6. Accident de Magie
Le soleil projette ses rayons à travers les rideaux de ma chambre, et me réveille en sursaut. Je souris, parce que maintenant, Maxime est partit et Jimmy m'a tout pardonné. En gros tout est rentré dans l'ordre et je vois mal comment un autre problème pourrait me tomber dessus. Je me prépare et cours vers le collège. Je retrouve mon meilleur ami à l'entrée, il ouvre deux grands yeux ronds en me voyant arriver. Alors il s'approche de moi et me glisse à l'oreille :" Tu n'imagines même pas à quel point tu es belle comme ça, dans cette robe, tes cheveux noirs scintillants au soleil.
- Merci. Moi j'aime tes yeux. Lorsque je les regarde, j'ai l'impression de me noyer dans un courant de chocolat chaud.
- Tu me compares à une friandise et maintenant à une boisson ?! Tu ne fais pas un peu la gourmande ? Après il ne restera plus une miette de moi !
- Tu aurais préféré que je parle de tes iris comme de la boue ?!
- La boue, au moins, ne se mange pas !" Je ris, il est irrésistiblement génial. Nous allons en classe, en Maths précisément. Le cours se passe bien, à la fin, nous allons nous asseoir près d'un arbre dehors. Nous nous racontons des blagues tranquillement, puis là, Enzo viens vers nous. Je fronce les sourcils et m'apprête à lui dire de dégager, mais Jimmy m'attrape le bras en secouant la tête. Je le laisse venir malgré moi :" Salut, je voulais m'excuser et vous parler...J'ai été trop méchant avec vous ces derniers temps...Alors, pourquoi on se retrouverait pas sous le préau après manger ?
- C'est bon Enzo, qu'est-ce que tu nous veux ?! je grogne.
- Moi ? Rien du tout, je veux simplement faire la paix.
- N'importe quoi ! je grommelle, méfiante.
- Margot, il veut peut-être vraiment se faire pardonner...Je pense qu'on devrait lui faire confiance.
- Je le fait pour toi, mais je t'aurais prévenu ! je cède.
- Rendez-vous là-bas ! dis mon ami en serrant la main de mon ennemi. Ça sent les problèmes à plein nez cette histoire ! La journée reprend son fil tranquillement, les cours se succèdent jusqu'à l'heure du déjeuner. Jim' et moi nous rendons dans le self, puis nous mangeons nos chipolatas et notre purée. Viens le moment de retrouver Enzo pour " faire la paix " comme il dit. Je prends sa main parce que, j'avoue, j'ai un peu peur. Nous arrivons sous le préau, et nous le repérons adossé à un poteau métallique. Il s'exclame :" Ah, génial vous êtes là ! Jimmy, ça ne te déranges pas que je parle un peu seul avec elle ?" Je tressaillis, mais heureusement, il dis, déterminé :" Si tu veux parler, c'est soit avec nous deux, soit rien du tout !
- Bon, alors ça ne vous embêtent pas si mes amis sont avec moi ?
- Heu non...répond-t-il.
- Parfait, alors disons, je voulais juste savoir, tout le monde raconte que tu as brisé le cœur d'un garçon qui s'appelle Maxime. Je me trompe ? demande Enzo en s'adressant à moi. Je n'ai pas le temps de répondre, que mon ami prend la parole.
- Oui, c'est vrai, mais ce n'était qu'un crâneur qui ne la méritait pas !
- Je vois, hurle-t-il, et toi, tu n'es pas un crâneur peut-être ? Immobilisez-le ! ordonne-t-il à ses "amis". En quelques secondes, une dizaine d'élèves entoure mon ami et l'empêche de bouger. J'essaie de l'aider, mais mon ennemi m'attrape les deux bras et me plaque contre un mur. Alors il me dit :" Je vais te faire regretter de t'être moquée de mon cousin, cendrillon !" Et je reçois un coup de poing dans la tête en guise de preuve. Ma vision se trouble, mais je vois Jimmy hurler de rage, et jeter un sort contre Enzo. Le jeune garçon valdingue dans les airs et atterrit en roulant sur le sol. Mon ami frappe tous les élèves qui le maintiennent, puis il vient s'agenouiller près de moi. Il caresse ma joue et me chuchote :" ça va aller, ne t'en fais pas". A ce moment tout devient noir, et la dernière chose que je me dis, c'est qu'au contraire, ça ne va pas aller du tout.
J'ouvre les yeux difficilement. Presque aussitôt, je ressens une douleur insoutenable dans le crâne. Je reconnaît immédiatement les lieux : l'infirmerie du collège. Tous mes souvenirs me reviennent et je bondis de mon lit. Jimmy entre dans la pièce, dès qu'il me voit réveillée, il se précipite vers moi :" Tout va bien ? Tu n'as pas trop mal ?
- Mon dieu, mais qu'est-ce qui t'as prit d'utiliser tes pouvoirs ? Tu es devenu fou ? je m'exclame.
- Je ne sais pas. Dès que je t'ai vu...Contre ce mur avec Enzo qui te frappait...Je ne laisserais jamais personne te faire du mal.
- Et Enzo, où es-t-il ?
- A l'hôpital. J'ai lancé contre lui le sort le plus puissant des Faiseurs de Merveilles, sachant qu'il est multiplié par quatre quand c'est moi qui le fait.
- Je t'avais prévenu qu'il n'était pas digne de confiance.
- Si tu savais à quel point je m'en veux...Tout est de ma faute...Je n'aurais jamais dû accepter, tu avais raison depuis le début.
- Arrête, on ne pouvais pas savoir que Maxime était son cousin !" Il passe une main dans mes cheveux. La porte s'ouvre violemment, et le directeur, M. Crème, entre aussi rouge qu'un piment d'Espelette. Voir noir si on le laisse pourrir. Je parle bien sûr du piment, pas du directeur ! Il hurle à notre adresse :" Non mais ça ne va pas bien M. Forest ? Agresser un élève ! J'exige de savoir ce qu'il s'est passé !". J'inspire à fond puis m'exclame :" C'est ma faute, M. Crème !
- Comment ?
- Oui, euh...
- Non, riposte Jimmy, c'est ma faute ! ". Je faillis m'étrangler avec ma salive. Je m'excuse auprès du directeur et entraîne mon ami au dehors :" Nous sommes dans un sacré pétrin, tout le monde t'as vu lancer ce sort ! Tout le monde connaît maintenant l'existence de la Magie !
- Je m'en veux tellement !
- Je me demande seulement ça : pourquoi as-tu réagis de cette façon ? Pourquoi ne l'a tu pas laissé me frapper ? Il serait partit juste après et je n'en serais sortie qu'avec quelques bosses...Alors que là on est vraiment très mal !
- Je...Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas te laisser. Je t'aime.
- Je le sais. Mais je ne serais pas morte, dis-je doucement.
- Non, mais quelque chose serait mort en moi. J'aurais été lâche. Je t'aurais trahis en ne faisant rien.
- Bon, ne t'inquiètes pas, on va trouver une solution. Maintenant on devrait retourner voir le directeur ou on risque beaucoup." Il acquiesce et nous entrons dans l'infirmerie. Alors, nous nous exclamons en même temps :" C'est de notre faute M. Crème !" Il lève un sourcil, consterné.
- Bien. Vous serez donc punis tous les deux. Par contre, M. Forest, qu'avez-vous donc fait à ce pauvre Enzo ?" Mon ami ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Un frisson me parcoure l'échine et je lâche :" Il a utilisé la Magie. C'est un Faiseur de Merveilles. Moi je suis une Brûleuse de Vies. Nous jetons des sorts et vous pouvez d'ores et déjà nous remercier : nous allons trouver l'ALPHA, nous le détruirons ! Il va avoir affaire à Jimmy Forest et Margot Koffer ! Je vous le promets à vous tous : le gouffre de la Mort ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir !" J'ai crié vers la fin. Non pas de colère mais de détermination. Je voulais que tout le monde l'entende. Le directeur a des yeux ronds comme des pastèques. Jimmy prends discrètement ma main dans la sienne. Le contact de sa peau me réchauffe de l'intérieur. En fait je pense que c'est une ruse, puisque cinq minutes après, je sens un bourdonnement dans ma main, suivit rapidement de la voix de Jim' dans ma tête :" Nous allons y arriver, je te le promets sur ma vie.
- Je le sais. Depuis toujours. A deux nous ne sommes qu'un et on va lui prouver, à l'ALPHA !" A ce moment Lorie fait irruption dans le bureau et se jette sur mon ami, coupant la connexion entre nous deux. Elle essaye de l'étrangler, affolée, je la tire en arrière, l'envoyant contre un mur. J'explose :" Ça ne va pas la tête ? Il ne t'as rien fait ! " Elle prends le tee-shirt de mon ami par le col en menaçant entre ses dents :" Je vais te tuer, je vais te tuer !
- Je n'avais pas le choix ! réplique-t-il. Moi je ne comprends absolument rien. Elle reprend :
- Je devrais te dénoncer à Mlle Leggins ! Mes deux oreilles se dressent et je comprends tout en un éclair :
- Tu es une Faiseuse de Merveilles ?!
- Elle se réveille que maintenant ? Tu ne comprends donc jamais rien toi ? dit-elle vers moi, méprisante. Elle se tourne vers le garçon: tout le collège connaît l'existence de la Magie et tout ce que tu trouves à me dire c'est :" Je n'avais pas le choix " ???
- Elle se faisait agresser !
- C'est toi que je devrais agresser !
- Lâche-moi, Lorie", grogne-t-il, ferme. Le directeur réagit en premier : il sépare les deux élèves, puis demande :" Je veux que vous m'expliquiez absolument tout : c'est quoi les Faiseurs de Merveilles et les Brûleurs de Vies ? Enfin, c'est quoi cette histoire ??? ". Lorie, Jim' et moi soupirons à l'unisson. Une heure plus tard, nous sortons du bureau du directeur. Nous venons de tout raconter. Tous les détails, les secrets qui n'auraient jamais dû être révélés. Mon moral est en chute libre et ne risque certainement pas de s'arrêter. Lorie pleure à chaudes larmes derrière nous. Jimmy pose ma tête sur son épaule; je ne résiste pas : je pleure. Les larmes coulent sur son torse. Alors quelque chose d'incroyable se produit. Je relève la tête : au-dessus de nous deux, une boule rose vole. Nous nous regardons : Mlle Leggins nous l'a apprit à tous les deux : le rose en Magie signifie l'amour et la chance. Aucun de nous n'ose dire quoi que ce soit. Je souris timidement et nous tendons la main vers la boule. Nous le savons aussi, il arrive que quelques boules se trompent de personne. Il faut donc la toucher, si elle tourne autour de vous puis disparaît, cela veut dire qu'elle s'est rendue compte de son erreur. Si au contraire elle s'approche de vous, elle ne s'est pas trompée. Nos mains la frôle. Elle vient se blottir entre nous deux et chuchote quelque chose. Nous écoutons attentivement son message : Lorsque l'ALPHA se réveillera, les choisis ne seront pas de taille...L'assaut final sera perdu d'avance. A moins que les choisis ne décident de comprendre : on est jamais plus fort seul. La boule disparaît. Je n'ai pas compris un seul mot. Jimmy non plus, à voir son visage. Lorie nous dépasse en lançant :" 80% des boules roses représentent l'amour. Autrement vous êtes encore plus mal qu'avant !" Elle sourit de satisfaction et s'en va en trottinant. Je suis toujours contre mon ami. Je m'éloigne brusquement en sentant mes joues chauffer. Résolue, je dis la voix chevrotante :" Il faut qu...que l'on aille voir Mlle Leg...Leggins !" Nous courons hors du collège jusque chez la prof. Lorsqu'elle ouvre la porte, Lorie est sur le divan. Je lève les yeux au ciel, Jimmy souffle et la jeune fille grogne. Mlle Leggins lui fait signe de sortir et je la remercie en silence. Elle nous désigne deux chaises en osier. Un silence gêné s'installe jusqu'à ce qu'elle commence :" Lorie m'a tout expliqué. Comment as-tu pu ? " Le regard qu'elle pose sur mon ami est déçu et triste. Il hurle en se levant :" Personne ne comprends donc ? La Magie ? Vous étiez prête à la laisser se faire frapper juste pour garder un secret qui aurait finit, de toute façon par être divulgué ? Je n'ai fait qu'écouter mon cœur ! Je tient à sa vie encore plus qu'à la mienne !" Ces mots font cogner mon cœur dans ma poitrine. Il est prêt à se sacrifier pour moi ! Le jeune garçon tombe par terre et se met à sangloter. La prof ne bouge pas, le regard dur. Je viens m'agenouiller à côté de mon ami et passe une main dans ses cheveux. Je porte mes yeux sur la femme, ils sont remplis de haine et de colère. Elle dit pour moi, d'une voix ferme :" N'oublie pas que tu dois contrôler ta colère. " Je réplique :" Je n'oublie pas. Mais je n'oublie pas non plus que vous êtes en train de laisser un de vos précieux élèves et ami pleurer sur le sol. Je n'oublie pas que ça aurait pu être moi à sa place. J'aurais pu lancer un sort sur Enzo pour le sauver et ce serait moi allongée par terre. Je n'oublie même pas que ça aurait pu être n'importe quel Magique à sa place, même vous. Et Jimmy serait debout à vous regarder pleurer à ses pieds, dur, impartial ". Jim' relève la tête et me regarde, surpris que je le défende aussi bien. Elle crache :" Vous n'êtes que deux gamins ! Vous ne prenez pas la Magie au sérieux, à cause de vous, le monde entier sera au courant de son existence et le monde entier sera encore plus en danger !
- Très bien. Nous étions venus pour vous parler d'une boule rose qui est apparue au-dessus de nos têtes et qui nous a donné une prophétie, mais ça ne doit pas vous intéresser, puisque nous ne sommes que deux gamins ! " Sur ces mots, je dépose un baiser sur la joue de mon ami et lui chuchote à l'oreille :" On s'en va !" Il hoche la tête et nous partons, laissant notre prof complètement perdue. Nous marchons en silence jusqu'au parc. Il s'assoit dans l'herbe, en plein milieu d'un petit parterre de coquelicots puis me demande :" Pourquoi m'a-tu défendu aussi bien ?
- Jim', tu n'as pas encore compris ? Nous ne sommes qu'un ! Lorsque tu as mal, j'ai mal. Lorsque tu es en colère, je suis en colère. Et inversement. C'est pour ça que tu as lancé un sort à Enzo. C'était comme si toi aussi, tu recevais un coup de poing. Et quand tu étais aux pieds de Mlle Leggins, sur le sol, j'ai eu aussi mal que toi. Voilà pourquoi je t'ai défendu, en fait c'est comme si je me défendais en même temps !
- Tu sais, tu trouveras toujours quelque chose à faire pour que je t'aimes de plus en plus fort." Je souris, mais ne parle plus. Je repense à la boule rose et à la prophétie. 80% d'amour. Je n'ose pas exposer mon doute à mon ami. En fait il s'en charge lui-même :" Je crois que Lorie a raison. 80% d'amour et 20% de chance... Je pense que cette boule n'est pas arrivée jusqu'à nous par hasard. Et son message me laisse perplexe.
- Pour moi, les choisis, c'est nous. L'ALPHA, c'est l'ALPHA. Elle dit que nous ne sommes pas de taille et qu'on va perdre à moins qu'on ne comprenne. Mais comprendre quoi ?
- Elle a dit : on est jamais plus fort seul. Et justement, on est deux alors que notre ennemi est tout seul. Je ne comprends pas, si on est deux on est plus forts que lui et pourtant on doit perdre ?
- C'est du grand n'importe quoi !
- Oui. Ça ne veut rien dire !
- J'ai l'impression étrange qu'on passe à côté d'un énorme détail...Mais quoi ?" Il hausse les épaules. Cette conversation ne mène à rien. Le silence commence a s'installer mais je le brise. Je dis en baissant les yeux vers mes mains :" Tu sais, je ne sais plus.
- Tu ne sais plus quoi ?
- Si tu n'es qu'un ami ou si tu es plus que ça.
- Tu veux dire meilleur ami ?
- Tu sais très bien ce que je veux dire. Il rougit jusqu'aux oreilles. Je continue :
- Par exemple, j'aime bien le contact de ta peau sur la mienne, j'aime aussi tes yeux chocolatés et tes cheveux bruns au soleil. Et la boule rose ne fait qu'accentuer mon doute. En même temps je pense que je ne peux pas te considérer comme autre chose que mon meilleur ami...
- Margot je...je...je ne sais pas quoi dire." C'est bien la première fois que mon ami perd ses mots. La première fois qu'il prononce cela : je ne sais pas quoi dire. Finalement, il chuchote en baissant les yeux :" C'était ça ta façon de me regarder la dernière fois en vélo ?" Je ne réponds pas. Comme je l'ai dis juste avant : je ne sais plus ce que je ressens. Je demande :" Si on ne s'était jamais rencontrés qu'est-ce qui se serait passé ?
- D'abord, je n'aurais jamais découvert l'amour. Ensuite, l'ALPHA aurait semé la terreur sans que personne ne puisse l'arrêter. Et je serais resté célibataire toute ma vie, alors que là, j'ai au moins une petite chance.
- Une toute petite alors !" Nous éclatons de rire. Cela détend l'atmosphère et nous fait du bien à tous les deux. Nous nous allongeons l'un à côté de l'autre en regardant les nuages. Il prend ma main. Alors il dit quelque chose qui me surprends :" Mlle Koffer, merci d'exister.
- Pardon ?
- Merci d'exister. Merci d'être là, de vivre. Mon cœur a besoin du tien.
- Tu sais que je pourrais dire la même chose. Tu as besoin de moi autant que j'ai besoin de toi.
- Alors dis-le." J'ouvre la bouche, surprise.
- Est-on obligé de le dire pour le penser ?
- Non mais ça fait plus vrai.
- Sur Terre il n'y a qu'un seul garçon qui réussit à autant me surprendre par ses questions !
- Et c'est ?
- Toi, bien sûr !" Il sourit. Nous parlons pour ne rien dire mais ce n'est pas grave.
- Jim', nous avons attendu trop longtemps ! Viens !
- Mais...Mais où ?
- Nulle part, on va appeler Mlle Leggins ! " Je me lève et nous allons vers un arbre. Je sors mon portable et l'appelle. Elle décroche en pleurant et répétant :" Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée, je...
- Suis désolée on a compris. Ne vous inquiétez pas. Nous voulons tout de suite commencer la quête. On a trop fait durer, je coupe.
- Ça tombe bien, il y a cinq minutes on m'a apprit que des évènements surnaturels surviennent pas loin d'ici. Il est réveillé et il vous cherche !
- Qu'est-ce qu'on doit faire ?
- Trouver les pierres de Neptune avant lui, parce que grâce à elles, il pourra plonger le monde dans la destruction et le chaos. " Elle nous donne les régions des différentes pierres ( personne ne sait où elles sont cachées, on connaît juste la région ) puis raccroche. Je dis à mon ami :" Va préparer tes affaires, on part ce soir à minuit !". Il hoche la tête, puis me prends dans ses bras. Je respire une grande bouffée de son odeur, elle me donne de l'espoir. Et il m'en faudra !
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