♦ Chapitre 7 ♦ Mystère...
"-Alors comme ça tu t'appelles Kim-beurre-lait?" Demandais-je ironiquement à celui ci, tout en rigolant.
- Oui. Tu n'es pas la première à me faire ce genre de blague, on va dire que tout le monde me la faite au moins une fois, sauf peut-être ma sœur. Me répondit-il tout en gardant sa bonne humeur.
- Vous avez une sœur? Lui demandais-je à nouveau.
- Oui, sinon je ne vous aurais pas invité à venir changer de tenue chez moi car à vrai dire, je ne vous imagines pas très bien habillée vous présenter comme vous l'êtes. Me fit-il alors remarquer.
Mais dîtes moi, continua t-il. Si vous n'avez plus de parents, vous allez vivre toute seule, ça ne vous dérangerait pas?
- Mais non! Bien au contraire, je ne passerais plus mon temps à m'ennuyer dans des cours de maintiens ou dans tous ces autres cours totalement inutile! Je passerais mes journées à cheval et j'aurais quatre heures d'équitation et d'escrime par jour.
Voilà ce que j'appelle la liberté de vivre!! Dis-je avec fierté.
- C'est bien la première fois que j'entends une personne noble résonner de la sorte et vous me semblez d'ailleurs, assez rêveuse. Me dit-il en se retenant de pouffer de rire.
- Noble, vous voulez rire? On m'a déjà dit plus d'une fois que je n'étais pas digne de ma famille et que je méritais d'aller dans un établissement de rééducation! D'ailleurs, j'ai toujours fais honte à ma famille et tant mieux!
La plupart des amis de mes parents me méprisent car je n'ai sois disant, "aucune bonne manière": ça m'arrange car moi aussi je les méprises, ils se cachent derrière... Mais je n'eus pas le temps de terminer ma phrase car il me coupa:
"- Dites, je... Commença t-il.
- Attendez! Je n'ai pas terminée. Je disais qu'ils se cachent tous derrière leurs épouvantails, heu... Pardon, leurs éventails et passent leurs temps à des banquets ridicule!!
- Bon et maintenant... Mais il fut coupé à nouveau.
- Oui, vous pouvez parler maintenant. Lui dis-je en souriant.
- Pour être franc, ça fait cinq minutes que nous sommes arrivés. Me dit-il d'un ton moqueur et malgré tout assez impatient.
- Ah.... Ah oui, tien... Je... J'ai toujours été un peu bavarde...
-Je vois ça! Puis il descendit de son cheval et me tendit la main.
Un petit coup de... Comme la fois précédente où il m'avait posé la même question, il fut coupé.
- Non, merci. Je sais très bien descendre d'un cheval et je... Tout en parlant, j'avais glissé mon pied dans l'étrier, d'ailleurs avec un petit peu trop d'élan car mon pied tapa lourdement le ventre du cheval qui partit au grand galop en hennissant.
Moi dans tout ça, je tombai la tête la première sur le sol poussiéreux.
Kimberley me regardait tout d'abord assez surpris, à en voir son visage puis, il se tourna vers moi qui venais tout juste de me relever et m'imita en riant:
"- Non, merci. Je sais très bien descendre d'un..." Mais je ne le laissa pas terminer sa phrase.
- C'est bon, c'est bon! On à tous le droit d'être un peu maladroit, non?
Et il se remit à rire de plus belle.
"- Tu ne devrais pas aller chercher ton cheval? Lui demandais-je intriguée.
- Ne t'inquiète pas je... Oups, excusez moi, ne vous...
- Ce n'est pas grave, on peut se tutoyer après tout.
Il n'eut pas le temps de me répondre, un jardinier, enfin je crois, accourra en criant:
"- Monsieur! Monsieur! C'est terrible, j'étais en train de tailler les rosiers quand j'ai aperçus votre cheval mâchant à pleine dents mes beaux tapis de fleurs!
- Enfin, calmez vous mon ami, répondit-il serein. Si Tempête a comme vous dîtes, "mâche à pleine dents" vos fleurs, c'est qu'il les a trouvé belle. Par contre, si vous y tenez tant, je vais aller le chercher. Quant à vous, demandez à Marie de donner une tenue propre à cette jeune demoiselle."
Puis il partit, me laissant seul avec le jardinier.
"- Si vous voulez bien me suivre, Mademoiselle...
- Nadia, Nadia De Laurney. Lui dis-je avec un grand sourire.
Je le suivis donc à l'intérieur du magnifique et spacieux château de Kim. Nous montions donc le grand escalier et parcourions des couloirs sans fin au papier peint colorés de rouge et de dorés.
Puis nous nous sommes arrêtés devant une large porte de bois, il me fit signe d'entrer et me dit:
"- Nous voici dans la bibliothèque, attendez moi là." Puis il repartit.
-Je me demande bien ce que je pourrai faire ici. me demandais-je.
A vrai dire, je ne m'étais jamais vraiment intéressée aux livres et je ne me plaisais vraiment pas à lire. Je regardai d'un regard furtif toutes ces tranches de romans rangés par ordre alphabétique sur les grandes étagères.
C'est alors que l'un des livres, m'intrigua profondément... Je le tirai donc afin de le feuilleter:
"-Mais il est coincé ou quoi? " Dis-je un peu énervée car je commençais à avoir un peu mal au dos à force d'être penchée (sachez qu'il se trouvait sur l'étagère la plus basse).
J'entendis alors un sorte de "click" et bientôt, une porte s'ouvrit automatiquement dans le mur qui se trouvait au fond de la pièce...
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