excellente !
- Ils sont impressionnants, c'est vrai. Et sinon, où allez-vous pour les vacances de Noël ?
L'intéressée ne parut pas surprise par ce brusque changement de sujet et après avoir mordu une de ces délicieuses tranches de cake, répondit :
- La France ou la Roumanie je pense. Les paysages qu'on y trouve m'attirent beaucoup.
- La Roumanie, dit Pomona d'un air rêveur, j'ai toujours eu envie d'aller voir ses châteaux.
- La France n'est pas mal non plus ! défendit Minerva. Elle possède un très riche patrimoine, autant du côté moldu que du côté sorcier !
Anthinea pouffa et déclara à ses deux collègues amusées :
- Il est impossible de vous demandez conseil pour mes vacances avec vos avis très tranchés sur le sujet !
Elles se sourirent indulgemment et retournèrent à des sujets moins houleux.
oOo
Au cours de DCFM suivant, les élèves bouillonnaient littéralement devant la porte de la classe qui restait obstinément close. A la précédente leçon, leur professeur avait déclaré qu'elle leur montrerait, via des souvenirs, les performances des autres afin de voir les bons et les mauvais comportements. Ils avaient déjà reçu leurs notes mais pas encore les remarques liées à la cotation.
Dolly arriva, comme d'habitude, pile à l'heure et entra dans le local, une pensine sous le bras et un drôle de petit carré en tissus blanc. Elle posa la première sur son bureau et le deuxième trouva sa place suspendu devant le tableau vert foncé. Les Serpentards et les Gryffondor s'assirent à leurs places habituelles dans un certain calme.
Un sourire étira les commissures de leur professeur.
- Je vois que tout le monde a hâte de découvrir les performances de autres.
Des élèves murmurèrent leur approbation et ne la quittaient pas des yeux.
- Mais avant cela, je dois vous remettre la justification de vos notes qui, pour certains, m'ont fortement déçues. Vous êtes capables de plus, de mieux j'en suis sûre. En demandant une collaboration avec le bureau des Aurors, continua-t-elle en regardant chacun des étudiants se trouvant en face, j'avais confiance en vous et en votre comportement mais vous m'avez appris que vous n'étiez pas encore assez matures et responsables pour retenter l'expérience. C'est pourquoi, la prochaine leçon qui était prévue pour la semaine prochaine sera postposée sine die.
Des protestations s'élevèrent dans la classe, particulièrement du côté des Maraudeurs.
- Silence ! tonna la voix féminine en s'emportant, chose qu'elle ne faisait que très rarement. Cependant, je tiens quand même à féliciter quelques un qui se sont avérés proches de l'excellence. Tout d'abord, nos grands gagnants, Bellay, Frostenay et Ryan, qui ont étés d'une redoutable efficacité. Ensuite, Evans et Meadowes ; tout en élégance et intelligence ! Rogue aussi ainsi que Narcissa Black, Brouck et Well qui, malgré leurs erreurs en début de parcours et leurs réactions parfois inadéquates se sont honorablement classées.
Anthinea déambula parmi les bancs pour donner ledit parchemin que certains s'empressèrent de cacher.
- Il y avait un devoir pour aujourd'hui, rappela-t-elle en agitant sa baguette, Accio devoirs !
Un petit monticule de parchemin enchevêtrés se forma à côté de la pensine.
- Mr Nott, sermonna la professeure, ce n'est pas parce que vous avez eu une note lamentable que vous êtes autorisé à bavarder et à ne pas exécuter le travail demandé.
- Vous n'êtes qu'une vulgaire sang-mêlée, siffla le garçon de Serpentard dans ses dents.
- Vous avez dit ? s'enquit Anthinea d'une voix doucereuse. Une visite chez le directeur remettrait peut-être en place vos neurones et vous inculquerait que le statut du sang n'est rien ! Et puis, qu'en savez-vous ?! Dix centimètres de parchemin pour lundi sur les bienfaits d'éxécuter un devoir pour un professeur, continua-t-elle. Soit, commençons le cours d'aujourd'hui !
D'un coup ample de baguette, elle déplia le carré blanc qui était supendu devant le tableau.
- Ceci est un écran spécialement pour les pensines et permet de montrer, de vous montrer, les performances des autres par le biais de souvenirs.
- Comme le cinéma moldu ? demanda Alice Fortescue qui y avait été initiée gr^zce à Lily Evans les vacances d'été précédentes.
- Exactement mademoiselle ! Comme quoi, le monde moldu est une source étonnante d'inspiration pour nos chercheurs et inventeurs !
De délicates fioles en cristal où des filaments bleus luisaient et se mêlaient entre eux se déposèrent d'elles-mêmes sur le banc. Soigneusement étiquetées, elles indiquaient la provenance des souvenirs et les personnes concernées par ces derniers.
- Mesdemoiselles Black, Brouck et Well vont être le premier trio à passer. Je rappelle qu'avec 85% - c'est-à-dire "Effort exceptionnel"- elles se sont classées quatrièmes sur sept. Il y a des choses à améliorer, d'autres qui sont déjà très bien comme cela mais nous allons voir cela de plus près, sourit la jeune femme.
L'image se mit à tourbillonner avant de se stabiliser pour offrir au regard du spectateur la première salle.
Le trio avait des problèmes évidents de coordination, trop vite ou trop lent, et n'arrivaient pas à décider clairement leur "stratégie". Après des palabres, ce fut Noémie qui fut désignée pour assurer la direction du groupuscule.
- Voyez-vous, commenta le professeur, lorsque des individus n'ont pas l'habitude de travailler ensemble, de coopérer, cela ne mène à rien si ce n'est la discorde. L'idéal dans ces cas-là est de choisir un leader qui guidera les autres. Mesdemoiselles se faisant d'ors et déjà confiance, c'est comme sur un tapis volant.
Un des obstacles suivants consistait à une salle, close, où des mannequins les attaquaient de tous côtés. Elles n'étaient que trois contre une bonne douzaine de pantins - ce qui en laissait une moyenne de quatre par personne.
"Stupefix !" avait crié Eleanor avant de se faire elle-même neutraliser. Elle pesta et se maudit de n'avoir pas pensé à assurer ses arrières. Comme le voulait la règle, elle fut automatiquement disqualifiée pour cette épreuve. Après une lutte acharnée, la cadette des Black capitula et rejoint son amie avec trois mannequins abattus à son compteur.
- Noémie va s'en sortir comme une grande, tu ne penses pas ?
- Si, si, répondit distraitement la brune.
- Ouch, grimaça Narcissa, touchée. Il n'en restait plus que deux !
Brouck avait une griffure qui partait de son oreille jusqu'à son menton, plusieurs tuméfactions recouvraient ses avant-bras et les pointes de ses cheveux sentaient légèrement le roussi.
- Bon, c'est pas que je ne veuille pas m'assoir, mais on devrait continuer maintenant, rappela Noémie.
- J'espère que Pomfresh t'arrangera ça, dit la blonde en désignant les petites blessures.
- Oui sûrement, c'est la reine du soin de Poudlard !
- N'exagérons pas tout de même, tempéra Eleanor.
oOo
Les élèves prenaient des notes dans un silence qui n'était entrecoupé que par les commentaires professoraux. Le premier visionnage se termina sur les épouvantards-détraqueurs repoussés par de vagues esquisses de Patroni corporels et un "A travailler mesdemoiselles, mais nous avons encore le temps de nous y pencher avant la fin de l'année" de Dolly.
Noémie Brouck regarda en poussant un léger soupir le parchemin de sa professeure et celui où elle consignait ses notes. Elle fronça les sourcils ; Merlin qu'elle n'aimait pas avoir raison mais sur ce coup là, il fallait bien avouer que sa prof avait juste. "Trop impulsive et distraite" ornait le bas du rouleau pour conclure. Elle se pencha vers sa voisine, Cissy Black, qui, elle aussi, se perdait dans une contemplation résignée dudit parchemin. "La technique est d'un très bon niveau, vous connaissez assez bien la théorie mais un peu plus d'attaques seraient la bienvenue" disait Dolly.
- Et Eleanor ?
- Je pense qu'elle doit avoir un commentaire ressemblant à "Parfait si ce n'est la réactivité", déclara la cadette des Black.
- Hum, tu crois ? fit son amie scpetique.
- A nonante-neuf* pourcents sûre. Mais veux-tu bien te taire, elle commence la diffusion du deuxième trio !
- A vos ordres chefs ! pouffa discrètement la jeune femme.
Narcissa lui lança un regard sévère. Oh bien évidemment les nobles Serpentards toléraient les rires et les manquements de tenue mais uniquement dans l'intimité de leur Salle Commune. Jamais au grand jamais en "extérieur" comme des vulgaires Gryffondors ou Poufsouffles ! En dehors, ils se devaient d'avoir un comportement faisant honneur à la Maison à laquelle ils appartenaient et les préfets ne manquaient jamais de le rappeler aux petits Première année lors de leur arrivée. Il est sûr que cette règle d'or était malmenée par les garçons de Sixième année qui ne pouvaient pas s'empêcher de lançer des remarques acerbes ou des commentaires désobligeants ce qui peinait grandement les autres.
Ce qui l'énervait aussi au plus haut point était les piques lancées à sa propre Maison comme celle d'Avery sur le riddikulus et son apparente inutilité en Sixième. Les problèmes internes, ça se règle à l'abri des regards et surtout, les Serpentards doivent paraître unis.
Elle se redressa comme un "i" et écouta le cours.
oOo
- On doit pouvoir affronter ses peurs toute sa vie, déclara sévèrement Dolly en regardant Avery
- Typiquement Serpentard ! grogna Sirius Black dans sa barbe inexistante. Bien dit professeur ! Faites taire ces sales serpents ! rajouta-t-il à voix haute.
Anthinéa se tourna vers l'impertinent pertubateur.
- Mr Black, commença-t-elle d'une voix glaciale, la prochaine fois que vous interviendrez dans ce cours j'ose espérer que cela soit pour une remarque pertinante ! Vous êtes pour la plupart bornés et incapables de voir plus loin que le blason de votre Maison, continua la jeune femme en s'adressant cette fois à l'ensemble des élèves. Je sais ce qu'il se dit dans les couloirs ; les professeurs ne sont pas sourds vous savez. Je sais que dès votre arrivée, dès votre première année vous mettez des étiquettes sur vos camarades en fonction de leur Maison. Je ne suis pas là depuis autant d'années que vous, mais je me rends compte que vous jugez très mal les gens pour la plupart. La Maison que vous intégrez reflète plus les valeurs qui vous sont chères que d'autres imbécilités que j'ai eu le malheur d'ouïr ! Retenez bien que Serpentard n'est pas égal à Magie Noire, que Serdaigle ne veut pas dire rat de bibliothèque, que Gryffondor ne rime pas avec loyal et que Poufsouffle n'est pas naïf.
Elle s'arrêta un court instant pour reprendre son souffle. Tous la regardaient, captivés par ses paroles.
- Ma grand-tante me serinait que ce n'était la naissance qui comptait, mais les choix que vous faites qui définissent vos actes. Tout le monde a une part d'ombre et de lumière en soi...
Elle se tut et laissa ses élèves méditer quelques instants sur sa dernière phrase.
- Soit, passons maintenant au groupe suivant qui est celui de Messieurs Rosier, Flint et Avery.
*quatre-vingt-dix-neuf pour les français(es).
Je dois déjà vous prévenir que rater presque deux semaines de cours en troisième secondaire une semaine et demie avant les exams n'est pas facile à rattraper. C'est pourquoi, je sais que je n'aurai pas le temps de poster un chapitre avant deux semaines.
Encore désolée pour ce délai inadmissible,
Mistral
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