Episode 47 : Chasse aux Horcruxes. - 3ème partie
Episode 47 : Chasse aux Horcruxes. – 3ème partie
Seto marchait dans une allée et observait les objets autour de lui. Comment pouvaient-ils trouvé un diadème dans tout ce bazar. Il prit un étrange objet dont il ne savait même à quoi cela pouvait servir. Le jeune homme le jeta dans le tas suivant. Dumbledore marchait derrière en lançant des sorts pour essayer de faire venir l'objet jusqu'à lui. En vain.
- Comment on fait pour retrouver une couronne dans cette pagaille?
- C'est une bonne question!
- Si au lieu de faire venir à vous l'objet, vous repoussiez tous les autres, ça marcherait peut-être mieux? proposa Seto.
Dumbledore fit un sourire, c'était une étrange façon de faire, mais cela pouvait en effet donner des résultats intéressants. Il jeta donc un sort pour repousser tous les livres. Ces derniers s'élevèrent vers le plafond et il les déplaça d'un autre côté de la pièce. Il fit la même chose avec les meubles et ainsi de suite afin de dégager le passage.
- Vous avez tout rangé, professeur! fit Aimy.
- Quand on a vu les objets bouger, c'était sûrement vous, ajouta Yami.
- Vous l'avez trouvé? demanda Miya.
La grande sœur d'Aimy arriva vers eux, elle fusilla encore le pharaon du regard en voyant sa main collée à celle de sa petite sœur. Elle n'arrivera sans doute jamais à les séparer. Et pourtant elle essayait. Combien de temps avant qu'ils échangent un baiser? Combien de temps avant qu'il ne la plonge dans les ténèbres?
Seto s'avança dans le tas qui restait, sans doute encore trop. Après quelques minutes de recherches. Pendant qu'Aimy parlait avec son petit ami. Kaiba les entendait rire, il soupirait pour essayer de garder son calme. Franchement comme Yugi faisait pour supporter ce bavardage incessant. Mais il y avait eu un moment... sur ce banc, où il avait failli se sentir bien, bercé par la voix d'Aimy. Seto se redressa, il en avait marre de chercher, ils pourraient sans doute y passer toute une vie, qu'ils ne trouveraient rien.
- Ça m'agace!
Il reprit le chemin de la sortie, il marcha et s'arrêta soudainement devant une tête étrange qui portait une couronne. Il la prit et la tenait au-dessus de lui.
- C'est çaque vous cherchez ? demanda-t-il en se tournant vers Dumbledore.
Aimy s'avança vers lui, observa l'objet et hocha plusieurs fois la tête avec le sourire. Ils avaient enfin mis la main sur ce diadème. Dumbledore le fit voler devant lui. La jeune fille avait donc raison.
- Voilà le premier, fit Dumbledore en posant le diadème sur la table.
- Finalement, cela va peut-être plus rapide qu'on ne le pense de détruire ses Horcruxes, fit Remus.
Le directeur de l'école observait le diadème de Serdaigle. Il pouvait sentir la magie noire dans l'objet. Il y avait bien l'âme de Voldemort à l'intérieur.
- Il a dû s'ennuyer tout seul dans cette immense pièce! murmura Aimy.
Yami passa un bras autour de ses épaules et la serra contre lui. Dumbledore fit un petit sourire.
- On va chercher le médaillon? demanda Aimy avec le sourire.
- Ou la coupe? fit Miya.
- On peut se séparer? proposa Bakura.
- La coupe sera difficile à avoir, fit Arthur, elle se trouve à Gringotts, c'est une banque, avec des coffres et une puissante magie.
- Je prends! Fit Bakura.
- On va faire deux groupes. Kingsley vous irez avec Bakura et Miya à Gringotts.
- Et nous irons dans cette grotte.
Dumbledore observa Harry et Aimy.
- Aux Nouilles?
- Cornouailles! rectifia Dumbledore avec le sourire.
- C'est ce que j'ai dit.
Le pharaon sourit et déposa un baiser sur le crâne de la jeune fille. Elle était vraiment trop mignonne. Adorable, comment pourrait-il se passer d'elle? Malheureusement, il ne peut pas la tenir trop près de lui, il ne peut l'embrasser sans prendre le risque de lui faire du mal. Bakura avait raison, il pourrait la rendre folle. Aimy leva son regard vers lui et fit un sourire.
- Je t'aime, toi aussi je t'aime Yugi, murmura-t-elle à son oreille.
Le pharaon sourit. Yugi reprit sa place et serra la jeune fille dans ses bras.
- Moi aussi!
- Je préfère aller avec ma sœur! fit Miya en fusillant Yugi du regard.
- Bien, faisons comme ça!
Le groupe se tenaient devant le portail de Poudlard. Yami, Miya, Aimy, Remus, Harry, Ron, Hermione et Dumbledore partiraient donc vers les Cornouailles et de l'autre côté, Bakura, Seto, et Kingsley iront à Gringotts.
- Gringotts est une banque sécurisée, quasi impossible à voler.
- A mon avis, vous n'avez jamais vu le Roi des Voleurs, à l'œuvre! fit Bakura avec un sourire en coin.
Les deux groupes se séparèrent. Yami, Miya et Aimy transplanèrent avec Remus et Dumbledore prés de la grotte.
- Ça va? Je sais que ce mode de transport n'est pas drôle, fit Miya à sa sœur.
- Oui oui, ça va, j'ai déjà voyagé avec Tom J. Il m'a dit qu'on se faisait à ce genre de voyage, n'est-ce-pas? dit-elle en se tournant vers Dumbledore.
Il lui fit un sourire et ils se mirent en marche pour rejoindre la grotte. Yami tenait la main d'Aimy. La jeune fille expliquait que Tom J venait souvent en vacances dans les coins avec l'orphelinat.
- C'est ici qu'il s'est rendu compte qu'il... était différent des autres enfants, termina Aimy.
Dumbledore était toujours surpris qu'elle en sache autant sur Voldemort, enfin sur Tom J. Ils avaient dû partager de nombreuses discussions. La jeune fille s'intéressait aux autres avec affection, avec amour. Et elle en tirait des conclusions parfois étranges. Savoir que sa petite sœur avait sauvé son âme en lui montrant le pouvoir de l'amour, avait une forme de réconfort malgré tout. Cela ne le réconfortai pas entièrement, il savait qu'il avait échoué à la protéger, mais cela donner... un certain sens à sa mort. C'est vrai, si elle n'avait pas été là pour illuminer sa vie, il serait peut-être devenu aussi ... mauvais que Voldemort.
- Tu as parlé de ce Marik à Harry, commença Dumbledore.
- Oui Marik est trop cool.
- Ouais, si on veut. Il a quand même créé un double maléfique, il voulait échapper à un destin imposé par le ... pharaon, expliqua Miya.
- Yami n'avait rien imposé du tout, gronda Aimy.
- Moi je trouve que Yami crée beaucoup d'esprits maléfique, Merewt, Marik. Tu as déjà croisé Tom J par hasard?
Aimy s'arrêta de marcher et se retourna vers sa sœur à lui faire les gros yeux. Elle avait les mains sur les hanches, légèrement penchée en avant et gonflait les joues et fronçait les sourcils. Remus pouffa de rire, cela lui donnait plus envie de rire que d'avoir peur.
Mais euh...
Miya soupira et posa sa main sur la tête de la jeune fille. Un sourire s'étala sur son visage. Elle revint vers Yami pour lui faire un baiser sur la joue.
Ne t'inquiète pas, je veille sur toi! murmura-t-elle.
Harry et ses amis regardaient de tous les côtés, pour se repérer et découvrir où était le Horcruxe de Voldemort.
- Nous voilà devant un mur! Comment fait-on pour entrer? demanda Remus.
- Il faut... ce n'est pas très ... cool. Mais il faut payer l'entrée avec du sang.
Dumbledore s'avança et se coupa la main pour déposer son sang sur la paroi rocheuse. Soudain, elle se mit à trembler pour libérer le passage. Ils se mirent en route dans un espace sombre. Le professeur lança une boule de lumière qui éclaira une grande caverne. Il y avait un lac et une île au milieu.
- Il faut faire attention, il y a des Fériés dans le lac.
- Qu'est-ce que c'est? Demanda Yami
- C'est des ... zombies.
- Des inféris, corrigea Remus.
- Oui, c'est ce que j'ai dit.
Remus fit un sourire en coin. La jeune fille n'avait pas l'habitude des mots «sorciers», il pouvait le comprendre. Il avait trouvé ça un peu agaçant de l'entendre écorcher les mots et surtout de répondre que c'était bien ce qu'elle avait dit, alors que ce n'était pas du tout le cas. Et puis, on finit par s'y faire, et on finit par trouver ça ... marrant.
Le groupe s'avança vers le bord du lac. Ils regardèrent les profondeurs, il y avait du mouvement dans l'eau. Dumbledore utilisa sa magie pour faire apparaître une petite barque.
- Ça ne va pas être facile de voyager tous ensemble dans cette petite barque.
Aimy s'avança vers la jeune fille et fit un sourire, elle posa sa main sur sa montre.
- C'est le moment de leur montrer ta magie, Miya.
Miya leva les yeux au ciel, rien de tout cela n'était vraiment magique. Mais elle hocha la tête avec le sourire. Elle sortit ses cartes de son étui et chercha la carte qu'il fallait.
- Qu'est-ce qu'elle fait? Demanda Ron.
- Elle se concentre! Répondit Aimy avec le sourire.
Miya soupira et posa sa carte sur le mini-disque de duel et se concentra pour faire apparaître le monstre. La carte sur son poignet se mit à briller et elle sentit une partie de sa force quitter son corps, comme pour aller dans le monstre et lui prendre forme devant eux. Elle venait de faire apparaître l'île-tortue. Elle fit un sourire en coin et tendit la main vers sa sœur. Aimy y courut aussitôt. La tortue baissa la tête et la jeune fille la caressa. C'était vraiment étrange. Puis elle monta sur le dos de la tortue.
- Venez! Cria-t-elle.
- On y va! Je suis pas sûre de le maintenir réel très longtemps, ajouta Miya
Ils traversèrent le lac sur le dos de la tortue et arrivèrent quelques minutes plus tard. Yami s'avança vers Miya, il posa sa main sur son épaule. Elle se retira vivement.
- Je vais bien.
- Je nous ferais traverser dans l'autre sens, dit Yami.
- Ça ira, grommela-t-elle. Trouvons ce machin.
La jeune fille ôta la carte de mini-disque de duel et la tortue disparut. Miya se sentait mieux, elle glissa la carte dans son jeu. Puis chercha sa sœur du regard. Elle était au milieu de l'île penchait au dessus de ce qui semblait être un petit bassin.
- Je le vois!
- Prend-le!
- Je peux pas, il faut boire la potion. Tom J a dit... qu'elle rendait les gens tristes.
Dumbledore lui sourit et proposa de s'en charger. Aimy recula et laissa les autres faire. Quelques minutes plus tard, ils avaient récupéré le médaillon. (bon c'est une petite entorse à l'histoire. C'est le vrai médaillon qui se trouve là). La jeune fille soupira et courut vers sa sœur.
- Ah! cria Aimy.
Un inferi avait saisi sa cheville et la tira dans la masse sombre du lac. Un plouf retentit.
- Aimy! cria Miya.
- C'est trop tard! fit Remus en retenant la jeune fille par la taille.
- Ne dites pas n'importe quoi, il faut plonger.
- Les inféris l'auront déjà noyé.
Miya se débattait dans les bras de Remus et Dumbledore avait réussi à jeter un sort à Yami pour l'arrêter dans son élan. Mais le Pharaon continuait d'avancer au ralenti pour plonger.
Pendant ce temps-là, Seto, Bakura et Kingsley se trouvaient devant la banque des sorciers.
- Je ne comprends toujours pas comment ça ... tient! gronda Seto.
- Magie, Magie, Magie! chantonnant Bakura.
- La ferme!
- Tu ne dis pas la même chose à Aimy.
- Aimy....
- Tu es amoureux?
- La ferme!
- Excusez-moi, ce n'est pas vraiment le moment, les coupa Kingsley. Comment on fait pour récupérer la coupe?
- La voler? proposa Bakura
- L'acheter? fit Seto en même temps.
- Tu veux acheter un objet magique, toi?
- Où est le coffre où se trouve la coupe.?
- Le coffre de Bellatrix Lestrange se trouve dans la zone la plus sécurisée, gardée parait-il par un dragon.
- Les dragons ça te connaît, non? dit Bakura.
- Mmmh!
Seto s'avança vers la banque. Il poussa la porte et l'ouvrit en grand. Tous les nains se tournèrent vers lui d'une seule tête. Le jeune homme s'approcha de l'accueil, suivit par Bakura et Kingsley.
- J'aimerais ouvrir un compte dans votre banque. Je vais déposer un important ... butin. Je voudrais un des coffres les plus sécurisés, par le ... dragon, dit Kaiba d'un ton dur et sec.
Le nain observa les trois hommes pendant quelques instants. Puis il fit un hochement de la tête en demandant des informations. L'auror écouta la conversation en regardant autour de lui pour repérer les portes, les gobelins présents.
- De combien parlons-nous exactement? demanda le gobelin.
Kingsley entendu Kaiba annonçait une somme astronomique qui lui faudrait sans doute des centaines années de travail pour les réunir et encore sans se nourrir et se vêtir.
- Sérieux Kaiba!
- La ferme, gronda Kaiba en se tournant vers Bakura. Je voudrais voir les coffres.
- Bien sûr. Quand comptez-vous placer votre argent?
Le gobelin les accompagna jusqu'à un étrange engin. Bakura et Kaiba échangèrent un regard avant de prendre place dans l'appareil qui ressemblait à un petit chariot dans les mines. Et les voilà parti pour un grand huit jusqu'aux coffres.
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