La cérémonie terminée, les deux maris prirent la parole :

- Comme vous le savez peut-être, commença Gellert d'un ton ironique, ce mariage est illégal, donc, lors de la fête, je vais...

- Excusez moi, pourquoi est-il illégal ? demanda Newt.

Le mage noir, s'arrêta, déconcerté par l'innocence de la question.

- Eh bien euh, parce que, je suis un fugitif, considéré comme l'ennemi public numéro 1 dans 67 pays et que deux hommes ne peuvent pas s'aimer librement.

- Mais pourquoi ils ne pourraient pas s'aimer ? S'ils s'aiment c'est bien au contraire, vu que c'est de l'amour !

- Parce que, répondit Dumbledore d'une voix tranquille, les personnes pensent que seuls un homme et une femme peuvent s'aimer car c'est comme cela qu'ils auront des enfants.

- Comment on fait les enfants ? Comme les animaux ?

Thésée se racla la gorge.

- On ne devrait pas y aller ?

Grindelwald, qui était le regard dans la vague depuis l'intervention de Norbert, reprit ses esprits et recommença :

- Oui, donc je vais prendre du Polynectar pour être une femme, comme ça je ne me ferais pas arrêter et Al ne se fera pas arrêter.

Le reste de la bande hocha la tête.

- Nous allons au chateau de Neuschwanstein, partie sorcière, personne à part vous et mon frère ne sont au courant de mon identité, parlez de moi au féminin, je suis Morgan Stark, mes parents étaient américains mais j'ai été à Durmstrang et pas Ivellmorny, ce qui explique mon accent. Je suis professeure de sortilège et j'ai rencontré Al à un séminaire de professeurs. Nous avons gardée notre correspondance secrète à cause de la grande guerre et comme elle est finie et bien nous nous sommes mariés !

Il avait dit ça avec une voix de fausset, avec une ironie non dissimulée, et tout le monde compris l'allusion : Hitler prennait le pouvoir en Allemagne et il avait eu une vision sur une autre guerre bien plus meurtrière qui allait bientôt déferler sur l'Europe, mais personne n'était aussi dupe que Morgan Stark.

- Eh bien, allons-y ! s'exclama Albus.

Ils s'attrapèrent tous par la main et transplanèrent.

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Le château de Neuschwanstein était magnifique, grand, avec des tours blanches qui montaient vers le ciel. Et partout, des montagnes immenses et magnifiques, des champs pleins de verdure, un paradis perdu dans une Allemagne en crise.

Tina, Queenie, Jacob, Aurelius et Nagini regardaient autour d'eux avec admiration. Jamais ils n'avaient vu de montagnes et jamais ils n'étaient allés en Allemagne.

A côté, Gellert déboucha la bouteille de Polynectar avec les dents et la bu d'un coup. Il se tortilla quelques instants pour laisser la place à une belle femme brune, grande, avec un sourire malicieux et les joues rouges.

- Bon, eh bien c'est l'heure de me changer, dit Gellert avec une voix douce qui ne collait absolument pas avec son ton habituel.

- Laisse moi m'en occuper.

Albus se rapprocha de son mari et tapota son épaule avec sa baguette magique. Le costume blanc se transforma en une robe blanche et simple, raide, avec de la dentelle au niveau des manches et du dos. Le professeur fit un autre geste et une fleur blanche apparut dans ses mains.

Son mari la lui plaça délicatement dans les cheveux et souffla à son oreille :

- Tu es magnifique.

Gellert rougit d'un coup.

- Stupide corps, pourquoi est ce que ça me fait ça ?

L'anglais rit doucement et répliqua :

- Ne t'inquiète pas, je te préfère en homme, surtout pour ce soir...

- Arrête un peu sweetheart, ce corps ne va pas supporter mon excitement.

Les portes du château s'ouvrirent, coupant cout à leur échange. Les invités entrèrent et le couple les suivirent.

La réception se passait dans une ancienne salle de bal, décorée sobrement, des fleurs lévitaient et l'on voyait, comme à Poudlard, le ciel étoilé au plafond. Un homme brun qui boitait légèrement s'approcha et tandis la main à la mariée.

- Vous êtes très belle madame mon frère, m'accorderiez vous la première danse ?

- Ludwig pas si fort ! dit Gellert à voix basse.

L'autrichien partit dans un rire joyeux et prit le bras de son frère.

- Je vous l'emprunte si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

Albus secoua la tête, charmé par la joie de son beau frère. Il vit son propre frère dans un coin et se dirigea vers lui. Abelforth était en train de vider une bouteille à lui seul. Quand il vit l'auburn approcher il lui donna une grande claque dans le dos.

- C'est un beau mariage ça, eh ! Elle est bien jolie ta femme, je l'avais jamais vue... mais je suis content que tu ai enfin oublié ce petit saligaud d'autrichien. Alalalalala...

Abelforth soupira et se remura dans son silence. Il reprit la bouteille et se remit à boire. Albus eu un petit rire gêné et partit voir les autres invités. Il parlait avec Minerva MacGonagall quand il sentit qu'on le tirait par la manche. Il se retourna et vit Norbert.

- Que se passe-t-il ?

- Professeur, je vous vois, là, heureux avec Ge..Morgan et je pensais que... j'aimerais bien être aussi heureux. Mais je ne sais pas si... ni comment...

- Norbert, dit le professeur en lui tenant les épaules, vous allez voir Tina, vous lui demandez si elle veut vous épouser, et si elle dit oui c'est que c'est bon. Si elle dit non -ce qui m'étonnerais- alors vous saurez que vous devez continuer à lui parler, jusqu'à ce qu'elle dise oui.

- Je... d'accord.

- Oh et Norbert ?

- Oui ?

- N'oubliez pas la bague !

Aux cris enthousiastes de Queenie, Albus déduisit qu'elle avait dit oui. Il se rapprocha pour les féliciter et vit que Jacob, inspiré par son ami avait lui aussi fait sa demande. Les deux soeurs pleuraient dans les bras de l'une et de l'autre, comblées de bonheur.

Une autre personne lui tira la manche. Cette fois, c'était Aurelius.

- Monsieur Dumbledore, comme tout le monde se marie, vous croyez que c'est une bonne idée que je demande aussi à Nagini ? Je...Même si elle est de moins en moins humaine, je...je l'aime. Et puis, continua t-il à voix basse, à part vous, c'est la seule personne qu'il me reste.

-  Aurelius, vas y, et par pitié, appelle moi Albus.

- D'accord merci monsieur !

Le professeur soupira et reprit un petit four. Il contempla les gens qu'il aimait être heureux et songea que c'était vraiment une belle soirée.

Ainsi se termine le chapitre (et non pas l'histoire) le plus long que j'ai écrit :) j'espère que vous avez aimé et à bientôt pour la suite !