Le jour où les arbres sont tombés tous seuls !
Merci à nos écrivains :
BeatriceLuminetdupuy , culpabilisateur , Failariel_Luinwe , Galympe , _hypnose , Mayarahnee , messorem666 ,
[En gras la phrase de lancement]
Accoudé au bord de ma fenêtre, c'est stupéfait que je vois un arbre tomber.
Déconcerté, je me frotte les yeux, puis je regarde à nouveau. Oui, l'arbre git à terre au milieu des feuilles desséchées de l'automne passé.
Quand soudain un ouragan prend possession de l'horizon, vue l'ampleur de celui-ci la fin du monde pourais bien arriver!
Paniqué, je ne peux m'empêcher de chercher mon voisin du regard. D'habitude à cette heure il fait son jardinage...
Pris de panique, je cours vers l'arrière de la maison pour y chercher mon tracteur, pour au final, trébucher sur le sol.
La cheville tordue, je me redresse en maugréant et clopine jusqu'au bouzin. Merde, plus d'essence.
Tant pis, je me décide à sortir, il faut que j'aille voir comment cet arbre a pu tomber tout seul. Le vent forcit, je prie pour que l'ouragan passe à côté de la maison.
L'ouragan s'approche, encore et encore, et j'entends son monstrueux bruit presque trop proche - beaucoup trop. Je commence à paniquer, à chercher un abri, lorsque soudainement je remarque l'arbre tombé plutôt en train de léviter à cause au vent fort.
Mes yeux s'écarquillent face à cette vision, l'ouragan est plus proche que je ne le pensais. Je me traine jusqu'à la porte de mon voisin malgré ma cheville foulée, nos maisons étant mitoyennes, je toque à celle-ci.
— Monsieur Farouche ! Ouvrez, c'est votre voisin ! Vous allez-bien ?
Pas de réponse, et je m'interroge, serait-il possible qu'il soit absent ? Je pense la chose peu probable, car il ne quitte sa maison que le mardi, pour se rendre au village. Je frappe encore et là je vois que sa porte est ouverte, la serrure a été fracturée.
Quand soudain je vis sont corp ensanglanté empalée sur le portail.
D'abord pétrifié, je m'avance, la gorge nouée... puis j'éclate de rire. C'est une putain de décoration d'Halloween! Logique, vu qu'on est en octobre.
Oh le con, soufflais-je. Je fais le tour de la propriété tout en observant ce ciel noir approché dangereusement de moi.
Le vent hurle, cingle mes joues, me fait vaciller. Mais je ne dois pas traîner. Je ne peux pas laisser Crevette toute seule avec une tempête pareille.
Mon Korrigan domestique est parti se balader dans la forêt près de chez moi et si les arbres tombent tous seuls, il risque de lui arriver des bricoles. Mais, si ça se trouve, c'est lui qui est en train de faire n'importe quoi.
Une idée fait tilt dans ma tête, la réalisation me frappe. Mr Farouche disparu, ma Crevette également... l'ouragan... les arbres qui tombent... c'est enfin la fin du monde ! Il faut que j'aille me réfugier dans mon bunker du sous-sol, et vite !
Je retourne en direction de mon garage et saisi un manche un balai pour appuyer ma cheville foulée. Je ne cesse de hurler le nom de Crevette à travers le vent, rejoignant mon bunker secret.
Seule le bruit du vent qui gagne encore en force me réponds, du ciel tombe soudain de petites flammèches de feu. Clopin-clopant j'arrive devant la porte du bunker et là, je reste abasourdi ! Il est fermé pat une chaîne et un gros cadenas. Je dois retourner chercher la clef !
La clef mais je ne l'est jamais eu! La maison à jamais été la mienne, je suis qu'un vampire qui s'était refugier ici pour fuir le soleil, quand à crevette il s'agit de mon sac de sang sûr pattes...
Soulagé, je retrouve mon Korrigan apeuré derrière le hangar. Il tremble, mais semble en bonne santé.
Les arbres qui tombent, l'ouragan qui arrive, ce n'est pas sa faute. Je fonce aussi vite que je le peux vers ma voiture, car il faut absolument que nous nous éloignions de cet endroit.
Les clés dans ma main tremblante, je cours presque, appuyé sur le morceau de bois qui me sert de canne. Crevette suit mes pas rapidement, sautillant, avec un regard apeuré face au ciel qui gronde plus fort. Enfin arrivé à la voiture, j'essaye d'ouvrir la portière, mais elle reste bloquée.
— Punaise, mais rien ne va aujourd'hui ! m'exclamé-je.
Crevette s'accroche à ma jambe, terrifiée par la situation, quand soudain, au loin, j'aperçois M. Farouche sur le toit de sa maison. Il semble faire des gestes incompréhensibles, mais je comprends rapidement qu'il est celui qui contrôle le temps, mais aussi la nature. Foutu jardinier !
Je n'hésite plus j'ouvre le coffre de ma voiture, je sors le fusil que j'y dissimule et sans attendre, je vise M Farouche. Il tombe du toit et la tempête se calme aussitôt. Les nuages se dissipent et laissent passer... LE SOLEIL ! Vite je me précipite sous la bâche épaisse d'une toile de tente proche.
Crevette me sauta dessus alors que je me précipitait sous la bâche, fuyant le soleil levant je pris tranquillement mon repas du soir à même de la gorge de mon sac de sang sur patte, m'endormi tranquillement l'animal dans les bras.
À demi parti dans mes songes, mon regard dérive distraitement sur la forêt et la scène désolée qui s'offre à moi.
Au loin, une silhouette m'observe, sans bouger, me fixant droit dans les yeux. Ce jeu de regard dure un certain temps, je me lève subitement et court vers cette forêt tout en me protégeant des rayons du soleil.
Serait-ce... elle ? Cela fait si longtemps que je ne l'ai pas vu, voilà qu'elle m'a enfin retrouvé.
Le soleil me brûle la peau, mais je résiste. Elle est tout juste là, devant moi ; je ne peux m'arrêter maintenant. La traversée du chemin est douloureuse, mais j'arrive enfin à ses côtés, un fantôme de sourire au lèvres.
Je n'arrive pas à y croire... elle est bien là ! Je me sers de toute ma force pour l'atteindre. Je pénètre dans la forêt, ne quittant pas son fantôme de mes yeux. J'y suis presque quand, soudainement, un nouvel arbre se déracine par lui-même et me tombe dessus. Mon torse est automatiquement transpercé par l'une des branches taillées en pieu et je relâche mon dernier souffle devant elle.
Conclusion : Je tombe à pic.
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