Par une belle soirée du début du printemps, un garçon se promenait et se laissait porter au gré du vent.
Il marchait des heures et des heures durant, jusqu'à se retrouver devant une somptueuse demeure à quelques mètres d'une rivière que les riverains appelaient l'Aire.

Il n'y avait plus de lumière, juste
une simple lueur provenant de cette demeure. Pour y voir plus clair, le garçon grimpa tout en haut d'un arbre et tout là haut, il aperçu une créature splendide. Il ne savait pas pourquoi mais cette beauté divine l'attirait et le rendait heureux. Pour lui, quand il la voyait, le temps n'avait plu d'importance et il se croyait dans un rêve. Il ne voyait qu'elle.

Depuis cette rencontre, il vient l'observer tout les soirs et reste planté sur son arbre en la regardant.

Tout les soirs, à la tombée du jour, la belle apparut, vêtue de légers vêtements et ayant l'air joyeuse. Son visage était radieux, sans aucunes onces de tristesse. C'était la femme idéale.

Moi, par contre, vivant dans la rue, dans un amoncellement de boîtes de carton, je ne faisait pas le poids. Je n'avais même pas de quoi manger à ma faim, comment pourrais-je faire d'une aussi belle femme, une femme comblée?

Alors, par ce sentiment attristant, je pris la route de ma maison de fortune située dans un quartier nommé Saussure. Sur le chemin, je vis du chèvre-feuille et de muguet. Ceci lui redonna de l'énergie et il se mit en tête que cette magnifique personne serait bientôt sa femme.