Chapitre deux

- Cleamarta Durant ! Haussa le ton ma tante. Tu es en vacances et je sais m'occuper d'enfant. Alors lâche prise un peu et profite.

- Mais ...

- Pas de mais ! Me coupa mon cousin. Laisse faire ma mère, va mettre ton maillot et rejoins moi dans la voiture. M'ordonna-t-il par la suite. 

- Bon d'accord. Cédai-je. Pas de bêtises les jumeaux. Dis-je pour mon frère et ma sœur.

- Mais oui. Répondit mon frère, me faisant sourire.

Je montais rapidement au deuxième étage de la maison, enfilais mon maillot de bain deux pièces, un petit short en jean, un débardeur jaune pale et une pair de claquette. Dans un sac, je glissais un roman policier, de la crème solaire, une grande serviette et une bouteille d'eau. Mes lunettes de soleil sur les yeux, je rejoignis mon cousin dans sa voiture et nous nous mîmes en route pour la plage. Je profitais du trajet pour envoyer un message à mère via une application utilisant le réseau internet et je fis également un selfie avec mon cousin en souvenir.

- Plage ! Criai-je heureuse, lorsque la voiture s'arrêta sur un petit parking remplie de voitures et de quelques motos face à la mer.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas vu la mer et à la vu de cet immense étendu bleu, beaucoup de souvenir en famille remontait. Au loin, on pouvait apercevoir quelques bateaux, plus porche quelques surfeurs se partageant les vagues et enfin au bord de l'eau barbotaient des enfants riant et courant partout. J'eu presque un pointe de culpabilité de ne pas avoir prit les jumeaux avec moi, mais lorsque la portière de Thomas claqua, je rappelai qu'il fallait aussi que je prenne du temps pour moi. Je sortis rejoignit rapidement mon cousin, alors qu'il avançait vers un groupe de jeune de nos âges. Comme en partant, il m'avait indiqué qu'on devait rejoindre ses amis, j'en déduisis que le groupe était les dit amis de mon cousin. Il passa un bras protecteur sur mes épaules, comme s'il avait remarqué ma petite appréhension. Je n'étais certes pas une grande timide, mais rencontrer d'un coup autant de personne qui se connaissaient déjà, pouvait donne lieu à une certaine réticence de ma part. Pour autant, je continuai d'avancer vers le groupe, car je n'allais de toute façon pas passer mon été seule. Arrivés devant tout le monde, Thom les salua et me présenta par la suite. Je les saluais également et remarquai, heureusement deux filles. Ne traîner qu'avec des garçons sans présence féminine, était ma plus grande peur. Il y avait une blonde et brune, avec moi mes reflets légèrement roux, on formait le parfait trio clichés. Cette pensé me fit sourire.

- Bienvenu dans le sud ! Rigola la blonde, assise sur les genoux d'un garçon assez mignon avec ses petites lunettes et ses taches de rousseur, que je suppose être son petit ami.

- Merci. Rigolai-je aussi.

- Moi c'est Stefanie, mais on m'appelle Stef. Se présenta-t-elle, toujours avec le sourire. Lui, dit-elle en me montrant son copain, c'est Pierre. Les deux grands costauds c'est Louis, alias Cos et Danial, alias Sto.

J'éclatais de rire à l'entente de leurs surnoms et lui demandait si elle ne se foutait pas de moi, mais elle répondit sérieusement que non. J'acquiesçai et saluai les deux garçons qu'elle venait de me présenter. Louis et Danial, alias Cos et Sto, sont des jumeaux, très, très, très musclé. Ils doivent beaucoup aller à la salle et à la vue de leurs mains, je n'aimerai pas qu'ils m'en collent une. Enfin, ils ont l'air gentil, quoi que je me méfierais avant de leur faire une blague, on ne sait jamais. Je remarquai que Louis, ou Cos, avait un tatouage de tigre sur l'épaule gauche et Danial, alias Sto sur l'épaule droite. Au moins, je pourrai les différencier. A y regarder de plus près ils ont le même tatouage. Ça doit être un truc de jumeaux. A moins que ce ne soit un truc de bande,  car y regarder de plus près, ils semble tous avoir ce tigre entouré de flamme tatoué sur leur peau. 

- Le grand brun, un peu perdu, à l'air mauvais c'est Mick, mais ne t'inquiète pas c'est un nounours.

Je regardais le « nounours » et avalais difficilement ma salive. Je ne sais si c'est son regard mauvais, où la grande cicatrice traversant son visage qui me fit le plus peur, mais je me reprochais de mon cousin, lorsque cette « brute » posa ses yeux sur moi. D'ailleurs, Thom dû le remarqué et racla sa gorge, pour montrer que son regarde devenait beaucoup trop instant.

- Elle s'est Maria. Dit-elle simplement en me montrant la brune, avec comme une petite animosité dans la voix.

Elle ne me salue pas, se contentant de me regarder de haut en bas, avant de tourner les talons et partir vers la plage. Je dois dire que ça ne me surprend pas vraiment. Dès que je l'ai vu, j'ai su que je n'aimerai pas cette fille. Les bimbos superficielles ce n'est pas le genre de fille avec qui je m'entends.

- Et le beau blond là, dit-elle en me présentant le dernier membre du groupe, c'est Matteo. Ne te fait pas avoir par son sourire de pub pour dentifrice. C'est certes un tombeur, mais il a un petit cœur fragile. Rigola-t-elle.

Elle partie rapidement vers la plage, lorsque le « petit cœur fragile » en question commença à la courser sur le sable. Sous les regards amusés des autres garçons qui se dirigèrent également vers la plage. Au loin, on entendait les rires et les cries de Stef, ce qui me fit également sourire.

- Tu t'habituas à Stef, c'est le clown de la bande. Me dit mon cousin, en nous entraînant vers la plage, toujours son bras sur mon épaule. Ne fais pas attention à Maria, elle est légèrement superficielle. Ajouta-t-elle, voyant que je fixais la brune déjà allongé sur le sable en position starlette.

« Légèrement ? » pensais-je, mais je décidais de ne rien dire. Après tout c'est son amie et je ne la connais pas encore assez pour juger. « Il ne faut pas se fier aux apparences », comme on dit. Non ? Je verrais dans les jours à venir. Thomas me laissa, au niveau des serviettes des autres et se dirigea vers l'eau pour rejoindre Pierre, Stefanie et l'un des jumeaux déjà dans l'eau. Mick et le deuxième jumeaux entamait une partie de jeu de raquette. Quant à moi, je me mis en maillot, avant d'appliquer une dose de crème solaire sur ma peau.

- La soleil, ne va vraiment pas te faire de mal. Dit une voix dans mon dos.

Je me retournais et fit face à Matteo, en train d'étaler sa serviette à côté de celle de la bimbo qui écoutait de la musique, les yeux fermés.

- Oui, je sais, on dirais blanche neige. Dis-je en reprenant le surnom que me donnais mon cousin depuis notre plus jeune âge.

« Clea, on dirait toi ! », avait-il dit alors que nous regardions blanche neige, lorsque nous étions enfant. Et depuis cela est resté.

- J'aurai plus dit un cachet d'aspirine plutôt. Se moqua-t-il, en passant devant moi.

- Hey ! Rigolai-je en lui balançant le tube de crème dans le dos.

Le blond s'arrêta net et se retourna, à ses yeux je crus avoir fait la plus grosse connerie de ma vie. Calmement, il ramassa le tube, vin le déposer sur ma serviette et enfin il se jeta sur moi pour m'attraper par la taille.

- Tu n'aurais jamais dû faire ça aspirine. Rigola-t-il en me balançant sur son épaule.

Prise de court, je ne pu rien faire et de tout façon étant complètement morte de rire, je n'avais plus la force de me défendre. Par principe, je le criai de me lâcher. Quelques secondes après, je me retrouvais submerger par l'eau salé de la mer.

***

Les amis de Thom, sont vraiment super. D'ailleurs lui, ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. Il est parti il y a une demi-heure, avec les jumeaux et la grosse brute, pour jouer au volley, nous laissant Matteo, Pierre, Stef et moi. Pendant que Maria bronze sur la plage, nous avons entamé un combat de fille sur les épaules des garçons et nous rigolons bien. Stef est vraiment folle, au grand désespoir de Pierre. Matteo aussi est assez drôle, nous n'arrêtons pas de nous chamailler. Et surtout il est canon ! Tout à fait le genre de mec que j'aime :  grand, blond, musclé juste assez, charismatique et qui aime rigoler. Enfin, je ne suis pas ici pour me trouver un copain, mais pour me reposer et décompresser de cette année. Surtout qu'un mec pareil doit déjà être en couple ! 

- Aller avance ! On ne va pas les laisser gagner ! Criai-je sur mon cheval du moment.

- Tu n'es pas un poids plume non plus ! Répondit amusé mon cheval blond.

- Hey ! Je ne te permets pas ! Rigolai-je en tirant légèrement sur les quelques cheveux de son crâne.

- Aïe ! Se plaignit-t-il. Alors toi tu ne pais rien pour attendre. Fais tomber Stef et après je m'occupe de ton cas. Dit-il en s'avançant vers Pierre et Stef sur ses épaules.

***

En début de soirée, alors que nous quittions la plage, Stef a proposé que nous allions tous manger ensemble en ville, histoire de, je cite, « fêter l'arrivée de Clea ». Alors après un coup de téléphone à Anna et Marc, nous nous sommes dirigés vers le centre-ville, laissant les voitures sur le parking de la plage. J'avoue que j'ai été légèrement déçu de ne pas avoir reparlé avec Matteo pendant la soirée, puisque la brune se l'est accaparée immédiatement après la plage. Mais vu leur attitude, j'en ai déduit qu'ils étaient en couple et n'étant pas une briseuse de ménage, je me suis contentée de passer du bon temps avec mon cousin, Pierre et Stef. Après une après-midi et une soirée, je peux dire que j'apprécie vraiment cette fille. Elle est souriante, pétillante et drôle à souhait, c'est exactement le genre de personne avec qui je peux facilement être amie. A la fin du repas, les jumeaux nous ont quittés pour aller se coucher assez tôt, ayant une compétition de musculation le lendemain. Je compris comme ça, d'où leurs venaient leurs muscles prohibants. Maria à pratiquement supplier Matteo de la ramener et Mick en a profité pour rentrer aussi. Alors c'est en petit groupe de quatre que nous avons décidé de nous balader un peu dans Monte, la ville où a grandi mon cousin et ses amis. Quatre ans que je n'étais pas revenu dans ses rues, pourtant rien n'a véritablement changé. La ville est toujours aussi calme et accueillante, avec un cadre super. Les montagnes en arrière plan, la mer au premier et les quelques palmiers dans les rues donnaient la parfaite image de ville de vacances. J'ai toujours envié mon cousin d'avoir grandi ici. Lui à grandi dans un cadre presque paradisiaque, alors que moi j'ai dû me farcir une banlieue proche de la capital. Tomraque, est une ville plutôt chic, sans grand intérêt, peuplé de personne se pensant au dessus des autres et à dix minutes, en métro de la capitale.

Il est deux heures du matin, lorsque nous regagnons enfin nos voitures. Nous nous salons tous les quatre et avec Stef nous échangeons nos numéros, histoire de se prévoir des journées fille. Une fois en voiture, je soufflais de soulagement.

- Et bah ! Pourquoi ce long soupire ? Me demanda mon chauffeur.

- La fatigue et le soulagement. Tes amis sont vraiment super, enfin certain plus que d'autre. Rigolai-je.

Thomas rigola, mais n'ajouta rien de plus.

- Au faite, dis-je après un moment de silence, pourquoi, finalement, tu ne dors pas chez toi ce soir ?

- Crois-moi ce n'est pas le soir à dormir à la coloc. Je suis fatigué, j'ai envie de dormir cette nuit.

- Comment ça ? Dis-je en baillant à m'en décrocher la mâchoire.

- Entendre les cris de Maria toute la nuit, non merci.

- Ah. Dis-je simplement, alors que nous arrivions à la maison.

Au moins, j'ai eu la confirmation de ce que je pensais : Matteo et Maria sont en couple. En même temps, ils sont tous les deux très beaux, même si j'avoue être déçu par Matteo. Je suis sûr qu'il pourrait trouver une fille bien mieux que Maria. Enfin, ce n'est pas mes histoires tout ça.

- Et toi c'est quand que tu me présente ta copine ? Demandai-je à mon cousin, alors qu'il cherchait ses clés dans ses poches.

Il se contenta de rigoler, avant d'ajouter :

- Maria et Matteo ne sont pas en couple, si c'est ce que tu te demande. Ils passent du bon temps ensemble c'est tout. M'expliqua-t-il en rigolant.

Je décidais de le laisser ouvrir et d'en profiter pour admirer le ciel étoilé de la nuit. De chez moi, à cause de la pollution lumineuse, il est impossible de le voir aussi bien. Mais ici, à la campagne j'ai tout le loisir possible pour en prendre plein les yeux.

- Merde ! Entendis-je jurer mon cousin.

- Qu'est-ce qui t'arrives ? Dis-je en m'approchant.

- Par reflexe m'a mère à mit la chainette de la porte. Je ne peux pas sonner, je vais réveiller tous le monde. M'expliqua-t-il. Je crois, que finalement, je vais dormir à la coloc ce soir et toi aussi du coup. Termina-t-il en refermant la porte mort de rire. 

- Super ! Soufflai-je. 

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