chap 27

Ce petit hameau était aussi un havre de paix. Il n'existait que depuis 5 ans, et était perdue et méconnue. Mais c'était un refuge. Ici vivait des gens qui avait fui la guerre, ou le joug de tyran. Des gens qui avaient perdue leur chez-soi, et qui avaient trouvé refuge ici. Au départ, ce n'était qu'un groupe de personne, fuyant leur pays, qui avait trouvé des ruines.
Mais ces ruines étaient relativement en bonne état, la terre était fertile, et a l'abri des regards. Mais surtout, il y avait une présence. Personne ne savait qui il était ni même ce qu'il était. Un homme ou même un dieu personne n'en savais rien. On ne savait même pas si il existait vraiment.
Mais tout le monde en était persuadé. Il était arrivé plusieurs fois des choses qui laissai croire à l'existence de cet être.
Une fois, un enfant avait trébuché et était tombé d'une cascade. Un chute mortelle a coup sur. Mais tout a coup, un voile noir cacha la vu de l'enfant et quelqu'un le rattrapa alors qu'il entendait des battements d'ailes à côté de lui. Ensuite la personne l'ayant rattrapé l'avait délicatement posé sur la terre ferme.
Il leur avait même laissé un masque, sans doute le sien. Un masque qui ressemblait plus à celui d'un démon mais que les habitants vénéraient car elle venait de leur dieu.
Et le nombre de fois où une aide surement divine les avait aider ou sauver de la famine se comptait en centaine de millier.
Ducoup les villageois avait créé un petit autel au milieu de dolmen qu'ils avaient érigé, et tout les soirs, ils posaient des plats pour leur dieu. Celui ci les mangeait toujours, enfin presque. Pendant les périodes de grande famine, il ne mangeait pas et les plats revenaient chez ceux qui les avaient préparé.
Un petit village de survivants, coupé du monde et protégé par un dieu inconnu. Telle est la meilleur description que l'on puisse faire de cette Utopie qu'était ce lieu. Pas de guerre ni de crime. Tout le monde mangeait ensemble à une grande table dressée au milieu du village. Un véritable havre de bonheur.

Un soir, azcroniss le doyen du village se tenais assis sur une pierre, devant l'autel. Il était l'un des premiers à être arrivé dans ce lieu, avec ses enfants et ces petits petits-enfants. Il avait aidé à construire ce village, tout le monde l'aimait et le respectait.
Mais malheureusement toute les bonnes choses ont une fin. Il le savait, cette nuit était ça dernière. Et il voulait la passer ici. Avec l'être qui l'avait aider à réaliser son rêve, à construire une Utopie pour les fugitifs. Enfin si il se montrait, leur dieu ne s'était jamais montré, bizarre n'importent qui se serait vanté d'être un dieu et les auraient forcé à le vénérer.
Soudain, un voile noir se posa sur ses yeux. Il sourit, il n'était pas entrain de mourir, il le savait. Mais cet être allait finalement lui faire l'honneur de ca visite.
Il entendit un bruissement, un battement d'ailes. Il entendit l'être s'assoir, et un bruit de bol et de baguette. L'être était entrain de manger les plats qu'on lui avait préparé.
- Merci de me faire l'honneur de votre présence. Merci de venir à la rencontre de l'humble vieillard que je suis, car même si je n'en est plus pour longtemps j'aurais eu l'occasion d'être avec notre grand dieu bienfaiteur.
L'être ne répondit pas, et continua à manger.
- Je ne vous remercierai jamais assez. Vous m'avez aidé à faire de ce village un endroit de paix ou tout le monde est en sécurité. Merci mon dieu. Vous êtes mon héros, le héros de tout ce village.
- Je suis peut-être un homme, ou peut-être un dieu, mais pas un héros.
Le vieillard sursauta, il ne s'attendait pas à une réponse.
- Bien sûr que si vous êtes un héros ! Vous êtes puissant, vous nous avez mainte fois aider.
- Je ne suis pas un héros. Toi si.
- Moi ? Je ne suis pas un héros, je n'ai jamais rien fais d'extraordinaire.
- Tu a raison. Tu na jamais rien fais d'extraordinaire, et je suis peut-être un héros. Mais cela dépend de notre définition de héros. Tu était déjà un vieillard quand tu est arrivé ici. Tu sentais déjà douloureusement le poids des âges à chacun de tes pas. Pourtant tu ne t'es jamais plains, tu continuai à sourire pour donner du courage au autre et tu en faisait plus que tout le monde. Malgré ton âge avancé et les contraintes que s'imposait ton corps tu réparait les barrières, tu allais couper du bois etc. Et pour moi c'est ça un héros. Quelqu'un de parfaitement banal, mais qui pense d'abord au autre et qui aide tout le monde en dépit de son propre bien-être. Tu a construit ce village, cette Utopie dont j'ai moi-même rêvé. Suis-je un dieu ? Cela dépend aussi de ce que tu désigne comme ca. Je ne suis pas omnipotent, la preuve je ne sais pas cuisiner, sans vous et vos offrandes je mangerais de la viande à peine cuite et des baies. Tu a construit ton rêve, et le mien par la même occasion. Un village où tout le monde et libre, et ou on ne crain pas qu'une guerre éclate à tout moment.
Azcroniss restait bouche bée.
- Pour moi c'est toi le héros. Et je te respecte vraiment. Alors tu a le droit à un souhait. Je suis ton dieux nan ? Alors demande moi ce que tu veux. Si tu veux je peut même soigner ta maladie.
- Je sais ce que je veux..... s'il vous plaît.... montrez moi à quoi vous ressemblez. Juste une fois je veux voir a quoi ressemble le dieu qui veille sur nous.
- Est-ce vraiment la ce que tu veux ?
- Oui ! Je vous en prie.
Le voile obscure qui rendait le vieillard aveugle disparu. Et il le vit. Un adolescent habillé tout en noir, avec un masque identique à celui qu'il leur avait laissé. Un masque qui ne couvrait que la partie supérieure du visage, avec deux corne au niveau du front et de courtes dents juste au dessus de la bouche ainsi que deux beaucoup plus longues au extrémité de la bouche. Il souriait doucement. On voyait deux immenses ailes noirs qui étaient ancrées dans son dos.
Azcroniss sourit faiblement, il sentait ces forces disparaître petit à petit. La dernière chose qu'il vu ce fût son dieux qui approchait ces baguettes de sa bouche pour avaler le riz qui lui avait était offert.

- Grand-père ? Maman, grand-père est réveillé !
Azcroniss regarda autour de lui. Il était dans la maison qu'il partageait avec son fils et la famille de celui ci. Alors, avait-il simplement rêvé de la rencontre avec leur dieu ? Il se leva et fut surpris. Il n'avait plus du tout mal. Toute son arthroses avait disparu, et ces problèmes de cœur aussi. Il remarqua quelques chose sur sa fenêtre, une grande plume noir comme la nuit. Alors tout ces doutes disparurent, il avait bien passé la nuit à coté de l'autel.

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