Chapitre 18_2
Dans le chapitre précédant :
Ariane rencontre quelqu'un dans le miroir où elle a été coincé.
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Un jeune homme en costume trois pièces apparaît soudainement devant moi.
— Enchanté je m'appelle Koha, me dit-il tout en exécutant une révérence.
— Ariane.
Mon ton reste assez froid. Ce garçon ne m'inspire pas confiance. Comment se fait-il qu'il soit là. Je lui demande donc de but en blanc.
— Je vis ici, enfin pas dans ce jardin mais dans une maison un peu plus loin. Je peux vous y conduire si vous voulez.
Son sourire charmeur et ses cheveux châtains bien coiffés lui donnent un air de garçon de bonne famille tout comme son costume. Cependant ce n'est pas son air de garçon bien élevé qui va m'entourlouper. Après tout, on nous dit toujours de ne jamais suivre un inconnu et cela reste valable même coincé dans un foutu miroir !
— Pourquoi devrais-je te suivre ? Je ne te connais pas le moins du monde.
— Je vous l'accorde cependant étant vous aussi coincés dans ce miroir je ne pense pas que vous puissiez vraiment vous faire désirer.
— Comment savez vous que nous sommes dans un miroir ?
— On m'a moi aussi piégé enfin si c'est bien aussi votre cas.
— Mmmh.
Guère convaincue, j'accepte cependant de le suivre en espérant en apprendre un peu plus sur ce lieu et sur lui. Il me guide alors au travers du jardin avant d'arriver devant une énorme villa. Un mec plus cliché tu meurs. Tout cela me semble de plus en plus étrange. On se croirait presque dans un roman.
— Je vous fais visiter mademoiselle ?
— Pourquoi pas, après tu peux me tutoyer tu sais, on a presque le même âge il me semble.
— Avec plaisir ! Sur ce, voici l'entrée.
Tout en ouvrant la porte, il me montre un immense hall orné d'un magnifique lustre en cristal et de deux escaliers en bois lustrés de part et d'autre, se rejoignant à l'étage.
— C'est magnifique !
— Et encore vou...tu n'as rien vu !
Il me fait alors visiter cette immense villa composée de plus de dix chambres toutes plus incroyables les unes que les autres, chacune ayant un thème bien particulier. Ma préférée est celle sur le thème de la galaxie. Composé d'un plafond pouvant s'ouvrir sur une sorte de coupole en verre, on peut y observer les étoiles à la nuit tombée. Le reste de la chambre est composé d'une multitude de petites lumières blanches, le tout dans une ambiance tamisée, donnant ainsi l'impression de faire partie du cosmos. Après les chambres, nous avons continué sur le salon, la salle à manger, les cuisines, la terrasse avec jacuzzi mais surtout la bibliothèque. Chaque pièce était magnifique.
— Et tu vis seul, dans ce palace ?
— Oui.
— Et tu ne t'ennuies pas ?
— J'ai de quoi lire, je prends soin du jardin et puis parfois j'ai des invités comme toi.
— Oui enfin invitée est un bien grand mot vu que nous sommes coincés ici ! D'ailleurs tu n'avais pas rencontré une jeune fille comme moi avant ?
— Non, je m'en serais souvenu si j'avais vu un aussi joli visage avant. Me dit-il dans un sourire.
Je lève les yeux au ciel avant de changer de sujet.
— Sinon tu n'as jamais essayé de partir d'ici ?
— Si, mais je n'ai strictement rien trouvé et puis c'est sympa ici, non ?
— Oui, après tu avais sûrement une famille aussi, elle ne te manque pas ?
Suite à cette question, je le vois tiquer. Il se ressaisit assez vite et se contente de changer de sujet comme si la question n'avait jamais été posée.
— Bon vu que je suppose que tu vas rester ici un moment tu peux prendre la chambre stellaire, j'ai vu qu'elle te faisait de l'œil.
— Je... merci c'est gentil.
— Je vais te laisser te reposer, ça a dû être une journée éprouvante pour toi. On se voit pour le repas !
Il semble alors partir avant de se retourner et de me dire :
— D'ailleurs si tu as du temps, va faire un tour à la bibliothèque, tu pourras trouver des informations intéressantes !
Ce garçon est vraiment trop bizarre. Je suis néanmoins son conseil et me dirige vers l'imposante bibliothèque qu'il m'a montrée un peu plus tôt dans la journée. Il faut dire que celle-ci est impressionnante ! En observant de plus près les ouvrages recouvrant l'ensemble des murs de la pièce, je remarque que la collection regroupe des livres issues de tous les peuples, Krahlun inclus ! Loué soit Théa de m'avoir forcé à apprendre à lire leur langue ! Je saisis alors le tout premier livre nommé " L'Histoire de la création à la chute par J.Kavanagh".
« Un matin d'hiver, alors que Monia foulait le sol d'Amoni, une idée germa dans son esprit. Elle décida de créer trois peuples, chacun représentant une valeur qui lui était propre.
Le peuple du vent reçut sa sagesse, celui de la terre son altruisme et le peuple du feu son courage. Chacun de ces peuples prospéra sur une partie du globe différente. Les ailés partirent vers le ciel, les courageux partirent sur la terre la plus aride et la rendirent prospère quant aux derniers, ils choisirent une île au centre et décidèrent de bâtir la première place commune. Cette place fut pendant de nombreuses années dédiée à la culture, au sport et à la vie. Chaque année avait lieu un énorme festival visant à relier les trois peuples.
Cela marcha un temps mais voyant qu'il manquait cruellement quelque chose à son œuvre, Monia décida de donner naissance à quatre nouveaux peuples. Le premier à voir le jour fut celui du soleil, ils apportèrent lumière et bienveillance. Puis vinrent celui de l'eau et celui des arbres, pourvue respectivement du calme et de la persévérance. Pour finir vint le peuple des animaux. Celui-ci fut dès son arrivé très curieux du nouveau monde qui l'entourait et partit très vite à sa découverte. Les nouveaux peuples furent très vite pris sous l'aile des trois premiers, ce qui leur permit de très vite s'adapter. L'harmonie parfaite que Monia espérait depuis si longtemps foulait maintenant la terre de sa naissance.
Technologie, soins médicaux, festivité et joie parcouraient l'ensemble du territoire d'Amoni. Chaque peuple avait trouvé son équilibre et partageait ses compétences avec les autres. Les trois premiers peuples continuèrent de gouverner les quatre autres avec bienveillance. Cependant arriva un moment où les quatre nouveaux, - plus si nouveaux - décidèrent qu'il était temps pour eux de voler de leur propre ailes ce qui ne plut guère aux originaux. Ils acceptèrent néanmoins sachant pertinemment que Monia voulait que chacun soit indépendant.
Cette première fracture entre les peuples marqua la toute première tension. Chacun continua de prospérer de son côté tout en continuant à entretenir de bonnes relations avec les autres. Puis vient l'envie. Le peuple qui alors était jusqu'ici si altruisme commença à jalouser le peuple ardent. Celui-ci apparaissait comme le plus puissant. Leur flamme étant capable de terrasser un village. S'en suivit de l'apparition de la luxure du côté du peuple de la lumière, commençant peut a peu à noircir leurs âmes, les rendant toujours plus avides d'excès en tous genres. Celui du vent ayant été le premier à fouler le sol devint orgueilleux et finit par ne plus descendre pensant que ça place était au ciel, loin de la vermine. A cela s'ajouta la paresse des persévérants et la colère des jalousés maintenant reclus. Les deux derniers peuples voyant leur camarade tomber peu à peu finirent eux aussi par sombrer. Les animaliers devinrent gourmands de découverte, en voulant toujours plus et les aquatiques finirent par devenir avares et méfiant, se reculant alors toujours plus sous les eaux.
Monia fut accablée de la tournure des évènements qui finirent par donner lieu à ce qu'on appelle plus communément la déchirure, une guerre ayant définitivement divisé les peuples. »
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Eliott & Kathlina
Lorsqu'Eliott ouvrit les yeux, le jour n'était pas encore levé. Un cauchemar. Toujours le même, il était dans le noir, il sentait qu'on le frappait, qu'on lui posait des questions et tout disparaissait : il réussissait à se convaincre que ce n'était qu'un rêve. Malheureusement, aujourd'hui le songe avait continué à le piéger dans un monde très sombre et violent. Il s'était réveillé lorsqu'il avait senti qu'on le lançait au fond d'une vieille cellule à l'odeur de pisse. Désormais tous ses sens en alerte, au fond de son lit, il était incapable de fermer à nouveau les yeux. Il essaya de se concentrer pour communiquer avec son frère. Même si le cauchemar n'avait rien à voir avec les sensations qu'il avait vécu lors de la télépathie, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait peut-être pris la place de son frère.
N'en pouvant plus, il se leva et se dirigea en direction du salon. Il devait s'occuper, arrêter de penser, s'empêcher de se faire des films. Son frère allait bien, enfin aussi bien qu'on le pouvait lorsqu'on est coincé dans une cellule de verre, coupé de tout contact humain. Si la télépathie ne fonctionnait c'était car il n'était pas doué, et non car Tiago était mort.
De la musique ! Voilà, ce qu'il lui fallait ! A peine arrivé en bas des marches de l'escalier, il se précipita vers le petit meuble du salon et en sortit une petite sphère. Lorsqu'il appuya dessus, celle-ci s'envola. Elle se stabilisa à la hauteur de son visage. Eliott tapota alors deux fois sur l'engin, qui s'éclaira d'une couleur verte agréable. Il enveloppa ensuite la bulle volante dans sa main et attendit. Au bout d'un certain temps, une voix s'éleva :
— Je détecte de l'angoisse. Je vais jouer de la musique pour vous tranquilliser. Lorsque vous irez mieux, prenez-moi à nouveau dans votre main.
Sitôt la voix s'était tue, un halo de lumière engloba Eliott. Une musique avec un rythme calme s'éleva dans le halo et le jeune homme put enfin se détendre légèrement. Il se cala dans le canapé et ferma les yeux. Il respirait la musique essayant d'accorder les battements de son cœur au rythme de la mélodie.
La musique résonnait toujours, mais le jour s'était levé et la pluie tombait à nouveau. Eliott ouvrit doucement les yeux, cette sieste musicale lui avait fait du bien. Il récupéra la sphère dans sa main. Celle-ci fit taire les violons et des voix se firent entendre. De la chanson Mirinienne, ses artistes favoris. Cela faisait longtemps qu'il ne les avait pas entendus et un sentiment de sécurité l'envahit. Toute son ancienne vie n'avait pas disparu.
— * Alors frangin ! On ne peut plus se passer de moi ? Tu es au courant que la nuit je dors ? Ou tu veux....*
— * Tiago ! *
— * Le seul, l'unique, le meilleur... *
— * Comment tu vas ? J'ai eu tellement peur.*
— * Hein ? Pourquoi as-tu eu peur ? Tu sais bien que ce n'est pas parce que je ne réponds pas au lien que je suis mort ou que je vais mal... Tu as déjà oublié ? *
— * Non* bougonna Eliott, * Mais j'ai fait un rêve vraiment horrible et ça... ça avait l'air tellement vrai !*
—* Tu parles du rêve de torture que tu fais depuis quelques jours ? Dont tu m'as déjà parlé ? Où je t'ai déjà dit que ce n'était pas moi ! Il me semblait pourtant qu'on était d'accord pour dire que c'était un cauchemar de la séance de torture... Tu l'as même confié à Taglibro ! *
—* Oui... oui... je sais bien... Mais je n'arrive pas à m'empêcher de penser que ce n'est pas un rêve ! Enfin... Je te laisse, je vais faire à manger, ça me changera les idées*
La discussion avec son jumeau avait laissé un goût amer à Eliott. Elle aurait dû le rassurer, diminuer la taille de la boule dans son ventre, mais au lieu de ça, il se sentait encore plus nauséeux. Tellement, qu'il passa par les toilettes. N'ayant rien ingurgité depuis la veille, il ne vomit que de la bile.
La sphère qui le suivait changea de nouveau sa musique pour quelque chose de calme et apaisant. Mais Eliott refusa le choix, il demanda quelque chose d'énergique afin de le motiver à bouger et à vraiment penser à autre chose. L'objet commença par refuser, mais quand le garçon menaça de l'éteindre, il obéit.
Eliott se mit en tête de préparer de nouvelles vaflos, avec de la chance, son amie se réveillerait assez tard et ça leur servirait de déjeuner. Il fit de son mieux pour faire taire l'angoisse au creux de son ventre, et il se mit au travail. Il en avait préparé deux fois plus que la veille, cela lui prit donc plus de temps. Cependant, il du faire une pause avant d'avoir fini, l'angoisse étant trop importante, l'odeur de la nourriture lui donnait des hauts le cœurs. Il se dirigea donc vers le salon, alluma l'hologramme, mais à peine cinq minutes plus tard, l'hologramme était éteint et Eliott dans la salle de bain. Il en ressortit une dizaine de minutes plus tard. Il recommença à faire quelques vaflos. Mais au bout de la deuxième, il était à nouveau incapable de continuer. Il se mit en tête d'écrire dans son journal, cela se solda encore par un échec.
Rien ! Rien de ce qu'il faisait n'arrivait à l'apaiser. La musique s'était tue. Eliott l'avait coupé depuis un petit moment déjà.
Il sortit alors sur la terrasse et hurla. Un cri de désespoir, un cri de détresse. L'angoisse diminua un peu. Alors il continua. Lorsque la boule dans son ventre fut de nouveau assez petite pour être ignorée, il rentra et reprit sa cuisine. Kathlina descendit à ce moment-là. Elle le regardait d'un drôle d'air mais ne dit rien. Elle se contenta de l'observer tout en dévorant des yeux l'assiette remplie de vaflos.
— Sers-toi ! C'est fait pour, lui indiqua le jeune homme qui avait vu son regard.
— Trop chouette ! Merci ! Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle de but en blanc.
Eliott hésita à répondre, cependant devant le regard insistant de son amie, il répondit vaguement :
— J'ai un mauvais pressentiment, et il grandit de plus en plus. J'ai eu du mal à le contenir ce matin.
La jeune fille se contenta de hocher la tête, elle savait qu'elle n'obtiendrait rien de plus.
— Tu ne manges pas ? interrogea-t-elle pour changer de sujet.
— Je n'y arrive pas.
Devant les regards d'incompréhension de Kathlina, il continua :
— J'ai essayé de manger, mais l'angoisse est trop forte, je vomi tout ce que je mange...
Kathlina eu l'air de réfléchir et au bout d'un temps, elle proposa au jeune homme de se caler avec elle dans le canapé pour jouer au Surakarta, un jeu avec des billes de couleurs différentes. Le but était de manger les pièces adverses en se déplaçant sur les lignes courbes du plateau. Eliott la remercia de lui changer les idées. Il gagna au début, mais la jeune fille apprenait vite et les parties ressemblèrent vite à de vraies batailles, chacun défendant ses pions avec hargne.
Cling ! BOUM ! Aaaaaah !
Il fallut moins d'une seconde pour que les deux amis abandonnent leur jeu et se rendent dans l'entrée, origine du bruit. Eliott arriva le premier, et il s'écroula par terre en pleurant tout en tenant le petit corps dans ses bras. Kathlina qui le suivait prit peur. Dans les bras du garçon gisait un petit corps ailé d'une cinquantaine de centimètres.
— E...li... arriva à prononcer le nouvel arrivant.
— Hirë ! snif... Tu... tu es... en... vie. balbutia Eliott.
Kathlina n'avait pas bougé. Elle observait pétrifié le corps du petit personnage. Qu'avait-on pu lui faire subir ? Des marques de coups, des coupures, beaucoup de sang, sec et frais, ses habits étaient en lambeaux. Lorsque Eliott se releva tenant délicatement dans ses bras son ami, il demanda à la jeune fille de ramener tout ce qu'elle pouvait pour le soigner. Pendant ce temps, il en profita pour l'installer du mieux qu'il put dans le canapé. Ces ailes étaient toutes abîmées et déchirées alors il l'installa sur le côté afin que le moins de plaies soient en contact avec le matelas du sofa.
La jeune fille revint vite, et Eliott commença par faire boire à son compagnon plusieurs cuillères d'un anesthésiant puissant dont il ignorait la provenance. Mais le temps n'était pas aux questions. La potion fit vite effet car le petit personnage s'endormit aussitôt. Eliott voulut alors nettoyer le sang qui le recouvrait. Cependant à peine eut-il touché l'une des plaies que Hirë hurla, Eliott s'évanouit, et Kathlina paniqua.
Quoi ?! Il ne pouvait pas la laisser seule ? Pas avec un petit garçon dans cet état.
Elle essaya de réveiller son ami. Elle le secoua, mais cela n'eut aucun effet. Elle recommença jusqu'à ce qu'elle entendit :
—* Kathlina ? Est-ce que tu m'entends ?*
—Ti..tiago !
—* Le seul, l'unique... mais ce n'est pas la question... Raconte-moi ce qu'il s'est passé ? J'ai entendu Eliott dire "Hirë", le Nithiel est-il revenu ? Pourquoi Eliott à l'air si mal ?*
— Un nitel ? C'est un petit bonhomme avec des ailes ?
—* Nithiel, ouais c'est ça...* ricana le garçon * Mais je suis pas sûr qu'il apprécie qu'on l'appelle "p'tit bonhomme"* s'esclaffa-t-il.
— Si tu savais dans quel état il est tu ne rigolerais pas...
—* Explique. *
Alors Kathlina raconta les derniers évènements au jumeau de son ami.
— *Ok. Voilà ce que tu vas faire. Tu vas me décrire l'état précis de Hirë ! Essaie de garder un contact avec Eliott pour qu'on puisse communiquer. Tu t'occuperas de lui après. Garde le contact en touchant son pied par exemple... tu auras plus de facilité pour soigner. Ensuite, en fonction de ce que tu me diras, je te guiderais. Avec les botanistes, on a une formation premiers soin. *
C'est ainsi que Kathlina cala Eliott en position avachis sur le bas du canapé, établit un contact entre son pied et le cou du jeune homme. Elle pouvait sentir son pouls ainsi, cela la rassurait un peu. Elle prit son courage à deux mains, elle avait beau ne pas aimer le sang et les blessures, elle ne pouvait pas laisser un si petit personnage sans soin.
Cela ne faisait que quelques minutes qu'elle avait commencé à soigner son patient qu'une musique stridente retentit.
—* C'est le bruit de la porte. Il y a quelqu'un qui veut entrer...* avant que la jeune fille ne panique, il continua * Monte dans les toilettes d'en haut et déplace la caisse à journaux, il y a une vitre sans teint dessous, cela donne juste sur le devant de la porte, comme ça tu peux voir qui c'est... Si c'est tes amis terriens, ouvre, ils t'aideront... Sinon tu me les décriras... et on avisera. J'espère que le lien télépathique ne se coupera pas....*
La jeune fille courut vers les toilettes, et quand elle souleva la caisse son cœur rata un battement.
Jules ! Jules était ici, devant la porte. Ils étaient sauvés.
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On espère que le chapitre vous aura plus ! N'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé !
Prochain chapitre : retrouvailles !
Au plaisir,
Becky, Candy, Yaya
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