Chapitre trois

- Mais qu'est-ce que tu fais ? Demandai-je encore à moitiée endormie.

- Rien, rien, je vais boire un verre d'eau. Rendors-toi. Me répondit en chuchotant mon cousin.

Je constatais deux heurs du matin sur le réveil de la table de nuit, je ne me fis pas prier pour me rendormir, mais profitai quelques instants du grand lit pour moi seule.

***

En me réveillant, je pu m'étirer de tout mon long étant seule dans le lit. Je pris mon téléphone, pour regarder l'heure et vérifier mes messages. Ma meilleure amie, Andréa, me racontait que les montagnes de l'Ouest, étaient géniales, que le camping était plein de beaux garçons et qu'elle était dégouttée que je ne sois pas là pour en profiter avec elle. Je souris et lui répondis qu'ici tout allait bien. Que je profitais de la plage, que les amis de mon cousin sont vraiment super avec moi et qu'elle me manque aussi. J'ajoutais pour la réconforter, que dans deux mois, nous nous reverrions pour faire les folles en cours. Elle me répondit, par un smiley pleurant de rire et un autre aux yeux en cœur. A peine avais-je posé mon téléphone, que deux petits monstres arrivèrent dans ma chambre et sautèrent sur le lit, Erika courant derrière eux.

- Je suis désolée Clea je n'ai pas pu les retenir. Me dit-elle.

- C'est rien, je suis réveillée de toute façon. Lui dis-je avec un clin d'œil.

Je profitais de ce moment avec mon frère et ma soeur, car cela faisait longtemps que je n'avais pas passé un vrai moment avec les jumeaux. En fait, je m'étais rapidement faite, au fait que ma tante s'occupe d'eux la journée, me laissant tout mon temps pour flâner. Je m'en voulais de lui laisser chaque jour la charge de ses deux terreurs, alors qu'elle était en enceinte. Mais Erika, semblait elle aussi bien contente de s'occuper d'eux, même s'ils lui menaient la vie dure.

- Hey ! Les monstres ! Ça vous dit qu'on aille au parc aujourd'hui ? Dis-je en connaissant à l'avance leur réponse.

- Oui ! Avaient-ils crié en même temps.

- Erika peut venir ? Demanda Malicia.

- Il faut lui demander, mais pour moi pas de soucis.

- Ouais ! S'excitèrent-il en sortant sur place.

D'un bond commun, ils sortirent du lit pour rejoindre ma cousine retourner dans sa chambre.

J'en profitais pour sortir également du lit, attraper un short bleu claire et un débardeur blanc et filer sous la douche. Les shorts et les débardeurs étaient devenus mes vêtements préférés. Je m'en étais rachetée quelqu'un, deux jours auparavant, lors d'une sortie shopping avec Stef et Maria, qui n'avait pas été trop désagréable cette fois-ci. Elle avait critiqué chacun de mes choix vestimentaires, alors pour lui faire plaisir et qu'elle me lâche, j'avais acheté deux petites robes d'été, qui je dois l'avouer m'allait vraiment bien.

***

- Je peux te laisser les surveiller cinq minutes, je vais dire bonjour à quelqu'un ? Demandai-je à ma cousine, alors que nous étions assises sur un banc du parc à les surveiller.

- Euh, oui pas de soucis. M'avait-elle répondu en sortant la tête de son livre.

- T'inquiète pas, je suis juste là. Dis-je en lui montrant la personne vers qui j'allais me diriger.

Je me levais et me parti vers Matteo, arrivé au parc quelques minutes plutôt, en compagnie d'un petit garçon aussi blond que lui.

- Salut. Dis-je joyeusement.

Ne m'ayant pas remarqué avant, il leva les yeux surprit de me voir ici.

- Salut Clea, qu'est-ce que tu fais ici ? Me demanda-t-il.

- La même chose que toi, je suppose. Je surveille des gosses jouant. Lui expliquai-je amusée en m'asseyant à côté de lui.

- C'est lequel le tien ?

- Les deux bruns là-bas.

- Des jumeaux ?

- Exact. Malicia et Alexander. Et toi ?

- Mon frère est là bas, avec le haut rouge, c'est Samy.

- Cool. Tu t'en occupe souvent ?

- Quand je peux. Me répondit-il brièvement.

Alors que nous parlions de tout et de rien depuis dix minutes son téléphone sonna. Il jura en voyant le nom s'afficher, un certain Andrew.

- Faut que je réponde, tu peux garder un œil, sur mon frère pour moi. Dit-il en se levant, avant de s'éloigner.

- Oui, pas de problème.

Je le regardais du coin de l'œil, à la distance où il était je ne pouvais pas entendre sa conversation, mais ses gestes et son visage fermé en revenant me firent comprendre que ça c'était mal passé.

- Bon désolé, il faut que j'y aille. On voit plus tard Clea. Dit-il rapidement en revenant vers moi.

Matteo ne me laissa pas le temps de répondre, qu'il partie chercher son frère et se dirigea vers une voiture que je n'avais encore jamais vu. Il a une voiture et un moto ? Et bah c'est qu'il se fait plaisir. Rigolai-je seule en retournant vers ma cousine, toujours perdu dans son livre.

- Tu connais Matteo ? Me demanda-t-elle.

- Un peu, c'est ton frère qui me l'a présenté.

- La chance. Dit-elle en rougissant.

- Il est un peu vieux pour toi nan ? La taquinai-je.

- C'est vrai, mais il trop beau. Rigola-t-elle.

Du haut de ses quatorze ans, ma cousin me fit rire, à fantasmer sur le meilleur ami de son grand frère. Et ce qui me fit encore plus rire, c'est les pensées que moi je pouvais avoir pour le meilleur ami de mon cousin.

- C'est vrai. Rigolai-je comme elle. Bon et sinon, il y a pas un garçon de ton âge qui te plait ?

Sur le coup elle ne répondit pas et devient plus rouge qu'après avoir parlé de Matteo. Sa timidité me fit sourire, car je me revis au même âge. Heureusement, aujourd'hui à dix-huit ans ça va mieux, même si je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge et à être sur de moi à cent pour cent.

- Aller ! Tu peux me le dire, je ne suis pas ta mère. L'encourageai-je.

- Bah en fait, il y a Maxime avec qui je sors à moitié.

- Comment-ça à moitié ?

La honte ! Ma vie amoureuse étant totalement inexistante depuis quelques mois, je me rabattais sur les histoires de cœurs d'une gamine de quatorze ans.

- Bah, on s'est vu plusieurs fois avant les vacances, me confessa-t-elle, et on s'est embrassé juste avant qu'il ne parte en vacances.

- Il n'a pas de téléphone ? Demandai-je.

- Il n'y a pas vraiment de réseau en plein milieux de l'océan. Ses parents ont loué un gros voilier. Ajouta-elle devant ma mine perplexe.

- Oh ! Tu verras à la rentrée et si c'est crétin, surtout laisse tomber. Tu mérite beaucoup mieux. Lui dis-je sincèrement.

- D'accord. Et toi ?

- Quoi moi ? Dis-je en faisant semblant de ne pas avoir compris la question.

- Aller ! Tu peux me le dire, je ne suis pas ta mère. Reprit-elle mes paroles fières d'elle.

- Très drôle. Rigolai-je. J'ai rompu avec mon copain il y a 6 mois et depuis je n'ai personne.

- Tu n'as personne en vue ? Même pas un certain Matteo Stof ? Rigola-t-elle.

- Quoi ? Nan, mais ça va pas ! C'est juste un ami. Petite fouineuse va ! Bon, on rentre ça va être l'heure de passer à table, ta mère va nous attendre.

- Oui, juste pour changer de sujet, mais tu verras. Dit-elle avec un clin d'œil avant d'aller chercher les jumeaux.

***

- Nan mais qu'est-ce tu fabrique encore, Thomas ! Dis-je énervé d'être encore une fois réveillée.

- Rien, rien, rendors-toi.

Nan, mais sérieux ! Il se fou de moi celui-là ! C'est la troisième nuit d'affiler, qu'il me réveil en se levant au milieu de la nuit, prétextant un tour au toilettes, un verre d'eau ou une autre connerie du genre. Sauf, que je ne suis pas débile, je l'entends quitter la maison et le matin, il n'est pas là. Sérieux à quoi joue mon cousin ! Et puis, je m'en fou après tout, mais qu'il aille dormir à sa coloc, ça évitera de me réveiller au pleine nuit. Je suis sûr qu'il a une copine et qu'il ne veut pas me le dire. Cette nuit, n'échappa pas à la règle, il quitta la chambre et quitta la maison le plus discrètement possible. Sauf que cette fois énervée et bien réveillée je saurai où il va. Alors je sors du lit et prends le même chemin que lui, mais une fois dehors : personne. Il a déjà filé. Mais qu'est-ce qu'il fait honnêtement ? Bredouille, je décide de remonter me coucher.  

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