18
Point de vue externe
Mara lui fait signe de la tête de monter et Matt obéit.
Elle souffle et vient s'enlacer contre Jeff.
-Jeff : t'en fais pas, je vais veiller sur elle.
-Mara : il t'a déjà devancé je crois!
-Jeff : tu sais... j'ai bien vu dans ses yeux le regard qu'il a en regardant Avrile, ma chérie je pense que ce gars à juste peur mais ce qu'il ressent pour Avrile est bien réel.
-Mara : comment tu le sais ?
-Jeff : je te regarde avec les mêmes yeux.
Matt poussa la porte. Tout était dans le noir, sauf la lampe de chevet éclair le visage en sueur d'Avrile. Elle dormait les sourcils froncés et semble murmurer quelque chose à peine audible. Matt serre les poings et avance du lit : qu'il a été con de la laisser!
-Avrile : Maman...
Il monte sur le lit à côté d'elle. S'appuyant sur le coude, il penche son visage sur le sien et l'embrasse sur le front. Du coup elle n'a plus les sourcils froncés et sourit.
La nuit était longue: comme ai on surveillait un prisonnier à tout de garde. Jeff ça dormir en laissant Matt seul, changer ses habits car elle transpirait, mettre une serviette froide sur son front, la rassurer..lui donner ses médicaments même si elle était inconsciente.. mais elle devait les prendre pour ses maux de tête et la fièvre. Le docteur Joe les rassure que d'ici quelques jours elle sera sur pieds et que les douleurs vont disparaître, elles apparaissent que quelques temps au début des traitements mais après la patiente ira mieux et devrait seulement bien se nourrir et éviter le stress. Les douleurs sont juste partielles mais si elle ne mange pas correctement elle risque que tomber malade encore...
Matt passa donc deux jours au chevet d'Avrile ; Mara à fait en sorte que Julie ne vienne pas à cause de Matt, de toute façon son père se fait opéré dans deux jours, autant rester avec lui mais elle appela tous les jours pour savoir si son amie va bien, Jeff lui rassure que oui.
Point de vue de Avrile
Cette fois, je n'ai pas eu de rêve de maman ou de papa, ni de lui..je me vois juste au milieu de nul part, seule, avec une bague au doigt..
J'ouvre les yeux et respire un bon coup. Je ne me suis jamais sentie aussi bien! Je sens quelque chose dans mon dos, et quand je me retourne je vois Matt qui dormait à côté de moi, serra ma main et une serviette sur son estomac qu'il tenait de sa main libre. Que fait-il ici ? Je retire ma main et il sursaute.
-Matt : Avrile!
-Moi :....
Il me regarde et saute du lit , gêner. Si il veut s'expliquer il peu très bien essayer...je remarque que je n'ai plus de fièvre et physiquement je suis en forme. Je me lève donc et enfile mon peignoir sur ma robe de nuit en dentelle, l'idée qu'il ait pu voir mon corps me panique un peu...il doit penser n'importe quoi. D'ailleurs, il fait quoi ici ?
-Moi : (crie) Jeff ?
Je descends et Matt me suit.
-Matt : il est parti chez lui. Je lui ai dis que j'allais rester une semaine pour...pour ....
Je me retourne et le repousse brutalement ; il était si grand qu'il ne bougea pas d'un pouce. Il ne dit rien et me laisse le pousser.
-Moi : (crie) tu te prend pour qui ?! Hein pour qui tu te prend? Tu débarque dans ma vie et tu (le pousse) pense avoir sur moi un droit quelconque! Je ne suis pas à toi!
-Matt : Avrile..
-Moi : (part dans la cuisine) t'avais pas à dire à Jeff de partir. J'ai demandé à être seule, sans personne! Alors fiche le camp de chez moi et de ma.. lâche moi!
Il essaie de me prendre dans ses bras mais je le repousse autant que je peux. Je ne veux pas d'un lâche, d'un hypocrite, d'un indécis!
-Matt : (hurle) Avrile s'il te plaît!
Il me saisit par les épaules et me secoue. J'arrête de me débattre, les mains sur son torse.
-Matt : s'il te plaît excuse-moi... Pardon.
Il passe une main derrière ma nuque et l'autre passant mea mèches derrière mon oreille.
-Matt : j'ai été idiot, s'il te plaît ne me repousse pas.
-Moi : alors pourquoi tu es avec elle et pas avec moi ? Je sais qu'elle est une femme, qu'elle a un enfant..mais j'étais là avant...
Et là je m'éclate en sanglots. Il me force à le regardé.
-Matt : alors c'est ça que tu penses? qu'étant la première que tu... Avrile, tu pense que je te remplace?
-Moi : .....C'est pas ce que tu fais ?
-Matt : je ne peux pas te remplacer Avrile! Et je ne peux pas non plus ...
-Moi : être avec moi ? (Pleure/le regarde)
-Matt : c'est tellement plus compliqué que ça si tu savais! le.l.Mais j'ai tellement envie d'être à toi et rien qu'à toi Avrile, crois moi..
Ça me rend si heureuse et triste en même temps, tellement que j'en pleure encore plus.
-Moi : je ne vais jamais les entendre c'est ça? Ces trois mots...mais moi je t'aime Matthieu. Je t'aime vraiment!
-Matt : Avrile pardonne moi pour ça..
Il soulève mon menton et m'embrasse. Une sensation unique, que je n'ai jamais connue. Je sens sa barbe naissante et piquante, et sea lèvres d'une douceur incroyable. Je serre son t-shirt et monte sur la pointe des pieds ..cette douceur incroyable, je voudrais que ça dure mais il me lâche doucement, me laissant respiré. Les mains sur son torse, je baisse les yeux, et le silence s'installe entre nous.
-Matt : Avrile..
-Moi : je sais. Tu dois partir.
Je recule et croise les bras.
-Matt : je dois me rendre à L.A avec Christina demain. Je sais que c'est trop demander mais .. est-ce que tu peux m'attendre? Je serai de retour dans deux semaines!
Je l'écoute sans dire un mot.
-Matt : je te demande beaucoup je le sais.( Il vient vers moi) mais ne fais pas comme moi, ne laisse pas tomber.
Il m'embrasse sur le front et s'en va. Je ne vais pas le retenir, je ne sais plus quoi penser ou croire, mais la nuit porte conseil.
Demain
Je me lève et me rend directe chez mon docteur ; en mettant ma tenue la plus ringarde! Mini jupe rouge, bottines long jusqu'au genoux et une chemise blanche. Et oui, j'ai la médaille des tenues nulles!
Une fois dans la pièce de consultation, le docteur fini d'examiner mes yeux et s'assoit sur sa banquette.
-Docteur : tout va bien! Mais je te conseille de courir un peu le matin, et bois beaucoup de jus de fruit d'accord?
-Moi : hmm oui.
-Docteur : tout va bien ?
-Moi : hum.. j'aimerais vous demander quelque chose mais c'est un peu privé et confuse pour moi.
Il dépose sa plume dans la poche et me regarde.
-Docteur : je t'écoute!
-Moi : hum..je ne sais pas si je suis malade mais je...voilà il y a quelqu'un dans ma vie et ces derniers temps quand il est prêt de moi je me sens étrange. (Hausse les épaules) j'ai les oreilles...
-Docteur : attend...(lève un doigt) oreilles chauds , souffle haut et une légère sensation se faiblesse c'est ça ?
-Moi : (ouvre les yeux) oui! Est-ce que c'est à cause des médicaments?
Il se met à rire et va dans son bureau.
-Moi : hein? Pourquoi vous riez ? (Je descend du lit)
-Docteur : va te rhabiller Avrile.
Je me rhabille vite et le rejoins en enfilant mes bottines.
-Moi : alors ?
-Docteur : attend une minute..
Il dépose devant moi un..hein ?
-Moi : un préservatif?
-Docteur : il est préférable pour toi d'en avoir un quand tes ardeurs de jeunesse montent! Et s'il te plaît, explique à ce chanceux que..
-Moi : je ne comprends pas!
-Docteur : quoi donc ? (Regarde un dossier/rit ) si tu es excitée face à un homme,je crois que c'est clair non! Protège toi, c'est tout ce que je demande.
-Moi : mais je n'ai pas...
Il se lève toujours en riant et me pousse dehors comme deux ados en dispute.
-Docteur : ohh l'innocence! (Mort de rire)
Je reste bouche bée . Mais attend... il ne pense pas que je vais le FAIRE avec quelqu'un? De toute façon IL ne me voit pas ainsi. Je met le préservatif dans mon sac et va jusque dans le parking où Julie m'attend dans ma décapotable.
-Julie : alors (met du vernis) il a dit quoi ?
-Moi : ben rien..il m'a juste donner un préservatif.
Julie laisse tomber le vernis et me regarde, bouche bée.
-Julie : eh ben! Tu te décide enfin à rentrer dans la cour des grands ? Qui c'est le chanceux?
-Moi : quelqu'un qui ne sait pas combien je l'aime..
Je me perd un moment dans mes pensées. Il est avec une autre et moi je pense à lui..
-Julie : heho !! Tu peux me dire qui c'est?
-Moi : hum...si tu veux bien j'aimerais ne pas en parler,pour le moment.
Je démarre la voiture.
-Julie : d'accord..mais allons chez moi! Ma mère t'a préparé ce poulet mexicain que t'adore, ça va être cool! Et papa a un cadeau pour toi aussi, me demande pas je sais pas!
Je pars en vitesse.
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