Karaka était abasourdi. Jago était la, baignant dans son propre sang. Il regarda la démone, elle était une femme, très belle, les cheveux noirs de jais. Son front était orné d'une gemme rouge. Et elle était vêtu d'une armure noirs qui ne couvrait que très peu de son corps. Karaka regardait la scène sans comprendre. Ce n'était pas possible ! Peut-être s'était-t-il tout simplement évanouie, oui ça devait être ça, ca n'était pas possible autrement. Si il ne s'était pas évanoui, alors pourquoi la démone était entrain d'enlacer Jago ? Plus que l'enlacer elle essayer de le soigner en arrêtant l'hémorragie ! Jago se réveille, et enlaça a son tour la démone.
- Karaka, Evie ! Réveiller Viper, et prenait le portail il faut a tout prix tuer le roi sombre. C'est un guerrier mais a vous trois, mêmes blesser vous n'aurez aucun mal à venir à bout de lui.
- Mais et vous ? Demanda Evie qui avais repris ces esprits un peu avant.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne crains plus rien. Malheureusement je ne peux pas vous accompagner à cause de ma blessure.

Après avoir récupéré Viper, il avaient pris le portail, et ils se trouvaient maintenant dans une vaste salle de pierre. Au centre de cette salle ils virent un immense trône lui aussi en pierre. Ce qui les fis froid dans le dos, c'est ce qui se trouvait sur le siège. Un homme grand, les épaules carrées vêtu d'une armure noir et d'une couronne d'argent. Mais ce qui attirait encore plus l'attention, c'était le fer de lance qui sortait de ça poitrine. L'homme qu'ils devaient tué était déjà mort. Soudain une femme sortit de l'ombre. Une femme svelte, portant une longue robe blanche, et portant tout un tas de babioles en or. Mais surtout un collier, un collier en or avec un œil encastrer dedans.
- Comment des moucherons comme vous ont pus arriver jusqu'ici ? J'avais pourtant laisser une démone devant le portail, dit elle d'un air contrarié. Bon bah tant pis.
Son troisième œil ce mis à briller, et les trois jeunes guerriers se retrouvairent au sol.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Evie fut pétrifié. Elle était au sol, rouler en boule sur le bitume. En regardant autour d'elle, elle compris. Cette cour, ces grands bâtiments, elle était de retour dans son lycée.
- Alors comme ça madame s'évanouit sous nos coups ? On allait trop doucement c'est ça ?
Alors tout cela n'était pas vrai ? Jago, Karaka, Viper ? Tout cela n'avais était qu'un rêve en fin de compte. Elle sentie les larmes lui montait au yeux. Bien sûr que c'était un rêve, comment elle aurait peu être forte ? Elle la petite merde serait devenue une femme forte ? Quel belle blague. Elle était à ça place, la a ramper par terre couverte de bleu comme un vers pathétique. A la merci de ces tortionnaire.

Il était dans un salon, près d'un havre de chaleur qui était cette belle cheminée. En regardant autour de lui il compris vite. Dans la pièce ce trouvait 3 personnes, un jeune enfant et ces parents. Mais ce n'était pas un simple enfant. C'était lui, 11 ans plus tôt. Avant qu'il ne prenne le nom de Karaka. Avant même qu'il sache ce qu'était la douleur. Mais il allait bientôt le découvrir. Tout étais exactement dans ces souvenirs. Il aurait voulu pouvoir oublié ce jour, ce soir ou il avait tout perdu. Il aurait voulu pouvoir les prévenir, les protéger. Mais il ne pouvait pas les atteindre. Un mur invisible l'empêchait de s'approcher, ou même de leur parler. Il ne pouvait qu'observer. Mais il savais déjà ce qui allait ce passer. Dans quelque minute quelqu'un allait toquer à la porte, son père allait ouvrir. Et se faire décapiter. Puis ils allaient entrer, saccager la maison. Puis ils allaient emmener sa mère dans la chambre, et la violer toute la nuit en le forçant à regarder. Jusqu'à ce que cette dernière meure d'épuisement un meu avant le matin. Apres cela il allait ce libérer, et il prendra un couteau dans la cuisine. Et quand l'un des pillards entrera, celui qui se ferait appeler Karaka le tuera. Son premier meurtre, et pas le dernier. Pendant cette nuit il ne tuera pas moin de 21 pillards, notamment grâce à des réflexes surhumains, une magie puissante et sa plus fidèle allié, la haine. Mais pour l'instant tout était calme. Personne ne se doutait du drame aillait ce jouer. Et lui était la, un pauvre spectateur impuissant. C'est la qu'il ressentit pour la deuxième fois de la journée la pire sensation qui puisse être: l'impuissance.

Viper se réveilla dans une grotte. Ils connaissaient cet endroit. Mais quelque chose avait changé, avant il n'y avait pas le cadavre de son maître. En effets, au fond de la grotte ce trouvait maintenant une croix sur laquelle le corps de son maître était attaché. Un rictus se dessina sur le visage de l'assassin, un sourire froid et cruel suivit d'un éclats de rire de plus en plus fort.
- C'est ton pouvoir n'est-ce pas ? Tu traumatise tes ennemis avec des illusions pour les empêcher de combattre. Cria-t-il avant de recommencer à rire. Tu a fais une belle connerie en me montrant cette illusion.
La grotte s'effaça et il regarda rapidement autour de lui. Evie était en par terre en boule et Karaka avait l'air abattu, son casque posait à côté de lui, son regard vide et sa peau pâle. Il était déjà en colère, alors ce spectacle fis naître chez lui une rage sans pareil. Karaka, il était toujours froid et ironique, il portait en permanence un masque pour cacher ces émotions. Bien sûr Viper avais appris à voir au travers de ce masque. Mais il n'avait jamais vu son ami dans cet état. Comment cet femme osait elle utiliser la dépouille de son maître et faire souffrir ces amis. Il se tourna vers son ennemie, et en un instant il fut devant elle. Le visage de cette dernière était marqué par la surprise, mais elle réagit juste à temps et disparu d'un coup.
- Je l'avoue tu est impressionnant, tu est arrivé à percer la nature de mon pouvoir et ta vitesse est incroyable, dans tout les mondes que j'ai parcouru je ne vois qu'un seul être capable de rivaliser avec toi. Malheureusement ce n'est pas assez pour rivaliser contre un voyageur tel que moi.
Sans faire mine de l'écouter Viper lui couru dessus. La voyageuse tendis simplement la main, et Viper se fit éjecter dans les airs retombant violemment sur le sol dur et froid. Mais il en fallait plus pour arrêter l'assassin qui reparti au combat. Au bout d'un moment, c'en était trop pour lui. Son bras était en mille morceaux, il avait 5 côté cassé, et plusieurs dizaine d'autres blessure. L'attaque suivante fût la dernière, il vola et s'écrasa violament contre le mur, s'évanouissant sous le choc.