Chapitre 15
Jacob me regarda droit dans les yeux, soupira puis commença son récit "Après que tu m'as poussé afin que le poignard ne me touche, j'ai couru vers toi afin d'amortir ta chute. J'ai bien évidemment tué le connard qui t'as fait ça. J'ai essayé de faire pression sur ta blessure afin d'arrêter l'hémorragie... Mais ça ne marchait pas... Tu m'as fait arrêter en mettant ta main sur la mienne puis tu m'as dit de vivre pour... nous deux. Me redis plus un truc comme ça Isaac." Jacob s'interrompu afin de libérer la pression en pleurant toutes les larmes de son corps, plus il pleurait, plus mon cœur me faisait mal. Si j'étais à sa place j'aurais fait tout ce qui est en mon pouvoir afin de le maintenir en vie quitte à ce qu'il me déteste. Je mis ma main sur sa joue et posai mon front contre le sien, chuchotant des mots doux à son attention, il prit une grande inspiration puis repris son récit. " Ton cœur a commencé à ralentir, je ne pouvais pas te laisser partir, je sais que c'est égoïste de ma part mais je ne pouvais pas m'imaginer faire ma vie sans toi cela m'est impossible. Je cherchais une solution quand je me suis souvenue que mon père m'avait parler d'un pouvoir que chaque loup avait, ' la malédiction', attend avant de me couper, la malédiction c'est le fait de mordre un humain pour que son sang coule puis avant que la première goutte de sang tombe il faut se blesser afin de mélanger les deux sangs, partageant ainsi la 'malédiction', mais il y a des chances que le sang soit rejeté tuant toutes les cellules... Au bout de quelques minutes j'avais peur que ça n'ait pas marcher, j'ai commencé à pleurer et tu t'es réveillé à ce moment-là. Excuse-moi, c'est ma faute.
-Mais non mon amour ce n'est pas ta faute mais celle de ces enfoirés qui... était... derrière toi ? Pourquoi ils étaient derrière toi d'ailleurs ?
-C'était des vampires, des chasseurs de loups, ils nous ont trouver à la maison, j'ai pu mettre les petits en sécurité mais ils m'ont vu et ont commencé à me traquer comme un anima. Ma mère m'a dit de me mettre en sécurité, j'ai directement pensé à toi.
-Heureux de voir que tu te sentes en sécurité avec moi. Dis-je avec un air sincère.
-Isaac. MA MERE ! Elle est encore là-bas !!! Se rappela-t-il.
-Qu'est-ce qu'on fait encore là, allons-y !!!! Le pressai-je. » C'est avec un étonnement que je pus sortir de la maison sans ressentir la moindre de douleur, en regardant Jacob il me regarda avec un regard qui signifiait 'le pouvoir des loups que veux tu que je fasse ?!', Jacob se transforma puis me fit signe de monter sur son dos. « Merci mais non merci, ça me ferait bizarre de monter un loup a cru.
-On est à plus de 60 km de chez moi, tu ne vas pas faire le chemin à pied. » A cette constatation je soupirai puis me résigner je montais sur son dos, qui après cet assuré que j'étais bien accrocher sauta sur la palissade qui séparait mon jardin à la forêt. En quelque minutes nous avions déjà dépassé les 50 km qui nous séparaient de chez lui, on, ne put aller plus loin car Jacob s'effondra se retransformant en humain, je l'enjambai et me mis près de sa tête, inquiet je l'inspectais en passant ma main près de sa taille je sentis une chose visqueuse en levant ma main, je tremblai d'effroi. Sur mes doigts, du sang et pas n'importe quel sang, le sang de Jacob, quand cette information arriva à mon cerveau ma main se mit à trembler « Isaac calme toi, il faut juste que tu me retire la balle. Surtout ne la retire pas à main nue ! Elle est faite avec de l'aconite et de la glycine c'est extrêmement dangereux ! » J'hocha la tête pour lui montrer que j'étais d'accord, puis regardant autour de moi, je cherchais quelque chose qui me permettrait d'enlever la balle sans d'infection à Jacob, ne trouvant rien je décidais de prendre le haillon qu'était mon t-shirt, je le déchirais et utilisai le morceau afin de prendre la balle, mais dés que je la retirai de son corps, je ressentis comme un coup de jus, comme si on m'électrocutait avec une charge de 35 000 Volt même si je n'ai jamais ressenti cette puissance. Quand je fus sûr qu'elle était hors du corps de Jacob je la jetai à quelques centimètres de nous, pendant que j'avais la tête tourner vers la balle qui commençait à émettre de la fumée pendant que Jacob essayait de se mettre debout, je le rejoignis et l'aida à se maintenir debout, je jetai un coup d'œil vers la balle « Evite de trop t'approcher les deux plantes associées sont toxiques que se soit pour le corps humains que pour les loups. » M'avertit Jacob. J'hocha de la tête et nous éloignait de cette balle, je passais ces bras autour de mon cou et le mis sur mon dos. « J-j-Jacob. Q-qu-que fais-tu ?
-Je te porte sur mon dos, pour qu'on puisse arriver chez toi parce que niveau retard je pense que même Paul ne fait pas mieux. Ensuite hors de question que je te laisse-là, on ne sait pas si ces mecs à l'allures suspectes, ils pourraient revenir et réessayer de te tuer. Troisièmement, toi et moi, c'est à la vie à la mort tant qu'on n'est pas mariés, qu'on n'a pas au minimum 50 enfants, tu n'as pas intérêt à mourir ! Lui hurlais-je. » Puis sans savoir pourquoi je me suis retrouvé à quatre pattes entrain de courir, réduisant en un clin d'œil les quelques mètres qui me séparait de ma future belle-mère. Quand on arriva ce ne fut pas le sourire bienveillant de Sally avec sa chevelure orangeait qui nous accueillis mais la couleur rouge flamboyant des flammes qui consumait la maison. Jacob descendit de mon dos et s'avança vers sa maison mais avant qu'il ne fasse pas, son père le rattrapa, l'empêchant d'y aller, il se débattu quand son père lui annonça d'une voix qui semblait porter tout le poids du monde. « Je suis désolée Jacob... Je ne suis... Pas... Arrivé à temps, la maison brûlait déjà... Les portes étaient bloquées... Avant que la poutre ne tombe... Elle m'a dit 'Ce n'est pas votre faute' et elle a aussi dit 'Les réparations pour mes chères fenêtres vont vous coûter cher', je ne sais pas ce qu'elle voulait dire par rapport à ça mais sache qu'elle m'a surtout menacé de prendre soin de vous sinon elle allait me hanter pour la fin de ma vie. Il essaya de lâcher un rire qui sonna plus comme un sanglot, il ravala ces larmes avant de continuer. Elle m'as dit de vous dire qu'elle vous aimait chacun équitablement tous autant que vous êtes et elle est désolée de ne pas t'avoir cru. » Au milieu de son récit Jacob tomba par terre et se mit à sangloter et quand il finit, il se mit à pleurer à chaudes larmes. A ce moment là une voix sortit de nulle part et ayant l'impression de sortir de l'ère préhistorique me dit d'aller le réconforter je me transforma en être humain car oui j'étais encore sous forme de loup, ne sachant pas comment je m'étais transformé ni comment je pouvais me changer en humain, je ne perdis pas plus d'une seconde et rejoignis l'homme que j'aimais le prenant dans mes bras, il se retourna et me pris lui aussi dans ces bras nichant sa tête dans le creux de mon cou. Winter lui posa sa main sur sa tête et la lui tapota doucement essayant de le réconforter du mieux qu'il pût.
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