La nuit suivante, Orion ne vint pas. Je m'étais presque habitué à sa présence, et une sensation de manque me prenait à la gorge.

Lorsque je montai sur notre toit, un carnet m'attendait.

Au début, je restai réticent à découvrir son contenu. Je ne voulais pas regarder ses croquis personnels.

Mais d'un autre côté, j'en mourrais d'envie. Les pages jaunies et cornées m'appelaient. Et si Orion l'avait déposé ici, c'était pour moi, non ?

J'ouvris le carnet, et admirai le dessin qu'il avait fini hier. C'était un portrait.