Chapitre 7

Je me sentais mal. C‘était comme si un burin me transperçait la tête de part en part. Je me risquais à ouvrir un œil. De ce que je pouvais voir, je n‘étais plus dans le château. Ma vision était trouble mais je pouvait deviner des poutres en bois maintenant un toit en paille et bois. Je sentais aussi la chaleur. La chaleur d‘un feu de cheminée qui brûlait près de moi. J‘ouvris alors un deuxième œil. Ma vue s‘éclaircissait mais je dû cligner plusieurs fois des yeux pour que ma vue soit en fin nette. La maison était bien comme je l‘avait aperçu sauf qu‘a la place du plafond il y avait une tête. Je m‘assis brusquement au fond de mon lit. Pourquoi ce type me regarde-t-il en train de dormir?! Ces yeux gris me dévisageai et son visage vieilli et ridé indiquait qu‘il réflechissait. Je tendis un bras et secouais l‘épaule de Gad pour la réveiller. Soudainement, le vieillard s‘approcha d‘elle et la fixa de la même manière. Tout en la regardant il marmonnait des choses incompréhensibles. Je sentis alors un mouvement dans le lit de Gad et vis qu‘elle était en train de se réveiller. Elle s‘étira et bailla longuement. Elle tourna enfin la tête vers moi :

“Bah SP... ?“

Elle bloqua et regarda l‘homme. Personne ne fit rien pendant un moment. C‘est Gad qui brisa le silence en lançant un jet d‘eau en pleine figure en criant :

“Un pervers !!“

L‘autre tomba à terre sans rien dire et ne bougeais pas. Nous nous approchâmes tous les deux avec prudence du bord de nos lits et voyant que le vieillard ne bougeait pas, je descendis de mon lit et m‘approcha doucement. Je m‘agenouillais à côté de lui et posa une main sur son épaule. Mon bras se crispa lorsque je sentis qu‘il avait maintenant attraper ma main. Comment peut-il être aussi rapide?

“SP, qu‘est-ce que tu attends ?! Aide-le !“

Mais une force prodigieuse et invisible m‘en empêchait. Gad s‘approcha de nous, l‘homme me tenant toujours la main. Il dû sentir sa présence car il se leva brusquement en marmonnant encore des mots incompréhensibles. Il s‘arrêta près d‘une vieille cheminée dans laquelle les flammes qui réchauffaient la pièce, léchaient le dessous d‘un chaudron noir. Une fine couche de poussière le recouvrait. Jamais je ne ferais cuire quoique ce soit là-dedans !

Il prit une grande cuillère en bois, la plongea dans le chaudron et touilla en marmonnant encore une fois. Gad le regardait, stupéfaite.

“Qu“est-ce qu‘il t‘arrive ?

- Vous.. vous êtes...

- Qu‘est-ce qu‘il se passe ? Qui est-il ?“

Elle le regardait toujours avec de grands yeux. Lui, continuait son charabia. Je ne savez plus quoi penser. Pourquoi sommes-nous ici ?! Et surtout qui est cet homme étrange et que nous veut-il ?

Je me préparais à dire mais Gad tendit la main vers moi pour me dire de me taire. Je la vis prendre une grosse inspiration et elle demanda :

“Vous êtes Ethan !

- Ce temps est révolu... répondit-il.

- M... mais vous êtes...

- Je t‘interdis de le dire !“

Il avait hurlé ses mots et affichait une expression de colère immense. Gad n‘avait fait que prononcer son nom, et s‘était préparé à dire autre chose d‘important. L‘homme se retourna soudainement, prit deux bols sur une étagère au-dessus de la cheminée et y versa deux louches du contenu du chaudron. Il se retourna vers nous en tendant les bols et dit d‘un ton sec :

“Buvez ça vous aidera à vous sentir mieux. Dès que vous aurez finit, vous partirez.“

Je pris le bol entre mes mains. Un liquide verdâtre peu ragoutant : son apparence le rendait liquide mais s‘était tout le contraire ! C‘était visqueux et des bulles de gaz remontaient à la surface et éclataient à la surface en dispersant un peu du breuvage sur mes mains et vêtements. Gad et moi nous regardâmes et acquièssâmes d‘un signe de tête avant de porter les bols à nos bouches. Le liquide coula doucement dans ma bouche, me brûla la gorge et laissa un arrière goût désagréable au passage. Une fois que nous eûmes finis nos bols, Ethan nous les pris des mains et nous attrapa par un bras pour nous jeter dehors.

“Attendez ! cria Gad. Je veux juste être sûre que c‘est vous !

- Je ne suis plus cette personne là. J‘ai fuis. Je ne mérite plus de l‘être.

- De quoi vous parlez à la fin ?“

L‘homme, qui avait baissé la tête, la releva et regarda Gad avec des yeux inquiets. Celle-ci le fixa pendant un instant avant de se tourner vers moi et de dire :

“Cet homme n‘est autre que l‘ancien Prodige de l‘Air.“

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