Il restait plus qu'un doigt accroché au levier.

Le Docteur avait peur, terriblement peur qu'elle tombe dans le Void , dans le vide, l'enfer lui de lui.

Il gardait espoir que la brèche se referme avant qu'elle ne lâche prise, sous la force des particules de Void.

Il la vit avec horreur lâcher le levier, part qu'elle malheur avait-elle dû prendre prise de ce simple levier, au lueur de rester accrocher au aimant surpuissant de Torchwood.

Il ne restait plus qu'une mince parcelle d'espoir en son coeur. Un fin souffle de vie, un légère flamme. De l'amour. L'amour qu'il ressentait pour elle faissait surface pour lui donner le courage d'observer et d'espérer que le pire ne se produise pas pour elle, pour lui, pour eux.

Le temps sembla se figer, il restait la sans rien faire devant le théâtre de la vie.

Il ferma les yeux, la douleur devenait trop intense pour lui et ses coeurs devenus fragiles au cours de ses nombreuses aventures et surtout, pertes.

Il repensa brièvement à sa première compagne de voyage, sa tendre petite-fille Susan. Que devenait-elle aujourd'hui ?
Il repensa a ses nombreuses aventures, au fait qu'il ait laisser Sarah-Jane, aux épreuves douloureuses de la guerre du temps, à ses sacrifices.
Pourquoi ?
Il avait tant sacrifier, alors pourquoi La Création entière s'acharnais sur son sort, de simple diplômé de l'académie ?

Doucement, alors qu'il avait encore les yeux fermés, une petite main se posa sur sa joue, doucement,des lèvres vinrent se joindre au mouvement et il décida d'ouvrir les yeux.

La gigantesque boule qui lui serrait la gorge depuis plusieurs minutes disparue.

Elle était la.

Devant lui, entière, il commença par l'embrasser fougueusement comme s'il voulait combler un manque avant de la serrer dans ses bras et de la porter jusque dans le Tardis.

- Je te lache plus jamais.

Elle rigola avant de se planter au milieu de la salle de contrôle en récupérant un bracelet au sol.

- Il est.. enfin je veux dire... Il était à ma mère...

- Je suis désolé Rose...

- Ce n'est rien. Trancha-t-elle avait de partir s'enfermer dans sa chambre.

Il ne pouvait rien n'y faire désormais. Elle était bloquée ici, loin de sa mère, qu'elle ne pourra plus jamais voir.

Il aurait préféré être frapper, harceler d'insultes en tout genres mais la voir ce refermer comme une coquille vide, lui brisait le coeur.

Il décida d'aller la voir, d'aller la consoler.  Mais quand il rejoint la porte en bois, gravé d'une magnifique rose, comparable à Celle de la Bête. Il se retrouva fort dépourvu. Une porte en bois verrouillé. Le sonique ne pouvait rien pour lui, le TARDIS refusait de le laisser entrer,  comme si il la comprenait depuis l'épisode du Méchant Loup.

Il ne trouva pas d'autre solution, alors il se laissa glisser le long de la porte tout en écoutant les pleurs de la jeune fille en détresse dont il était éperdument amoureux sans pouvoir l'aider, ni la consoler.

Il dévoila sa flamme devant une porte fermée. Avait qu'il ne comprenne qu'elle ne pleurait plus et qu'elle lui répondait de l'autre côté. Sans pour autant lui faire face.

Il cru d'abord que le TARDIS lui jouait un tour, avant de s'apercevoir que en se relevant et en gueulant après lui, Rose en avait profiter pour s'en aller discrètement .

Il était donc retrouver dans la salle de contrôle ou il la trouva, rouge d'embarras après ses déclarations suspendues.

- Je t'aime.

C'étaient ils lancé en même tant avants de s'embrasser et de s'aimer du plus profond du TARDIS au moindre recoin de l'univers et du temps.